Fraternité de Tibériade

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Fraternité de Tibériade
Histoire
Fondation
Cadre
Type
Siège
Pays
Organisation
Supérieur
François Bourgois
Site web

La Fraternité de Tibériade est une communauté religieuse catholique d'inspiration franciscaine dont la maison-mère est à Lavaux-Sainte-Anne en Belgique.

Histoire de la Fondation[modifier | modifier le code]

À la fin des années 1970, Marc Piret-Gérard se retire dans le “Bois du Charnet”, un lieu-dit non loin du village de Lavaux-Sainte-Anne. Avec plusieurs amis, ils y installent une communauté.

Marc Piret-Gérard affirme avoir reçu l’appel du Christ à le suivre et aimer l’Église, son Corps. Le [1], il fait ses vœux des mains de Robert Mathen, l'évêque de Namur[2].

Le nom « Fraternité de Tibériade »[modifier | modifier le code]

Le récit de la marche de Pierre sur les eaux du lac de Tibériade (Mt 14,22-33) inspire frère Marc dans le choix de ce nom : « Pour moi, suivre le Christ est un appel à marcher dans la foi. Bien souvent, j'avale quelques tasses d'eau bien salées, mais sans cesse, le Christ ressuscité me tire des profondeurs de la mer. En méditant l'évangile, j'ai perçu combien ce lac et ses rives étaient riches de la présence de Jésus : réponse des premiers disciples à son appel, témoignage de confiance de Jésus qui dort dans la barque malgré la tempête et qui répond à la détresse de ses frères, … »[3].

Les premiers frères[modifier | modifier le code]

Frère Marc demeure longtemps seul au "Bois du Charnet".

À partir de 1991, d'autres frères rejoignent frère Marc et en 1995, la branche des sœurs commence.

Vie et charisme de la Fraternité[modifier | modifier le code]

32 frères « moineaux » et dix sœurs « mésanges » rejoignent la communauté. Le nom de « moineau » vient de ce qu'il évoque des moines-apôtres[4] : les frères et sœurs prennent de manière régulière leur envol pour évangéliser le plus directement possible en tout lieu[5].

Fondations[modifier | modifier le code]

La fraternité de Tibériade s'installe également en Lituanie, au Congo (près de Kikwit) et aux Philippines.

La fraternité en Lituanie[modifier | modifier le code]

Communauté de Lituanie à Baltriškės (municipalité du district de Zarasai).

À partir de 1991 et à l’occasion des JMJ de Czestochowa en Pologne, la Fraternité de Tibériade reçoit des invitations de la part de jeunes lituaniens pour visiter des écoles, des paroisses et organiser des camps-retraites.

En 2001, une petite antenne missionnaire constituée de sept frères s’établit dans le village de Baltriskes, au nord de Vilnius.

La fraternité au Congo[modifier | modifier le code]

Les premiers contact missionnaires avec le Congo (RDC) remontent aux JMJ de Manille, aux Philippines, en 1995 et la rencontre de jeunes Congolais qui invitent les frères à les soutenir spirituellement. Des visites sont organisées, et en 2004, une première équipe composée de frères Benoît, Cyrille, Joseph et Pascal fondent une Fraternité dans le diocèse de Kikwit. Ils seront rejoint par deux jeunes congolais, Roger et Jerry[6].

La fraternité aux Philippines[modifier | modifier le code]

En 2001, la communauté met sur pied le premier "groupe de prière saint Damien".

Nouvelle étape[modifier | modifier le code]

En , le frère Marc démissionne de sa charge de supérieur[7]. Bart Verhack[8] lui succède comme supérieur général pour une période de six ans. Frère Bart a rejoint la communauté en 1999 à l'âge de vingt ans[9]. Il a passé une licence de sciences religieuses à la faculté de théologie de l'université catholique de Louvain. Il a prononcé ses vœux perpétuels en 2005 et le il est ordonné prêtre[10] à la cathédrale Saint-Aubain de Namur par l'évêque de Namur André-Mutien Léonard, pour le diocèse de Namur.

En septembre 2021, le Chapitre général de la Fraternité de Tibériade se réunit et procède à l'élection du successeur de frère Bart, en fin de mandat. La Fraternité élit François Bourgois pour un mandat de 4 ans. Frère François est architecte de formation et a prononcé ses vœux perpétuels le . Il a été pendant plus de 16 ans supérieur de la fraternité des frères établie en Lituanie[11].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Emmanuel Pellat, « Fraternité de Tibériade : la "petite fleur" belge », sur Famille Chrétienne, (consulté le )
  2. Laurent Dandrieu, « L’aventure spirituelle de Tibériade », sur Valeurs actuelles, (consulté le )
  3. Frère Marc, fondateur de la Fraternité de Tibériade
  4. Cyril Douillet, « Belgique : Tibériade ou la fraîcheur de l’Évangile », sur Famille Chrétienne, (consulté le )
  5. « Vivre dans un ordre chrétien en 2021 », sur Mammouth Média, (consulté le )
  6. Aurelien Petit et Quentin Millot, La fraternité de Tibériade au Congo R.D.C., CEBOLAC, (ISBN 978-2-36435-036-6)
  7. « Frère Marc, fondateur de la Fraternité de Tibériade passe la main », sur Le site de l'Eglise Catholique en Belgique, (consulté le )
  8. « Bart Verhack invité de Metropolis », sur Le site de l'Eglise Catholique en Belgique, (consulté le )
  9. Né dans une famille de quatre enfants, il est le fils d'Ignace Verhack, professeur de philosophie à Louvain
  10. (nl) Article du 7 septembre 2015
  11. Angélique Tasiaux, « Interview de frère François, premier serviteur général de Tibériade », sur Le site de l'Eglise Catholique en Belgique, (consulté le )

Sources externes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]