Église Saint-Sulpice de Jumet

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Église Saint-Sulpice de Jumet
Image illustrative de l’article Église Saint-Sulpice de Jumet
Présentation
Culte Catholique romain
Type Église
Rattachement Diocèse de Tournai
Début de la construction 1750
Fin des travaux 1753
Style dominant Classique
Protection Icône du bouclier bleu apposé sur un immeuble classé de la Région wallonne Patrimoine classé (1949, no 52011-CLT-0013-01)
Géographie
Pays Drapeau de la Belgique Belgique
Région Drapeau de la Région wallonne Région wallonne
Province Drapeau de la province de Hainaut Province de Hainaut
Commune Logo de la Ville de Charleroi Charleroi
Section Jumet
Coordonnées 50° 27′ 03″ nord, 4° 25′ 33″ est
Géolocalisation sur la carte : Belgique
(Voir situation sur carte : Belgique)
Église Saint-Sulpice de Jumet
Géolocalisation sur la carte : Charleroi
(Voir situation sur carte : Charleroi)
Église Saint-Sulpice de Jumet

L'église Saint-Sulpice est un édifice religieux situé à Jumet (quartier du Chef-lieu), section de la ville belge de Charleroi, dans la province de Hainaut[1].

Les traces matérielles les plus anciennes d'un édifice religieux à cet endroit datent du Xe siècle. Trois églises précédant la construction actuelle sont identifiées lors de fouilles effectuées en 1967. De style classique, le bâtiment actuel est érigé entre 1750 et 1753 par un architecte anonyme[2]. L'église de brique et pierre calcaire est très homogène. Elle est classée depuis 1949 au patrimoine culturel.

Contexte historique

L'église, ainsi que Jumet, sont cités en 868 dans le polyptyque de l'abbaye de Lobbes[3],[4]. Elle est donc très ancienne mais peu citée dans les textes. La destruction des archives de l'État à Mons et du diocèse de Tournai au début de la Seconde Guerre mondiale fait probablement disparaître la plupart des documents qui la concernent[5].

Durant l'Ancien Régime, Jumet fait partie de la principauté de Liège, l'abbé de Lobbes y était seigneur souverain par délégation du Prince-évêque[6]. Cette souveraineté de Liège est cependant contestée par le Hainaut et le Brabant voisins. Au fil du temps, le Brabant s'impose de plus en plus et cela semble répondre au souhait de la population locale[7]. Dès les années 1730, le Brabant agit comme si Jumet était sa possession pleine et entière. Dans les années 1740, la duchesse Marie-Thèrèse d'Autriche et le Conseil souverain de Brabant accordent, à la demande du mayeur et des échevins, des règlements d'administration. Finalement, le , le Prince-évêque cède la seigneurie de Jumet qui devient officiellement brabançonne[8].

Lors de la période française, Jumet fera partie du département de Jemappes qui devient la province de Hainaut après la chute de Napoléon Ier.

Les différentes églises qui précèdent la construction actuelle (leur saint patron demeure inconnu), étaient celles d'une paroisse de l'ancien doyenné de Fleurus du diocèse de Liège. En 1559, lors de l'érection des nouveaux diocèses aux Pays-Bas, cette paroisse est rattachée au diocèse de Namur, nouvellement créé[9], puis finalement au diocèse de Tournai lors du concordat de 1801.

Les fouilles de 1967

En 1967, l'église fait l'objet d'une importante restauration menée par Simon Brigode, architecte et professeur à l'Université de Louvain. Au cours de cette restauration, des fouilles sont exécutées du 16 au 22 août 1967 sous la direction de Luc-Francis Genicot, alors chargé de cours à l'Université de Louvain.

Schéma des fouilles effectuées en août 1967
Schéma des fouilles effectuées en août 1967

Ces fouilles tardives sont effectuées dans un secteur limité mais heureusement significatif[10], alors que les travaux de restauration ont déjà détruit diverses fondations anciennes[11].

Mais la construction de l'église actuelle avait déjà profondément modifié les lieux. Le dallage du XVIIIe siècle est plus bas que les précédents. Les substructions anciennes ne sont dès lors conservées qu'à leur niveau le plus bas, près du sol vierge. Lors des fouilles ne fut donc trouvé ni ressaut de fondation, ni sous-pavement, ni départ d'enduit, ni base d'autel[11]. La sépulture affleurait à seulement 19 cm sous le niveau du dallage actuel[12].

Des travaux réalisés aux XIXe et XXe siècles ont également supprimé des traces anciennes. Un étroit caniveau en briques, destiné aux conduites de l'éclairage au gaz installé au début de la seconde moitié du XIXe siècle, traverse la tranchée B[13]. Un caniveau du début du XXe siècle, creusé à peu près dans l'axe longitudinal de l'église actuelle, a sectionné les fondations anciennes[14].

Les sondages ont cependant permis de localiser correctement les étapes successives de la croissance du bâtiment[12].

Les églises successives

Trois édifices religieux qui ont précédé l'église actuelle sont identifiés lors des fouilles.

Plan au sol des églises du Xe siècle, du XVIIe siècle et de l'église actuelle depuis 1753
Plans superposés des églises 1, 3 et 4[15].

Première église

Préroman, le premier édifice était formé par une salle rectangulaire composée d'une nef simple de 4,7 m de largeur et d'une longueur que les fouilles n'ont pas permis de préciser. Il se peut, comme dans les petites églises du haut Moyen Âge, que cette longueur soit du double de la largeur. Il s'agit peut-être de la bâtisse consacrée entre 959 et 971 par Éracle, abbé de Lobbes et évêque de Liège et dont il est question dans la charte d'Éracle[16].

Deuxième église

Plan au sol du chœur du XIVe et XVe siècles et de l'église du XVIIe siècle
Plans superposés des églises 2 et 3.

Lors des fouilles, on ne retrouve de la deuxième église que les fondations d'un chevet à trois pans irréguliers. Il est impossible de préciser comment l'édifice se développe vers le narthex. On sait cependant que ce côté se termine par une tour car Jehan Camal, curé des lieux, dans un testament daté de 1517, lègue 50 livres pour sa réparation et l'installation d'une cloche[17]. La tour est vraisemblablement celle dont il est encore question au XVIIe siècle et qui sera démolie pour la construction de l'église du XVIIIe siècle[18]. L'importance de ce chœur laisse supposer une construction à trois nefs, peut-être semblable à celle de la troisième église[19], d'autant qu'un pouillé de 1445 signale un autel dédié à saint Nicolas et un autre de 1518 indique un autel dédié à la Vierge[20], en plus de l'autel principal.

Relevant la similitude avec le chœur de l'église Saint-Martin de Marcinelle rebâtie à la fin du XVe siècle, Luc-Francis Genicot émet l'hypothèse que ce dernier s'inspire de la formule adoptée plus tôt à Jumet, dans le courant du XIVe siècle peut-être[21].

Dans ce chœur, on retrouve une sépulture contenant un squelette dans un cercueil en bois de chêne cloué. La présence de tissu brodé et la localisation laissent supposer qu'il s'agit de la tombe d'un prêtre, vraisemblablement du curé de l'endroit[22].

Troisième église

Le chœur du troisième édifice remonte selon toute vraisemblance au milieu du XVIIe siècle[23]. Cette église est huit fois plus grande que la première. Le chœur est de plan pentagonal profond de 8,25 m. Il est consolidé de quatre contreforts, ce qui laisse supposer qu'il a été couvert d'une voûte en dur, probablement de conception gothique. La nef, longue de 22 m et d'une largeur estimée à 20 m, est de forme légèrement trapézoïdale[24] et a deux collatéraux. L'ampleur de ces collatéraux permet d'imaginer un édifice de type église-halle, comme il en existait plusieurs en Hainaut depuis les XVe et XVIe siècles.

Contre la façade de l'église se dresse la tour citée précédemment. Elle fait l'objet d'une restauration importante en 1670 et une horloge y est installée en 1681. Ce clocher est probablement de plan carré d'environ 6,4 m de côté. Il est coiffé d'une flèche octogonale effilée, sommé d'une grande croix à fleurons et d'un coq culminant à 38 m du sol[2].

En 1710, l'état de l'église exige à nouveau de sérieuses réparations et le bailli de Jumet, Jean de Vigneron, demande à l'abbé de Lobbes, gros décimateur, la construction d'une nouvelle église. L'abbaye ne peut faire face aux dépenses[25]. Finalement, suite à un procès, un accord est conclu pour la réparation de l'église incluant le chœur, la tour et le toit de la nef[26].

L'église actuelle

plan en coupe d'une église
Coupe et élévation originales du XVIIIe siècle avec l'ancienne tour présente (feuille E)[27].

L'église actuelle est construite entre 1750 et 1753 par un architecte anonyme. Les plans originaux sont constitués de cinq feuilles coloriées[28]. Ils sont numérotés de A à E sans ordre logique, probablement après l'achèvement de la construction. La feuille C ne faisait pas partie du premier dossier, mais les cinq dessins sont d'une même main. La feuille E porte au verso des notes où apparaît deux fois le nom de D. De Lados, qui est peut-être celui de l'architecte[29].

Avant 1750, l'ancienne église est rasée et le terrain aplani[11] pour accueillir l'édifice aux dimensions projetées. Cet aplanissement est probablement à l'origine du fait que l'église actuelle n'est plus exactement orientée, contrairement à l'église primitive dont le chœur était parfaitement tourné vers l'est[30].

Détail des remplois dans le parement actuel de la façade nord.

Le plan était ambitieux et démesuré pour la localité de l'époque. Des tiraillements se produisent entre l'architecte et les commanditaires dont l'abbé de Lobbes, Théodulphe Barnabé (abbé de 1728 à 1752)[26]. La construction traîne et, malgré le remploi de matériaux anciens dans le socle et les soubassements[23], son coût est multiplié par cinq par rapport aux prévisions :

« Nous avons été grandement trompé [sic] pour la rédification de cette église [...] car l'édifice de l'église, au lieu de nous coûter un vingt mille florins, nous en coûte au moins un cent mille [...] l'architecte nous a trompé [sic] en augmentant la longueur de ladite église de vingt-neuf pieds, et quantité d'autres choses »

— doléances citées par Genicot[26].

Le plan initial prévoyait la réintégration de la tour ancienne. Un amendement fait définitivement table rase du passé[23]. Le projet de nouvelle tour fait probablement partie de cette « quantité d'autres choses » dont il est question dans les doléances.

projet pour la façade
Dessin du XVIIIe siècle d'un nouveau projet de façade (feuille C)[31].

Ce conflit se termine par un procès devant le Conseil souverain de Brabant. L'architecte doit réduire ses prétentions. Il suffit pour s'en rendre compte d'examiner les projets successifs de façades[30] et de comparer la taille des parties hautes réalisées et la taille prévue sur le dessin original de l'élévation. Les travaux se poursuivent cependant, quoiqu'avec retard. L'église est terminée en 1753[23].

La tour est aménagée pour recevoir trois cloches. Deux cloches sont attestées, il n'y a pas de preuve formelle quant à l'existence d'une troisième[32].

À l'est, une cloche de 1590 est ornée d'une image de la Vierge et porte l'inscription : « Micael Willelmus coadiutor Lobiensis me fecit[33] - 1590 - Maître Jean Grongnart, fondeur »[32],[34]

À l'ouest, la seconde cloche était probablement en mauvais état car elle est refondue en 1772, comme l'atteste l'inscription : « + En l'an 1772 j'ai été refondue aux frais de la communauté de Jumet par les Simon Chevresson et Deforest. »[32].

Il est probable que la Révolution française provoque des dégâts à l'édifice car un budget est alloué par l'administration locale pour la réparation des vitres et du toit en 1797[35]. En 1808, trois nouveaux autels sont construits[36].

En 1835, l'église subit une restauration importante. Une partie du pavement est remplacée, un nouveau mobilier mis en place, les autels transformés[35] et le maître-autel consacré de nouveau[36].

Dans le corps en maçonnerie de ce maître-autel, éliminé lors des restaurations de 1968, on découvre un coffret reliquaire en bois fermé d'un couvercle en verre. Il contient deux os tenus par un fil de cuivre. Entre eux, se trouve un document de papier en très mauvais état, quasiment indéchiffrable. Il est daté de 1835 : il est possible que le reliquaire soit plus ancien et qu'il ait été redéposé lors de la consécration du nouvel autel[37],[38].

En 1840, on installe des grandes orgues, œuvres du facteur d'orgue Hypolite Loret de Bruxelles. L'instrument est agrandi en 1873[35].

En 1943, les autorités allemandes d'occupation réquisitionnent les cloches. La cloche de 1590 est déposée et envoyée en Allemagne[39]. Après la guerre, elle est retrouvée et réintègre le clocher[30],[40].

Architecture et mobilier

Vue arrière de l'église
Chevet de l'église.

De conception classique, l'église de brique et pierre calcaire est très homogène. Elle est composée d'une nef de six travées flanquée de bas-côtés, d'un transept à trois pans et d'un chœur à déambulatoire polygonal avec sacristie dans l'axe. Le soubassement chanfreiné est en pierre de taille pour la façade, en moellons et grès ailleurs. Tous les angles du bâtiment sont harpés en bossage un-sur-deux[1].

Élévation extérieure des trois premières travées du bas-côté nord.
Élévation extérieure des trois premières travées du bas-côté nord.

Les fenêtres, hormis celles de la tour, sont toutes munies d'un encadrement en calcaire creusé d'une gorge recoupée de harpes saillantes, avec un arc cintré et des appuis reliés par un bandeau calcaire ceinturant tout l'édifice. Des demi-fenêtres de conception similaires se trouvent au second niveau en retrait, sous la corniche[1].

La façade est à deux niveaux avec au-dessus un fronton courbe. Au premier niveau, deux bandeaux se poursuivent au-delà de la partie centrale vers les faces latérales sous les ailerons à volutes placés de part et d'autre du second niveau. Au-dessus du fronton, une tour carrée est composée de deux étages séparés par un bandeau. La tour porte une flèche polygonale sur base pyramidale. Le portail en pierre calcaire est précédé de quelques marches. Il est flanqué de pilastres à refends qui portent un entablement et un fronton courbe. La porte est en plein-cintre[1].

Une porte secondaire, précédée d'une dizaine de marches, est percée dans la première travée du bas-côté nord.

L'intérieur est très lumineux, peint en blanc et gris. Il est couvert de voûtes en berceau. Les colonnes de la nef sont de style toscan. Les piliers du chœur et du transept sont couronnés de chapiteaux à volutes[1].

L'église renferme des boiseries remarquées et un mobilier signalé[41].

Il y a notamment le « bénitier de l'Homme monstrueux » représentant quatre visages qui ricanent l'un dans l'autre[42]. C'est un curieux cul-de-lampe qui provient de l'église de Gosselies. Datant de 1554, il serait dans l'esprit caricatural des sculpteurs gothiques[43],[44].

Dans l'église se trouvent également des fonts baptismaux du XIe ou du XIIe siècle[42]. L'origine romane ancienne de ces fonts baptismaux est avérée par leurs caractéristiques archaïques[43]. Le mobilier comporte aussi un autel dédié à Notre-Dame de Tongre et un banc de communion datant tous deux du XVIIe siècle[41].

Parmi la statuaire, une Vierge gothique, en laiton, ressemble aux statuettes de Bocholt et pourrait dater du début du XVIe siècle[43].

Modèle:Message galerie

Notes et références

  1. a b c d et e Patrimoine monumental de Belgique, tome 20, p. 126
  2. a et b Genicot 1969, p. 33
  3. Genicot 1969, p. 10
  4. Arcq 1973, p. 100
  5. Genicot 1969, p. 12
  6. Arcq 1973, p. 52
  7. Arcq 1973, p. 53
  8. Arcq 1973, p. 61
  9. Genicot 1969, p. 11–12
  10. Genicot 1969, p. 9
  11. a b et c Genicot 1969, p. 18
  12. a et b Genicot 1969, p. 19
  13. Genicot 1969, p. 22
  14. Genicot 1969, p. 20
  15. Pour plus de clarté, le chœur de l'église 2 n'a pas été dessiné dans ce schéma des plans superposés des églises 1, 3 et 4.
  16. Genicot 1969, p. 25
  17. Arcq 1973, p. 102
  18. Genicot 1969, p. 30
  19. Genicot 1969, p. 27
  20. Arcq 1973, p. 101
  21. Genicot 1969, p. 28
  22. Genicot 1969, p. 38–39
  23. a b c et d Genicot 1969, p. 36
  24. Pour peu que la restitution soit correcte, car l'angle sud-ouest n'a été qu'entrevu (Genicot 1969, p. 30).
  25. Arcq 1973, p. 103
  26. a b et c Genicot 1969, p. 15
  27. Cette feuille, numérotée E, porte comme intitulé « Façade et profil des chapelles de l'Eglise de Jumet ». Au verso figurent les notes : « Exh.ain per Mesurolle au verbal du 23 juin 1753 » repris plus bas en « Exh. per Mesurolle 23 juin 1753 », avec la mention « Lobes q.Jumet » et deux fois le nom D. De Lados. (Genicot 1969, p. 16)
  28. Conservées aux archives de l'État en Belgique (Genicot 1969, p. 16)
  29. Genicot 1969, p. 16 ; 17
  30. a b et c Arcq 1973, p. 104
  31. Ce plan numéroté C, est dessiné sur une feuille constituée de deux pièces collées. Il porte comme intitulé « Projet pour la façade de l'église de Jumet » (Genicot 1969, p. 16)
  32. a b et c Arcq 1973, p. 104 ; 106
  33. Michel Willame était coadjuteur de 1580 à 1598 de l'abbé de Lobbes, Ermin François, il fut élu lui-même en 1598 et meurt en 1600 (Genicot 1969, p. 16).
  34. Jean Grongnart fait partie d'une dynastie de fondeurs qui travaillaient en Hainaut aux XVIe et XVIIe siècles (Genicot 1969, p. 16).
  35. a b et c Arcq 1973, p. 105
  36. a et b Genicot 1969, p. 41
  37. Genicot 1969, p. 40–41
  38. Photographie du reliquaire sur le site de l'Institut royal du patrimoine artistique (IRPA)
  39. Maerten et Colignon 2012, p. 38-39
  40. Photographies de la cloche sur le site de l'IRPA
  41. a et b « Eglise Saint-Suplice à Jumet », sur Le Pays de Charleroi (consulté le ).
  42. a et b Histoire et patrimoine des communes de Belgique, Hainaut, p. 153
  43. a b et c Revue belge d'archéologie et d'histoire de l'art, volumes 6 à 7, 1936, p. 187.
  44. Photographies du bénitier de l'Homme monstrueux sur le site de l'IRPA
  45. Arcq 1973, p. 105

Voir aussi

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Articles connexes

Lien externe

Bibliographie