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Église Sainte-Anne de Jérusalem

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Église Sainte-Anne
de Jérusalem
Image illustrative de l’article Église Sainte-Anne de Jérusalem
Église Sainte-Anne de Jérusalem en 2010
Présentation
Culte Catholicisme
Début de la construction 1140
Style dominant Architecture romane
Site web Page sur le site des Pères blancs
Géographie
Pays Drapeau de la France France
Domaine national français en Terre sainte
Ville Jerusalem-Est
Coordonnées 31° 46′ 53″ nord, 35° 14′ 11″ est

Carte

L'église Sainte-Anne de Jérusalem est une église catholique de Jérusalem-Est, située dans la vieille ville.

Elle fait partie du domaine national français en Terre Sainte, tout comme le Tombeau des Rois, l'église du Pater Noster (dite aussi Eleona) sur le mont des Oliviers et l'abbaye Sainte-Marie de la Résurrection d'Abu Gosh. Elle est administrée par les Pères blancs et elle se trouve juste à côté du site archéologique de la piscine probatique, celle de Bethesda du Nouveau Testament.

Selon la tradition chrétienne orientale, la crypte est située sur le lieu de la maison d'Anne et Joachim, les parents de la Vierge Marie à Jérusalem, dans laquelle elle serait née[1]. Une église byzantine y a été construite du temps de l'impératrice Eudocie, dédiée à la Vierge Marie. Elle a été détruite par l'invasion perse de 614, puis reconstruite et de nouveau détruite en 1009 par Al-Hakim. L'église actuelle, de style roman, a été construite par les croisés en 1140 et a tout de suite été dédiée à sainte Anne. Après la conquête de Jérusalem par Saladin, l'église est transformée en 1192 en école de droit coranique, puis tombe en ruines au cours des siècles.

En 1856, après la guerre de Crimée, la France reçut l'église du Sultan Abdülmecid Ier en remerciement de son aide à la Turquie[2]. Sainte-Anne fut donc restaurée et l'État français la confia en 1877 à Monseigneur Lavigerie et à sa Société des missionnaires d'Afrique. Entre 1882[3] et [4], le lieu abrita le grand séminaire pour la formation des prêtres grecs-catholiques.

Icône de la Nativité de la Vierge Marie dans la crypte.

En 1996, lors de la visite de Jacques Chirac dans la partie arabe de Jérusalem, le président français refusa d'entrer dans l'église tant que des soldats israéliens armés qui l’accompagnaient n'en seraient pas sortis[5]. Le , lors d'une nouvelle visite présidentielle, Emmanuel Macron a lui aussi exigé que les services de sécurité israéliens sortent de ce territoire français, rappelant « les règles qui existent depuis plusieurs siècles »[6].

Le site est toujours administré par les Pères blancs. Ayant beaucoup de projets en Afrique, leur travail à Jérusalem consiste essentiellement à la formation de séminaristes, mais aussi à l'accueil de nombreux pèlerins chrétiens. Un accueil relativement difficile du fait de la petite taille du site confronté à une demande d'accès par les pèlerins toujours plus importante.

Le site de l'église Sainte-Anne de Jérusalem accueille une ONG chargée des rapports écrits sur les comportements des Israéliens et des Palestiniens lors des passages de points de contrôle. Le nom de cette ONG est Ecumenical Accompaniment Programme in Palestine and Israel (en) (EAPPI).

Architecture

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Notes et références

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  1. Simon Claude Mimouni, Dormition et Assomption de Marie. Histoire des traditions anciennes, Éditions Beauchesne, , p. 478.
  2. (en) Ruth Kark et Michal Oren-Nordheim, Jerusalem and Its Environs : Quarters, Neighborhoods, Villages, 1800-1948, Wayne State University Press, , p. 58.
  3. P. Georges Leblond, Le Père Auguste Achte et la mission de l'Ouganda, Paris, Procure des Pères blancs, 1928, p. 36.
  4. « Melkite :  : Melkites », sur melkitepat.org (consulté le ).
  5. Jacques Chirac : incident sécurité à Jérusalem - Archive vidéo INA.
  6. « Vidéo Je n'aime pas ce que vous avez fait devant moi : le coup de colère (en anglais) d'Emmanuel Macron contre les forces de sécurité israéliennes à Jérusalem », sur Franceinfo, (consulté le )

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Articles connexes

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Bibliographie

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  • Cyrille Charon, « Le Séminaire Sainte-Anne à Jérusalem », Revue des études byzantines,‎ , p. 234-241 (lire en ligne Accès libre).
  • Théodule Khoury, « Le Séminaire Sainte-Anne, à Jérusalem », Revue des études byzantines,‎ , p. 368-371 (lire en ligne Accès libre).
  • Yves Teyssier d’Orfeuil, « L’action de la France en faveur du patrimoine chrétien en Terre Sainte, », sur Œuvre d'Orient, .
  • Dominique Trimbur, « Sainte-Anne : lieu de mémoire et lieu de vie français à Jérusalem », Chrétiens et sociétés, no 7,‎ , p. 39-74 (lire en ligne Accès libre).
  • William Henry Waddington, « Note de M. Clermont-Ganneau sur un monument découvert à Jérusalem auprès de l'église Sainte-Anne », Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres,‎ , p. 332-334 (lire en ligne Accès libre).

Liens externes

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