Le Roi Arthur : La Légende d'Excalibur
La Légende d'Excalibur
Titre original | King Arthur |
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Réalisation | Guy Ritchie |
Scénario |
Joby Harold Guy Ritchie Lionel Wigram |
Musique | Daniel Pemberton |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production |
Warner Bros. Village Roadshow Pictures RatPac Entertainment Weed Road Pictures |
Pays de production |
États-Unis Royaume-Uni Australie |
Genre | fantastique |
Durée | 126 minutes |
Sortie | 2017 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Le Roi Arthur : La Légende d'Excalibur (King Arthur) est un film fantastique américano-britannico-australien coécrit et réalisé par Guy Ritchie et sorti en 2017. Il s'agit d'une adaptation de la Légende arthurienne mettant en scène les débuts du roi Arthur, ici incarné par Charlie Hunnam. Il affronte le tyrannique roi du Royaume de l'île de Bretagne, Vortigern.
Initialement prévu pour être le premier volet d'une franchise de six films, Le Roi Arthur : La Légende d'Excalibur reçoit des critiques globalement négatives et est un échec commercial. Cela remet ainsi en causes les projets du studio.
Synopsis
[modifier | modifier le code]Le jeune Arthur vit dans les faubourgs de Londinium avec sa bande et ses amis. Élevé depuis l'enfance dans un bordel par des prostituées, il ignore l'immense destin qui l'attend, jusqu'au jour où il s'empare d'Excalibur. Arthur doit alors faire des choix difficiles et rejoint la Résistance avec notamment une mystérieuse Mage. Il doit apprendre à maîtriser l'épée magique, surmonter ses démons et peurs intérieures afin d'unir le peuple breton pour vaincre son oncle, le tyrannique Vortigern[1].
Fiche technique
[modifier | modifier le code]- Titre original : King Arthur: Legend of the Sword
- Titre français et québécois : Le Roi Arthur : La Légende d'Excalibur
- Titre de travail : Knights of the Roundtable: King Arthur
- Réalisation : Guy Ritchie
- Scénario : Joby Harold, Guy Ritchie et Lionel Wigram, d'après une histoire de Joby Harold et David Dobkin
- Musique : Daniel Pemberton
- Directeur artistique : Thomas Brown
- Décors : Gemma Jackson
- Costumes : Annie Symons
- Photographie : John Mathieson
- Montage : James Herbert
- Producteurs : Akiva Goldsman, David Dobkin, Joby Harold, Guy Ritchie, Tory Tunnell et Lionel Wigram
- Producteurs délégués : Bruce Berman et Jeff Kleeman
- Coproducteur : Max Keene
- Sociétés de production : Warner Bros., Village Roadshow Pictures, RatPac Entertainment et Weed Road Pictures
- Société de distribution : Warner Bros. (États-Unis et France)
- Budget : 175 000 000 $ [2]
- Pays de production : États-Unis, Royaume-Uni et Australie
- Langue originale : anglais
- Format : couleur - 2.35:1 - son Dolby Surround 7.1 / Dolby Atmos
- Genre : fantastique, aventures, action
- Durée : 126 minutes
- Dates de sortie [3] :
- États-Unis : (King for a Day event)
- États-Unis : (première au Grauman's Chinese Theatre)
- États-Unis :
- France, Belgique :
- Australie :
- Royaume-Uni :
- Classification[4] :
Distribution
[modifier | modifier le code]- Charlie Hunnam (VF : Julien Allouf ; VQ : Adrien Bletton) : le Roi Arthur
- Àstrid Bergès-Frisbey (VF : Élisabeth Ventura ; VQ : Aurélie Morgane) : la Mage
- Djimon Hounsou (VF : Frantz Confiac ; VQ : Marc-André Bélanger) : Bédivère
- Aidan Gillen (VF : Yann Guillemot ; VQ : Nicolas Charbonneaux-Collombet) : Bill « Graisse d'oie » (Goosefat Bill en VO)
- Jude Law (VF : Alexis Victor ; VQ : Martin Watier) : Vortigern
- Eric Bana (VF : Julien Kramer ; VQ : Jean-François Beaupré) : Uther Pendragon
- Mikael Persbrandt : Kjartan
- Kingsley Ben-Adir (VF : Mohad Sanou ; VQ : Marc-André Brunet) : Tristan dit « Bâton mouillé » (Wet Stick en VO)
- Neil Maskell (VF : Jérôme Pauwels ; VQ : Guillaume Cyr) : Fesse d'huître (Backlack en VO)
- Michael McElhatton (VF : Jean-Bernard Guillard ; VQ : Frédéric Desager) : Œil de Jack (Jack's Eye en VO)
- Geoff Bell : John
- Tom Wu : George
- Freddie Fox : Rubio
- Craig McGinlay (VF : Nicolas Buchoux) : Perceval
- Peter Ferdinando (VF : Sylvain Agaësse ; VQ : James Hyndman) : le Comte de Mercie
- Katie McGrath (VF : Julia Boutteville) : Elsa
- Annabelle Wallis (VF : Dorothée Pousséo ; VQ : Éveline Gélinas) : Maid Maggie
- Hermione Corfield (VF : Émilie Beauregard) : Syren
- Lorraine Bruce : Syrena
- James Warren (VF : Laurent Maurel ; VQ : Frédérik Zacharek) : Mike
- Millie Brady : Princesse Catia
- Kamil Lemieszewski : Merlin
- Poppy Delevingne : Ygraine
- Rob Knighton : Mordred
- Peter Guinness : un Baron
- Georgina Campbell : Kay
- Jacqui Ainsley : la Dame du lac
- David Beckham (VF : Vincent Ropion ; VQ : Stéphane Brulotte) : Gâchette (Trigger en VO - caméo)
- Guy Ritchie : le propriétaire d'une maison (caméo non crédité)
- Source et légende : version québécoise (VQ) sur Doublage.qc.ca[5]
Production
[modifier | modifier le code]Genèse et développement
[modifier | modifier le code]Le projet est annoncé dès 2010, avec John Hodge comme scénariste et Guy Ritchie à la réalisation[6]. Dès , Warner Bros. annonce son intention de créer une franchise de six films[7]. Le studio avait par le passé déjà produit et/ou distribué des films sur le Roi Arthur : Camelot (1967), Excalibur (1981) et Excalibur, l'épée magique (1998)[8].
Attribution des rôles
[modifier | modifier le code]Trois acteurs étaient « finalistes » pour obtenir le rôle-titre du Roi Arthur : Henry Cavill, Jai Courtney et Charlie Hunnam[8]. Ce dernier est finalement annoncé dans le rôle en [9]. L'acteur a suivi un entraînement très rigoureux avec notamment 500 pompes quotidiennes, de la boxe et du combat à l'épée. Au total, il a pris 10 kilos de muscles. Il explique avoir passé de longues heures à observer Conor McGregor, pratiquant professionnel de MMA irlandais, pour s'approprier ses techniques[10].
Jude Law est annoncé dans le rôle de l'antagoniste principal, Vortigern, en [11]. Il a déjà tourné sous la direction de Guy Ritchie dans Sherlock Holmes (2009) et sa suite Sherlock Holmes : Jeu d'ombres (2011).
Elizabeth Olsen était envisagée pour le rôle féminin principal[12]. Finalement, en , la Franco-espagnole Àstrid Bergès-Frisbey est choisie pour incarner Guenièvre[13]. Elle incarne finalement un personnage nommé la Mage, davantage inspiré de la Fée Morgane.
Idris Elba était pressenti pour jouer dans le film, dans la peau d'un personnage inspiré de Bédivère, qui est le mentor d’Arthur et ses chevaliers. Le rôle revient finalement à Djimon Hounsou[14].
En , l'ancien footballeur David Beckham est annoncé dans un caméo[15]. Il apparaissait déjà dans le précédent film du réalisateur, Agents très spéciaux : Code UNCLE.
Tournage
[modifier | modifier le code]Le tournage débute en Galles du Nord le [16]. Le , Guy Richie poste sur son compte Twitter une photographie du premier jour de tournage[17]. En avril, le tournage se poursuit dans la région de Snowdonia puis dans les Warner Bros. Studios Leavesden à Watford[18].
Musique
[modifier | modifier le code]Original Motion Picture Soundtrack
Sortie | |
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Durée | 91:04 (deluxe) |
Genre | musique de film |
Label | WaterTower Music |
La musique du film est composée par Daniel Pemberton, qui avait déjà collaboré avec Guy Ritchie pour Agents très spéciaux : Code UNCLE (2015). La musique est interprétée par l'English Chamber Orchestra dirigé par Alastair King[19]. L'album est commercialisé par WaterTower Music, avec une édition deluxe comprenant davantage de titres[20].
- Listes des titres
- From Nothing Comes A King
- King Arthur: Legend Of The Sword
- Growing Up Londinium
- Jackseye's Tale
- The Story Of Mordred
- Vortigen And The Syrens
- The Legend Of Excalibur
- Seasoned Oak
- The Vikings & The Barons
- The Politics & The Life (interprété par Daniel Pemberton & Gareth Williams)
- Tower & Power
- The Born King
- Assassins Breathe
- Run Londinium
- Fireball
- Journey To The Caves
- The Wolf & The Hanged Men
- Camelot In Flames
- The Lady In The Lake
- The Darklands
- Revelation
- King Arthur: Destiny Of The Sword
- The Power Of Excalibur
- Knights Of The Round Table
- King Arthur: The Coronation
- The Devil & The Huntsman (interprété par Sam Lee & Daniel Pemberton)
- Titres bonus - édition deluxe digitale
- The Ballad Of Londinium
- Riot & Flames
- Anger
- Cave Fight
- Confrontation with the Common Man
- The Devil & the Daughter
Accueil
[modifier | modifier le code]Sortie
[modifier | modifier le code]Le film devait sortir initialement en France le et aux États-Unis le . Début , il est annoncé que la sortie américaine est repoussée au et que la date française devrait être elle aussi décalée à mai[21].
Critique
[modifier | modifier le code]Aux États-Unis, le film reçoit des critiques globalement négatives. Sur l'agrégateur américain Rotten Tomatoes, il n’obtient que 28 % d'opinions favorables, avec une note moyenne de 4,6⁄10 pour 186 critiques[22]. Sur Metacritic, le film décroche une note moyenne de 42⁄100 pour 44 critiques[23].
En France, le film obtient une note moyenne de 2,7⁄5 pour 15 titres de presse[24]. Du côté des avis positifs, Marie-Noëlle Tranchant du Figaro écrit notamment « le film de Guy Ritchie entraîne Charlie Hunnam et Jude Law dans un film d'action visuellement séduisant ». Dans Marianne, on peut notamment lire « il faut voir ce film comme on regarde un rêve de gosse, enflé, certes, mais jouissif (...) les historiens s'arracheront les cheveux, les littéraires auront mal, mais nous, on adore ! ». Sur le site Critikat.com, Alain Zind remarque que « Guy Ritchie a su mettre à profit son style narratif éclaté pour donner à comprendre les rouages difficiles d’une prise de pouvoir ». Jean Serroy du Dauphiné libéré décrit le film comme une version de « La légende arthurienne à l’épreuve du clip vidéo : violence, rythme effréné, effets spectaculaires, et pas le temps de penser, on n’est pas venu pour ça ! ». Dans Le Journal du dimanche, Stéphanie Belpêche écrit « On ne s’ennuie pas un instant grâce à des acteurs impliqués. Le récit part dans tous les sens, multiplie les dérapages incontrôlés et devient une série B d’heroic fantasy assumée, très influencée par Le Seigneur des anneaux ». Fabrice Leclerc de Paris Match écrit quant à lui « On pourra lui reprocher son penchant pour les effets de style et une débauche parfois indigeste d’effets spéciaux, mais Le Roi Arthur est visuellement virtuose et mené tambour battant »[24].
Du côté des avis négatifs, Yann Lebecque de L'Écran fantastique décrit le film comme « un beau gâchis ». Dans VSD, Olivier Bousquet souligne le « montage épileptique de plans noyés dans les effets numériques » mais remarque que « Charlie Hunnam est le seul à tirer son épée du jeu ». Simon Riaux de Écran large pense que « le premier problème du film de Ritchie n’est pas la vision qu’il propose de ce mythe séminal, mais bien son absence de vision ». Dans Le Monde, Thomas Sotinel écrit que « le cinéaste londonien tente un collage entre comédie d’action et heroic fantasy qui s’avère incohérent ». Dans Le Nouvel Observateur, François Forestier ironise : « L'ex-mari de Madonna a une idée de génie : dans cette nouvelle version de King Arthur, on pourrait confier un rôle à… David Beckham ? Oh ouais, ouais ! T'es un génie, Guy ! C'est rigolo, ça ! Ben non. C'est aussi marrant qu'un panari sur une fesse ». Christophe Carrière de L'Express écrit quant à lui : « la surenchère d'effets spéciaux et sonore abrutit, au point de plonger l'auditoire dans une inéluctable léthargie »[24].
Box-office
[modifier | modifier le code]Aux États-Unis, Le Roi Arthur : La Légende d'Excalibur sort quelques jours avant la France, le . À l'issue de son premier week-end d'exploitation, il n'engrange que 14,7 millions de dollars, bien loin des 175 millions de dollars de budget et des frais marketing estimés à environ 80 millions. C'est un nouvel échec cuisant pour la Warner, après la tentative pour relancer une autre franchise avec Tarzan (2016). De plus, le film enregistre des recettes bien en dessous de prévisions déjà médiocres, qui tablaient sur un premier week-end entre 20 et 25 millions. C'est ainsi un flop historique pour Warner sur le sol américain, avec un démarrage inférieur à celui de deux autres productions ayant connu un flop : Jupiter : Le Destin de l'univers (18,3 millions) et Pan (15,3 millions)[25].
Pays ou région | Box-office | Date d'arrêt du box-office | Nombre de semaines |
---|---|---|---|
France | 785 084 entrées[26] | ||
États-Unis Canada |
39 175 066 $[2] | [27] | 10[27] |
Mondial | 148 675 066 $[2] | - | -
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Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Le Roi Arthur : La Légende d'Excalibur » (fiche film), sur Allociné
- (en) « King Arthur: Legend of the Sword », sur Box Office Mojo (consulté le )
- « Release info » (dates de sortie), sur l'Internet Movie Database
- « Parental guide » ((en) guide parental), sur l'Internet Movie Database
- « Fiche du doublage québécois du film », sur Doublage.qc.ca (consulté le )
- « Guy Ritchie va réaliser un film sur le Roi Arthur ! », sur Allociné, (consulté le )
- « Le Roi Arthur : après Sherlock Holmes, Guy Ritchie à la tête de la nouvelle (énorme) franchise de Warner », sur Allociné, (consulté le )
- « Trivia » ((en) anecdotes), sur l'Internet Movie Database
- « Charlie Hunnam : après Sons of Anarchy, il sera le Roi Arthur de Guy Ritchie », sur Allociné, (consulté le )
- « Secrets de tournage », sur Allociné (consulté le )
- « Roi Arthur : Jude Law en méchant pour Guy Ritchie », sur ActuCiné, (consulté le )
- (en) « Charlie Hunnam to Play King Arthur for Guy Ritchie », sur Variety.com
- (en) Borys Kit, « 'King Arthur' Finds Guinevere With 'Pirates of the Caribbean' Actress », hollywoodreporter.com, (lire en ligne, consulté le )
- « Roi Arthur : Djimon Hounsou pour remplacer Idris Elba », sur ActuCiné, (consulté le )
- « David Beckham rejoint le Roi Arthur de Guy Ritchie », sur Allociné, (consulté le )
- (en) « On the Set for 3/2/15: Matthew McConaughey & Gugu Mbatha-Raw Start 'Free State of Jones', 'Kickboxer' Wraps & More », sur SSN Insider.com, (consulté le )
- (en) « First day on KORT », sur Twitter.com (consulté le )
- « Filming locations » (tournage et production), sur l'Internet Movie Database
- (en) « King Arthur: Legend of the Sword », sur Soundtrack.net (consulté le )
- (en) « KING ARTHUR: LEGEND OF THE SWORD - SOUNDTRACK ANNOUNCED », sur WaterTower Music (consulté le )
- « King Arthur : le film de Guy Ritchie repoussé », sur Allociné, (consulté le )
- (en) « King Arthur: Legend Of The Sword (2017) », sur Rotten Tomatoes (consulté le )
- (en) « King Arthur: Legend Of The Sword (2017) », sur Metacritic (consulté le )
- « Critiques presse », sur Allociné (consulté le )
- « Le Roi Arthur : La Légende d'Excalibur », sur Le Point, (consulté le )
- « Le Roi Arthur : La Légende d'Excalibur », sur JP box-office.com (consulté le )
- (en) « King Arthur: Legend of the Sword - weekly », sur Box Office Mojo (consulté le )
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Christian Viviani, « Le Roi Arthur : la légende d'Excalibur », Positif no 677-678, Institut Lumière-Actes Sud, Paris, , p. 140, (ISSN 0048-4911)
- Nathalie Chifflet, « Contre la tyrannie, l'épée du soulèvement », Le Républicain Lorrain, Groupe Républicain Lorrain Communication, Woippy, , p.19, (ISSN 0397-0639)
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]
- (en) Site officiel
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Film américain sorti en 2017
- Film australien sorti en 2017
- Film britannique sorti en 2017
- Film fantastique américain
- Film fantastique australien
- Film fantastique britannique
- Film d'aventure américain
- Film d'aventure australien
- Film d'aventure britannique
- Film réalisé par Guy Ritchie
- Film de Warner Bros
- Film fantastique mettant en scène une sorcière
- Cycle arthurien au cinéma
- Film tourné en Écosse
- Film tourné au pays de Galles
- Film tourné aux studios de Leavesden
- Film se déroulant dans une ville fictive
- Film se déroulant à Londres