Gabriel Marcel

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Gabriel Marcel
Gabriel Marcel (1969)
Fonction
Président
Société des amis de Charles Du Bos (d)
-
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Gabriel Honoré MarcelVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
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Père
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Mouvement
Maître
Colegio Maristas de San Isidro (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Influencé par
Distinctions
Œuvres principales
  • Être et avoir
  • Homo viator
  • Le Mystère de l'être
signature de Gabriel Marcel
Signature

Gabriel Honoré Marcel, né le à Paris 8e et mort le dans le 7e arrondissement de Paris[1], est un philosophe, dramaturge, critique littéraire et musicien français, représentatif de l'existentialisme chrétien.

Sa biographie

Enfance et formation

Gabriel Marcel naît le à Paris, fils d’un diplomate agnostique et d’une mère juive qui décède alors qu’il n’a que trois ans[2].

Élève du lycée Carnot puis étudiant à la Sorbonne, Gabriel Marcel poursuit trois passions pour lesquelles il semble également doué: la musique, le théâtre et la philosophie. Il suit les cours de Bergson au Collège de France. À 21 ans, il obtient l’agrégation de philosophie[3]. Son premier poste d'enseignement est au lycée de Vendôme, en 1911, puis il est muté au lycée Condorcet de Paris, puis à Sens. Sa voix un peu faible, ses ennuis de santé et un certain manque d’enthousiasme le conduisent à renoncer dès 1923 à la carrière d'enseignant.

Gabriel Marcel s’est investi en parallèle dans le théâtre. Ses deux premières pièces paraissent en 1914 sous un titre spirituel et quelque peu mystérieux : Le Seuil invisible. D'autres œuvres suivront, sans jamais rencontrer le succès escompté par l’auteur (Le Dard, Chemin de Crète, La Chapelle ardente, Un homme de Dieu…). Gabriel Marcel en gardera une profonde amertume[2].

Écrits philosophiques et expériences de vie

Gabriel Marcel entreprend aussi une thèse consacrée au problème de l’intelligibilité religieuse, qu'il n'achèvera pas. Ses notes et ses analyses sur la question vont cependant alimenter la matière de son plus grand chef-d’œuvre philosophique, le Journal métaphysique. À cette époque, Gabriel Marcel n’est pas encore chrétien, mais, confronté très jeune à la mort par la perte de sa mère, il reste passionné par la question de la transcendance. Pendant la Première Guerre mondiale, il s’était engagé au sein de la Croix-Rouge comme volontaire au service des disparus, et avait participé à des expériences métapsychiques visant à communiquer avec l’au-delà[4].

En 1919, il épouse Jacqueline Boegner et ils adoptent un enfant, Jean-Marie. Il collabore à de nombreuses revues (Sept, Temps présent, L’Europe nouvelle…) qui contribuent à consolider son assise intellectuelle[2].

En 1926, il crée chez Plon la collection de littérature internationale « Feux croisés », tout en poursuivant ses activités d'écrivain, de conférencier, d'auteur dramatique, de critique littéraire et musical (à la NRF).

Conversion au catholicisme et notoriété

Carl von Weizsäcker et Gabriel Marcel, la réception de Prix Érasme (1969)

Sa conversion au catholicisme, en 1929, marque un tournant décisif dans son itinéraire intellectuel. Dans les années trente, il collabore aux revues catholiques Sept, La Vie intellectuelle et Temps présent.

Après la guerre, il acquiert une notoriété internationale et termine sa carrière couvert d'honneurs : docteur honoris causa de plusieurs universités, Grand prix de littérature de l'Académie française en 1949, membre de l'Académie des sciences morales et politiques en 1952, il reçoit le Grand prix national des Lettres en 1958 et le prix Érasme en 1969.

En 1956, il se rend à Caux en Suisse, où il rencontre l'Américain Frank Buchman, fondateur du Réarmement moral[5]. Malgré les vives critiques du milieu intellectuel parisien, il restera proche de ce mouvement où il décèle une étonnante « conjonction entre l'intime et le mondial »[6]. Il collabore à la revue La Nation française fondée et dirigée par Pierre Boutang.

Les expériences existentielles de Gabriel Marcel, comme la mort de sa mère lorsqu'il avait trois ans ou la perte de son épouse Jacqueline en 1947, sont inséparables d'une œuvre philosophique fondée sur la méditation de l'expérience humaine dans des formes aussi personnelles que son Journal métaphysique tenu au jour le jour. En 1929, sa conversion au catholicisme romain aura marqué un tournant décisif dans son œuvre et fait de lui le maître français de l'existentialisme chrétien, terme auquel il disait préférer celui d'un certain « socratisme chrétien ».

De 1955 à sa mort, il préside la Société des amis de Charles Du Bos.

En , il cosigne l'« appel aux enseignants » lancé par l'Institut d'études occidentales après la démission de Robert Flacelière de la direction de l'École normale supérieure[7].

Sa philosophie

La pensée marcellienne

Pour Marcel, l'existence est l'expérience unique de toute conscience. L'homme la découvre comme engagée dans un monde et en même temps comme limitée par ce monde. Cette conscience pose des problèmes : « On ne peut la réduire à un mot ou à un concept déterminé ». Cette difficulté à penser l'existence montre bien qu'elle ne se réduit pas à la spéculation : la difficulté à penser notamment autrui en témoigne. De là, Marcel tire sa distinction célèbre entre problème et mystère : « Le problème est quelque chose qui barre la route. Il est tout entier devant moi. Au contraire, le mystère est quelque chose où je me trouve engagé, dont l'essence est, par conséquent, de n'être pas tout entier devant moi » (Être et avoir). De l'ordre du mystérieux, l'existence n'est donc pas objet d'une connaissance ou d'une conceptualisation précises comme en témoigne la méthode non systématique même de Marcel.

Marcel critique le cogito cartésien et cette critique est le point de départ de sa pensée de la « coprésence » ou de l'« intersubjectivité » marcellienne. Pour lui, Descartes enferme le moi dans sa propre coquille : le « je pense » est un carcan dont nous ne saurions nous défaire. Il pose un handicap majeur essentiellement pour une relation possible à autrui. Si nous suivons Descartes nous ne ferons que représenter autrui ou monologuer sur lui. À partir de là, nous traiterions l'autre comme un « lui ». C'est comme un « tu » qu'il faut le considérer, c'est-à-dire comme baignant dans une existence concrète.

Gabriel Marcel soutient donc la thèse que c'est par autrui qu'il faut passer tout d'abord pour revenir à soi : seul moyen pour saisir l'autre dans son originalité.

Pouvons-nous appliquer ces propositions au Mal, qui rappelons-le, est la privation du plus grand Bien : Dieu ?

Il est difficile d’admettre que ce qui ne m’atteint pas est un mal (le péché qui offense Dieu dans ses qualités extrinsèques)  ou d’être saisi par le même sujet comme un mal (aveuglement), puis d’affirmer qu’il cesse d’être un mal, si je n’en souffre pas ; c’est du pur subjectivisme (l’objet tourne autour de la cause efficiente : le sujet), cet anthropocentrisme divinise ce « Moi » : Et la chair devint Verbe… le sophiste Protagoras (490 av J-C -420 av J-C) disait : « La mesure de toute chose, pour celles qui ne sont pas, de leur non-être », pure folie qui me fait dire que tout ce qui se passe dans le monde ne m’affecte nullement. Ce subjectivisme est une gageure, il est pourtant celui que défend G.Marcel. Alors, cela présuppose que je ne puisse saisir le mal comme tel, si je n’en souffre ; l’erreur est moindre, mais c’est une erreur, de plus en constatant ce mal, j’agirai comme un chirurgien froidement sans trembler, sans compatir ? Le philosophe doit comme le chirurgien opérer sur lui une réflexion sans trembler ni compatir, il doit saisir ce mal, il doit s’ « abstraire » (sortir du temporel), car s’il ne s’exempte pas du mal, sa souffrance monopoliserait son attention et l’empêcherait de réfléchir.

Pour le chrétien, le statut ontologique du Mal, son concept qui en dégage l’essence, réside dans la métaphysique par opposition aux « valeurs » du subjectivisme kantien. Nietzsche a vulgarisé ce terme en proclamant la mort de Dieu, faisant table rase des valeurs communément admises en créant sa propre table de « valeurs » : Par-delà le Bien et le Mal, ne justifiant que sa volonté propre.

Pour le phénoménologue Edmund Husserl (1859-1938), la compréhension des « valeurs » comporte deux démarches principales :

Pour Marcel, qui est un existentialiste chrétien, le mal n’est aucunement un problème, il serait de bout à bout un mystère. Selon lui, le « problème » est essentiellement une difficulté objective, « ce qui est jeté devant » : « ob-jectum (obstacle) », ce qui signifie qui est devant moi, et donc il peut être cerné et réduit, il est même justifiable par une certaine « technique rationnelle » ; techniques et problèmes sont des notions corrélatives. Le problème est ce moi (étant) qui travaille, c’est une espèce de présupposé dont je dois faire abstraction pour rester « objectif ».

Quant au Mystère, c’est un problème qui empiète sur mes propres données, il serait ainsi une difficulté qui ne comporte pas de solution rationnelle.

Voici donc la question décisive : Pourquoi un mystère ne peut être résolu comme un problème ? La réponse est très simple : parce que j’y suis moi-même engagé, impliqué, et que l’attitude de l’homme à l’égard d’un mystère oscille entre trois tendances :

  1. La dégradation en le ramenant à un problème ; c’est une procédure vicieuse qui corrompt l’intelligence (c’est-à-dire l’adéquation de sa pensée avec le réel).
  1. Le détournement (voie sans issue, comme l’activisme) qui permet de l’ériger en tabou, justifiant les tièdes ; c’est un manque de courage, car l’esprit humain n’est à son aise que dans la problématique.
  2. La reconnaissance (apanage des Justes), en reconnaissant le Mystère et en l’accueillant (la Foi), non par la voie logique mais par un effort de recueillement, de méditation ; c’est regarder au-dedans de soi avec les yeux de l’âme.

Selon Marcel, l’activité propre de la métaphysique serait : « Une réflexion braquée sur un mystère » (Être et Avoir, p. 146). Ce que la philosophie classique appelait des problèmes, il commet donc une inversion ce terme clé du processus révolutionnaire : subversion, inversion, perversion) qu’il justifie à cause de cet étant (Moi ou la cause efficiente) du philosophe qui s’y trouve engagé.

Voici un exemple d’inversion, pour la Franc-Maçonnerie « L’Unité dans la diversité » sous-entend le Mondialisme (coagula et solve), tandis que pour le Catholicisme, c’est : « La diversité dans l’Unité » qui revendique le Souverainisme (Christus vincit, Christus regnat, Christus imperat).

Le Mystère est d’origine chrétienne et s’applique aux vérités révélées, il est incompréhensible, ainsi une réalité peut être mystérieuse, secrète comme la conscience d’autrui et sa subjectivité.

Premièrement, nous pouvons faire oraison, communiquer avec les Trois (Sœur Elisabeth de la Trinité), nous pouvons communier (Eucharistie), mais jamais nous ne pourrons coïncider avec Lui (Dieu), car jamais nous ne serons Lui (la vie des Bienheureux est une extase éternelle).

Deuxièmement, il y a dans la vision béatifique (Paradis) quelque chose d’inépuisable, d’inexhaustible qui est synonyme d’Infini et cet Infini est indéfinissable pour tout esprit fini. Imaginez le tonneau des Danaïdes, le contenu (percé) étant inépuisable ne peut être contenu par ce contenant. Et, ce Mystère est Dieu, nous le savons par la raison (Aristote) et par la Foi (la Révélation). Ce Créateur est un acte pur et immobile qui engendre le mouvement de l’âme qui entraîne le corps (l’homme est un composé hylémorphique avec un corps et une âme) ; cet Agir est pour Saint Thomas D’Aquin inférieur à la contemplation.

Dieu est pour R. Verneaux un infini concret actuel (nous le sentons d’ailleurs avec les sens de l’âme), a contrario la créature est un infini contracté, expression de Nicolas de  Cuse (1401-1464), car intrinsèquement il n’est pas infini comme Dieu, mais au contraire fini dans son être, il est un mystère de l’individuel et de l’existant, il est « ineffable » comme disait  Aristote.

Une chose peut être mystérieuse aussi parce qu’elle est inexplicable',  terme explicite du discours rationnel visant le terme (fin) de l’analyse par laquelle l’esprit remonte du fait à ses causes en découvrant ses principes, ne s’arrêtant qu’au dernier « Pourquoi », tel le futur saint Ignace de Loyola titillant le futur saint François-Xavier avec son célèbre : « Et après ? » abolissant de facto le : « C’est ainsi ! ».

Influence et postérité

Le thème de la quête du mystère d'autrui le rapproche d'Emmanuel Levinas et de Martin Buber, philosophes et penseurs juifs, mais aussi, plus proche du christianisme de Karl Jaspers, une parenté (dans ce dernier cas) dont il s'est réclamé. Il a d'ailleurs rencontré Levinas, notamment lors d'un dialogue avec lui à l'Université libre de Bruxelles en 1964. Outre Levinas, l'œuvre de Marcel a exercé une influence sur les philosophes existentiels tels que Jean Wahl, Paul Ricœur ou Jean-Paul Sartre. Gabriel Marcel regrettait d'ailleurs que son œuvre théâtrale, contrairement à celle de Sartre, n'ait pas rencontré une large audience et permis la diffusion de ses idées auprès du grand public.

En 1975 a été créée une association Présence de Gabriel Marcel qui, sous la présidence d’honneur de Paul Ricœur, rassemble tous ceux qui souhaitent faire rayonner sa pensée[8].

À l’occasion du 10e anniversaire de la création de cette association s’est tenu un important colloque rassemblant de nombreuses personnalités : Joël Bouëssée, Simone Plourde, René Davignon, Yves Ledure, Pierre Colin, le cardinal Jean-Marie Lustiger. L’ensemble des actes de ce colloque augmenté d’autres textes inédits a fait l’objet d’un numéro spécial de la revue Cité[9]

Par ailleurs, Gabriel Marcel encouragea, en 1973, Paul et Pierrette Girault de Coursac à entreprendre le lancement de Découverte, une revue historique où paraissaient chaque trimestre les résultats de leurs travaux sur le règne de Louis XVI (les réformes, la politique extérieure, la guerre d'Amérique, les découvertes et les progrès techniques, la vie conjugale, etc.)[10].

Ses œuvres

Philosophie

  • Existence et objectivité (1914).
  • Journal métaphysique (1914-1923), Paris, Gallimard, 1927.
  • Être et avoir (1918-1933), Paris, Aubier, 1935.
  • Du refus à l'invocation, Paris, Gallimard, 1940. (Réédité en 1967 sous le titre Essai de philosophie concrète, Paris, NRF/Gallimard, 1967)
  • Homo viator. Prolégomènes à une métaphysique de l'espérance, Paris, Aubier, 1945
  • La Métaphysique de Royce, Paris, Aubier, 1945
  • Position et approches concrètes du mystère ontologique, introduction par Marcel de Corte. Louvain, E. Nauwelaerts; Paris, Librairie philosophique J. Vrin, 1949
  • Le Mystère de l'être. Paris, Aubier, 1951, 2 volumes
  • Les Hommes contre l'humain, Paris, La Colombe, 1951, réédition: Fayard, 1968
  • Le Déclin de la sagesse, Paris, Plon, 1954
  • L'homme problématique, Paris, Aubier, 1955
  • Théâtre et religion, Lyon, Éditions E. Vitte, 1958
  • Présence et immortalité, Paris, Flammarion, 1959
  • La Dignité humaine et ses assises existentielles, Paris, Aubier, 1964
  • Entretiens Paul Ricœur, Gabriel Marcel, Paris, Aubier, 1968, réédition : présence de Gabriel Marcel, 1999
  • Pour une sagesse tragique et son au-delà, Paris, Plon, 1968
  • En chemin, vers quel éveil ? Paris, Gallimard, 1971
  • Coleridge et Schelling. Paris, Aubier, 1971
  • Plus décisif que la violence, Paris, Plon, 1971
  • Percées vers un ailleurs, Fayard, 1973
  • Gabriel Marcel interrogé par Pierre Boutang suivi de Position et approches concrètes du mystère ontologique, Paris, J.-M. Place Éditeur, 1977
  • Tu ne mourras pas, textes choisis et présentés par Anne Marcel, préface du P. Xavier Tilliette, éditions Arfuyen, 2005

Théâtre

  • Le Cœur des autres, Paris, Grasset, 1921
  • L'Iconoclaste, Paris, Stock, 1923
  • Un homme de Dieu, Paris, Grasset, 1925
  • La Chapelle ardente (1925), mise en scène Gaston Baty, théâtre du Vieux-Colombier
  • Le Monde cassé suivi de Position et approches concrètes du mystère ontologique, Paris, Desclée de Brouwer, 1933
  • Chemin de Crète, Paris, Grasset, 1936
  • Le Dard, Paris, Plon, 1936
  • Le Fanal, Paris, Stock, 1936
  • La Soif, Paris, Desclée de Brouwer, 1938, réédité sous le titre Les cœurs avides, La Table Ronde, 1952
  • Théâtre comique : Colombyre ou le brasier de la paix - La double expertise - Les points sur les i - Le divertissement posthume, Paris, Albin Michel, 1947
  • Vers un autre Royaume : L'émissaire - Le signe de la croix. Paris, Plon, 1949
  • Rome n'est plus dans Rome, Paris, La Table Ronde, 1951
  • Croissez et multipliez, Paris, Plon, 1955
  • Mon temps n'est pas le vôtre, Paris, Plon, 1955
  • La dimension Florestan suivi de la conférence Le crépuscule du sens commun, Paris, Plon, 1958

Critique littéraire et dramatique

Références

  1. Archives numérisées de l'état civil de Paris, acte de naissance no 8/2025/1889, avec mention marginale du décès (consulté le 24 juin 2012)
  2. a b et c Biographie de Gabriel Marcel par Adré-Pierre Bizien
  3. Emmanuel Levinas, Xavier Tilliette et Paul Ricœur, « Jean Wahl et Gabriel Marcel », Bibliothèque des Archives de philosophie, Editions Beauchesne, Paris, vol. 21,‎ , p. 89 (ISSN 0768-3030)
  4. Biographie de Gabriel Marcel par André-Pierre Bizien
  5. Garth Lean, 'Frank Buchman - a life', Constable, Londres, 1985, p. 497
  6. Gabriel Marcel s'en explique en particulier dans la préface du livre Un changement d'espérance, Plon, 1959
  7. « L'Institut d'études occidentales lance un appel aux enseignants », sur lemonde.fr, .
  8. Site officiel de l’association [1]/
  9. Revue Cité no 14 - Gabriel Marcel
  10. présentation des auteurs in Enquête sur le procès du Roi Louis XVI. La Table Ronde (1982), couverture

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

  • Denise Bourdet, Gabriel Marcel, dans: Encre sympathique, Paris, Grasset, 1966.
  • Entretiens autour de Gabriel Marcel, Décades de Cerisy, 1973, Paris, La Baconnière, 1976. Texte de G.Marcel et réponses aux exposés de M. Belay, V. Berning, J. Chenu, H. Gouhier, J. Parain-Vial, P. Ricoueur, B. Schwartz.
  • Gabriel Marcel interrogé par Pierre Boutang suivi de Positions et approches concrètes du mystère ontologique. Archives du XXe siècle, Paris, J.-M. Place, 1977.
  • (en) The Philosophy of Gabriel Marcel, Marcel's autobiography, 22 critical essays, Marcel's replies to his critics, bibliography, Ed. By Paul A. Schilp and Lewis E. Hahn, Library of living philosophers, vol XXII, La Salle, Illinois, 1984.
  • Gabriel Marcel et Gaston Fessard, correspondence: 1934-1971, présentée par Henri de Lubac, M. Rougier et M. Sales, introd. Par Xavier Tilliette, Paris, Beauchesne, 1985.
  • (es) Aduriz Joaquin, Gabriel Marcel. El Existencialismo de la esperanza, Buenos Aires, Espasa Calpe, 1949.
  • Bagot Jean-Pierre, Connaissance et amour, essai pur la philosophie de Gabriel Marcel, Paris, Beauchesne, 1958.
  • Bélanger Gérard, L'Amour chemin de la liberté, essai sur la personnalisation, Paris, Les Éditions ouvrières, 1965.
  • Belay Marcel, La Mort dans le théâtre de Gabriel Marcel, Paris, J.Vrin, 1980.
  • Bernard Michel, La philosophie religieuse de Gabriel Marcel, étude critique, Le Puy, Cahiers du nouvel humanisme, 1952.
  • (de) Berning Vincent, Das Wagnis der Treue…Mit einem Geleitbrief von G. Marcel, Freiburg im Breisgau, Karl Albert Verlag, 1973.
  • Pierre Boutang, La Terreur en question. Lettre à G. Marcel, Paris, Fasquelles, 1958.
  • Chenu Joseph, Le Théâtre de Gabriel Marcel et sa signification métaphysique, Paris, Aubier, 1948.
  • Davignon René, Le Mal chez Gabriel Marcel, Montréal, Bellarmin et Paris, Éd. Du Cerf, 1985.
  • Marie-Madeleine Davy, Un Philosophe itinérant, Gabriel Marcel, Paris, Flammarion, 1959.
  • De Corte Marcel, La Philosophie de Gabriel Marcel, Paris, Téqui, 1973 (éd. Or. 1937).
  • (es) Facco Maria-Luisa, Metafisica e diaristica in G. Marcel, Genova, Presses de l'Université, 1982.
  • Fessard Gaston, Théâtre et mystère. Introduction à G. Marcel, Paris, Téqui, 1938.
  • (en) Gallagher Kenneth T., The Philosophy of Gabriel Marcel, New York, Fordham, University Press, 1962.
  • Étienne Gilson et al., Existentialisme chrétien. Gabriel Marcel, Paris, Plon, 1947.
  • Habachi René, Trois itinéraires…un carrefour: Gabriel Marcel, Z. Zundel et Pierre Teilhard de Chardin, Québec, Presse de l'Université Laval, 1983.
  • Jeanne Hersch, Emmanuel Levinas, Xavier Tilliette et Paul Ricœur,Jean Wahl et Gabriel Marcel, collection des « Archives philosophiques », Paris, Beauchesne, 1976 (ISBN 2701002400), texte partiellement en ligne [2]
  • (de) Heofeld Friedrich, Der Christliche existenzialismus Gabriel Marcel, Zurich, Zwingli Verlag, 1956.
  • (en) Hill, Geoffrey, A Treatise of Civil Power, London, Penguin, 2007.
  • Martin Jeanne-Marie, « Croisade contre la morale ? Autour d’une “pièce à problème” : Croissez et multipliez de Gabriel Marcel (1955-1956) », Revue d’histoire de l’Église de France, 101 (247), 2015, p. 349-371.
  • Martin Jeanne-Marie, « Un moraliste au spectacle. Les Nouvelles littéraires de Gabriel Marcel (1945-1968) », Revue d’histoire littéraire de la France, n° 1, 2017, p. 103-120.
  • Ngimbi Nseka, Tragique et intersubjectivité dans la philosophie de G. Marcel, Mayidi BP 6/224 Zaire, 1981.
  • Nota J.H., Gabriel Marcel, Baarn, Het Wereldvenster, 1970.
  • Parain-Vial Jeanne,
    • Gabriel Marcel et les niveaux de l'expérience, Paris, Seghers, 1966.
    • Gabriel Marcel, un veilleur et un éveilleur, Paris, L'Âge d'homme, 1989. Texte partiellement en ligne [3]
  • (de) Peters Jan, Gabriel Marcel, ein Yeuge des Geisters, Regensburg, Habbel, 1949.
  • (it) Piscione Enrico, Anthropologia e apologetica in G. Marcel, Reggio Emilia, Città armoniosa, 1980.
  • Plourde Simonne,
    • Gabriel Marcel, philosophe et témoine de l'espérance, Montréal, Presses de l'Université du Québec, 1975.
    • Vocabulaire philosophique de G. Marcel, Paris, Éd. Du Cerf, 1985.
  • Poma Iolanda, Gabriel Marcel. La soglia invisibile, Napoli, Edizioni Scientifiche Italiane, 2008.
  • Prini Pietro, Gabriel Marcel et la méthodologie de l'invérifiable, Paris, Economica, 1984 (ed. or.: Desclée de Bouwer, 1953).
  • Ricœur Paul, Gabriel Marcel et Karl Jaspers, deux maîtres de l'existentialisme, Paris, Temps Présent, 1948.
  • (it) Riva Franco, Corpo e metafora in G. Marcel, Milano, Vita e pensiero, 1985.
  • Sottiaux Edgar, Gabriel Marcel, Philosophe et dramaturge, Louvain, Nauwelaerts et Paris, Vrin, 1956.
  • Xavier Tilliette, Gabriel Marcel ou le socialisme chrétien, coll. « Philosophes contemporains », Paris, Desclée de Brouwer, 1962.
  • Roger Troisfontaines, De l'existence à l’être. La Philosophie de G. Marcel, Louvain, Neuwalaerts et Paris, Vrin, (réimpr. 1968), 2 vol..
  • (es) Valderrey Carmen, El Amor in G. Marcel, Madrid, 1976.
  • Jean Wahl , Vers la concret, Paris, Vrin, 1932.
  • Widmer Charles, Gabriel Marcel et le théisme existentiel, Paris, Éd. du Cerf, 1971.
  • (en) Lapointe François H. et Claire, Gabriel Marcel and his critics, international bibliography (1928-1976), New York et Londres, 1977.
  • Cahiers de l’Association Présence de Gabriel Marcel. no 1, Gabriel Marcel et la Pensée allemande. Nietzsche, Heidegger, Ernst Bloch, Aubier, 1979.
  • Cahiers de l’Association Présence de Gabriel Marcel. no 2, L'Esthétique musicale de Gabriel Marcel, Aubier, 1980.
  • Cahiers de l’Association Présence de Gabriel Marcel. No 3, Gabriel Marcel et les injustices de ce temps, Aubier, 1983.
  • François Bréda, La critique littéraire et dramatique de Gabriel Marcel. Étude littéraire. Les Éditions Grinta, Cluj-Napoca, 2004.
  • Sumiyo Tsukada, L'immédiat chez H. Bergson et G. Marcel, Peeters Publishers, 1995 (ISBN 906831761X et 9789068317619), texte partiellement en ligne [4]
  • Joël Bouëssée, Gabriel Marcel : Une métaphysique de la communion, éditions L'Harmattan, 2013
  • (es) Feliciano Blázquez Carmona, La filosofía de Gabriel Marcel, de la dialéctica a la invocación, éd. Encuentro, 1988, (ISBN 8474901928 et 9788474901924), texte partiellement en ligne [5]
  • (en) Brendan Sweetman, The vision of Gabriel Marcel, épistémology, human person, the transcendent, éd. Rodopi, 2008, (ISBN 9042023945 et 9789042023949), texte partiellement en ligne [6]
  • (es) Fernando Ramos, A Intersubjectividade em Gabriel Marcel, éd. UC Biblioteca Geral 1, 1994, texte partiellement en ligne [7]
  • (en) Brian Treanor, Aspects of alterity: Levinas, Marcel, and the contemporary debate, éd. Fordham Univ Press, 2006, (ISBN 0823226840 et 9780823226849), texte partiellement en ligne [8]

Liens externes