Saint-Alban-sur-Limagnole

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Saint-Alban-sur-Limagnole
Saint-Alban-sur-Limagnole
L'église Saint-Alban.
Blason de Saint-Alban-sur-Limagnole
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Lozère
Arrondissement Mende
Intercommunalité Communauté de communes des Terres d'Apcher-Margeride-Aubrac
Maire
Mandat
Samuel Soulier
2020-2026
Code postal 48120
Code commune 48132
Démographie
Gentilé Saint-Albanais
Population
municipale
1 377 hab. (2021 en augmentation de 2,68 % par rapport à 2015)
Densité 27 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 46′ 55″ nord, 3° 23′ 21″ est
Altitude Min. 872 m
Max. 1 305 m
Superficie 51,23 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Saint-Chély-d'Apcher
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Alban-sur-Limagnole
(bureau centralisateur)
Législatives Circonscription de la Lozère
Localisation
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Saint-Alban-sur-Limagnole
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Saint-Alban-sur-Limagnole

Saint-Alban-sur-Limagnole est une commune française, située dans le nord du département de la Lozère en région Occitanie.

Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par la Truyère, la Limagnole, le ruisseau de Guitard, le ruisseau de la Gardelle, le ruisseau de Fontanille et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Saint-Alban-sur-Limagnole est une commune rurale qui compte 1 377 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 3 109 habitants en 1911. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Chély-d'Apcher. Ses habitants sont appelés les Saint-Albanais ou Saint-Albanaises.

En occitan, le village se nomme Sent Auban, prononcé Sent Aoubo.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Commune située dans le nord du département de la Lozère, proche de celui de la Haute-Loire.

Le village est au cœur d'un bassin d'effondrement de grès rouge et argiles bariolées, prolongé au nord vers le Malzieu. La Limagnole, affluent de la Truyère, le traverse. Le bourg s'est établi sur le versant sud au débouché des cols de la Margeride, autour du château féodal et de l'église dédiée à saint Alban, premier martyr d'Angleterre.

Communes limitrophes de Saint-Alban-sur-Limagnole[1]
Le Malzieu-Forain Lajo
Prunières Saint-Alban-sur-Limagnole Sainte-Eulalie
Rimeize Fontans Saint-Denis-en-Margeride

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Sud-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 500 mm, minimale en été, maximale en automne[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 7,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 878 mm, avec 10,3 jours de précipitations en janvier et 6,4 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Peyre en Aubrac à 12 km à vol d'oiseau[4], est de 8,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 954,9 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Carte des ZNIEFF de type 2 localisées sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Deux ZNIEFF de type 2[Note 1] sont recensées sur la commune[8] :

  • le « cours de la Truyère et de la Rimeize aval » (503 ha), couvrant 14 communes du département[9] ;
  • la « montagne de la Margeride et massif du plateau du Palais du Roi » (29 590 ha), couvrant 20 communes du département[10].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Alban-sur-Limagnole est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[11],[I 1],[12].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Chély-d'Apcher, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 22 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 2],[I 3].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (52,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (53,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (44,2 %), prairies (27,2 %), zones agricoles hétérogènes (18,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (8 %), zones urbanisées (2,5 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Logement[modifier | modifier le code]

En 2020, le nombre total de logements dans la commune était de 1 056, alors qu'il était de 1 022 en 2014 et de 999 en 2009[I 4].

Parmi ces logements, 60 % étaient des résidences principales, 19,9 % des résidences secondaires et 20,1 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 83,8 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 16,1 % des appartements[I 5].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Saint-Alban-sur-Limagnole en 2020 en comparaison avec celles de la Lozère et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de Logements vacants (20,1 %) supérieure à celle du département (10,2 %) et à celle de la France entière (8,72%). Concernant le statut d'occupation des résidences principales, 73,2 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (77,1 % en 2014), contre 65,7 % pour la Lozère et 57,5 pour la France entière[I 6].

Le logement à Saint-Alban-sur-Limagnole en 2020.
Typologie Saint-Alban-sur-Limagnole[I 5] Lozère[I 7] France entière[I 8]
Résidences principales (en %) 60 57,7 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 19,9 32,1 9,7
Logements vacants (en %) 20,1 10,2 8,2

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Saint-Alban-sur-Limagnole est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[14]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[15].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Truyère, la Limagnole, le ruisseau de Guitard et le ruisseau de la Gardelle. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1994 et 2003[16],[14].

Saint-Alban-sur-Limagnole est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en décembre 2014 pour la période 2014-2023[17]. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par divers arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du , complété par un arrêté de 2020, réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du , abrogeant un arrêté de 2002, rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 4],[17],[18].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Alban-sur-Limagnole.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[19].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 17,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (15,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 829 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 407 sont en aléa moyen ou fort, soit 49 %, à comparer aux 14 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[20],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[21].

Risque particulier[modifier | modifier le code]

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-Alban-sur-Limagnole est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[22].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Saint-Alban fut d'abord une forteresse féodale, construite en 1245 et que les Anglais occupèrent en 1364. Au Moyen Âge, c'était une des douze seigneuries du Gévaudan. Au XVIe siècle, les Calvisson construisirent près de la forteresse un vaste château en quadrilatère irrégulier, flanqué aux quatre angles de tours massives et inégales. Un fossé entourait l'enceinte, que franchissait un pont-levis.

En 1837, une partie de la commune est distraite pour constituer Lajo[23].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs de Saint-Alban-sur-Limagnole
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
? 1962 Augustin Buffière DVD Notaire
Conseiller général de Saint-Alban-sur-Limagnole (1925 → 1940 et 1945 → 1951)
ca. 1965 ? Isidore Chastang    
1973 1995 Henri Prouhèze[24] DVD Exploitant forestier
Conseiller général de Saint-Alban-sur-Limagnole (1976 → 1994)
1995 mai 2020 Jean-Paul Bonhomme RPR puis
UMPLR
Médecin
Conseiller général de Saint-Alban-sur-Limagnole (1994 → 2015)
Vice-président du conseil général
Président de la CC des Terres d'Apcher (? → 2016)
mai 2020 En cours Samuel Soulier[25] SE 2e vice-président de la CC des Terres d'Apcher-Margeride-Aubrac (2020 → )

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[27].

En 2021, la commune comptait 1 377 habitants[Note 5], en augmentation de 2,68 % par rapport à 2015 (Lozère : +0,28 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 1001 9852 2801 9702 4702 4282 1381 9122 249
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 1892 5502 3372 4192 4762 3702 3602 3612 519
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 8083 0413 1092 6362 5242 3662 3822 1322 188
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
2 3422 3092 2452 1281 9281 5981 5441 5191 478
2014 2019 2021 - - - - - -
1 3441 3791 377------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[28].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement âgée. En 2020, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 22,3 %, soit un taux inférieur à la moyenne départementale (29,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (44,1 %) est supérieur au taux départemental (33,1 %).

En 2020, la commune comptait 685 hommes pour 693 femmes, soit un taux de 50,29 % de femmes, supérieur au taux départemental (50,11 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :

Pyramide des âges de la commune en 2020 en pourcentage[I 9]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,0 
90 ou +
3,6 
12,3 
75-89 ans
16,1 
28,3 
60-74 ans
26,7 
22 
45-59 ans
20,5 
12,6 
30-44 ans
12 
10,2 
15-29 ans
9,9 
13,5 
0-14 ans
11,1 
Pyramide des âges du département de la Lozère en 2020 en pourcentage[29]
HommesClasse d’âgeFemmes
90 ou +
2,8 
8,8 
75-89 ans
11,7 
21,1 
60-74 ans
20,6 
21,8 
45-59 ans
20,5 
16,4 
30-44 ans
16,1 
15,6 
15-29 ans
13,5 
15,4 
0-14 ans
14,8 

Sports et loisirs[modifier | modifier le code]

Le club phare de Saint-Alban est l'Entente Nord Lozère (football), entente entre plusieurs clubs des différentes communes du nord du département (notamment avec Saint-Chély-d'Apcher). Le club a évolué quelques années en 4e division au début des années 1990. Il a la particularité de jouer dans le district du Cantal (ligue Auvergne) et non avec le Languedoc-Roussillon, pour des raisons de proximité géographique.

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018, la commune compte 624 ménages fiscaux[Note 6], regroupant 1 298 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 650 [I 10] (20 420  dans le département[I 11]).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 12] 4,2 % 3,9 % 5,6 %
Département[I 13] 5 % 6,4 % 7,1 %
France entière[I 14] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 722 personnes, parmi lesquelles on compte 66,8 % d'actifs (61,2 % ayant un emploi et 5,6 % de chômeurs) et 33,2 % d'inactifs[Note 7],[I 12]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Saint-Chély-d'Apcher, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 15]. Elle compte 577 emplois en 2018, contre 685 en 2013 et 682 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 452, soit un indicateur de concentration d'emploi de 127,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 41,4 %[I 16].

Sur ces 452 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 245 travaillent dans la commune, soit 54 % des habitants[I 17]. Pour se rendre au travail, 82,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 7,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 10,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 18].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Église Saint-Alban de Saint-Alban-sur-Limagnole

L’église Saint-Alban de Saint-Alban-sur-Limagnole a été inscrite au titre des monuments historiques en 1985[30]. De nombreux objets sont référencés dans la base Palissy (voir les notices liées)[30].

Façade sud du château de Saint-Alban-sur-Limagnole.

Il s'agit d'une église romane, où l'on ressent l’influence auvergnate. Elle se situe en contrebas de la grand-route, d'où l'on voit bien sa riche abside aux arcades harmonieuses, sous le toit arrondi. Un imposant clocher-mur à trois baies, construit en 1891, surplombe cette abside ; il porte, accroché à sa croix, une bête du Gévaudan.

Le pèlerinage de Compostelle[modifier | modifier le code]

Sur la via Podiensis des chemins de Compostelle.

On vient de Chanaleilles, la prochaine commune est Aumont-Aubrac et son église Saint-Étienne.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Saint-Alban-sur-Limagnole

Le blasonnement est : palé d'azur et de gueules, semé de roses d'or brochant sur les partitions ; sur le tout d'argent au noyer arraché de sinople.

Ce blason est celui de Louet de Calvisson seigneur de Saint-Alban en 1440.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mètres de part et d’autre des voies privées y donnant accès.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  6. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  7. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
  2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  4. « Chiffres clés - Logement en 2020 à Saint-Alban-sur-Limagnole » (consulté le ).
  5. a et b « Chiffres-clés - Logement en 2020 à Saint-Alban-sur-Limagnole - Section LOG T2 » (consulté le ).
  6. « Chiffres-clés - Logement en 2020 à Saint-Alban-sur-Limagnole - Section LOG T7 » (consulté le ).
  7. « Chiffres clés - Logement en 2020 dans la Lozère » (consulté le ).
  8. « Chiffres clés - Logement en 2020 dans la France entière » (consulté le ).
  9. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Commune de Saint-Alban-sur-Limagnole (48132) », (consulté le ).
  10. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Saint-Alban-sur-Limagnole » (consulté le ).
  11. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans la Lozère » (consulté le ).
  12. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Saint-Alban-sur-Limagnole » (consulté le ).
  13. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la Lozère » (consulté le ).
  14. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  15. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  16. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Saint-Alban-sur-Limagnole » (consulté le ).
  17. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  18. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. Carte IGN sous Géoportail
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Saint-Alban-sur-Limagnole et Peyre en Aubrac », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Fau de Peyre » (commune de Peyre en Aubrac) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Fau de Peyre » (commune de Peyre en Aubrac) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. « Liste des ZNIEFF de la commune de Saint-Alban-sur-Limagnole », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  9. « ZNIEFF le « cours de la Truyère et de la Rimeize aval » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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  31. Né le à Saint-Alban, selon cette [image] acte de naissance.