Bernardswiller
Bernardswiller | |
Blason |
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Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Collectivité territoriale | Collectivité européenne d'Alsace |
Circonscription départementale | Bas-Rhin |
Arrondissement | Sélestat-Erstein |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Sainte-Odile |
Maire Mandat |
Norbert Motz 2020-2026 |
Code postal | 67210 |
Code commune | 67031 |
Démographie | |
Gentilé | Bernardswillerois[1] |
Population municipale |
1 459 hab. (2021 ) |
Densité | 264 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 27′ 15″ nord, 7° 27′ 55″ est |
Altitude | Min. 183 m Max. 311 m |
Superficie | 5,53 km2 |
Type | Ceinture urbaine |
Unité urbaine | Obernai (banlieue) |
Aire d'attraction | Strasbourg (partie française) (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Obernai |
Législatives | Sixième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.bernardswiller.fr |
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Bernardswiller (Batschwiller en alsacien) est une commune française située dans la circonscription administrative du Bas-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est.
Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace.
Géographie
[modifier | modifier le code]-
Rue Sainte-Odile à Bernardswiller.
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Panneaux bilingues alsacien installés récemment[Quand ?].
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Panneaux bilingues alsacien installés récemment[Quand ?].
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Panneaux bilingues alsacien installés récemment[Quand ?].
Bernardswiller est un village qui est situé au pied du mont Sainte-Odile. Il fait partie du canton d'Obernai et de l'arrondissement de Sélestat-Erstein. Situé sur la route des vins d'Alsace, il est traversé par la véloroute du vignoble d'Alsace (EuroVelo 5).
Communes voisines
[modifier | modifier le code]Obernai, Ottrott, Goxwiller, Heiligenstein, Niedernai, Bœrsch, Saint-Nabor.
Transports
[modifier | modifier le code]Bus (réseau 67) / gares voisines : Goxwiller et Obernai /autoroute A35 à 3 minutes.
Travaux récents
[modifier | modifier le code]- Création de deux ronds-points et pose d'un feu tricolore piéton (2011). Rénovation de la rue de la Schwemm, rue du Landsberg et rue du Feu-de-la-Saint-Jean (2012 → 2014).
- Installation de trois panneaux bilingues « Batschwiller » aux trois entrées de la commune.
Cours d'eau
[modifier | modifier le code]Dans le bas du village passe le Dachsbach.
Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau le Darsbach et le ruisseau l'Apfelbach[2],[Carte 1].
Le Darsbach, d'une longueur de 14 km, prend sa source dans la commune de Saint-Nabor et se jette dans l'Andlau à Meistratzheim, après avoir traversé six communes[3].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Vosges, caractérisée par une pluviométrie très élevée (1 500 à 2 000 mm/an) en toutes saisons et un hiver rude (moins de 1 °C)[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 691 mm, avec 8,4 jours de précipitations en janvier et 10,1 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Le Hohwald_sapc », sur la commune du Hohwald à 11 km à vol d'oiseau[6], est de 8,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 129,1 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 35,6 °C, atteinte le ; la température minimale est de −20,5 °C, atteinte le [Note 2],[7],[8].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[9]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Bernardswiller est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Obernai[Note 3], une agglomération intra-départementale regroupant deux communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 4],[12],[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Strasbourg (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[13]. Cette aire, qui regroupe 268 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[14],[15].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,2 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (91,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (47,3 %), zones agricoles hétérogènes (29,7 %), prairies (12,2 %), zones urbanisées (10 %), forêts (0,8 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Toponymie
[modifier | modifier le code]- Bertschwiller (1674), Bernhardsweiler (1871).
- Batschwiller en alsacien.
Histoire
[modifier | modifier le code]Bernardswiller est un village qui a été rattaché à Obernai au XVIIIe siècle. Bernardswiller doit son nom à une personnalité noble, Bernhard qui s'installa avec ses colons sur les terres.
Le village se constitue au XIIIe siècle autour d'un fief impérial où les empereurs germaniques imposèrent différents seigneurs dont le plus puissant d'entre eux fut Conrad Werher de Hattstatt. Les abbayes de Hohenbourg et de Niedermunster sont possessionnées dans la commune.
Vers 1349 Bernardswiler est intégrée définitivement à la ville d'Obernai et son histoire est étroitement lié ensuite avec celle-ci jusqu'à la Révolution. Une description du milieu du XIVe siècle signale l'existence des restes de trois portes de ce village, disparues au XXe siècle. Sur la porte supérieure se trouvait l'écusson de la ville d'Obernai dont Bernardswiller a longtemps été une dépendance jusqu'en 1789. Au cours de la guerre de Trente Ans, Bernardswiller comptait environ 800 âmes.
En 1622, la localité connut de grands désordres.[Lesquels ?]
Vers 1674, sous Turenne, le village s'appellera Bertschwiller. La commune a conservé le souvenir dans ses armoiries (aigle à une tête) présentes sur les puits et les maisons. La viticulture se développe dès le XIVe siècle sur les terres de l'abbaye de Niedermunster, et reste encore de nos jours l'activité principale des habitants du lieu avec en particulier la production du rouge d'Ottrott. Les portes cochères arborent également les emblèmes des vignerons et d'autres métiers témoins de la vie économique du village. La commune avait pour marque un aigle. Non loin du village et au pied de l'Ungersberg se trouvait une ferme appelée Baumgarten ; elle occupe l'emplacement du monastère du même nom de l'ordre de Cîteaux fondé en 1125 par Cunon de Michelbach, évêque de Strasbourg.
Le , lors de la guerre franco-allemande de 1870, des francs tireurs bousculent des détachements allemands chargés de couvrir vers l'ouest le siège de Strasbourg, et les rejettent dans la plaine avec des pertes assez sensibles[17].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[21].
En 2021, la commune comptait 1 459 habitants[Note 6], en évolution de −0,07 % par rapport à 2015 (Bas-Rhin : +3,22 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Église Notre-Dame-de-l'Assomption
[modifier | modifier le code]Bernardswiller a longtemps possédé une petite église ou chapelle construite au XVe siècle alors que la paroisse était encore rattachée à l'église d'Obernai. Le , Bernardswiller devient une paroisse autonome détachée d'Obernai. L'église actuelle est édifiée à l'emplacement de l'ancienne église primitive remontant à 1495 ou 1497 déjà dédiée à la Vierge et dépendant de la paroisse d'Obernai. L'église paroissiale actuelle présente une grande similitude avec le beffroi de l'église d'Obernai dit Kappelturm. L'église comporte une nef et deux bas-côtés latéraux. Le mobilier, néogothique, a été réalisé par le menuisier-ébéniste Muller, à l'exception du tabernacle qui est le seul élément restant de l'ancienne église. Les vitraux de la nef, réalisés par Maréchal, présentent différentes scènes de la passion du Christ. La patronne de l'église actuelle est Notre-Dame-de-l'Assomption qui se fête le . L'église a un patron secondaire : saint Sébastien, martyr, qui est fêté le .
-
Portail principal néo-gothique.
-
Vue intérieure de la nef
vers le chœur. -
Orgue néo-gothique Stiehr-Mockers (1869).
-
Armoire eucharistique de 1518.
Mairie (1881)
[modifier | modifier le code]En 1865, la municipalité fait détruire la mairie qui se trouvait installé dans une bâtisse du XVIe siècle accolée à l'église. Le nouvel édifice est construit à l'emplacement d'une maison d'habitation partiellement conservée. Le rez-de-chaussée s'ouvre sur la rue avec de larges fenêtres en plein cintre et abrite la salle des fêtes, tandis que le premier étage est utilisé pour les bureaux municipaux. L'école dispose dès l'origine d'un bâtiment distinct de la mairie, en raison de l'importance de la population à cette époque : 1 300 habitants à la Révolution et 1 059 à la fin du XIXe siècle.
Chapelle
[modifier | modifier le code]La chapelle est située à l'intérieur du cimetière. (Actuellement en rénovation, fin 2013).
Puits du XVIe siècle
[modifier | modifier le code]-
Mairie (1881).
-
École de 1881.
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Chapelle à l'intérieur du cimetière.
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Maison avec oriel de 1618.
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Puits de 1567, rue de l'École.
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Puits, rue des Sœurs.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Héraldique
[modifier | modifier le code]
Les armes de Bernardswiller se blasonnent ainsi : |
Voir aussi
[modifier | modifier le code]- Liste des communes du Bas-Rhin
- Communauté de communes du Pays de Sainte-Odile
- Bernardvillé, commune du canton de Barr
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Les records sont établis sur la période du au .
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine d'Obernai comprend une ville-centre et une commune de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- « Réseau hydrographique de Bernardswiller » sur Géoportail (consulté le 11 juin 2024).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- « Bas-Rhin », sur habitants.fr (consulté le ).
- « Fiche communale de Bernardswiller », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le ).
- Sandre, « le Darsbach »
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Bernardswiller et Le Hohwald », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Le Hohwald_sapc », sur la commune du Hohwald - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Le Hohwald_sapc », sur la commune du Hohwald - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 d'Obernai », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Bernardswiller ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Strasbourg (partie française) », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Lieutenant-colonel Léonce Rousset : Histoire générale de la guerre franco-allemande (1870-71) Tome V : Les armées de Province, 2e partie, page 249
- [PDF] Liste des maires au sur le site de la préfecture du Bas-Rhin.
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Jean-Paul de Gassowski, « Blasonnement des communes du Bas-Rhin », sur labanquedublason2.com (consulté le ).