13e bataillon de marche de tirailleurs sénégalais
Ne doit pas être confondu avec 13e bataillon de tirailleurs sénégalais ou 13e régiment de tirailleurs sénégalais.
| 13e bataillon de marche de tirailleurs sénégalais | |
| Création | |
|---|---|
| Dissolution | |
| Pays |  France
|
| Origine | Tirailleurs sénégalais |
| Branche | Armée de terre, troupes coloniales |
| Type | Bataillon de marche |
| Rôle | Infanterie |
| Garnison | Sept Pagodes |
| Guerres | Guerre d'Indochine |
| Décorations | Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieurs |
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Le 13e bataillon de marche de tirailleurs sénégalais (13e BMTS) est une unité d'infanterie de l'Armée de terre française constituée de tirailleurs sénégalais. Formé en 1951 en Algérie française, le bataillon rejoint l'Indochine où il combat contre le Việt Minh. Il est dissous après la fin de la guerre d'Indochine.
Historique[modifier | modifier le code]
Le bataillon est constitué le à Alger, à partir d'éléments des 3e, 5e, 6e, 13e et 15e régiments de tirailleurs sénégalais. Son existence est officialisée le , jour où il embarque pour l'Indochine. Dernier des bataillons sénégalais à être envoyés en Indochine, il débarque le à Haïphong et s'installe le à Sept Pagodes. Renforcé d'Indochinois servant dans des compagnies de supplétifs militaires (CSM et CLSM, compagnies légères de supplétifs militaires), le 13e BMTS opère au sein de la 2e division de marche du Tonkin, en particulier pour l'escorte des convois fluviaux[1].
Le 13e BMTS est dissous le [1]. Il est décoré de la croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieurs avec une citation[2].
Chefs de corps[modifier | modifier le code]
- - : chef de bataillon Jouet[1]
- - : chef de bataillon Coignard[1]
- - : chef de bataillon Huz[1]
- - : chef de bataillon Aussudre[1]
Insigne[modifier | modifier le code]
Description héraldique officielle[2],[3] : « Pagode de sinople à quatre toits de gueules, l'ancre coloniale d'or ombrée de gueules brochant sur le tout et chargé du chiffre 13 de sable et des lettres « BM.TS » de sinople. »
Homologué G 876 le [2], l'insigne fait référence à Sept Pagodes où le bataillon est implanté[1].
Références[modifier | modifier le code]
- Jean-Pierre Pissardy, « Les unités africaines en Extrême-Orient », Armes Militaria Magazine, no 64, , p. 47-51
- P. Lang, Les insignes des Troupes d’Afrique Noire en Extrême-Orient (Compilation de diverses sources) (lire en ligne), p. 5
- « Description héraldique des insignes homologués de la Coloniale et des Troupes de marine ou comportant une ancre de la Coloniale ou des Troupes de marine », sur troupesdemarine-ancredor.org
