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NGC 4235

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NGC 4235
Image illustrative de l’article NGC 4235
La galaxie spirale NGC 4235
Données d’observation
(Époque J2000.0)
Constellation Vierge
Ascension droite (α) 12h 17m 09,9s[1]
Déclinaison (δ) 07° 11′ 30″ [1]
Magnitude apparente (V) 11,6[2]
12,6 dans la Bande B [2]
Brillance de surface 13,04 mag/am2[3]
Dimensions apparentes (V) 4,2 × 0,9[2]
Décalage vers le rouge 0,008039 ± 0,000033[1]
Angle de position 48°[2]

Localisation dans la constellation : Vierge

(Voir situation dans la constellation : Vierge)
Astrométrie
Vitesse radiale 2 410 ± 10 km/s [4]
Distance 33,7 ± 2,4 Mpc (∼110 millions d'al)[5]
Caractéristiques physiques
Type d'objet Galaxie spirale
Type de galaxie SA(s)a[1],[6] SBa[7] Sa[2]
Dimensions 134 000 a.l.[8]
Découverte
Découvreur(s) William Herschel[6]
Date [6]
Désignation(s) IC 3098
PGC 39389
UGC 7310
MCG 1-31-36
CGCG 41-62
VCC 222[2]
Liste des galaxies spirales

NGC 4235 est une galaxie spirale située dans la constellation de la Vierge à environ 110 millions d'années-lumière. NGC 4235 a été découvert par l'astronome germano-britannique William Herschel en 1784. Cette galaxie a aussi été observée par l'astronome allemand Arnold Schwassmann le et elle a été inscrite à l'Index Catalogue sous la cote IC 3098[6].

NGC 4235 par le télescope spatial Hubble.

La classe de luminosité de NGC 4235 est I et elle présente une large raie HI. C'est aussi une galaxie active de type Seyfert 1.2[1].

Des mesures non basées sur le décalage vers le rouge (redshift) donnent une distance de 24,229 ± 8,262 Mpc (∼79 millions d'al)[9], ce qui est à l'intérieur des distances calculées en employant la valeur du décalage[5].

Trou noir supermassif

Selon un article basé sur les mesures de luminosité de la bande K de l'infrarouge proche du bulbe de NGC 4235, on obtient une valeur de 107,4 (25 millions de masses solaires) pour le trou noir supermassif qui s'y trouve[10].

Groupe de NGC 4235, de M60 et l'amas de la Vierge

Selon A.M. Garcia, NGC 4235 est une des galaxies du groupe de galaxies qui porte son nom. Le groupe de NGC 4235 comprend au moins 29 membres, dont 18 apparaissent au New General Catalogue et 4 à l'Index Catalogue[11].

D'autre part, la galaxie NGC 4235 apparait aussi dans une liste de 227 galaxies d'un article publié par Abraham Mahtessian en 1998[12]. Cette liste comporte plus de 200 galaxies du New General Catalogue et une quinzaine de galaxies de l'Index Catalogue. On retrouve dans cette liste 11 galaxies du Catalogue de Messier, soit M49, M58, M60, M61, M84, M85, M87, M88, M91, M99 et M100.

Toutes les galaxies de la liste de Mahtessian ne constituent pas réellement un groupe de galaxies. Ce sont plutôt plusieurs groupes de galaxies qui font tous partie d'un amas galactique, l'amas de la Vierge. Pour éviter la confusion avec l'amas de la Vierge, on peut donner le nom de groupe de M60 à cet ensemble de galaxies, car c'est l'une des plus brillantes de la liste. L'amas de la Vierge est en effet beaucoup plus vaste et compterait environ 1300 galaxies, et possiblement plus de 2000[13], situées au cœur du superamas de la Vierge, dont fait partie le Groupe local[14],[15].

De nombreuses galaxies de la liste de Mahtessian se retrouvent dans onze groupes décrits dans l'article d'A.M. Garcia[11], soit le groupe de NGC 4123 (7 galaxies), le groupe de NGC 4261 (13 galaxies), le groupe de NGC 4235 (29 galaxies), le groupe de M88 (13 galaxies, M88 = NGC 4501), le groupe de NGC 4461 (9 galaxies), le groupe de M61 (32 galaxies, M61 = NGC 4303), le groupe de NGC 4442 (13 galaxies), le groupe de M87 (96 galaxies, M87 = NGC 4486), le groupe de M49 (127 galaxies, M49 = NGC 4472), le groupe de NGC 4535 (14 galaxies) et le groupe de NGC 4753 (15 galaxies). Ces onze groupes font partie de l'amas de la Vierge et ils renferment 396 galaxies. Certaines galaxies de la liste de Mahtessian ne figurent cependant dans aucun des groupes de Garcia et vice versa.

Notes et références

  1. a b c d et e (en) « NASA/IPAC Extragalactic Database », Resultats pour NGC 4235 (consulté le )
  2. a b c d e et f « Les données de «Revised NGC and IC Catalog by Wolfgang Steinicke» sur le site ProfWeb, NGC 4200 à 4299 »
  3. La brillance de surface (S) se calcule à partir de la magnitude apparente (m) et de la surface de la galaxie selon l'équation
  4. On obtient la vitesse radiale d'une objet céleste à l'aide de l'équation v = z×c, où z est le décalage Doppler (redshift ou bleushift) et c la vitesse de la lumière. L'incertitude relative de la vitesse Δv/v est égale à celle de z étant donné la grande précision de c.
  5. a et b On obtient la distance qui nous sépare d'une galaxie à l'aide de la loi de Hubble-Lemaître : v = Hod, où Ho est la constante de Hubble (70±5 (km/s)/Mpc). L'incertitude relative Δd/d sur la distance est égale à la somme des incertitudes relatives de la vitesse et de Ho.
  6. a b c et d (en) « Site du professeur C. Seligman » (consulté le )
  7. (en) « NGC 4235 sur HyperLeda » (consulté le )
  8. On obtient le diamètre d'une galaxie par le produit de la distance qui nous en sépare et de l'angle, exprimé en radian, de sa plus grande dimension.
  9. « Your NED Search Results », sur ned.ipac.caltech.edu (consulté le )
  10. X.Y. Dong et M.M. De Robertis, « Low-Luminosity Active Galaxies and Their Central Black Holes », The Astronomical Journal, vol. 131, no 3,‎ , p. 1236-1252 (DOI 10.1086/499334, Bibcode 2006AJ....131.1236D, lire en ligne [PDF])
  11. a et b A.M. Garcia, « General study of group membership. II - Determination of nearby groups », Astronomy and Astrophysics Supplement Series, vol. 100 #1,‎ , p. 47-90 (Bibcode 1993A&AS..100...47G)
  12. Abraham Mahtessian, « Groups of galaxies. III. Some empirical characteristics », Astrophysics, vol. 41 #3,‎ , p. 308-321 (DOI 10.1007/BF03036100, lire en ligne, consulté le )
  13. (en) « Cosmos, Virgo Cluster » (consulté le )
  14. (en) P. Fouque, E. Gourgoulhon, P. Chamaraux, G. Paturel, « Groups of galaxies within 80 Mpc. II - The catalogue of groups and group members », Astronomy and Astrophysics Supplement, vol. 93,‎ , p. 211-233 (Bibcode 1992A&AS...93..211F, lire en ligne)
  15. (en) Tully, R.B., « The Local Supercluster », Astrophysical Journal, vol. 257,‎ , p. 389-422 (DOI 10.1086/159999, Bibcode 1982ApJ...257..389T, lire en ligne)

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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