Saint-Mars-d'Égrenne
Saint-Mars-d'Égrenne | |
L'église Saint-Médard. | |
Administration | |
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Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Orne |
Arrondissement | Alençon |
Intercommunalité | Communauté de communes Andaine - Passais |
Maire Mandat |
Daniel Boulent 2020-2026 |
Code postal | 61350 |
Code commune | 61421 |
Démographie | |
Gentilé | Médardais |
Population municipale |
646 hab. (2021 ) |
Densité | 26 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 33′ 37″ nord, 0° 43′ 47″ ouest |
Altitude | Min. 113 m Max. 201 m |
Superficie | 25,06 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Domfront en Poiraie (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Bagnoles de l'Orne Normandie |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
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Saint-Mars-d'Égrenne est une commune française, située dans le département de l'Orne en région Normandie, peuplée de 646 habitants[Note 1] (les Médardais).
Géographie
Le bourg se situe au sud-ouest du département de l'Orne et de la région Normandie, dans la région naturelle bocagère du Domfrontais, également appelée « Passais ». Son bourg est à 6 km au nord de Passais, à 8 km au sud-est de Domfront, à 11 km à l'est du Teilleul et à 20 km au sud-est de Mortain[1].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Fraimbault », sur la commune de Saint-Fraimbault, mise en service en 1994[9] et qui se trouve à 9 km à vol d'oiseau[10],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 11 °C et la hauteur de précipitations de 874 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 6], « Laval-Etronnier », sur la commune de Laval, dans le département de la Mayenne, mise en service en 2010 et à 54 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 11,7 °C pour la période 1971-2000[13] à 11,8 °C pour 1981-2010[14], puis à 12 °C pour 1991-2020[15].
Urbanisme
Typologie
Saint-Mars-d'Égrenne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[16],[17],[18].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Domfront en Poiraie, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 8 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[19],[20].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (97,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (98 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (47,2 %), terres arables (25,4 %), zones agricoles hétérogènes (25,2 %), zones urbanisées (2,1 %)[21].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[22].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme Sanctus Medardus de Egrenna en 1381[23].
En effet la paroisse est dédiée à Médard de Noyon, évêque du VIe siècle, comme pour la plupart des Saint-Mars[24].
L'Égrenne est la rivière qui traverse le nord-est du territoire.
Le hameau de l'Air Souvre : sans doute pour °l'aire souvre, « l'aire / la place vide d'en haut ». Le second élément est dans ce cas issu du latin superus « qui est en haut, supérieur », d’où le gallo-roman °SÚPERU > a.f. °sovre, °souvre, °seuvre, °sevre, etc.[25].
Histoire
Saint-Mars-d'Egrenne, un village millénaire
Selon le Dictionnaire géographique et administratif de la France et de ses colonies (1902, p : 4212), Mards est un diminutif de Médard, devenu Mars dans le vocabulaire des historiens géographes. D'où le nom de Saint-Mars donné à une commune qui n'avait pour raison d'être que l'église patronnée par Saint-Médard.
Vers le début du XIe siècle un chevalier Achard (970-1035), descendant d'une famille de petite noblesse d'épée originaire de Montpellier, vint se fixer dans le pays domfrontais.
À cette époque, la forêt d'Andaine couvrait tout le territoire de l'actuel Passais, communes de Saint-Mars et de Saint-Roch comprises.
Ayant décidé de former un domaine le chevalier Achard (c'était probablement son prénom) opéra un "perthuis" (ouverture) dans la forêt de Passais à l'endroit même de l'actuel hameau le Pertuis situé dans la commune de Saint-Mars-d'Égrenne. Il y fit construire le premier manoir de sa famille -Le Perthuis-Achard ; ce n'est plus qu'une maison de ferme aujourd'hui.
Avec le temps les Achard agrandirent leur domaine et l'étendirent jusqu'aux portes de Domfront, établissant des cultures sur les territoires actuels de Saint-Mars, de Saint-Gilles et de la Haute-Chapelle. Acquérant ainsi, et dès le milieu du XIe siècle, tous les droits seigneuriaux sur cette grande étendue de bois et sur les terres qui s'y défrichaient.
Le comte Guillaume de Bellême, devenu maître du pays, reconnut leur noblesse et les laissa jouir des privilèges possédés jusque-là. Il nommera le chevalier Achard gouverneur de Domfront, le premier à porter le titre, dont il venait de construire l'enceinte de fortification (en 1014 selon l'historien F. Liard).
Le chevalier Achard, surnommé Achard le Riche ou Achard de Domfront, fera construire dans le premier tiers du XIe siècle (probablement vers 1020) une première église dédiée à saint Médard , un saint souvent invoqué contre les rages de dents.
Ce faisant il donnera naissance au hameau de Saint-Mars-d'Égrenne stratégiquement situé en orée de forêt, sur la route qui va de Domfront au mont Saint-Michel. Les pèlerins, riches et pauvres, se trouvant à passer par là en partance ou en provenance du mont Saint-Michel, faisaient des offrandes et laissaient de généreuses oboles, pour les plus fortunés d'entre eux.
L'importance stratégique de Saint-Mars était confirmée par les nombreux et célèbres personnages du Moyen Âge qui, dans leurs périples de Domfront au Mont Saint-Michel, y faisaient halte en entrée ou en sortie de forêt. Parmi eux on peut citer Guillaume-le-Conquérant, Henri ler et Henri II rois d'Angleterre, Éléonore de Guyenne, Charles VIII, Charles IX et Catherine de Médicis. Le Cercle d'études nouvelles d'anthropologie en fait un lieu en lien avec la matière de Bretagne et les cycles arthuriens[26].
L'église de Saint-Mars, comme d'ailleurs toutes les églises des communes avoisinantes, souffrira des effets des guerres de religion qui avaient secoué la Normandie du XIVe au XVIe siècle. Elle sera détruite et reconstruite à plusieurs reprises, la dernière ayant été effectuée vers le tournant du siècle dernier.
Comme elle avait déjà été déclarée en ruine vers la fin du XIe siècle par l'ermite Bernard d'Abbeville qui vint s'installer dans le bourg, il est probable que sa première destruction survint vers 1048 lors du pillage perpétré dans le Passais par les soldats angevins de Geoffroy Martel comte d'Anjou qui prit la forteresse de Domfront par les armes et s'y installa, avant d'être chassé par Guillaume-le-Bâtard.
Deux documents historiques conservés à la Bibliothèque nationale de France (BNF) attestent de l'antériorité millénaire de l'église de Saint-Mars et par voie de conséquence du village lui-même :
- La vie de l'ermite saint Bernard d'Abbeville relatée par l'abbé Angot qui raconte que vers la fin du XIe siècle et sur les conseils de saint Vital, grand chef des ermites, bâtisseur du prieuré de Dompierre, un ermite du nom de Bernard d'Abbeville (abbé de Tiron) s'installa comme tourneur sur bois à Saint-Mars-d'Egrenne à côté d'une église en ruine[27].
- La lettre de donation datée de , par laquelle « Jean comte d'Anjou et du Maine, duc de Normandie, fils aîné du roi de France » abandonne le patronage de l'église de Saint-Mars-d'Égrenne à Guy de Laval évêque du Mans[28].
Politique et administration
Le conseil municipal est composé de quinze membres dont le maire et trois adjoints[29].
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[31].
En 2021, la commune comptait 646 habitants[Note 9], en évolution de −4,58 % par rapport à 2015 (Orne : −3,37 %, France hors Mayotte : +1,84 %). Saint-Mars-d'Égrenne a compté jusqu'à 2 522 habitants en 1806.
Économie
Lieux et monuments
- Religieux
- Église Saint-Médard (XIXe siècle) abritant un tableau, La Nativité (XVIIe siècle), une statue de saint Pierre en bois du XIXe siècle et des fonts baptismaux du XVIIe, tous trois classés à titre d'objets aux Monuments historiques[34].
- Chapelle Sainte-Marie-Madeleine, à l'Air-Souvre. En lien avec les légendes arthuriennes[35].
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Le tableau La Nativité.
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La statue de saint Pierre.
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Les fonts baptismaux.
- Civils
- Manoir de la Bonelière, construction du XVIe siècle, possède un livre d'heure richement décoré, et un jardin médiéval, visites sur demande
Activité et manifestations
Personnalités liées à la commune
- Émile Onfray, ( - 1953, à Saint-Mars-d'Égrenne), prêtre, pionnier du syndicalisme agricole d'inspiration chrétienne, dans le département de l'Orne.[réf. nécessaire]
Voir aussi
Liens externes
Notes et références
Notes
- Population municipale 2021.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Références
- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2012 (site de l'IGN, téléchargement du 24 octobre 2013)
- Distances routières les plus courtes selon Viamichelin.fr
- « Géoportail (IGN), couche « Limites Administratives » activée ».
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Saint-Fraimbault - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Saint-Mars-d'Égrenne et Saint-Fraimbault », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Saint-Fraimbault - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Saint-Mars-d'Égrenne et Laval », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Laval-Etronnier - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Laval-Etronnier - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Laval-Etronnier - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Domfront en Poiraie », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Ernest Nègre - 1998 - Toponymie générale de la France : Tome 3, page 1559, (ISBN 2600028846).
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Larousse, .
- Dominique Fournier, « Notes de toponymie normande : champs / contre-champs », Histoire et Traditions Populaires, no 85, .
- « Au pays de Lancelot du Lac, dépliant - imaginouest Georges Bertin », sur sites.google.com (consulté le ).
- Dictionnaire historique, topographique et biographique de la Mayenne (1900- 1910) par l'abbé Angot.
- La maison de Laval, 1020-1605 – T.2 par Paul de Farcy - Éditeur Alphonse Picard et fils, Paris 1898.
- « Saint-Mars-d'Egrenne (61350) - Municipales 2014 », sur elections.ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Œuvres mobilières à Saint-Mars-d'Égrenne », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
- cinemagie creations, « Brocéliande en Normandie (documentaire) », (consulté le ).