Saint-André-le-Coq

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Saint-André-le-Coq
Saint-André-le-Coq
La mairie.
Blason de Saint-André-le-Coq
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Puy-de-Dôme
Arrondissement Riom
Intercommunalité Communauté de communes Plaine Limagne
Maire
Mandat
Dominique Busson
2020-2026
Code postal 63310
Code commune 63317
Démographie
Population
municipale
536 hab. (2021 en augmentation de 2,68 % par rapport à 2015)
Densité 30 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 57′ 53″ nord, 3° 18′ 39″ est
Altitude Min. 303 m
Max. 386 m
Superficie 18,02 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Clermont-Ferrand
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Maringues
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Saint-André-le-Coq
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Saint-André-le-Coq
Liens
Site web saint-andre-le-coq.fr

Saint-André-le-Coq est une commune française située dans le département du Puy-de-Dôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Clermont-Ferrand.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Saint-André-le-Coq se situe au cœur de la verte Limagne, à égale distance de Clermont-Ferrand (28 km), Riom (22 km) et Thiers (20 km), les villes les plus « importantes » du Puy-de-Dôme, et Vichy (26 km).

Saint-André-le-Coq a été le centre de l'Europe des douze entre 1987 et 1989 (date à laquelle la RDA et la RFA se sont réunifiées).

Saint-André-le-Coq est composée de trois villages : Pagnant, le village le plus important, Saint-André-le-Coq et enfin le Cohat.

Sept communes sont limitrophes[1] :

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Entrée par la D 91.

Le territoire communal est traversé par les routes départementales 12 (reliant Thuret à Maringues par le village de Pagnant), 12a (raccordement de Pagnant à la D 1093 en direction de Randan ou de Maringues), 91 (reliant Surat à Saint-Clément-de-Régnat par Pagnant, le chef-lieu et le village du Cohat) et 430 (reliant le Cohat à Saint-Denis, village de Saint-Denis-Combarnazat sur la D 1093)[1].

À l'est, la D 1093, ancienne route nationale, relie Vichy à Pont-du-Château.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Nord-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 800 à 1 200 mm, bien répartie dans l’année[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 650 mm, avec 7,2 jours de précipitations en janvier et 7,3 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Charmes_sapc », sur la commune de Charmes à 13 km à vol d'oiseau[4], est de 11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 675,4 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-André-le-Coq est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Clermont-Ferrand, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (96,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (91,5 %), zones urbanisées (4,2 %), zones agricoles hétérogènes (3 %), prairies (1,4 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]

La commune est soumise au risque de sismicité de niveau 3 (zone de sismicité modérée)[14],[15].

Histoire[modifier | modifier le code]

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

La commune de Saint-André-le-Coq est membre de la communauté de communes Plaine Limagne[16], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Aigueperse. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[17]. Jusqu'au , elle faisait partie de la communauté de communes Limagne Bords d'Allier[18].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Riom, à la circonscription administrative de l'État du Puy-de-Dôme et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[16]. Elle a fait partie du district de Riom et du canton d'Aigueperse en 1793, puis de l'arrondissement de Riom et du canton de Randans de 1801 (renommé canton de Randan par la suite)[19] à [20].

Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Maringues pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[16], et de la deuxième circonscription du Puy-de-Dôme pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010 (sixième circonscription avant 2010)[20].

Élections municipales et communautaires[modifier | modifier le code]

Élections de 2020[modifier | modifier le code]

Le conseil municipal de Saint-André-le-Coq, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours[21] avec candidatures isolées ou groupées et possibilité de panachage[22]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 15. La totalité des quinze candidats en lice est élue dès le premier tour, le , avec un taux de participation de 62,38 %[23].

Chronologie des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001 En cours
(au )
Dominique Busson[24],[25] DVG Retraité

Institutions judiciaires[modifier | modifier le code]

Saint-André-le-Coq dépend de la cour d'appel et du tribunal de proximité de Riom, et des tribunaux judiciaire et de commerce de Clermont-Ferrand[26].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[28].

En 2021, la commune comptait 536 habitants[Note 3], en augmentation de 2,68 % par rapport à 2015 (Puy-de-Dôme : +2,28 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
8258801 0401 0071 0901 0901 0901 0381 096
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 0461 001961954974941930926884
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
830792750674643641598517508
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
509467449483461474485490528
2018 2021 - - - - - - -
528536-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[29].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

Saint-André-le-Coq dépend de l'académie de Clermont-Ferrand. Elle gère une école élémentaire publique[30].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Saint-André-le-Coq compte deux monuments répertoriés à l'inventaire des monuments historiques[31] et dix-sept lieux et monuments (présentation communale incluse) répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel[32]. Par ailleurs, elle compte un objet répertorié à l'inventaire des monuments historiques[33] et vingt objets répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel[34].

Le château de Pagnant, construit en 1771 et agrandi en 1808, est inscrit aux monuments historiques en 2002[35].

L'église Saint-André, des XIIe et XIXe siècles, est inscrite en 1997[36].

Une cloche, de 1704, est classée au titre objet en 1983[37].

Saint-André-le-Coq, possède un patrimoine rural peu connu et peu mis en valeur, mais qui est cependant très intéressant.

  • La commune possède une église romane du XIe siècle, une des plus vieilles de Basse-Auvergne restaurée entièrement, avec notamment de remarquables peintures à l'intérieur.
  • On peut également y trouver de nombreux lavoirs, fontaines et puits tout à fait intéressants et faits de pierre volcanique, la fameuse pierre grise, la pierre de Volvic.
  • La commune possède également nombre de grandes maisons de maîtres et un petit château ayant appartenu à la famille de Forget.
  • Sur la place de la Mairie, se trouve le monument aux morts, et une école primaire avec au-dessus la mairie.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Carte de Saint-André-le-Coq sur Géoportail.
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Saint-André-le-Coq et Charmes », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Charmes_sapc », sur la commune de Charmes - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Charmes_sapc », sur la commune de Charmes - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. Liste des communes composant l'aire d'attraction de Clermont-Ferrand, sur le site de l'Insee (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod, « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique (consulté le ).
  14. Décret no 2010-1255 du 22 octobre 2010 portant délimitation des zones de sismicité du territoire français.
  15. « Article D563-8-1 du code de l'environnement », sur Légifrance (consulté le ). La commune de Saint-André-le-Coq n’est pas mentionnée dans les exceptions.
  16. a b et c « Commune de Saint-André-le-Coq (63317) », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  17. « CC Plaine Limagne (No SIREN : 200071199) », sur la base nationale sur l'intercommunalité, (consulté le ).
  18. « CC Limagne - Bords d'Allier (No SIREN : 246301030) », sur la base nationale sur l'intercommunalité, (consulté le ).
  19. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  20. a et b « Découpage électoral du Puy-de-Dôme », sur Politiquemania (consulté le ).
  21. Article L. 252 du Code électoral.
  22. « Municipales : le mode de scrutin dans les communes de moins de 1 000 habitants », sur vie-publique.fr, .
  23. « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 », sur interieur.gouv.fr, Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
  24. Liste des maires 2014 [PDF], site de la préfecture du Puy-de-Dôme, 9 avril 2014 (consulté le 28 septembre 2014).
  25. « Liste des Maires du Puy-de-Dôme » [PDF], sur mairesruraux63.fr, Association des maires ruraux du Puy-de-Dôme, (consulté le ), p. 7.
  26. « Liste des juridictions compétentes pour une commune », sur annuaires.justice.gouv.fr, Ministère de la Justice (consulté le ).
  27. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  28. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  29. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  30. Annuaire des établissements scolaires de Saint-André-le-Coq sur le site du ministère de l'Éducation nationale.
  31. « Liste des monuments historiques de Saint-André-le-Coq », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  32. « Liste des lieux et monuments de Saint-André-le-Coq répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  33. « Liste des objets inscrits ou classés aux monuments historiques de Saint-André-le-Coq », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  34. « Liste des objets à Saint-André-le-Coq répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  35. « Château de Pagnant », notice no PA63000056, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  36. « Eglise Saint-André », notice no PA63000010, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  37. « Cloche », notice no PM63000822, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.