Bessamorel

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Bessamorel
Bessamorel
Mairie de la commune.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Haute-Loire
Arrondissement Yssingeaux
Intercommunalité Communauté de communes des Sucs
Maire
Mandat
Éric Dubouchet
2020-2026
Code postal 43200
Code commune 43028
Démographie
Population
municipale
464 hab. (2021 en augmentation de 7,66 % par rapport à 2015)
Densité 63 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 07′ 18″ nord, 4° 05′ 17″ est
Altitude Min. 760 m
Max. 1 137 m
Superficie 7,37 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Yssingeaux
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Yssingeaux
Législatives Première circonscription
Localisation
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Bessamorel

Bessamorel est une commune française située dans le département de la Haute-Loire, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation[modifier | modifier le code]

Bessamorel est une commune dont le nom signifie « la besse de Morel », synonyme de « pré de Morel ». L'histoire de ce petit bourg auvergnat débute vers l'an 1226 de notre ère, lorsque le seigneur de Saussac, décide alors d'y installer les Templiers et de rendre les terres de ce village cultivables par les paysans, afin de subvenir aux besoins de la population locale grandissante.

Localisation[modifier | modifier le code]

Carte
Carte de la commune avec localisation de la mairie.

La commune de Bessamorel se trouve dans le département de la Haute-Loire, en région Auvergne-Rhône-Alpes[I 1].

Elle se situe à 24 km par la route[Note 1] du Puy-en-Velay[1], préfecture du département, et à 5 km d'Yssingeaux[2], sous-préfecture

Les communes les plus proches[Note 2] sont[3] : Le Pertuis (3,5 km), Yssingeaux (3,8 km), Saint-Julien-du-Pinet (5,1 km), Queyrières (5,4 km), Saint-Hostien (6,2 km), Mézères (6,9 km), Beaux (7,4 km), Araules (7,6 km).

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Sud-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 500 mm, minimale en été, maximale en automne[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 8,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 914 mm, avec 9,1 jours de précipitations en janvier et 6,7 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Le Pertuis_sapc », sur la commune du Pertuis à 3 km à vol d'oiseau[6], est de 8,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 918,7 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Bessamorel est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[10],[I 2],[11].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Yssingeaux, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 9 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 3],[I 4].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (71,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (71,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (36 %), zones agricoles hétérogènes (35,4 %), forêts (28,6 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 216, alors qu'il était de 215 en 2013 et de 205 en 2008[I 5].

Parmi ces logements, 80,7 % étaient des résidences principales, 10,8 % des résidences secondaires et 8,5 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 98,1 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 1,9 % des appartements[I 6].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Bessamorel en 2018 en comparaison avec celle de la Haute-Loire et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (10,8 %) inférieure à celle du département (16,1 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 78 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (81,6 % en 2013), contre 70 % pour la Haute-Loire et 57,5 pour la France entière[I 7].

Le logement à Bessamorel en 2018.
Typologie Bessamorel[I 5] Haute-Loire[I 8] France entière[I 9]
Résidences principales (en %) 80,7 71,5 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 10,8 16,1 9,7
Logements vacants (en %) 8,5 12,4 8,2

Toponymie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Les Templiers et les Hospitaliers[modifier | modifier le code]

En 1270, la maison du Temple et la grange de Bessamorel sont mentionnées dans l'hommage que les chevaliers de l'ordre du Temple font à Guillaume de La Roue, évêque du Puy-en-Velay[13]. Elle faisait alors partie de la baillie templière du Puy-en-Velay[Note 5] et c'est une des rares mentions relative à la présence des templiers à Bessamorel[Note 6].

Après la dévolution des biens de l'ordre du Temple, Bessamorel est devenu une commanderie de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem[16], une des chambres priorales[Note 7] et par la suite un membre de la commanderie de Chanonat[17]. Le commandeur de Bessamorel avait toute justice sur un mandement s'étendant à Echabrac, Les Granges et Montchaud au nord et au Rochain à l'est[18].

Les guerres de Religion conduiront à la prise des lieux par les protestants en 1574. L'ensemble des bâtiments furent rasés exception faite de l'église et du presbytère[18] puis en 1640, c'est au tour des habitants de Bessamorel de brûler le château et la grange de cette commanderie[19].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

La commune de Bessamorel est membre de la communauté de communes des Sucs[I 10], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Yssingeaux. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[20].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement d'Yssingeaux, au département de la Haute-Loire, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[I 10].

Sur le plan électoral, elle dépend du canton d'Yssingeaux pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 10], et de la première circonscription de la Haute-Loire pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[21].

Élections municipales et communautaires[modifier | modifier le code]

Élections de 2020[modifier | modifier le code]

Le conseil municipal de Bessamorel, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours[22] avec candidatures isolées ou groupées et possibilité de panachage[23]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 11. La totalité des onze candidats en lice[24] est élue dès le premier tour, le , avec un taux de participation de 67,8 %[25]. Eric Dubouchet, maire sortant, est réélu pour un nouveau mandat le [26].

Dans les communes de moins de 1 000 habitants, les conseillers communautaires sont désignés parmi les conseillers municipaux élus en suivant l’ordre du tableau (maire, adjoints puis conseillers municipaux) et dans la limite du nombre de sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire[27]. Un siège est attribué à la commune au sein de la communauté de communes des Sucs[28].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 1977 février 2004 Jean-Louis Cottier    
mars 2004 avril 2014 Laurent Dolmazon PS  
avril 2014 En cours
(au 26 mai 2020)
Éric Dubouchet[29]    

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[31].

En 2021, la commune comptait 464 habitants[Note 8], en augmentation de 7,66 % par rapport à 2015 (Haute-Loire : +0,11 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
469408455456511620645586635
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
600650660618622565615580590
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
513540540485464440409340290
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
248239242262275329392401412
2017 2021 - - - - - - -
458464-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[33].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 38,9 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (31 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 15,5 % la même année, alors qu'il est de 31,1 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 244 hommes pour 222 femmes, soit un taux de 52,36 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (49,13 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[I 11]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,0 
90 ou +
0,0 
5,8 
75-89 ans
8,1 
9,1 
60-74 ans
8,2 
26,6 
45-59 ans
24,7 
17,9 
30-44 ans
22,1 
19,6 
15-29 ans
15,2 
21,0 
0-14 ans
21,7 
Pyramide des âges du département de la Haute-Loire en 2020 en pourcentage[I 12]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,8 
90 ou +
2,4 
8,2 
75-89 ans
11,6 
20,2 
60-74 ans
20,2 
21,4 
45-59 ans
20,4 
16,9 
30-44 ans
16,3 
15,2 
15-29 ans
13,3 
17,2 
0-14 ans
15,9 

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018, la commune compte 176 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 447 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 570 [I 13] (20 800  dans le département[I 14]).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
Division 2008 2013 2018
Commune[I 15] 4,9 % 2,4 % 4,3 %
Département[I 16] 6,3 % 7,7 % 7,7 %
France entière[I 17] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 306 personnes, parmi lesquelles on compte 81,4 % d'actifs (77 % ayant un emploi et 4,3 % de chômeurs) et 18,6 % d'inactifs[Note 10],[I 15]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Yssingeaux, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 18]. Elle compte 36 emplois en 2018, contre 31 en 2013 et 19 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 237, soit un indicateur de concentration d'emploi de 15,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 68,2 %[I 19].

Sur ces 237 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 30 travaillent dans la commune, soit 13 % des habitants[I 20]. Pour se rendre au travail, 94,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,4 % les transports en commun, 1,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 21].

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

7 établissements[Note 11] sont implantés à Bessamorel au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 12],[I 22].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 7
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
3 42,9 % (14,2 %)
Construction 2 28,6 % (13,9 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
1 14,3 % (11,6 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
1 14,3 % (13,3 %)

Le secteur de l'industrie manufacturière, des industries extractives et autres est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 42,9 % du nombre total d'établissements de la commune (3 sur les 7 entreprises implantées à Bessamorel), contre 14,2 % au niveau départemental[I 23].

Agriculture[modifier | modifier le code]

La commune fait partie de la région agricole dénommée monts du Forez[34]. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est la production de bovins, orientation élevage et viande[35].

1988 2000 2010
Exploitations 29 21 15
Superficie agricole utilisée (ha) 524 386 335

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 29 en 1988 à 21 en 2000 puis à 15 en 2010[36], soit une baisse de 48 % en 22 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 43 % de ses exploitations[37]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 524 ha en 1988 à 335 ha en 2010. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 18 à 22 ha[36].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Les témoignages actuels[Qui ?] indiqueraient que la route nationale 88 menant à Bessamorrel, correspondrait approximativement à un itinéraire emprunté vers le XIIIe siècle, par les voyageurs désirant se rendre au Puy-en-Velay. Ce même itinéraire serait à l'époque une route bordée de plusieurs monastères renommés, comme entre autres : les Templiers à Bessamorel ou les Cisterciens à la Chomette…

L'église Saint-Jean-Baptiste date du premier quart du XIIe siècle. Il s'agit d'une église des Templiers bâtie entièrement en lauzes. Son architecture est sobre et massive, une stèle est disposée devant l'édifice. Son clocher est bas et accessible depuis un escalier sommaire dont les marches sont également faites de dalles de pierre. Elle est inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du [38].

Église Saint Jean-Baptiste de Bessamorel.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Frère Jean Cotet, chevalier de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, bailli de l'île de Rhodes (1440-1445), maréchal de l'ordre (1457-1462), grand prieur d'Auvergne (1466/67-1475) avec pour chambres priorales Bessamorel et Devesset[39]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
  2. Les distances sont mesurées entre chef-lieux de communes à vol d'oiseau.
  3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. La commanderie ou baillie du Temple du Puy-en-Velay (Domus Milicie templi de Podio, Domus Militiæ Templi Aniciensis) était la commanderie principale des Templiers dans le Velay. De cette commanderie dépendait un certain nombre de maisons du Temple de moindre importance: Entre autres, le Temple de Montredon (commune de Bellevue-la-Montagne) , le Temple de Marlhette (Marlhes) et celui de Chantoin (Bains).
  6. On peut peut-être ajouter la mention le 8 février 1270 du seigneur Guillaume de Bessamaurel, qui était prêtre et qui figure comme témoin dans un accord entre les maisons du Temple et de l'Hôpital du Puy[14]. Par conjecture, on peut en déduire que Bessamorel était alors un fief et une paroisse dépendante de la commanderie templière du Puy-en-Velay et qu'il s'agit d'un templier du nom de frère Guillaume, seigneur de Bessamorel et prêtre de l'ordre car dans ce document, outre Jourdain de Sereys (Cereys) qui est commandeur du Puy, figurent comme témoins: « presentibus testibus domino Hugone de Rocos, fratre dicte domus Templi (frère templier de la commanderie du Puy ou de la grange de Belvezet qui dépendait du Puy?), Rotberto Cleophas, Johanne Curelli, presbiteris (prêtres),... domino Guillelmo de Bessamaurel, presbitero et pluribus aliis  ». En 1294, le commandeur templier de Bessamorel indivise avec les prêtres de Bas la dîme de Valprivas[15]
  7. On entend par chambre priorale une commanderie dont les revenus revenaient au grand prieur d'Auvergne. En l’occurrence, Bessamorel a été une chambre priorale pendant le XVe siècle, à partir de Jean de Lastic et au moins jusqu'à Guillaume de Chaslus (Chassaing 1888, p. LVI-LVII).
  8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  9. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  10. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  11. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  12. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  13. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. « Métadonnées de la commune de Bessamorel » (consulté le ).
  2. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
  3. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  5. a et b « Chiffres clés - Logement en 2018 à Bessamorel » (consulté le ).
  6. « Chiffres clés - Logement en 2018 à Bessamorel - Section LOG T2 » (consulté le ).
  7. « Chiffres clés - Logement en 2018 à Bessamorel - Section LOG T7 » (consulté le ).
  8. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la Haute-Loire » (consulté le ).
  9. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  10. a b et c « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Bessamorel » (consulté le ).
  11. « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Bessamorel (43028) », (consulté le ).
  12. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département de la Haute-Loire (43) », (consulté le ).
  13. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Bessamorel » (consulté le ).
  14. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans la Haute-Loire » (consulté le ).
  15. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Bessamorel » (consulté le ).
  16. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la Haute-Loire » (consulté le ).
  17. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  18. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  19. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Bessamorel » (consulté le ).
  20. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  21. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  22. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre à Bessamorel » (consulté le ).
  23. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre dans la France entière Haute-Loire » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. Stephan Georg, « Distance entre Bessamorel et Le Puy-en-Velay », sur fr.distance.to (consulté le ).
  2. Stephan Georg, « Distance entre Bessamorel et Yssingeaux », sur fr.distance.to (consulté le ).
  3. « Communes les plus proches de Bessamorel », sur www.villorama.com (consulté le ).
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  6. « Orthodromie entre Bessamorel et Le Pertuis », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Le Pertuis_sapc », sur la commune du Pertuis - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Station Météo-France « Le Pertuis_sapc », sur la commune du Pertuis - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
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