Dimitri (auteur)

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Dimitri
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Biographie
Naissance
Décès
Nom dans la langue maternelle
SajerVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Guy Jean MouminouxVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonymes
Guy Sajer, Dimitri, Dimitri LahacheVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Scénariste et dessinateur de bande dessinée
Période d'activité
Autres informations
Membre de
Association des amis de Robert Brasillach (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conflit
Distinction

Guy Mouminoux, plus connu depuis les années 1970 sous la signature de Dimitri, né le à Paris et mort le , est un auteur de bandes dessinées et écrivain français.

Auteur très prolifique de bandes dessinées pour enfants dès l'après-guerre, il accède à la reconnaissance à la fin des années 1970 lorsqu'il crée Le Goulag, s'adressant, par ses multiples allusions politiques, à un public plus adulte. C'est pour Patrick Gaumer « l'un des auteurs les plus originaux de la langue française[1] ».

Il est également connu sous le nom de Guy Sajer pour Le Soldat oublié, ouvrage autobiographique publié en 1967 relatant son adolescence dans la Wehrmacht sur le front de l'Est et qui obtint le prix des Deux Magots.

Image externe
Portrait de Dimitri[2]

Biographie[modifier | modifier le code]

Avant la bande dessinée[modifier | modifier le code]

Guy Mouminoux est né de Jean Mouminoux et de Marie, Amélie Fougeron le 13 janvier 1927 à Paris 10e[3]. En 1931, la famille habitait à Paris, 81 boulevard de Charonne avec que le grand-père maternel, François Faugeron, menuisier né en 1860 dans le département de la Dordogne. Son père, Jean Mouminoux exerçait la profession de chauffeur de taxi[4].

Selon ses assertions, sa mère était de nationalité allemande et il grandit en Alsace. Dans son enfance, il lit beaucoup de bandes dessinées : les Pim Pam Poum de Harold Knerr, Popeye et La Famille Illico, le marquent durablement[5]. En 1940, l'Alsace est annexée par l'Allemagne, et ses jeunes envoyés dans des camps de jeunesse allemands. Engagé dans la Wehrmacht en mai 1942, puis plus précisément dans la division Grossdeutschland de la Wehrmacht en 1943, Mouminoux connaît, à seize ans, les combats sur le front de l'Est. Cette expérience le marque profondément, comme le montre son œuvre, hantée par les thèmes de la guerre et de l'ambiguïté de tout engagement[6].

Des débuts anonymes[modifier | modifier le code]

Fin 1946, peu avant ses vingt ans, Mouminoux publie dans Nous les Jeunes sa première histoire, Les Aventures de Mr Minus[7], bande dessinée humoristique. Malgré un bref passage dans Cœurs vaillants en 1947, il enchaîne jusqu'à la fin des années 1950 les publications dans des périodiques mineurs comme Zar'O, O.K., Ohé !, Gong, L'Équipe Junior, Jocko et Poustiquet, Pschitt Aventures, etc.

En , il crée Maya le Sioux pour E.L.A.N. : 22 fascicules sont publiés jusqu'en .

En 1951, il participe à Vaillant et Bravo !.

En 1956, il participe à Fillette et Joyeuse Lecture.

En 1957, il participe à Hurrah ! (Robin des Bois).

Bien qu'il préfère les histoires humoristiques, on lui commande durant ces premières années surtout des planches réalistes. Par exemple, pour le roman d'André Héléna, Des lèvres à tuer, no 11 de la série Les Grands Romans noirs dessinés des Éditions Presses Mondiales[5].

En 1959, la reprise de Blason d'argent, série d'aventure médiévale, dans Cœurs vaillants, principal illustré catholique, lui permet de toucher un public plus nombreux et de s'assurer des revenus plus stables : il anime la série jusqu'en 1977 pour les différentes revues des éditions Fleurus. Parallèlement, il entre à Spirou, tout d'abord via Les Belles histoires de l'oncle Paul, ensuite en réalisant entre 1963 et 1965 le scénario et les décors de trois Valhardi pour Jijé, dont il reste un grand ami jusqu'à sa mort en 1980[8].

En 1964, il entre à Pilote où il anime de 1966 à 1970 Goutatou et Dorauchaux, sa première grande série humoristique, qui le convainc de la nécessité de faire de la bande dessinée d'humour pour garder un intérêt à la bande dessinée[5]. En novembre de la même année, il participe au lancement de l'hebdomadaire Chouchou en dessinant les séries d'aventures Kilimandjaro (scénario de Pierre Heudin) et Oui, mon adjudant (scénario de Remo Forlani) ; il y collabore jusqu'au treizième et avant-dernier numéro publié en [9].

En 1970, il crée Prémolaire pour Formule 1 et Rififi pour Tintin, deux autres séries humoristiques qu'il poursuit jusqu'à la fin de la décennie.

En 1973-1974, il réalise trois albums adaptant en bande dessinée les films des Charlots.

Le Soldat oublié : Mouminoux, auteur à succès[modifier | modifier le code]

En 1967, Mouminoux publie chez Robert Laffont Le Soldat oublié, récit autobiographique relatant ses trois ans comme « malgré-nous » (Mouminoux a été mobilisé dans la Wehrmacht en 1942 et envoyé au Reichsarbeitsdienst (RAD), puis il est volontaire dans la division d'élite Grossdeutschland) dans l'armée allemande entre 1943 et 1945. Il dira plus tard avoir alors été fasciné par la force et l'ordre allemand[6]. L'ouvrage, bien reçu par la critique (il obtient en 1968 le prix des Deux Magots), est un succès de librairie, particulièrement à l'étranger. Traduit en 37 ou 38 langues[6], dont le chinois en 2011[6], il est vendu à près de trois millions d'exemplaires[6].

Bien que Mouminoux ait pris soin de le signer du pseudonyme Guy Sajer (d'après selon lui le nom de jeune fille de sa mère), on découvre assez vite qu'il en est l'auteur[10], ce qui lui vaut une image de « facho » et le renvoi du magazine Pilote[11], dans l'équipe duquel se trouvait pourtant Serge de Beketch[12]. Dans son autobiographie parue en 1999, il est peu explicite sur les raisons réelles de son départ de Pilote à la suite d'une convocation par le rédacteur en chef (probablement Goscinny non cité mais qualifié de « maître »). Il évoque d’abord la rédaction nocturne de son récit de guerre contant « une période douloureuse de sa jeunesse », aboutissant à un « roman fleuve » écrit sur des « cahiers » plusieurs années avant la publication (pages 114-115). Ensuite il détaille son entretien, le différend puis la rupture immédiate qui en découle.

Le livre fut recommandé en lecture aux officiers américains comme un exemple de ce que vit un soldat dans une guerre de haute intensité[6].

La naissance de Dimitri et la seconde carrière de Mouminoux[modifier | modifier le code]

En 1975, il décide de changer de pseudonyme pour ses nouvelles séries, et signe « Dimitri Lahache » sa nouvelle série destinée Les Familleureux au périodique Spirou. Cette nouvelle identité acquiert très vite une certaine renommée à la suite de la publication des histoires courtes du léopard anthropomorphe Eugène Krampon[13] dans Charlie Mensuel de 1976 à 1978 et au lancement l'année suivante dans le nouvel hebdomadaire du Square B.D. du Goulag, reprenant ce personnage dans de plus longues histoires. Tout au long des années 1980, la série va alterner les supports de publications, passant par Charlie Mensuel, L'Écho des savanes, L'Événement du jeudi, Magazine hebdo, etc.

Reconnu par ses pairs, exclu par Fleurus[14], Mouminoux se lance dans la création de nombreuses histoires, d'abord courtes (dans Charlie Mensuel au tout début des années 1980), puis longues : Les Mange-merde, dans Charlie Mensuel, Pognon's story, Les Consommateurs et L'Abattoir, dans Pilote et Charlie, Kaleunt dans L'Écho.

Au début des années 1980, après la disparition de René Goscinny, Mouminoux est pressenti par Dargaud, alors en conflit avec Albert Uderzo, pour continuer la série Astérix. Après quelques planches préliminaires (Astérix et Obélix, finalement convertis aux bienfaits de la civilisation romaine, débutaient une carrière de légionnaires[réf. nécessaire]), Mouminoux ne donnera cependant pas suite au projet.

Au tournant des années 1990, la disparition des magazines de bande dessinée pour adultes l'empêchant de prépublier ses histoires, celles-ci sortent directement en albums : le seizième Goulag paraît en 2002 tandis que Dimitri devient un pilier de la collection « Caractères » chez Glénat, dans laquelle il publie entre 1993 et 2001 huit albums de bande dessinée historique traitant souvent de la Seconde Guerre mondiale vue du côté de l'Axe, dans la lignée de Kaleunt.

En 2003, l'auteur retrouve Albin Michel pour un nouvel album, Le Voyage.

À partir de 2003, son œuvre fait l'objet d'un travail de réédition aux éditions du Taupinambour, lesquelles publient également les planches de Krampon (dans un Goulag no 0) ainsi que deux nouveaux épisodes du Goulag que Glénat ne désirait pas éditer.

En 2007, Dimitri entame avec La Malvoisine une collaboration avec les éditions Joker. En 2008, il y lance comme scénariste une nouvelle série, Les Oubliés de l'empire.

Guy Mouminoux meurt le [15]. À la fin de sa vie, pour résumer son parcours, il disait de la BD que c’était « un merveilleux métier de chien[16] ».

Prix[modifier | modifier le code]

Œuvres[modifier | modifier le code]

Bande dessinée[modifier | modifier le code]

Dans des périodiques[modifier | modifier le code]

Sous la signature « Mouminoux » ou « Guy Mouminoux »
  1. Le Fief des Froidmont, 1962
  2. Au–delà du Seeland, 1962
  3. Compère Jean Bontemps, 1962
  4. L’Anneau de fer, 1963
  5. Les 7 Boucliers, 1963
  6. La Légende du marais, 1963
  7. Le Bailli de Nangis, 1964
  8. Le Retour du croisé, 1964
  9. Voyage à l’est, 1964-1965
  10. La Longue Nuit, 1965
  11. Kalemka le vaincu, 1966
  12. L’Aigle de Bratislava, 1966
  13. La Légende de Keneeland (dessin), avec Jean-Marie Pélaprat (scénario), 1967
  14. Le Roi des Viornes (dessin), avec Jean-Marie Pélaprat (scénario), 1967
  15. Le Sceau des Lombards (dessin), avec Jean-Marie Pélaprat (scénario), 1967-1968
  16. Les Flèches de Beaumont (dessin), avec Jean-Marie Pélaprat (scénario), 1968
  17. Mission en Aquitaine (dessin), 1970
  • Neuf histoires courtes dans Cœurs Vaillants, puis J2 Jeunes (seul ou avec des scénaristes), Fleurus, 1962-1970
  • Illustrations dans Cœurs Vaillants, puis J2 Jeunes, Fleurus, 1962
  • Jean Valhardi (scénario), avec Jijé (dessin), dans Spirou, Dupuis :
  1. Le Retour de Jean Valhardi, 1963
  2. Le Grand rush, 1964
  3. Le Duel des idoles, 1965
  1. Le Drakkar aux voiles noires, 1965
  2. Le Glaive de Thor, 1966
  • Les Disparus de Pol–Croac (dessin), avec Claude Auclair (scénario), dans Pilote, Dargaud, 1965-1966
  • Goutatou et Dorochaux, dans Pilote, Dargaud :
  1. Niche forcée à perpette, 1966
  2. Paille, amour et jalousie, 1967
  3. Les Tomates violentes, 1967-1968
  4. Une puce gentille, 1968
  5. Cap sur la capsule, 1970
    • Deux récits courts dans Super Pocket Pilote, 1968
  • 13 histoires courtes dans Pilote (parfois scénarisées par d'autres lorsque c'étaient des actualités) et Super Pocket Pilote, Dargaud, 1969-1970
  • des gags de HANS ET MARCEL (bande dessinée) dans Le nouveau journal de TINTIN, Le Lombard 1977
  • Une centaine de gags de Rififi, dans Le Journal de Tintin, Le Lombard, 1970-1980
  • Nombreux gags de Prémolaire dans Formule 1, Fleurus, 1971-1976
Sous la signature « Lahache » ou « Dimitri Lahache »
  • 12 gags des Familleureux, Spirou, Dupuis, 1975-1976
  • 11 histoires courtes de Krampon, dans Charlie Mensuel, 1976-1978
  • Deux histoires courtes dans Pilote, Dargaud, 1982
Sous la signature « Dimitri »
  • Le Goulag, dans B.D., Éditions du Square :
    • Le Goulag, 1977-1978
    • Le Malgré-moi, 1978
  • Huit histoires courtes dans Charlie Mensuel, Dargaud, 1982
  • Le Meneur de chiens, dans Charlie Mensuel, Dargaud, 1983
  • Le Goulag, dans L'Écho des savanes, Albin Michel :
    • Les Pourris, 1983-1984
    • Les Élites, 1986-1987
  • Les Mange-merde, dans Charlie Mensuel, Dargaud, 1984
  • Pognon's story, dans Pilote et Charlie, Dargaud, 1986
  • Les Consommateurs, dans Pilote et Charlie, Dargaud, 1987
  • Kaleunt, dans L'Écho des savanes, Albin Michel, 1988
  • Une histoire courte dans Pilote et Charlie, Dargaud, 1988
  • L'Abattoir, dans Pilote et Charlie, Dargaud, 1989

Albums[modifier | modifier le code]

12.Le Retour de Jean Valhardi, 1965
13.Le Grand rush, 1965
15.Le Duel des idoles, 1985
  1. Les Fous du stade, avec Patrice Dard (scénario), 1972
  2. Le Grand Bazar, avec Claude Zidi (scénario), 1973
  3. Un pour tous, Tous pour un, avec Claude Zidi (scénario), 1974
  • Goutatou et Dorochaux :
  1. La Puce à l'oreille, Albin Michel, 1976
  2. Les Tomates violentes, Glénat, 1978
  • Prémolaire, Glénat :
  1. La faim justifie les moyens, 1978
  2. L'occasion ne fait pas le lardon, 1979
  3. Un bon, tu l'as eu, vaut mieux que, trente six tu l'auras, 1979
  4. Les Bons, les Brutes et Prémolaire, 1980
  1. Le Goulag, Éditions du Square, 1978
  2. Loubianka, Éditions du Square, 1980
  3. Les Zomes, Éditions du Square, 1980
  4. Les Rois du pétrole, Éditions du Square, 1981
  5. Les Pourris, Albin Michel, 1983
  6. Le Match du siècle, Albin Michel, 1984
  7. Cek-Çot agent double, Albin Michel, 1985
  8. Les Élites, Albin Michel, 1987
  9. Tovaritch sourire, Albin Michel, 1989
  10. La Belle, Albin Michel, 1990
  11. Exocet nous voilà !, Albin Michel, 1991
  12. Halte à la viscère, Albin Michel, 1992
  13. Krampon l'Imputrescible, Glénat, 1996
  14. Danse avec les fous, Glénat, 1997
  15. www.loubianka.com, Glénat, 2002
  16. La Gargotière, Éditions du Taupinambour, 2007
  17. The Furious Caleçons, Éditions du Taupinambour, 2007
0. Le Goulag 0, Éditions du Taupinambour, 2006
1 bis. Le Malgré-moi, Dargaud, 1983
  1. Les Aventures de Rififi, Artefact, 1981
  2. Tome 2, Éditions du Taupinambour, 2004
  • Le Meneur de chiens, Dargaud, 1984
  • Les Mange-merde, Dargaud, 1985
  • Pognon's story, Dargaud, 1986
  • Les Consommateurs, Dargaud, 1987
  • Blason d'argent, Assor BD :
  1. Le Fief des Froidmont - Au-delà du Seeland, 1987
  2. Les 7 Boucliers - La Légende du marais, 1988
  • La Grand'messe, Dargaud, 1988
  • Kaleunt, Albin, coll. « L'Écho des Savanes », 1988
  • Raspoutitsa, Albin Michel, 1989
  • L'Abattoir, Dargaud, 1989
  • Haute Mer, Glénat, coll. « Caractère », 1993
  • L'Hymne à la forêt, Glénat, coll. « Caractère », 1994
  • Sous le pavillon du Tsar, Glénat, coll. « Caractère », 1995
  • Kamikazes, Glénat, coll. « Caractère », 1997
  • Meurtrier, Glénat, coll. « Caractère », 1998[18]
  • D-LZ129 Hindenburg, Glénat, coll. « Caractère », 1999
  • Kursk - Tourmente d'acier, Glénat, coll. « Caractère », 2000
  • Le Convoi, Glénat, coll. « Caractère », 2001 (ISBN 2-7234-3508-3)[19].
  • Les Aventures de Rififi - Intégrale, t. 1 : Le moineau turbulent, Éditions du Taupinambour, 2003
  • Le Voyage, Albin Michel, 2003
  • Blason d'argent, Éditions du Taupinambour :
  1. L'Anneau de fer, 2003
  2. L'Aigle de Bratislava, 2004
  3. Kalemka le vaincu, 2004
  4. La Longue Nuit, 2004
  5. Compère Jean Bontemps, 2005
  6. Les Sept Boucliers, 2005
  7. Au-delà du Seeland, 2005
  8. La Légende du marais, 2005
  9. Le Bailli de Nangis, 2007
  10. Le Retour du croisé, 2008
  • Goutatou et Dorochaux, Éditions du Taupinambour :
  1. Cap sur la capsule, 2003
  2. Paille, amour et jalousie, 2004
  • La Malvoisine, Joker éditions, coll. « Chefs-d'œuvre » 2007
  • Les Oubliés de l'Empire (scénario), avec Philippe Eudeline (dessin), Joker éditions, coll. « Horizons » :
  1. Poussières de gloire, 2008

Littérature[modifier | modifier le code]

  • Le Soldat oublié, Robert Laffont, Paris, 1967.
  • La BD... un merveilleux métier de chien, Gergovie, coll. « Tambour et Trompettes », 1999. Autobiographie illustrée de l'auteur.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Patrick Gaumer, Dictionnaire mondial de la BD, Éditions Larousse, , 953 p. (ISBN 978-2035843319), « Dimitri », p. 257.
  2. Source : Actuabd
  3. Acte de décès, 11/01/2022, La Ferté-sous-Jouarre
  4. Recensement de 1931, Archives de Paris, cote D2M8 399 partie A, page 252.
  5. a b et c Mouminoux (1978), p. 16.
  6. a b c d e et f « Le Soldat oublié de Guy Sajer est-il une œuvre de fiction ou un document autobiographique », Guerres & Histoire, no 5, février 2012, p. 28.
  7. À partir de ce paragraphe, pour toute la biographie jusqu'en 2004, sauf précisions : Gaumer (2004).
  8. Dimitri (int. Fabien Tillon), « 89 ap. Jijé », dans Bodoï no 65, juillet 2003, p. 45.
  9. Michel Béra, « Chouchou », Le Collectionneur de bandes dessinées, no 15,‎ , p. 16-17.
  10. « Guerres et Histoire », (consulté le )
  11. Dimitri (2003).
  12. Le rédacteur en chef de Pilote était à l'époque René Goscinny, d'origine juive polonaise, dont on comprend qu'il n'ait pas souhaité s'entourer d'anciens de la Wehrmacht.
  13. Dont il avait dessiné les premiers gags l'année précédente dans le fanzine d'étude Hop !
  14. Mouminoux (1978), p. 19.
  15. Didier Pasamonik, « Mort de Guy Mouminoux alias Dimitri », sur Actua BD, .
  16. « Ohé! Dimitri a disparu » , DA.CV. sur Le Soir du 15 février 2022, p. 23.
  17. « Les deux magots, lauréats », sur lesdeuxmagots.fr/
  18. Nicolas Pothier, « Mortel », BoDoï, no 13,‎ , p. 6.
  19. Fabien Tillon, « Tu le sens, mon gros schnorkel ? », BoDoï, no 40,‎ , p. 22.

Annexes[modifier | modifier le code]

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Documentation[modifier | modifier le code]

Articles et ouvrages
Interviews
  • Mouminoux (int. par Henri Filippini), « De Mouminoux... à Dimitri Lahache », dans Schtroumpfanzine no 15, , p. 16-21.
  • Dimitri (int. par Jean-Marc Vidal), « Feldgrau d'os », BoDoï, no 32,‎ , p. 63-65.
  • Dimitri (int. par Stéphane L.), « Dimitri », sur BrusselsBDTour, .

Liens externes[modifier | modifier le code]