Élections au Parlement basque de 2020

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Élections au Parlement basque de 2020
75 sièges du Parlement basque
(majorité absolue : 38 sièges)
Type d’élection Élections législatives de communauté autonome
Campagne du au
Corps électoral et résultats
Inscrits 1 794 316
Votants 911 089
50,78 % en diminution 9,2
Votes exprimés 904 342
Votes blancs 8 540
Votes nuls 6 747
EAJ-PNV – Iñigo Urkullu
Voix 349 960
38,70 %
en augmentation 1,3
Députés élus 31 en augmentation 3
EH Bildu – Maddalen Iriarte (es)
Voix 249 580
27,60 %
en augmentation 6,5
Députés élus 21 en augmentation 3
PSE-EE-PSOE – Idoia Mendia
Voix 122 248
13,52 %
en augmentation 1,7
Députés élus 10 en augmentation 1
Elkarrekin Podemos – Miren Gorrotxategi
Voix 72 113
7,97 %
en diminution 6,8
Députés élus 6 en diminution 5
PP+Cs – Carlos Iturgaiz
Voix 60 650
6,71 %
en diminution 5,4
Députés élus 6 en diminution 3
Vainqueur et sièges par circonscription.
Carte
Lehendakari
Sortant Élu
Iñigo Urkullu
EAJ-PNV
Iñigo Urkullu
EAJ-PNV
euskadi.eus

Les élections au Parlement basque de 2020 (en basque : 2020ko Eusko Legebiltzarrerako hauteskundeak, en espagnol : Elecciones al Parlamento vasco de 2020) ont lieu de manière anticipée le afin d'élire les 75 députés de la XIIe législature du Parlement basque pour un mandat de quatre ans.

Après trois ans et demi de gouvernement minoritaire entre son Parti nationaliste et le Parti socialiste, le président du gouvernement Iñigo Urkullu dissout le Parlement convoque les élections en . Il est cependant contraint de les reporter au en raison du confinement lié à la pandémie de Covid-19.

Le scrutin, marqué par une abstention historique, est un succès pour le Parti nationaliste, qui réalise le deuxième meilleur résultat depuis 1980 grâce à un discours sur la stabilité dans une période d'incertitude. Le record obtenu par la gauche de Bildu conduit à l'élection du Parlement le plus nationaliste de l'histoire de la communauté autonome. Grâce à la bonne tenue du Parti socialiste, la coalition au pouvoir est désormais majoritaire Les alliances Elkarrekin Podemos et PP+Cs connaissent un net revers en perdant chacune presque la moitié de leur représentation, tandis que Vox fait son entrée dans l'hémicycle grâce à la faible participation.

Ayant reconduit son alliance entre nationalistes et socialistes Iñigo Urkullu est investi pour un troisième mandat de chef de l'exécutif presque huit semaines après la tenue des élections.

Contexte[modifier | modifier le code]

Coalition minoritaire PNV-PSOE[modifier | modifier le code]

Lors des élections autonomiques du 25 septembre 2016, le Parti nationaliste basque (EAJ-PNV) du président du gouvernement (lehendakari) Iñigo Urkullu remporte une victoire claire avec initialement 29 députés sur 75, loin devant Euskal Herria Bildu (EH Bildu). Elkarrekin Podemos surgit directement à la troisième place des forces politiques, tandis que le Parti socialiste (PSE-EE-PSOE) perd la moitié des sièges et chute au niveau du Parti populaire[1]. Bildu récupère finalement un siège de député au détriment du Parti nationaliste lors du recomptage définitif des bulletins, quelques jours après la tenue du scrutin[2].

Le , l'EAJ-PNV et le PSE-EE-PSOE annoncent avoir conclu un accord de coalition prévoyant un programme politique conjoint et la structure administrative du futur gouvernement du Pays basque. Cette entente marque le retour d'une formule de coopération déjà testée entre les deux partis, sous la présidence de José Antonio Ardanza entre 1987 et 1998[3]. Iñigo Urkullu obtient l'investiture du Parlement le suivant lors du second vote par 37 voix favorables, contre 18 à la candidate de Bildu Maddalen Iriarte (es) et 20 abstentions[4]. Il avait échoué deux jours plus tôt avec un résultat identique, la majorité absolue de 38 voix étant alors requise[5].

Bien qu'en minorité, le gouvernement parvient à faire adopter trois lois de finances au cours de la législature, grâce à l'abstention du Parti populaire pour 2017[6] et 2018[7], et de Podemos et Equo pour 2020[8]. Pour 2019, il est cependant contraint de renoncer à son projet de loi budgétaire et de proroger l'application de celle pour 2018, faute d'accord[9].

Anticipation avec report[modifier | modifier le code]

Alors qu'il refusait jusque-là de donner le moindre indice quant à la date des élections autonomiques qui doivent avoir lieu au plus tard en [10], Iñigo Urkullu annonce le sa décision de convoquer le scrutin pour le suivant, le décret de dissolution du Parlement devant être signé le jour même[11]. La tenue du scrutin est cependant suspendue par le lehendakari le suivant, en raison de la proclamation de l'état d'alerte sur l'ensemble du territoire national pour faire face à la pandémie de Covid-19[12]. Le chef de l'exécutif basque indique le que le scrutin est reconvoqué pour le [13].

Mode de scrutin[modifier | modifier le code]

Salle des séances du Parlement basque.

Le Parlement basque (Eusko Legebiltzarra, Parlamento Vasco) est l'assemblée législative monocamérale de la communauté autonome du Pays basque. Il est constitué de 75 députés (diputatuak) élu pour une législature de quatre ans au suffrage universel direct selon les règles du scrutin proportionnel d'Hondt par l'ensemble des personnes résidant dans la communauté autonome où résidant momentanément à l'extérieur de celle-ci, si elles en font la demande.

Nombre de députés[modifier | modifier le code]

L'article 26 du statut d'autonomie de 1979 dit « de Guernica » dispose que le Parlement sera composé d'un nombre égal de députés représentant les territoires historiques — l'Alava, le Guipuscoa et la Biscaye — et élu pour une période de quatre ans[14]. En vertu de l'article 10 de la loi 5/1990 relative aux élections au Parlement basque, le nombre de députés par circonscription est fixé à 25[15], ce qui établit la composition de l'hémicycle à 75 parlementaires.

Circonscriptions Députés Carte
Alava 25 Députés par circonscription.
Biscaye 25
Guipuscoa 25

Convocation et candidatures[modifier | modifier le code]

Conformément à l'article 46 de la loi électorale 5/1990, les élections sont convoquées par le président du gouvernement basque au moyen d'un décret qui doit être pris le 25e jour précédant l'expiration de la législature — quatre ans après le précédent scrutin, jour pour jour — et publié le lendemain au Journal officiel (Boletín Oficial del País Vasco, BOPV). Les élections doivent se tenir 54 jours après cette publication[16].

Peuvent présenter des candidatures[17] :

  • les partis, associations et fédérations politiques inscrits au registre des associations politiques du ministère de l'Intérieur ;
  • les coalitions électorales formées par les entités précitées ;
  • les groupes d'électeurs, à la condition d'avoir réuni les parrainages d'au moins 1 % des électeurs de la circonscription électorale concernée[18].

Tous les candidats doivent être résidents enregistrés au Pays basque, ou prouver que leur dernière domiciliation administrative se trouvait sur le territoire basque s'ils sont expatriés. Les listes de candidats doivent présenter au moins 50 % de femmes, cette proportion devant se retrouver pour chaque groupe de six candidats[19],[20].

Répartition des sièges[modifier | modifier le code]

Le Parlement est élu au scrutin proportionnel d'Hondt. La répartition des sièges est opérée de la manière suivante[21] :

  • les listes sont classées par ordre décroissant selon le nombre de votes obtenus ;
  • le nombre de votes de chaque liste est divisé par 1, puis 2, puis 3... jusqu'au nombre total de sièges à pourvoir ;
  • les sièges sont attribués aux quotients les plus élevés, toutes listes confondues, par ordre décroissant jusqu'au dernier siège à pourvoir

Seules les listes ayant remporté au moins 3 % des suffrages valables dans la circonscription concernée, ce qui inclut les votes blancs, participent à cette répartition[22].

Campagne[modifier | modifier le code]

Forces politiques[modifier | modifier le code]

Force politique Chef de file Idéologie Résultats en 2016
Parti nationaliste basque
(eu) Euzko Alderdi Jeltzalea
(es) Partido Nacionalista Vasco
EAJ-PNV Iñigo Urkullu
(Lehendakari)
Centre
Nationalisme, démocratie chrétienne, libéral-conservatisme
37,36 % des voix
28 députés
Euskal Herria Bildu
(fr) Réunir le Pays basque
EH Bildu Maddalen Iriarte (es) Gauche à extrême gauche
Progressisme, nationalisme, indépendantisme
21,13 % des voix
18 députés
Elkarrekin Podemos
(fr) Unis nous pouvons
Miren Gorrotxategi Gauche à extrême gauche
Socialisme démocratique, populisme de gauche, républicanisme
14,76 % des voix
11 députés
Podemos
Ezker Anitza EzAn-IU
PP+Cs Carlos Iturgaiz Centre droit à droite
Libéral-conservatisme, démocratie chrétienne, unionisme
12,13 % des voix
9 députés
Parti populaire PP
Ciudadanos Cs
Parti socialiste du Pays basque-Gauche basque-PSOE
(es) Partido Socialista de Euskadi-Euskadiko Ezkerra-PSOE
PSE-EE-PSOE Idoia Mendia Centre gauche
Social-démocratie, progressisme
11,86 % des voix
9 députés
Vox Droite radicale à extrême droite
Néo-franquisme, centralisme, ultranationalisme
0,07 % des voix
0 député

Sondages[modifier | modifier le code]

Résultats[modifier | modifier le code]

Participation[modifier | modifier le code]

Taux de participation
Horaire En 2016 En 2020 Différence
12 heures 15,40 % 14,14 % en diminution 1,26
17 heures 44,38 % 36,02 % en diminution 8,36
20 heures 60,02 % 50,78 % en diminution 9,24

Voix et sièges[modifier | modifier le code]

Total régional[modifier | modifier le code]

Résultats des élections au Parlement basque de 2020[23]
Partis Voix % +/- Sièges +/−
Parti nationaliste basque (EAJ-PNV) 349 960 38,70 en augmentation 1,34 31 en augmentation 3
Euskal Herria Bildu (EH Bildu) 249 580 27,60 en augmentation 6,47 21 en augmentation 3
Parti socialiste du Pays basque-Gauche basque-PSOE (PSE-EE-PSOE) 122 248 13,52 en augmentation 1,66 10 en augmentation 1
Elkarrekin Podemos 72 113 7,97 en diminution 6,79 6 en diminution 5
Parti populaire + Ciudadanos (PP+Cs) 60 650 6,71 en diminution 5,42 6 en diminution 3
Vox 17 569 1,94 en augmentation 1,87 1 en augmentation 1
Equo 11 718 1,30 N/a 0 en stagnation
Parti animaliste contre la maltraitance animale (PACMA) 4 895 0,54 en diminution 0,27 0 en stagnation
Sièges en blanc (EB) 2 465 0,27 en augmentation 0,15 0 en stagnation
Recortes Cero-Grupo Verde (RC-GV) 1 304 0,14 en diminution 0,12 0 en stagnation
Por un Mundo más Justo (PUM+J) 1 103 0,12 Nv. 0 en stagnation
Autres partis[a] 2 197 0,24 - 0 -
Votes blancs 8 540 0,94 en augmentation 0,31
Votes valides 904 342 99,26
Votes nuls 6 747 0,74
Total 911 089 100 - 75 en stagnation
Abstentions 883 227 49,22
Inscrits / participation 1 794 316 50,78

Par circonscription[modifier | modifier le code]

Circonscription Alava Biscaye Guipuscoa
Sièges 25 en stagnation 25 en stagnation 25 en stagnation
Nombre % Nombre % Nombre %
Inscrits 258 846 100,00 950 564 100,00 584 906 100,00
Abstentions 132 015 51,00 471 506 49,60 279 706 47,82
Votants 126 831 49,00 479 058 50,40 305 200 52,18
Nuls 1 300 1,02 3 916 0,82 1 531 0,50
Exprimés 125 531 98,98 475 142 99,18 303 669 99,50
Partis Voix % Sièges +/− Voix % Sièges +/− Voix % Sièges +/−
EAJ-PNV 40 067 31,92 9 en augmentation 1 200 339 42,16 12 en augmentation 1 109 554 36,08 10 en augmentation 1
EH Bildu 30 934 24,64 6 en augmentation 1 112 619 23,70 6 en augmentation 1 106 027 34,92 9 en augmentation 1
PSE-EE-PSOE 19 452 15,50 4 en augmentation 1 64 001 13,47 3 en stagnation 38 795 12,78 3 en stagnation
EP 10 092 8,04 2 en diminution 2 40 453 8,51 2 en diminution 2 21 568 7,10 2 en diminution 1
PP+Cs 14 316 11,40 3 en diminution 2 32 248 6,79 2 en stagnation 14 086 4,64 1 en diminution 1
Vox 4 734 3,77 1 en augmentation 1 8 815 1,86 0 en stagnation 4 020 1,32 0 en stagnation
Autres 4 794 3,82 12 143 2,56 6 745 2,22
Blanc 1 142 0,91 4 524 0,95 2 874 0,95

Analyse[modifier | modifier le code]

Parti arrivé en tête par territoire et intensité de son score.

Le scrutin est marqué par une abstention historiquement haute, supérieure de près de onze points de pourcentage à celle enregistrée en 2016[24].

Le Parti nationaliste basque (EAJ-PNV) remporte le scrutin, comme l'annonçaient les sondages, avec son meilleur résultat depuis les élections de 1984[24]. Dans un contexte d'incertitude sanitaire et sociale directement liée à la pandémie de Covid-19, il tire profit de sa gestion de la crise et de son discours revendiquant la stabilité et la sécurité au niveau régional et national, puisqu'il joue un rôle-clé dans le maintien au pouvoir du président du gouvernement espagnol Pedro Sánchez[25].

Victorieux dans les trois circonscriptions électorales, l'EAJ-PNV parvient à distancer nettement Euskal Herria Bildu (EH Bildu). En gagnant quatre nouveaux sièges de député, celle-ci parvient cependant à réaliser une performance inédite dans l'histoire de la gauche abertzale[25]. Si elle n'est pas en mesure de prendre la direction du gouvernement autonome en raison de ses mauvais rapports avec les socialistes[25], la coalition de gauche indépendantiste rentabilise sa décision de soutenir elle aussi Pedro Sánchez et s'installe ainsi dans le paysage politique comme une alternative politique envisageable à moyen terme[24]. Les succès du Parti nationaliste et Bildu débouchent sur le Parlement le plus nationaliste de l'histoire de la communauté autonome[26].

À l'inverse, le Parti socialiste (PSE-EE-PSOE) ne tire pas profit de l'accession de Pedro Sánchez au pouvoir en , ni de sa coalition avec l'EAJ-PNV, puisqu'il ne progresse que d'un seul député, une hausse moins élevée que celle dessinée par les enquêtes d'opinion. Cette courte progression, associée au bon résultat du Parti nationaliste, garantit aux deux partis au pouvoir de disposer — s'ils renouvellent leur alliance — de bénéficier cette fois-ci d'une majorité absolue de 41 sièges sur 75. Le PSE-EE-PSOE devance cependant Elkarrekin Podemos, qui divise sa représentation par deux en raison de ses changements de position réguliers au Parlement et d'une instabilité chronique interne qui a vu se succéder cinq dirigeants en quatre ans à la tête de la branche basque de Podemos[25].

La coalition PP+Cs, directement promue par le président national du Parti populaire Pablo Casado au prix de l'éviction du chef de file du PP du Pays basque Alfonso Alonso, obtient un score deux fois moindre que le seul PP quatre ans auparavant[25]. La faible participation, associée à une distribution égalitaire du nombre de parlementaires entre les trois territoires, favorise par ailleurs l'entrée de Vox au Parlement, avec à peine 4 700 voix dans la circonscription d'Alava. En 2016, avec le même résultat, Ciudadanos était resté en dehors de l'hémicycle[24].

Lors du recomptage définitif des bulletins de vote, qui inclut les votes par correspondance, le , la coalition PP+Cs parvient à récupérer le 25e député de la circonscription de Biscaye au détriment de Bildu[27].

Conséquences[modifier | modifier le code]

Le Parti nationaliste et le Parti socialisent ouvrent le des négociations en vue de reconduire leur coalition gouvernementale, qui dispose désormais de la majorité absolue au Parlement[28]. Ils indiquent cinq semaines plus tard, le , s'être mis d'accord sur un nouveau contrat de coalition, qui est ratifié par meurs directions respectives[29].

Le , Iñigo Urkullu est investi président du gouvernement du Pays basque pour un troisième mandat par le Parlement, par 40 voix pour sur 74, une députée de l'EAJ/PNV se trouvant en quatorzaine[30].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. 7 partis, moins de 0,10 % chacun.

Références[modifier | modifier le code]

  1. (es) Belén Ferreras, « El PNV gana las elecciones con 29 escaños, pero necesita pactar; el PSE se hunde y empata con el PP », El Mundo,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. (es) Europa Press, « El PNV pierde un escaño en Bizkaia en favor de EH Bildu y se queda con 28 parlamentarios », Deia,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. (es) « PNV y PSE cierran un acuerdo para gobernar en coalición », EiTB,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. (es) « Urkullu, reelegido lehendakari en la segunda votación gracias a la coalición del PNV y el PSE », RTVE,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  5. (es) Pedro Gorospe, « Urkullu no logra la mayoría absoluta y será investido lehendakari este jueves », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. (es) « Urkullu aprueba los presupuestos del País Vasco gracias al Partido Popular », El Independiente,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  7. (es) « El Parlamento Vasco aprueba los Presupuestos 2018 gracias al acuerdo de PNV, PSE y PP », EiTB,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  8. (es) « El Parlamento Vasco aprueba los últimos presupuestos de la legislatura con la abstención de Podemos y Equo », Cadena SER,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  9. (es) EFE, « El Gobierno Vasco retira su proyecto de presupuestos al no alcanzar un acuerdo con EH Bildu », Público,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  10. (es) Danilo Albin, « Urkullu alarga el misterio en torno a la fecha de las elecciones autonómicas », Público,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  11. (es) Danilo Albin, « Urkullu convoca elecciones anticipadas para el 5 de abril », Público,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  12. (es) José Mari Alonso, « Suspendidas sin nueva fecha las elecciones en el País Vasco por el estado de alarma », El Confidencial,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  13. (es) Pedro Gorospe et Sonia Vizoso, « Urkullu y Feijóo anuncian elecciones autonómicas el 12 de julio », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  14. (es) Espagne, Pays basque. « Ley Orgánica 3/1979, de 18 de diciembre, de Estatuto de Autonomía para el País Vasco. », BOE, art. 26. (version en vigueur : 22 décembre 1979) [lire en ligne (page consultée le 11 juin 2023)]
  15. (es) Espagne, Pays basque. « Ley 5/1990, de 15 de junio, de Elecciones al Parlamento Vasco. », BOE, art. 10. (version en vigueur : 7 juillet 1990) [lire en ligne (page consultée le 11 juin 2023)]
  16. (es) Espagne, Pays basque. « Ley 5/1990, de 15 de junio, de Elecciones al Parlamento Vasco. », BOE, art. 46. (version en vigueur : 8 janvier 2016) [lire en ligne (page consultée le 11 juin 2023)]
  17. (es) Espagne, Pays basque. « Ley 5/1990, de 15 de junio, de Elecciones al Parlamento Vasco. », BOE, art. 49. (version en vigueur : 7 juillet 1990) [lire en ligne (page consultée le 11 juin 2023)]
  18. (es) Espagne, Pays basque. « Ley 5/1990, de 15 de junio, de Elecciones al Parlamento Vasco. », BOE, art. 53. (version en vigueur : 7 juillet 1990) [lire en ligne (page consultée le 11 juin 2023)]
  19. (es) Espagne, Pays basque. « Ley 5/1990, de 15 de junio, de Elecciones al Parlamento Vasco. », BOE, art. 50. (version en vigueur : 8 janvier 2016) [lire en ligne (page consultée le 11 juin 2023)]
  20. (es) Espagne, Pays basque. « Ley Orgánica 3/1979, de 18 de diciembre, de Estatuto de Autonomía para el País Vasco. », BOE, art. 7. (version en vigueur : 22 décembre 1979) [lire en ligne (page consultée le 11 juin 2023)]
  21. (es) Espagne, Pays basque. « Ley 5/1990, de 15 de junio, de Elecciones al Parlamento Vasco. », BOE, art. 12. (version en vigueur : 7 juillet 1990) [lire en ligne (page consultée le 11 juin 2023)]
  22. (es) Espagne, Pays basque. « Ley 5/1990, de 15 de junio, de Elecciones al Parlamento Vasco. », BOE, art. 11. (version en vigueur : 7 novembre 2000) [lire en ligne (page consultée le 11 juin 2023)]
  23. (es) « ACUERDO de 22 de julio de 2020, de la Junta Electoral de la Comunidad Autónoma del País Vasco, por el que se dispone la publicación de los resultados correspondientes al escrutinio general de las elecciones al Parlamento Vasco celebradas el día 12 de julio de 2020. », sur euskadi.eus, (consulté le )
  24. a b c et d (es) Xabi Barrena, « El PNV gana las elecciones vascas y Vox entra en el Parlamento », El Periódico de Catalunya,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  25. a b c d et e (es) Pedro Gorospe, « El PNV rentabiliza su gestión de la pandemia y gana con solvencia en las tres provincias vascas », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  26. (es) Belén Ferreras, « El PNV gana de forma holgada las elecciones, EH Bildu crece con fuerza y Vox entra en el Parlamento », El Mundo,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  27. (es) « PP+Cs arrebata el último escaño por Bizkaia a EH Bildu », EiTB,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  28. (es) David Guadilla, « PNV y PSE abren la negociación para elaborar un «programa de gobierno compartido» », El Correo,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  29. (es) Pedro Gorospe, « PNV y PSE cierran el pacto de Gobierno que dará mayoría absoluta a Iñigo Urkullu », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  30. (es) « Iñigo Urkullu, reelegido lehendakari con mayoría absoluta para un tercer mandato », Naiz,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]