12e régiment de tirailleurs sénégalais
12e régiment de tirailleurs sénégalais | ||
Insignes régimentaires du 12e régiment de tirailleurs sénégalais. | ||
Création | 1920 | |
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Dissolution | 1946 | |
Pays | France | |
Branche | Armée de Terre | |
Type | Régiment de tirailleur sénégalais | |
Rôle | Infanterie | |
Devise | Tocci se gaousos Touche si tu l’ose |
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Inscriptions sur l’emblème |
Maroc 1925-1926 | |
Guerres | guerre du Rif Seconde Guerre mondiale |
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Le 12e régiment de tirailleurs sénégalais (ou 12e RTS) est un régiment français.
Création et différentes dénominations
- 1920 : Création, en Turquie, du 12e Régiment de Tirailleurs Sénégalais à partir des :
- 1923 : Renommé 12e Régiment de Tirailleurs Coloniaux
- Redevient 12e Régiment de Tirailleurs Sénégalais
- en 1929, il s'installe a SAINTES jusqu'en 1939
- 1939 : Dissolution
- 1939 : Recréation du 12e Régiment de Tirailleurs Sénégalais, à Marseille
- Juin 1940 : Renommé 12e Régiment d'Infanterie Coloniale
- 1er mai 1944 : Redevient 12e Régiment de Tirailleurs Sénégalais
- 1946 : Dissolution
Colonels/chef-de-brigade
Historique des garnisons, combats et batailles du 12e RTS
Entre-deux-guerres
Né en 1920 en Turquie où il participe à l'occupation de la zone neutralisée des détroits de la région de Constantinople.
En , le régiment quitte Marseille pour participer à la guerre du Rif au Maroc. Il y méritera l'inscription « Maroc : 1925-1926 » sur son drapeau.
De 1929 à 1939, il stationne à Saintes (Charente-Maritime) dans la caserne Brémond d'ars (actuellement collège René caillé)
Il stationne aussi à La Rochelle (Charente-Maritime), d'où il embarque en 1939 pour le front.
Seconde Guerre mondiale
Drôle de guerre
Au , la compagnie de commandement du 12e régiment de tirailleurs sénégalais est formée à La Rochelle et Saintes, elle est constituée en grande partie d'unité de réserviste.
Le arrivée du lieutenant-colonel Perretier.
Le départ du colonel Baudin qui va prendre le commandement de l'ID de la 1re DIC ; arrive également le capitaine Chabrelie qui prend les fonctions de médecin chef en remplacement du Capitaine Breteau passé au 3e bataillon.
- Perretier lieutenant-colonel, commandant le régiment:
- Colin capitaine, chef d'EM
- Les lieutenants : Casaula, Guichard et Vallentin, officier d'SM
- Gaborit lieutenant, officier de liaison
- Chabrelie capitaine, médecin chef
- Guérit lieutenant, vétérinaire
- Babel capitaine, commandant la compagnie
- Guillet lieutenant, Pionnier
- Messmer sous-lieutenant, chef transmissions
- Cortadellas sous-lieutenant, éclaireur motos
- Graff Commandant, chef de bataillon
Ces officiers sont relayés par : 2 adjudants-chef, 2 adjudants, 3 sergents chef, 19 sergents, 9 caporaux-chef, 10 caporaux, 1 sergent indigène, 5 caporaux indigènes.
Le le lieutenant-colonel est promu colonel[1].
Le 12e RTS est l'un des trois régiments d'infanterie de la 1re division d'infanterie coloniale. Cette division est placée en réserve de la 2e armée qui doit en premier lieu protéger la ligne Maginot d'une manœuvre tournante.
Bataille de France
Le 12e RTS combat dans les Ardennes et sur la Meuse participant aux combats de Beaumont-en-Argonne, Brillon-en-Barrois, Bourmont. Entre le 18 et le , ces tirailleurs sont faits prisonniers au sud de Sion, alors qu'ils opèrent un repli sur les Vosges.
Dans la nuit du 15 au , lors de la deuxième phase de la campagne de France, des soldats allemands, appartenant probablement[réf. nécessaire] à la 6e Panzerdivision allemande, massacrèrent dans la forêt de Brillon une cinquantaine de tirailleurs sénégalais prisonniers, dont de nombreux blessés, appartenant au 12e régiment de tirailleurs sénégalais[2].
Le un bataillon du 12e RTS sous les ordres du commandant Graff doit stopper l'avancée allemande au niveau du pont du village d'Haréville-les-Chanteurs dans la Haute-Marne. Le bataillon se battra jusqu'au bout mais sera décimé. Un monument célèbre les tués du bataillon.
De 1945 à nos jours
- Recréé le .
- Dissolution le .
- Recréé en 1958 sous le nom de 72e R.I.Ma.
Drapeau
Personnalités ayant servi au sein de l'unité
- Pierre Messmer alors sous-lieutenant
- Addi Bâ, soldat engagé volontaire, devenu « adjudant » et l'un des premiers résistants du massif des Vosges[3].
Notes et références
- Document remis lors de la célébration du 50e anniversaire des combats de Chartainvilliers 23/06/1990
- Scheck, R. (2007). Une saison noire. Les massacres de tirailleurs sénégalais. Mai-juin 1940. Paris : Tallandier. p.52.
- Le Terroriste noir de Tierno Monénembo, éditions du Seuil, 2012.
Voir aussi
Articles connexes
- Liste des unités de tirailleurs sénégalais
- Liste des régiments français
- Liste des grades dans l'armée française
Liens externes
Les tirailleurs sénégalais en 1940