Puybarban

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Puybarban
Puybarban
La mairie (juin 2009).
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Gironde
Arrondissement Langon
Intercommunalité Communauté de communes du Réolais en Sud Gironde
Maire
Mandat
Dominique Turbet Delof
2020-2026
Code postal 33190
Code commune 33346
Démographie
Gentilé Puybarbanais
Population
municipale
409 hab. (2021 en diminution de 1,45 % par rapport à 2015)
Densité 73 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 33′ 13″ nord, 0° 04′ 25″ ouest
Altitude Min. 12 m
Max. 65 m
Superficie 5,58 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction La Réole
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Réolais et des Bastides
Législatives Douzième circonscription
Localisation
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Puybarban
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Puybarban

Puybarban est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde, en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

La commune de Puybarban se situe au sud (rive gauche) de la Garonne sans toutefois la border, séparée du fleuve par la commune de Floudès. Elle se trouve à 60 km au sud-est de Bordeaux, chef-lieu du département, à 16 km à l'est de Langon, chef-lieu d'arrondissement, et à 9 km au nord-est d'Auros, ancien chef-lieu de canton[1].

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes en sont Floudès au nord, Blaignac à l'est, Loupiac-de-la-Réole à l'extrême sud-est sur environ 700 m, Pondaurat au sud et à l'ouest et Bassanne au nord-ouest.

Communes limitrophes de Puybarban
Bassanne Floudès
Puybarban Blaignac
Pondaurat
 
Loupiac-de-la-Réole

Climat[modifier | modifier le code]

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 803 mm, avec 11,2 jours de précipitations en janvier et 6,5 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Sulpice-de-Pommiers à 13 km à vol d'oiseau[5], est de 13,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 764,8 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Puybarban est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[9],[10],[11].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de La Réole, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 20 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[12],[13].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (92,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (65,2 %), zones agricoles hétérogènes (20 %), prairies (7,4 %), forêts (7,2 %), zones urbanisées (0,2 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

La commune est traversée par la route départementale D12 qui relie La Réole au nord-est à Auros au sud-ouest et par la route départementale D224 qui mène, vers l'ouest, à Castets et Castillon et au-delà en direction de Langon, et, vers l'est à Blaignac, Loupiac-de-la-Réole et à la route départementale D9 (La Réole au nord et Aillas au sud).

L'autoroute la plus proche est l'autoroute A62 (Bordeaux-Toulouse) dont l'accès no 4, dit de La Réole, est distant de 6 km par la route vers le sud-est.
L'accès no 1, dit de Bazas, à l'autoroute A65 (Langon-Pau) se situe à 21 km vers le sud-ouest.

La gare SNCF la plus proche est celle, distante de 5,5 km par la route vers le nord-est, de La Réole sur la ligne Bordeaux-Sète du TER Nouvelle-Aquitaine.

La commune est traversée d'est en ouest par le canal de Garonne.

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Puybarban est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité très faible)[15]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[16].

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le canal Latéral à la Garonne et la Bassanne. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1992, 1999, 2009 et 2021[17],[15].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Puybarban.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 183 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 183 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[18],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[19].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2015 et par des mouvements de terrain en 1999[15].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le premier élément du nom de Puybarban est puy, francisation du mot gascon pug « colline, éminence » (prononciation palatale). Le bourg est en effet sur le bord d'une terrasse alluviale d'environ 50–54 m qui surplombe le lit majeur de la Garonne (12–14 m d'altitude). Le second est un nom d'origine germanique, Barban[20].

En gascon, le nom de la commune est Pugbarban[21], prononcé [pytbar'ban].

Les habitants en sont appelés les Puybarbanais[22].

Histoire[modifier | modifier le code]

Des restes gallo-romains ont été mis au jour sur ce lieu, plaidant pour l'existence d'une villa romaine. Le château de Puybarban, comportant des restes d'un château fort, a longtemps été la seigneurie des Piis (ou Pins, ou Pinos). Le dernier, sénéchal du Bazadais, a été guillotiné en 1794, alors qu'il était persuadé qu'on le laisserait en paix, car il affirmait ne pas se mêler de politique.

À la Révolution, la paroisse Saint-Michel de Puybarban forme la commune de Puybarban[23].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2001 mars 2014 Jean-Claude Constantin    
mars 2014 2020 Michel Noffray   Artisan
2020 En cours Dominique Turbet Delof   Artisan
Les données manquantes sont à compléter.

Communauté de communes[modifier | modifier le code]

Le , la communauté de communes du Pays d'Auros ayant été supprimée, la commune de Puybarban s'est retrouvée intégrée à la communauté de communes du Réolais en Sud Gironde siégeant à La Réole.

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[25]. En 2021, la commune comptait 409 habitants[Note 3], en diminution de 1,45 % par rapport à 2015 (Gironde : +6,88 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
525405473508456489459475513
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
465474470485491444421420426
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
404432412355365351380350397
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
375390339325330309398411413
2015 2020 2021 - - - - - -
415411409------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[27].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • L'église Saint-Michel est une église romane à chevet simple, remaniée aux XIVe et XVIe siècles, dont le clocher carré comporte une flèche recouverte d'ardoises dont la croix du XIVe siècle a été replacée sur la flèche du XVIIe siècle.
  • Restes du château fort des Piis et folie du XVIIIe siècle,
  • Maisons anciennes dans le bourg (fenêtres à meneaux…),
  • Maison noble du Barail et pigeonnier (XVIIe siècle) à larmier,
  • Nombreuses fermes bazadaises à grange et étable intégrées,
  • Séchoirs à tabac badigeonnés en noir au bitume.

Pèlerinage de Compostelle[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Distances les plus courtes par la route - Les distances orthodromiques sont respectivement de 51,1 km pour Bordeaux, 13,9 km pour Langon et 8,6 km pour Auros. Données fournies par Lion1906.com, consulté le 2 juillet 2011.
  2. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Orthodromie entre Puybarban et Saint-Sulpice-de-Pommiers », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « St Sulpice De Pommiers » (commune de Saint-Sulpice-de-Pommiers) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « St Sulpice De Pommiers » (commune de Saint-Sulpice-de-Pommiers) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  9. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  15. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Puybarban », sur Géorisques (consulté le ).
  16. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  17. « Dossier départemental des risques majeurs de la Gironde », sur gironde.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
  18. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  19. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Puybarban », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  20. Bénédicte Boyrie-Fénié, Institut occitan, Dictionnaire toponymique des communes de Gironde, Pau, Éditions Cairn, , 402 p. (ISBN 978-2-35068-012-5), p. 254-255..
  21. Bénédicte Boyrie-Fénié, contrairement à ce que montrent la microtoponymie et ce qu'on peut savoir du dialecte bazadais, écrit pui.
  22. Nom des habitants de la commune sur le site habitants.fr.
  23. Historique des communes, p. 43, sur GAEL (Gironde Archives en ligne) des Archives départementales de la Gironde, consulté le 4 avril 2013.
  24. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  25. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  26. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  27. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  28. « Notice MH de la cloche », notice no PM33000639, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consulté le 2 juillet 2011.