Aller au contenu

Beat Me Daddy, Eight to the Bar

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Beat Me Daddy, Eight to the Bar
Description de cette image, également commentée ci-après
The Andrews Sisters en 1942, en uniforme de l'armée américaine, durant la seconde Guerre mondiale.
Single de The Andrews Sisters
Sortie 28 juin 1940 en musique
Enregistré 21 mai 1940
Drapeau des États-Unis États-Unis
Durée 2:38
Genre Standard de jazz, jazz vocal, boogie-woogie, swing, jump blues, big band jazz
Format Disque 78 tours
Auteur-compositeur Don Raye, Hughie Prince (en), Ray McKinley (sous le nom de son épouse Eleanor Sheehy),
Label Columbia Records, V-Disc

Clip vidéo

[vidéo] « Will Bradley - VDisc - Beat Me Daddy, Eight to the Bar », sur YouTube
[vidéo] « The Andrews Sisters - Beat Me Daddy, Eight to the Bar », sur YouTube

Beat Me Daddy, Eight to the Bar ou Beat Me Daddy, To a Boogie-Woogie Beat (joue moi le rythme boogie-woogie de 8 notes à la barre, en argot jazz hipster américain) est un standard de jazz swing boogie-woogie, écrit et composé par Don Raye, Ray McKinley, et Hughie Prince (en), et enregistré en 1940 par Ray McKinley Trio chez Columbia Records[1],[2],[3]. Sa reprise par The Andrews Sisters et en V-Disc[4] de l'armée américaine en fait un des grands succès mondial de l'ère de big band jazz américains de la Seconde Guerre mondiale[5].

Ce tube de jazz boogie-woogie est précurseur de l’ère du rock 'n' roll américain des années 1950. Le jazzman Ray McKinley (du Freddie Slack & Will Bradley (en) Trio) lançait certaines de ses chansons de swing jazz boogie-woogie en demandant à son pianiste Freddie Slack (surnommé « Daddy Slack ») de lui jouer un rythme de boogie-woogie « huit notes à la barre » (en argot hipster américain des années 1940). Alors qu'ils interprètent leur tube Down the Road a Piece[6] en demandant au pianiste « Oh, Beat Me, Daddy, Eight to the Bar » un soir au club de jazz The Famous Door de la 52e Rue (The street of jazz, la rue du Jazz) de Manhattan à New York, Don Raye et Hughie Prince (en) entendent cette chanson et proposent à Ray McKinley de la reprendre-adaptée avec des nouvelles paroles « Dans un petit honky tonk d'un village du Texas, il y a un gars qui joue le meilleur piano du coin, il peut jouer du piano comme vous aimez, mais la façon dont il aime jouer est huit à la barre, quand il joue, il est le père de tous, les gens se rassemblent autour, mais quand il joue avec la contrebasse et la guitare, ils hurlent « Beat Me Daddy, Eight to the Bar » a-plink, a-plank, a-plink plank, a-riff, a-raff, a-riff raff, il joue un boogie, il joue huit à la barre, et nous savons tous, que quand il joue, il les met tous en transe... »

La chanson a été enregistrée pour la première fois en 1940 par le Will Bradley (en) Trio, avec Ray McKinley au chant, et Freddie Slack au piano. Ce titre inspire entre autres leurs tubes boogie-woogie suivants Boogie Woogie Bugle Boy[7], et Bounce Me Brother With a Solid Four[8] (de 1941)...

Ce standard de jazz est enregistré et repris par de nombreux interprètes, dont :

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  • Traduction partielle de la version anglaise

Liens externes

[modifier | modifier le code]