Orchestre philharmonique royal de Liège

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Orchestre philharmonique royal de Liège
Image illustrative de l’article Orchestre philharmonique royal de Liège
Façade principale de la Salle philharmonique, une salle de concerts autonome gérée par l'OPRL depuis 2000. Elle fut fondée par le Conservatoire royal de Liège en 1887.

Ville de résidence Liège Drapeau de la Belgique Belgique
Années d'activité Depuis 1960
Type de formation Orchestre symphonique
Style Musiques classique et romantique
Direction Aline Sam-Giao (Directrice générale), Gergely Madaras (Directeur musical), Bart Van den Roost (Secrétaire général)
Fondateur Fernand Quinet
Structure de rattachement Salle philharmonique de Liège
Statut ASBL
Effectif théorique 98
Site web www.oprl.be

L’Orchestre Philharmonique Royal de Liège (OPRL) est un orchestre symphonique belge, fondé en 1960 et basé à Liège (Belgique). C'est une institution de la Communauté française.

Histoire[modifier | modifier le code]

Créé en par Fernand Quinet [1], directeur du conservatoire de Liège, l’Orchestre philharmonique royal de Liège (OPRL) est la seule formation symphonique professionnelle de la Communauté française de Belgique. L’Orchestre compte alors 71 musiciens[2].

Dès 1961, ce dernier s’exporte pour une série de concert passant par la Haye, Eindhoven ou encore Cologne. Son répertoire musical s’étend du classique au romantique en passant par les compositeurs français et russes.

Entre 1964 et 1967, l’Orchestre jouant sous la baguette de Manuel Rosenthal prendra une direction plus avant-gardiste avec l’interprétation d’oeuvres de compositeurs comme Igor Stravinsky ou Paul Hindemith[2].

Durant la décennie qui suivra, l’Orchestre, sous la direction de Paul Strauss [3], verra son effectif augmenter jusque 89 musiciens. Le chef d’orchestre fera découvrir au public liégeois des compositeurs internationaux (Gustav Mahler, Béla Bartók, Dmitri Chostakovitch, Anton Webern, Alban Berg, Arnold Schoenberg, Charles Ives) mais également belges (Victor Legley, Frédéric van Rossum, Philippe Boesmans, Henri Pousseur) [2].

De 1977 à 1999, c’est Pierre Bartholomée qui deviendra le directeur musical de l’orchestre [4],[5]. Depuis son départ au printemps 1999, l'Orchestre est dirigé par un directeur général recruté par voie de concours international.

En , le Français Jean-Pierre Rousseau est le premier à occuper cette fonction jusqu'en , date à laquelle il est appelé à la Direction de la Musique de Radio France à Paris.

En , il est remplacé par Daniel Weissmann, ancien Directeur général de l'Orchestre Dijon Bourgogne, qui permet une politique de gestion financière saine et transparente et un dégagement de marges d’action importantes[2].

le , Daniel Weissman cède la place à Aline Sam-Giao, jusqu'alors directrice de l'Orchestre national de Lyon qui intensifie les rapports avec le monde économique et fait en sorte d'accroître le potentiel de concerts de la Salle philharmonique[6].

Gergely Madaras, directeur musical depuis septembre 2019, laissera sa place en au Français Lionel Bringuier[7].

Directeurs musicaux[modifier | modifier le code]

Directeurs généraux[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Fernand Quinet », sur Musique en Wallonie (consulté le )
  2. a b c et d « Historique de l’OPRL », sur OPRL (consulté le )
  3. Lily Portugaels, « Paul Strauss, à jamais dans la mémoire musicale », sur La Libre, (consulté le )
  4. « Pierre Bartholomée », sur Larousse (consulté le )
  5. « Pierre Bartholomée Compositeur belge né le 5 août 1937 à Bruxelles », sur Ircam (consulté le )
  6. « Qui est la nouvelle Directrice générale de l'OPRL, Aline Sam-Giao ? », sur OPRL (consulté le )
  7. « Lionel Bringuier est le nouveau Directeur musical de l’Orchestre Philharmonique Royal de Liège », sur RTBF (consulté le )
  8. « Gergely Madaras, le nouveau et le plus jeune Directeur musical de l'Orchestre Philharmonique Royal de Liège », sur RTBF Info, (consulté le )
  9. « Aline Sam-Giao, nouvelle directrice de l’OPRL : « Nos orchestres doivent être des lieux de la société d’aujourd’hui. Pas uniquement un patrimoine du passé » », sur Le Soir, (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]