Espérantiste
Un espérantiste ou espérantophone est une personne connaissant l’espéranto ; de façon plus restreinte, il peut aussi s’agir d’une personne militant activement pour l’emploi de cette langue, ou la pratiquant et militant pour son emploi. Le congrès universel d'espéranto de 1905 a donné la définition suivante : « Est nommé espérantiste celui qui sait et emploie la langue espéranto, pour quelque but que ce soit. ».
Étymologie
[modifier | modifier le code]Le Trésor de la langue française informatisé (TLFi) donne comme étymologie une construction à partir du mot « espéranto », avec le suffixe « -iste »[1]. Ce mot est apparu en français en 1907 en tant qu’adjectif signifiant « Qui concerne l'espéranto », et est devenu un nom en 1911 par conversion lexicale[1]. Toutefois, des attestations du nom sont trouvables dès 1898 dans des journaux espérantistes écrits en français, tels que L’Espérantiste[2].
La déclaration sur l’espérantisme, dite déclaration de Boulogne, signée lors du congrès de Boulogne-sur-Mer, définit le nom « espérantiste » en ces termes : « Est nommé espérantiste celui qui sait et emploie la langue espéranto, pour quelque but que ce soit. »[3].
Toutefois, il existe souvent une confusion entre les termes « espérantiste » et « espérantophone » : Le Petit Larousse donne le sens de locuteur de la langue[4], en faisant un synonyme de « espérantophone », en revanche, Le Petit Robert donne le sens de partisan de la langue[5]. Enfin le TLFi donne le sens de locuteur et partisan[1].
Quelques espérantistes
[modifier | modifier le code]- Louis-Lazare Zamenhof (1859-1917), initiateur de l'espéranto ;
- Marcellin Berthelot (1827-1907), scientifique et homme politique français ;
- Rosa Junck (1850-1929), espérantiste et enseignante de langues tchèque, qui sert de modèle pour la prononciation de la langue lors du premier congrès universel d’espéranto ;
- Eugénie Cense (1879-1955), présente lors de la visite de Louis-Lazare Zamenhof à Paris en 1913 ;
- Gabriel Chavet (1880-1972), fondateur dans son lycée en 1897 de l'un des premiers clubs d’espéranto ;
- Jeanne Flourens (1871-1928), espérantiste française[6] ;
- René Maurice Fréchet (1878-1973), mathématicien français[7] ;
- Charles Méray (1835-1911), mathématicien français[7];
- Hippolyte Sébert (1839-1930), scientifique, général et espérantiste, président de la fédération française d'espéranto ; présent lors de la visite de Louis-Lazare Zamenhof à Paris en 1913. La bibliothèque historique de Espéranto-France porte son nom ;
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « TLFi : Définition de ESPÉRANTISTE », sur www.cnrtl.fr (consulté le )
- « L'Espérantiste : organe propagateur de la langue internationale "Espéranto" paraissant à la fin de chaque mois / directeur-fondateur : L. de Beaufront », sur Gallica, (consulté le )
- « Déclaration sur l’espérantisme - Wikisource », sur fr.wikisource.org (consulté le )
- Éditions Larousse, « Définitions : espérantiste - Dictionnaire de français Larousse », sur www.larousse.fr (consulté le )
- « espérantiste - Définitions, synonymes, conjugaison, exemples | Dico en ligne Le Robert », sur dictionnaire.lerobert.com (consulté le )
- « Congrès des espérantistes français », sur Gallica, Le Midi socialiste, (consulté le ), p. 1
- Yvon Massé, « CADRAN ET ESPERANTO », L'Astronomie, , p. 34-35 (ISSN 0004-6302, lire en ligne, consulté le ).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes.
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- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :