Famille d'Estaing

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Armes de la famille d'Estaing : D’azur aux trois fleurs de lys d'or et au chef d'or.[1]

La famille d'Estaing est l'une des familles nobles les plus considérables du Rouergue et d'Auvergne. Originaire d'Estaing, dans l'Aveyron où la châtellenie est attestée depuis le début du XIe siècle[2].

La maison d'Estaing s'est éteinte avec le décès de l'amiral Charles-Henri d'Estaing (en 1794), puis de sa demi-sœur Lucie Madeleine d'Estaing qui est morte en 1826 et qui laisse une descendance nombreuse de nos jours.

La généalogie de la famille d'Estaing ne fait état d'aucun lien de parenté avec la famille Giscard d'Estaing qui a repris son nom en 1922.

Histoire

En 1214, à la bataille de Bouvines, Déodat, dit Tristan, aurait sauvé la vie du roi Philippe Auguste et lui aurait donné son cheval. En témoignage de sa reconnaissance, le roi lui aurait accordé le droit d'adopter les armes de France, en conservant toutefois le chef d'or qui couvrait ses armes anciennes[3]. Des travaux récents considèrent que ces faits sont légendaires.

Cette famille a donné des prélats, des officiers, des chevaliers de Malte et un grand nombre de personnages considérables. Elle a été reçue aux Honneurs de la Cour en 1750.

Principales personnalités

Derniers d'Estaing

À la fin du XVIIIe, toutes les branches de la famille d'Estaing descendaient d'un seul ménage: Jean d'Estaing (°/1540-1621), seigneur de Val, avait épousé en 1580 Gilberte de la Rochefoucauld (1560-1623), dame de Ravel, ils eurent quatre fils :

  • François II d'Estaing, qui fait la branche des comtes de Ravel pendant 3 générations jusqu'à :
  • Père Louis d'Estaing, grand aumônier de France;
  • Jacques d'Estaing (+1657), seigneur de Terrisse, marié à Catherine du Bourg, dame de Saillant, dont sont issus, après 4 générations :
  • 4° L'Abbé Charles d'Estaing (ca1595-1661), seigneur de Cheylade, chevalier profès de Saint-Jean-de-Jérusalem. Il meurt en 1661 avec une réputation de débauché, en ayant fait deux testaments dans lesquels il reconnaît et dote une fille naturelle, mais aucun garçon. Cependant, la généalogie Giscard d'Estaing lui attribue la paternité d'un Joachim d'Estaing, sieur de Réquistat, bien qu'on ne possède aucun acte de naissance ou autre le concernant[4].

Autres familles Destaing ou d'Estaing

Destaing du Cantal

Famille notable de robe, établie dans le Carladès, avec des alliances nobles depuis le début du XVIe siècle, qui se termine avec :

  • Zacharie Destaing (Aurillac1764-Paris1802), général, fils de Pierre Destaing et de Marie-Gabrielle Delzons, descendant à la 7e génération de :
    • Jehan Destaing, sieur de Labouygues, notaire royal à Marcolès, dans le Cantal, et de Souveraine de Chivialle.

Elle pourrait être un rameau de la famille d'Estaing.

Destaing dits de Réquistat

À la suite d'une requête, la famille Giscard a été autorisée en 1922 à ajouter à son patronyme celui de "d'Estaing". En effet :

  • Edmond Giscard (1894-1982) est un descendant :
    • à la 4e génération de Lucie Madeleine d'Estaing (Saint-Babel 1769-1844);
    • à la 9e génération de Joseph Destaing (Jabrun 1648 - Jabrun 1711), fils de Joachim Destaing et de Suzanne Paulet, qui se disait noble, seigneur de Réquistat et de Boissière, sans avoir de lien de parenté connu avec Jean d'Estaing qui a racheté le château de Réquistat vers 1669 pour en doter sa fille Marie-Claire en 1772; Ce Joachim fut condamné pour cela comme usurpateur de la noblesse par jugement du 5 mai 1667. Il est l'ancêtre dont les Giscard d'Estaing ont relevé le nom.

Châteaux

Notes et références

  1. Michel Popoff et préface d'Hervé Pinoteau, Armorial de l'Ordre du Saint-Esprit : d'après l'œuvre du père Anselme et ses continuateurs, Paris, Le Léopard d'or, , 204 p. (ISBN 2-86377-140-X)
  2. Première mention en 1028.
  3. "Merveilles des châteaux d'Auvergne et du Limousin" ouvrage collectif (Réalités Hachette, 1971, p.23)
  4. Christian du Passage, Histoire et généalogie, 160-266, octobre 2001

Bibliographie

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes