Eve-Maud Hubeaux

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Eve-Maud Hubeaux

Naissance (36 ans)
Genève, Suisse
Activité principale Artiste lyrique
Mezzo-soprano
soprano
Style
Années d'activité depuis 2006
Formation Conservatoire de Lausanne (2001-2008)
Université de Lausanne (2004-2007)
Université de Savoie-Chambéry (2007-2009)
Opéra Studio Opéra national du Rhin (2009-2011)
Site internet https://evemaudhubeaux.com/

Eve-Maud Hubeaux, née à Genève en Suisse le , est une artiste lyrique franco-suisse[1] de tessiture mezzo-soprano.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse et formation[modifier | modifier le code]

Eve-Maud Hubeaux naît le [2] à Genève et y passe les premières années de sa vie[3]. Elle grandit ensuite à Lausanne. Elle a un frère et une sœur[4]. Ses parents sont français[3] : son père est consultant ; sa mère, ingénieure[4].

Très jeune, elle fréquente l’Institut Jaques-Dalcroze de Genève puis entre au Conservatoire de Lausanne à l’âge de douze ans avec Hiroko Kawamichi, et suit l’Atelier Scénique de Christophe Balissat. Elle termine son cursus à dix-neuf ans avec un certificat de chant qui lui vaut les félicitations[5],[6]et remporte de nombreux prix dans des concours internationaux dont le 1er prix au Concours Renata Tebaldi en 2013 et l'International Hans Gabor Belvedere Singing Competition d'Amsterdam la même année[7]. Pour parfaire sa formation, elle participe à des classes de maîtres avec Peter Galliard (de)[8], Helen Donath[réf. nécessaire] et Françoise Pollet. Elle continue de travailler avec cette dernière[9].

Parallèlement, après sa maturité décrochée à l'âge de 16 ans[4], elle étudie le droit jusqu'à l’obtention d’un baccalauréat universitaire en droit de l'Université de Lausanne en 2007, et un master Recherche en droit des contrats et responsabilité civile en 2009 puis poursuit par une thèse en Droit de la responsabilité civile à l'Université de Savoie-Chambéry grâce au statut d'artiste de haut niveau[10],[5].

Carrière[modifier | modifier le code]

Eve-Maud Hubeaux fait ses débuts en tant que Mercedes dans Carmen de Georges Bizet puis Ines dans Il trovatore de Giuseppe Verdi à l'Opéra de Lausanne, et intègre l'Opéra Studio de l'Opéra national du Rhin à Strasbourg en 2009[5].

À vingt-deux ans, elle chante Waltraute dans Die Walküre de Richard Wagner à l'Opéra de Francfort et à Mannheim, puis Marcellina dans Le nozze di Figaro de Mozart à l'Opéra d'Avignon, ainsi que Dritte Magd dans Elektra de Richard Strauss à Montpellier et à Berlin[9].

En 2012, le Festival d'Aix-en-Provence l'engage pour chanter (La tasse chinoise) dans L'Enfant et les Sortilèges de Maurice Ravel[11] et dans Trauernacht (d’après Bach) en 2014[12]. À l'Opéra national du Rhin, elle chante Folia dans La nuit de Gutenberg de Philippe Manoury[13], Dritte Dame dans La Flûte enchantée de Mozart et Pauline dans La Dame de Pique de Piotr Tchaïkovski[5],[9]. En Suisse, elle chante en 2013, Hedwige dans Guillaume Tell de Gioachino Rossini[9] et Bradamante dans l’Alcina de Haendel[14]et Frau Reich dans Die lustigen Weiber von Windsor de Nicolai) à l'Opéra de Lausanne[15].

Elle fait ses débuts en 2014 à l'Opéra national de Lyon dans Le Vaisseau fantôme[16] et en 2015 à La Monnaie de Bruxelles lors de la création mondiale de Penthesilea de Pascal Dusapin[17].

2016 est une année francophone avec deux prises de rôles : Carmen au Stadttheater Klagenfurt pour seize représentations et Ursule dans Béatrice et Bénédict de Hector Berlioz à La Monnaie[16]. Cette année marque également ses débuts à l'Opéra de Paris dans Der Rosenkavalier. Puis se succèdent de nombreuses prises de rôles entre 2017 et 2020 : Brangäne dans Tristan und Isolde en 2019[18], Andromaca dans l’Ermione de Rossini et Judith dans Le Château de Barbe-Bleue de Béla Bartók à l'Opéra national de Lyon[16], Magret dans Wozzeck d'Alban Berg à Paris[19], Brigitta (Die tote Stadt, Korngold), La Nourrice (Ariane et Barbe-Bleue, Dukas) et Baba the Turk (The Rake’s Progress, Stravinsky) au Theater Basel[20],[21], Isolier (Le Comte Ory, Rossini) à l'Opéra de Toulon et à l'Opéra comique[22].

Elle fait en 2018 deux prises de rôles avec la Princesse Eboli (Don Carlos, Verdi) à l'Opéra National de Lyon[23], unanimement saluées par la critique[24], et le remplacement au pied levé de Léonore de Guzman dans La Favorite au Liceu de Barcelone[25]. Autre remplacement, en 2019, de La Princesse Eboli en pleine représentation de Don Carlo à l'Opéra de Paris où elle devait initialement chanter Tebaldo[26].

À l'Opéra National de Paris, elle incarne aussi Suzuki[27], la Reine Gertrude dans Hamlet[28] et Dona Prouhèze dans Le Soulier de satin, création mondiale de Marc-André Dalbavie[29].

En septembre 2020, elle fait ses débuts au Staatsoper de Vienne avec La Princesse Eboli aux côtés de Jonas Kaufmann sous la direction de Bertrand De Billy [30]. Elle revient avec Carmen[31] et une autre prise de rôle : Mère Marie dans Les Dialogues des Carmélites[32].

En 2022 et 2023, elle interprète plusieurs fois son rôle signature La Princesse Eboli : au Staatsoper de Hambourg[33] et au Grand Théâtre de Genève[34] dans la version francophone de l'œuvre de Verdi, mais également pour ses débuts dans la version italienne au Staatsoper de Berlin[35]. Elle fait ses débuts dans un autre grand rôle verdien avec Amneris dans Aida au Festival de Salzbourg[36] aux côtés de Helena Stikhina et Piotr Beczała[37],[38],[39], au Staatsoper de Berlin[40], et au Festival de Savonlinna[41]. Au Staatsoper de Munich, elle chante Ascagne dans Les Troyens, sous la direction de Daniele Rustioni[42].

Parallèlement au répertoire romantique, elle continue d'explorer la musique baroque avec des prises de rôles comme Neron (Agrippina)[16], Cornelia (Giulio Cesare)[16] et Medoro (Orlando)[16]. Elle enregistre en 2019 le rôle titre de l'opéra de Lully, Isis avec Les Talens Lyriques[43].

Au cours de sa carrière, elle se produit en concert avec différents orchestres comme MusicAeterna[44], le Brussels Philharmonic, le Turku Philharmonic, l'Orchestre national d'Île-de-France, l'Orchestre de chambre de Genève[45], l'Orchestre de chambre de Lausanne dans un répertoire varié allant du Messiah de Handel aux Wesendonck-Lieder de Wagner en passant par la Passion selon saint Matthieu de Bach, le Requiem de Verdi, Les Nuits d'été[46] ou La Mort de Cléopâtre de Berlioz[47],[48].

Discographie[modifier | modifier le code]

Vidéos[modifier | modifier le code]

Récompenses[modifier | modifier le code]

Eve-Maud Hubeaux remporte de nombreux prix[5].

  • 2007 : Concours SJMW, 1er prix avec félicitations au concours final
  • 2009 : Concours Schlossoper Haldenstein, Coire, Prix spécial pour prestation exceptionnelle
  • 2010 : Concours Ernst Haefliger : Prix spécial du meilleur candidat suisse
  • 2011 : Concours International d’Arles : Prix du Jury + Prix France Musique
  • 2011 : Bourse Richard Wagner à Bayreuth attribuée par le Cercle Richard Wagner d’Alsace
  • 2011 : Concours International de Musique de Genève : Prix Wagner
  • 2012 : Prix d’études du Pour-cent culturel Migros
  • 2012 : Nommée « Révélation Classique ADAMI 2012 »
  • 2012 : Nommée « Soliste » du Pour-cent culturel Migros
  • 2012 : Concours international de chant de Toulouse : 3e prix
  • 2013 : Concours Premio Etta Limiti (Milan) : 3e Prix
  • 2013 : , 2e prix lors du 32e Concours international Hans Gabor Belvédère[53],[14].
  • 2013 : , Premier prix, à l'unanimité, et Prix pour le plus jeune candidat au 5e Concours de chant international Renata Tebaldi
  • 2014 : Prix Fondation Safran pour la Musique

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Hubeaux Eve-Maud - Mezzo-soprano », sur www.cirm-manca.org (consulté le )
  2. « Eve-Maud Hubeaux - Vue globale », sur Olyrix.com (consulté le ).
  3. a et b « Eve-Maud Hubeaux, la voix d’une romance », sur Tribune de Genève, (consulté le )
  4. a b et c (de) Muriel Gnehm, « Jung, aber mit Klasse », Schweizer Illustrierte,‎ , p. 26
  5. a b c d et e « Eve-Maud Hubeaux, Mezzo-Soprano Ariën Artists » (consulté le )
  6. « Eve-Maud Hubeaux », sur Orchestre de chambre de Genève (Archives 2015) (consulté le )
  7. Christophe Rizoud, « Eve-Maud Hubeaux, l'Isabella du Belvedere : 32e International Hans Gabor Belvedere Singing Competition - Amsterdam », sur Forumopera.com, (consulté le )
  8. (de) « Eve-Maud Hubeaux remporte le chant Tebaldi Klassic.com » (consulté le )
  9. a b c et d Anne Le Nabour, « Ève-Maud Hubeaux : rencontre avec la fille cadette de Trauernacht », sur festival-aix.com, (version du sur Internet Archive)
  10. Pour-cent culturel Migros, 2015.
  11. Christophe Rizoud, « L'Enfant et les sortilèges - Aix-en-Provence », sur forumopera.com,
  12. « Trauernacht (2014) », .
  13. Laurent Barthel, « Les pièges de la toile, Strasbourg, Opéra national du Rhin : Philippe Manoury : La Nuit de Gutenberg (création) », sur ConcertoNet.com,  : « Les voix sont belles, avec des mentions particulières pour l’aisance de Mélanie Boisvert dans le rôle escarpé de l’Hôtesse du cyber-café et pour le timbre ensorcelant d’Eve-Maud Hubeaux dans le rôle de Folia ».
  14. a et b (de) wb, « Eine starke Stimme », Walliser Bote,‎ , p. 10
  15. Claudio Poloni, « Les commères sont à la fête, Lausanne : Otto Nicolai : Die lustigen Weiber von Windsor », sur ConcertoNet.com,  : « On retiendra aussi la voix ample et grave de la jeune mezzo suisse Eve-Maud Hubeaux en Frau Reich […]. »
  16. a b c d e et f « Eve-Maud Humeaux Olyrix » (consulté le )
  17. Sébastien Foucart, « Un projet enfin concrétisé, Bruxelles, La Monnaie : Pascal Dusapin: Penthesilea », sur ConcertoNet.com,  : « Eve-Maud Hubeaux interprète une Grande Prêtresse imposante et inquiétante. »
  18. Nicolas Blanmont, « La mezzo-soprano Eve-Maud Hubeaux ne finira pas magistrate » Accès payant, sur La Libre, (consulté le )
  19. Didier van Moere, « Un chef pour Wozzeck, Paris, Opéra Bastille : Alban Berg : Wozzeck », sur ConcertoNet.com, .
  20. (en) « Ariën Artists - Eve-Maud Hubeaux - calendar », sur arien-artists.com (consulté le ).
  21. « Eve-Maud Hubeaux, mezzo-soprano : Agenda », sur operabase.com (consulté le ).
  22. Olivier Brunel, « Triste et sombre, Paris, Opéra Comique », sur ConcertoNet.com, .
  23. « Don Carlos », sur Opéra National de Lyon (consulté le ).
  24. « Ariën Artists - Eve-Maud Hubeaux - Press reviews », sur www.arien-artists.com (consulté le ).
  25. Christophe Rizoud, « Eve-Maud Hubeaux, le plus gros défi de sa carrière », sur www.forumopera.com, (consulté le ).
  26. (en-US) « Eve-Maud Hubeaux Makes Heroic Cast Change In Paris' 'Don Carlo' », sur Opera Wire, (consulté le ).
  27. Didier van Moere, « La Madame Butterfly de Bob Wilson défie le temps, Paris, Opéra Bastille », sur ConcertoNet.com, .
  28. « Hamlet - Opéra - Programmation Saison 22/23 », sur Opéra national de Paris (consulté le )
  29. Olivier Brunel, « De l’épique à l’intime : Marc-André Dalbavie : Le Soulier de satin (création) », sur ConcertoNet.com,  : « Eve-Maud Hubeaux domine la distribution avec une Dona Prouhèze incandescente au registre vocal semblant infini. »
  30. « Konwitschny’s controversial Don Carlos a must-see in Vienna », sur bachtrack.com (consulté le )
  31. (en) Wiener Staatsoper, « Carmen », sur upstream.wiener-staatsoper.at (consulté le )
  32. (de) Wiener Staatsoper, « PREMIERE VON »DIALOGUES DES CARMÉLITES« », sur upstream.wiener-staatsoper.at (consulté le )
  33. « Staatsoper Hamburg - Stück-Besetzung: Giuseppe Verdi | Don Carlos », sur www.staatsoper-hamburg.de (consulté le )
  34. (en-US) « Don Carlos », sur Grand Théâtre de Genève (consulté le )
  35. « Don Carlo | Staatsoper Berlin », sur www.staatsoper-berlin.de (consulté le )
  36. (en-US) « Aida », sur Salzburg Festival (consulté le )
  37. Judith Chaine, « Elena Stikhina et Ève-Maud Hubeaux rivales dans Aïda à Salzbourg », sur Radio France, (consulté le )
  38. Claude Jottrand, « Orient / Occident : regards croisés, Aida - Salzbourg », sur forumopera.com,  : « Eve-Maud Hubeaux est magistrale en Amnéris. Sa haute stature, son maintien de reine, son autorité naturelle conviennent parfaitement au rôle qu’elle assume avec un grand professionnalisme, surtout si l’on sait qu’elle n’a rejoint la production qu’en toute fin de parcours, en remplacement de Anita Rachvelishvili qui y a renoncé pour des raisons personnelles. La voix est souveraine, puissante dans tout le registre, extrêmement convaincante. »
  39. Laurent Barthel, « « O patria mia » : Giuseppe Verdi : Aida », sur ConcertoNet.com,  : « Quant à Eve‑Maud Hubeaux, elle confirme tous les espoirs que l’on fonde sur elle depuis dix ans […] : technique d’une indiscutable autorité, voix d’un métal et d’une homogénéité impressionnants, même le grave restant sainement émis, jamais poitriné. »
  40. « Aida | Staatsoper Berlin », sur www.staatsoper-berlin.de (consulté le )
  41. (fi) « Aida », sur Savonlinnan Oopperajuhlat (consulté le )
  42. Laurent Barthel, « Pénis à gogo à Carthage, München, Nationaltheater : Hector Berlioz : Les Troyens », sur ConcertoNet.com,
  43. François Lesueur, « "Osez Haendel !" Par Sandrine Piau, Eve-Maud Hubeaux et les Talens Lyriques (Streaming Arte Concert) - A fleur de Piau », sur Concert Classic, (consulté le )
  44. « Eve-Maud Hubeaux, mezzo-soprano - faits sur la carrière Arien » (consulté le )
  45. « Ariën Artists - Eve-Maud Hubeaux - Press reviews », sur www.arien-artists.com (consulté le ).
  46. Laurent Barthel, « Nouveau départ ? — Hector Berlioz : Les Nuits d’été, Eve-Maud Hubeaux (mezzo-soprano), Orchestre Philharmonique de Strasbourg, Marko Letonja », sur ConcertoNet.com,  : « La mezzo-soprano suisse Eve-Maud Hubeaux ouvre heureusement de vrais horizons. Après avoir constaté bien souvent que cette jeune chanteuse d’Opéra-studio dispose d’un potentiel peu ordinaire, lors de ses diverses apparitions à l’Opéra du Rhin, on est heureux de lui voir enfin confier un emploi à sa véritable mesure. Les Nuits d’été de Berlioz, rien moins, mais c’est là une marque de confiance tout à fait méritée. »
  47. Claudio Poloni, « Superbe Cléopâtre – Lausanne, Salle Métropole : Hector Berlioz : La Mort de Cléopâtre, H.36 », sur ConcertoNet.com,  : « Pour le deuxième concert de l’Orchestre de chambre de Lausanne (OCL) de la saison, la salle Métropole a offert une ovation mémorable à Eve-Maud Hubeaux, pour sa magnifique interprétation de La Mort de Cléopâtre de Berlioz.[…] À Lausanne, Eve-Maud Hubeaux a incarné une Cléopâtre à l’agonie en raison de la morsure du serpent avec une facilité déconcertante, tant sa voix est puissante mais néanmoins nuancée, avec de superbes aigus et une diction irréprochable. Elle a composé une reine d’Égypte fière, résignée mais toujours digne, avec de somptueux accents véhéments et rageurs, totalement engagée dans son personnage. »
  48. (en) « Ariën Artists - Eve-Maud Hubeaux - Concert Repertoire », sur www.arien-artists.com (consulté le ).
  49. « Mahler Le Chant de la Terre », Orchestre Victor Hugo Franche Comté,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  50. « Les dernières révélations de Musique en Wallonie | OPRL », sur oprl.be (consulté le ).
  51. Brigitte Maroillat, « Osez Haendel ! - Paris Châtelet) », sur forumopera.com,  : « Sandrine Piau que nous retrouvons ici avec bonheur aux côtés d’un des plus beaux mezzo du moment, Eve-Maud Hubeaux. […] Elle livre une interprétation bouleversante de l’air « Priva son d’ogni conforto » […]. Le concert se termine en beauté avec « Più amabile beltà » de Giulio Cesare porté par les timbres moelleux de Sandrine Piau et d’Eve-Maud Hubeaux lesquelles servent ainsi à merveille le ton doux amer, presque ironique, de ce duetto. »
  52. « Vissi d'Arte : Gala Maria Callas », (consulté le )
  53. Christophe Rizoud, « 32e International Hans Gabor Belvedere Singing Competition - Amsterdam », sur forumopera.com,  : « Le juste équilibre, on l'a compris, est difficile à trouver. Il nous a paru pratiquement atteint par Eve-Maud Hubeaux. « Cruda sorte », l'air que la mezzo-soprano suisse a choisi d'interpréter, est suffisamment périlleux pour retenir l'attention. […] Le timbre possède une robe idéale, capiteux sans être lourd, les registres sont unis ce qui n'empêche ni le grave d'être audible, ni l'aigu de viser juste et haut ; le chant est agile, la vocalise déliée, l'interprète expressive. Qu'elle se départe de la timidité inhérente à sa jeunesse et elle recueillera mieux qu'un deuxième prix (ex-aequo avec Roman Burdenko). »

Liens externes[modifier | modifier le code]