Ercheu

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Ercheu
Ercheu
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Somme
Arrondissement Montdidier
Intercommunalité Communauté de communes du Grand Roye
Maire
Mandat
François Lamaire
2020-2026
Code postal 80400
Code commune 80279
Démographie
Gentilé Arcéens
Population
municipale
758 hab. (2021 en diminution de 6,07 % par rapport à 2015)
Densité 54 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 42′ 06″ nord, 2° 56′ 32″ est
Altitude Min. 58 m
Max. 95 m
Superficie 14,15 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Roye
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Ercheu
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Ercheu
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Ercheu

Ercheu est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Entrée du village.

Ercheu est un gros village rural picard situé à 12 km à l'est de Roye, 30 km au sud-ouest de Saint-Quentin et 15 km de Noyon. Situé dans la Somme, il est limitrophe du département de l'Oise[1].

Le sol de la commune appartient généralement aux formations de l'ère tertiaire. La plus grande partie est constituée par les couches argileuses ou limon. Il est formé d'alluvions dans la partie longeant l'agglomération et dans la vallée du Petit-Ingon[2].

Panorama du village.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Le territoire d'Ercheu est borné par sept communes : au nord Moyencourt, au nord-ouest Cressy-Omencourt, à l'ouest Solente et Ognolles, au sud Beaulieu-les-Fontaines (ces trois communes étant situées dans le département de l'Oise), au sud-est Libermont et à l'est Esmery-Hallon[2].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le Canal du Nord traverse la commune.

La Rivière bleue et le Petit Ingon drainent également le territoire.

Hameaux et écarts[modifier | modifier le code]

Ercheu avait plusieurs hameaux : Bessancourt, Lannoy (couvent Notre-Dame cité au XIVe siècle), Ramecourt (avec château fort), Wailly-lès-Ercheu (disparu au XIXe siècle)[3],[2].

Au niveau du canal du Nord, sur la route d'Esmery-Hallon, le hameau de Lannoy est rattaché à la commune.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 696 mm, avec 11,2 jours de précipitations en janvier et 8,7 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Rouvroy-en-Santerre à 18 km à vol d'oiseau[6], est de 10,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 635,8 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Ercheu est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[10],[11],[12]. La commune est en outre hors attraction des villes[13],[14].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (93,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (83,9 %), zones urbanisées (6,4 %), zones agricoles hétérogènes (5,7 %), prairies (2,5 %), forêts (1,5 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Le village est aisément accessible depuis l'Autoroute A1.

La gare la plus proche est celle de Nesle desservie par des trains TER Hauts-de-France effectuant des missions entre les gares d'Amiens et de Laon.

La commune est desservie, en 2023, par la ligne 676 du réseau interurbain de l'Oise[16] et par la ligne 753 du réseau Trans'80[17].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Arceium en 988 ; Archeium en 1048 ; Erceium en 1050[18] ; Erchive[2] et Herchiu en 1170[18] ; Herciacus en 1191 ; Erchiu en 1234 ; Erchin en 1237 ; Herchieu en 1243 ; Erchieu en 1248 ; Erchieux en 1308 ; Erchevium ; Ercheux en 1538 ; Hercheu en 1579; Ercheu en 1633 ; Erchu en 1633[18] ; Archeu[2] et Archeux en 1705[18] ; Erchue en 1738 ; Hercheux en 1753; Herchen en 1764[18] ; Ercheu après 1764[2].

Les habitants se nomment les Arcéens et les Arcéennes.

Histoire[modifier | modifier le code]

Antiquité[modifier | modifier le code]

Des silex taillés ainsi que d'autres objets ont été trouvés dans la commune, en particulier au lieudit La Capelle en 1864 et 1892 et vers Ramecourt et Lannoy[2]. Ils sont déposés au musée de la mairie (visites lors des Journées du Patrimoine et sur demande au secrétariat de mairie).

De nombreuses pièces de monnaie ancienne ont été retrouvées[2].

Moyen-Âge[modifier | modifier le code]

La découverte d'un cimetière mérovingien et carolingien a provoqué des fouilles archéologiques au XIXe siècle, au bout de la « rue du Cimetière-Mérovingien »[19]. Le site a été abandonné.

Dès 1120, une maladrerie existait à Ercheu[2].

Étienne, évêque de Noyon accorda en 1194 la charte d'affranchissement au village, qui fut confirmée par Philippe Auguste l'année suivante[2].

Durant la Guerre de Cent Ans, le village est détruit par les Anglais de Robert Knolles en 1370[2].

Ercheu possédait un château fort, encore cité au milieu du XVIIe siècle[2]. Le château et son domaine appartinrent jusqu'à la fin du XVIIIe siècle aux évêques de Noyon[20].

En 1913, on notait que « l'église ayant été détruite par les Anglais, l'évêque Gilles de Lorris, par un acte du 28 avril 1372, donna dans l'ancien cimetière un terrain pour la réédifier. Mais les guerres retardèrent la construction, qui date pour la plus grande partie du xve siècle et ne fut même complètement achevée que dans les premières années du XVIe siècle. On a remarqué, non sans raison, que cet édifice ressemble, par plus d'un point, à Saint-Germain d'Amiens. Précédée d'un vaste préau planté d'une double rangée d'arbres, la façade présente un portail en cintre très surbaissé, encadré dans une grande voussure en plein cintre, que remplissent cinq élégantes niches, couronnées de dais ouvragés. Au-dessus estime grande rose inscrite dans un arc en tiers-point. Plus haut encore, sous une autre niche avec fronton en pyramide, on remarque un écusson aux armes de l'évêque de Noyon, Charles de Hangest (1501-1524)[20] ».

Temps modernes[modifier | modifier le code]

Une école des filles est construite à l'entrée du parvis de l'église en 1758 à l'initiative du curé Legrand et en 1851 une école des garçons[21]

La commune, instituée lors de la Révolution française, absorbe celle de Wailly-les-Ercheux entre 1790 et 1794[22],[2].

En 1850 sont mentionnées une sucrerie et quatre moulins à vent[23]. L'activité sucrière était importante au XIXe siècle à Ercheu, depuis qu'un arrêté préfectoral de 1812 avait prescrit la culture de 3 hectares de betteraves dans la commune. En 1847, une fabrique de sucre au hameau de Lannoy appartient à Félix Leclercq de Lannoy et est remplacée ultérieurement par une distillerie agricole de betteraves. La distillerie des sieurs Lenoir, Doit et Penier est, elle, construite en 1853, équipée de machines à vapeur en 1864 et est convertie en fabrique de sucre en devenant la propriété de messieurs Cranney et Lalane, qui est reprise en 1912 par la Société sucrière agricole d’Ercheu, mais est détruite pendant la Première Guerre mondiale[24]. Les ruines sont acquises par la Compagnie Nouvelle des Sucreries Réunies qui décide de construire sur le même emplacement l'une de ses trois râperies principales (avec celle de Monchy-Lagache et de Montescourt), reliée à la sucrerie centrale d'Eppeville. Les nouvelles installations sont mises en service pour la saison 1922 et traitent 400 tonnes journalières de betteraves, produisant 2 400 hl de jus sucré qu'elle envoie par canalisations souterraines jusqu'à l'usine d'Eppeville. Elle cesse son activité en 1964[25].

En 1869 est créé le bureau de poste de la commune, qui est reliée au réseau téléphonique en 1905-1910[21]. La poste est devenue depuis une agence postale communale.

Ercheu a été desservi de 1890 à 1849 par la ligne d'Albert à Noyon via Offoy et Bussy à voie métrique des chemins de fer départementaux de la Somme, un réseau de chemin de fer secondaire[26].

Première Guerre mondiale

Ercheu a été occupé par l'armée allemande, qui y avait stocké des objets précieux spoliés dans les villages des alentours[27],[28].

Le village est considéré comme très largement détruit à la fin de la guerre[29] et a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918, le [30].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

La commune se trouve dans l'arrondissement de Montdidier du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxième circonscription de la Somme.

Elle fait partie depuis 1801 du canton de Roye[22]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont dépend toujours la commune, est modifié et s'étend de 33 à 62 communes.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

La commune est membre de la communauté de communes du Grand Roye, créée en 2012.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[31]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1800 1817 Antoine Florent Le Clercq de Lannoy    
1822   Charles Legrand    
1828   Antoine Félix Leclercq de Lannoy    
1840 1844 Médard Gabriel Goguet    
1867 1870 Louis de la Pierre    
1902   Alfred Bruno François    
Les données manquantes sont à compléter.
19 1963 Jacques Detournay    
1964 1965 Raoult Topart    
1965 1971 Yves Hernecq    
1971 1983 Jean Martin RPR Commercial
1983 1989 Michel Pointin   Agriculteur
1989 mars 2008 Guy Rumpala[32] DVD Facteur retraité
mars 2008 avril 2014 Éric Bertout   Agriculteur
avril 2014[33] En cours
(au 30 décembre 2020)
François Lamaire   Technicien irrigation
Réélu pour le mandat 2020-2026[34]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[36].

En 2021, la commune comptait 758 habitants[Note 2], en diminution de 6,07 % par rapport à 2015 (Somme : −0,98 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 0211 0181 0141 0531 0141 0391 0861 1101 060
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 0321 0911 0671 0201 0391 0731 0191 0881 096
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 1041 0071 093715800767742778779
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
720576601648709704780790813
2017 2021 - - - - - - -
785758-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee à partir de 2006[37].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement et enfance[modifier | modifier le code]

Place des droits de l'enfant, inaugurée le 14 juillet 2019.

Les enfants de la commune sont scolarisés au sein d'un regroupement pédagogique intercommunal qui regroupe Ercheu, Moyencourt et Cressy-Omencourt. Ercheu accueille l'école maternelle et deux classes élémentaires (CE1 - CE2, CM1 - CM2). Les locaux, 2 rue du Four Banal, ont été rénovés en 2019 ; ils comprennent une cantine scolaire[38].

Le centre périscolaire, construit en 2014, est situé près de la salle polyvalente de la commune. On y accède par la cour de l’école. Il comprend une salle d'activité et le dortoir des petits[39].

La commune dispose d'un centre de loisirs et d'un city stade ; ce dernier a été aménagé en 2015 sur une place dénommée en 2019 Place des Droits de l'enfant[40].

Santé[modifier | modifier le code]

Depuis le départ en retraite du médecin du village en 2017, les habitants doivent consulter leur généraliste à Nesle. La municipalité cherche à attirer un nouveau praticien et a aménagé des locaux adaptés dans l'ancienne boulangerie, où est déjà implanté un cabinet infirmier[41],[42].

Le village accueille un institut médico-éducatif (IME) et une maison de retraite, l'EHPAD la Rivière bleue, qui accueille 75 résidents en 2020[42],[43].

Sécurité[modifier | modifier le code]

La commune a installé en 2017 quatre caméras de vidéosurveillance afin de « sécuriser le centre du village, rassurer les habitants et apporter une aide supplémentaire à l’action des Voisins vigilants[44] »[45].

Commerces et services[modifier | modifier le code]

L'ancienne boulangerie a été rachetée par la commune afin d'y aménager le bureau d’un médecin et celui d’une infirmière ; une superette a ouvert ses portes en juin 2020 sur environ 350 m2 (relais mondial colis retrait espèce-gaz- etc), ainsi que la relocalisation de l'agence postale[46],[47],[48].

Un distributeur de baguettes[49], et un autre de pommes de terre, équipent le village.

Dans le cadre de la réalisation du Canal Seine-Nord, Ercheu demande la réalisation d'une halte fluviale sur la commune, potentiellement équipée d'anneaux d’attache pour les bateaux de tourisme et autres, afin de favoriser son développement économique[50].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Église moderne Saint-Médard, toute en pierre blanche.
L’église Saint-Médard, auparavant appelée église Saint-Martial, a été construite au XVe siècle[51],[52],[53],[54],[55],[56]. Elle a été éprouvée par les combats de la Première Guerre mondiale et a dû être reconstruite en 1926.
Sa façade néogothique et son portail de style roman constituent ses attraits extérieurs. À l’intérieur, se trouvent des vitraux de Jacques Grüber et de grandes orgues[57].
  • Ancienne raperie de betteraves, route de Roye, reconstruite en 1922, à l'emplacement présumé d'une sucrerie mentionnée en 1850 et détruite pendant la Première Guerre mondiale. Elle a cessé son activité en 1964 pour devenir un entrepôt agricole. Elle était reliée par conduites souterraines à la sucrerie d'Eppeville[23].
  • Chapelle dédiée à La Sainte-Famille, à Lannoy.
    Construite en 1923, elle offre au regard des symboles sculptés au-dessus de la porte d'entrée[58].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Ercheu Blason
D'azur chargé de deux herses héraldiques d'or entrelacées en pal[59].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Abbé Irénée Mache, Notice sur les anciens curés d'Ercheu de 1659 à 1904, Montdidier, Imprimerie Bellin, , 203 p. (lire en ligne), lire en ligne sur Gallica.
  • Abbé A. Arcelin, A Heuduin, Dictionnaire historique et archéologique de la Picardie, t. V : Arrondissement de Montdidier, cantons de Rosières et Roye, Amiens, Librairie Yvert et Tellier, coll. « Société des antiquaires de Picardie - Fondation Ledieu », , 479 p. (lire en ligne), p. 301-315, lire en ligne sur Gallica.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Martin Levisse, « Les frontaliers Samariens le prennent avec philosophie », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. a b c d e f g h i j k l et m Albert Rambour, « Notice géographique et historique, réalisée par l'instituteur », sur Archives numérisées du département de la Somme, 1897-1899 (consulté le ).
  3. « Ercheu sur le site du Quid »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  6. « Orthodromie entre Ercheu et Rouvroy-en-Santerre », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Rouvroy-en-Santerre » (commune de Rouvroy-en-Santerre) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Station Météo-France « Rouvroy-en-Santerre » (commune de Rouvroy-en-Santerre) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  10. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  12. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  16. « Transports en commun à Ercheu », sur oise-mobilite.fr, (consulté le ).
  17. « Lignes qui desservent Ercheu », sur trans80.hautsdefrance.fr, (consulté le ).
  18. a b c d et e Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 334 (lire en ligne sur DicoTopo) [1].
  19. « A) et B) Objets issus des fouilles d'Ercheu et de Flamicourt [dont des fibules]. - Extrait du "Bulletin archéologique", 1895. - E. Leroux, éd. - Imp. Monrocq, Paris », Documents numérisés, fonds Macqueron, Bibliothèque municipale d'Abbeville (consulté le ).
  20. a et b Auguste Baudoux, « Excusion du 9 septembre 1913 de Noyon à Frétoy-le-Château », Comité archéologique et historique de Noyon - Comptes rendus et mémoires lus aux séances, t. XXV, première partie,‎ , p. XXX-XXXV (lire en ligne, consulté le ), lire en ligne sur Gallica.
  21. a et b « Ercheu et son histoire », Découvrir le village, Ancienn site municipal d'Ercheu (consulté le ).
  22. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  23. a et b « Râperie de betteraves dite Cie Nouvelle des sucreries Réunies, puis Entrepôt Agricole Vannoote », notice no IA00076642, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  24. « Les industries disparues - Au temps du sucre roi à Ercheu : Lancée au XIXe siècle, l’industrie sucrière a fait les beaux jours d’Ercheu jusqu’au milieu du siècle dernier. Encore une fois, la Grande Guerre n’a pas épargné l’économie locale », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  25. Benoît Dufournier, Bertrand Fournier, « Ancienne sucrerie de betteraves Cranney et Lalanne, puis ancienne râperie de betteraves de la Compagnie Nouvelle des Sucreries Réunies (C.N.S.R.) d'Ercheu, devenue entrepôt agricole Vannoote », Région Hauts-de-France - Inventaire général, (consulté le ).
  26. « Discussion du projet de loi déclarant d'utilité publique le chemin de fer d'intérêt local de Bussy a Ercheu », Journal officiel de la République française. Débats parlementaires. Sénat,‎ , p. 861 (lire en ligne, consulté le ).
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  28. « 2 septembre 1917: la caverne d'Ali Baba des Allemands découverte en Picardie », sur lefigaro.fr (consulté le ).
  29. Carte spéciale des régions dévastées, document mentionné en liens externes, 1920.
  30. Journal officiel du 7 novembre 1920, p. 17721.
  31. « Les maires de Ercheu », sur francegenweb.org (consulté le ).
  32. « L’ancien maire d’Ercheu est décédé », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Guy Rumpala est décédé à l’âge de 73 ans, jeudi 20 août. Il avait intégré le conseil municipal d’Ercheu, en 1983, comme simple conseiller. Ensuite, il a assuré trois mandats de maire, jusqu’en 2008 ».
  33. « Toutes les écharpes ont trouvé preneur », Le Journal de Ham, no 15,‎ , p. 2 (ISSN 0755-1398).
  34. Arnaud Brasseur, « Municipales à Ercheu : François Lamaire réélu », Le Bonhomme picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  35. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  36. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  37. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  38. « L’école primaire d’Ercheu se refait une beauté », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  39. « Les locaux ne sont pas prêts pour le centre périscolaire », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  40. Anne Kanaan, « La place des droits de l’enfant est née à Ercheu : Il fallait trouver un nom à une place du village, jusque-là anonyme. Pour Jean-Yves Bonnissant, figure locale décédée en février dernier, il était tout trouvé », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Élu dans la commune depuis 2008- et adjoint depuis 2014 – Jean-Yves Bonnissant était surtout connu pour son engagement auprès des enfants. Un combat mené dans le cadre de son métier au sein de l’établissement médico-éducatif d’Ercheu qui accueille les enfants et adolescents ayant une déficience intellectuelle. Mais un combat qui prend aussi racine dans une tragédie familiale, celle de la disparition de son fils Emmanuel, le 16 février 1996 et qui a conduit Jean-Yves Bonnissant à créer Manu association en 1999 ».
  41. « Un cabinet médical tout neuf à Ercheu : es deux infirmières du village ont pris place dans le nouveau cabinet. Cependant, l’appel au médecin est resté sans réponse », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  42. a et b Anne Kanaan, « Ercheu appelle un médecin généraliste à la rescousse : Voilà deux ans que la commune n’a plus de médecin de famille. Le maire remue ciel et terre pour en trouver un, mais le parcours est semé d’embûches », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  43. Aude Collina, « Une aire de jeux anti-chutes pour tous les habitants d’Ercheu : La résidence pour personnes âgées de la commune a fait installer huit ateliers pour travailler son équilibre. Tout le village peut en profiter gratuitement. », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  44. « Quatre caméras de vidéo surveillance : La commune s'équipe », [[Le Journal de Ham|Le Journal de Ham]], no 10,‎ « Ces caméras coûtent très cher aux communes. C’est pourquoi, pour le moment, il n’y en aura que quatre dans Ercheu, situées à des endroits stratégiques afin de couvrir un maximum de territoire. « Évidemment, notre objectif est de positionner le dispositif partout dans la commune à l’avenir et surtout à toutes les entrées du village », ajoute le premier magistrat ».
  45. « Ercheu joue la carte de la sécurité : Les élus ont pris des mesures pour accroître la sécurité aux intersections des routes et aux abords de l’école ,installation de miroirs », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  46. « Ercheu transforme l’ex-boulangerie pour faire revenir les services : Le village d’Ercheu refait l’ancienne boulangerie afin d’offrir à ses habitants de nombreux services », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Je suis sur ce dossier depuis trois ans et les travaux viennent enfin de commencer, sourit François Lamaire, le maire d’Ercheu. L’agence postale n’est plus aux normes. Pour y pénétrer, il faut monter quelques marches. Nous avons donc cherché un nouvel emplacement pour l’installer. Comme l’ancienne boulangerie était à l’abandon, nous avons racheté les murs et décidé de monter un vrai projet autour ».
  47. « La supérette d’Ercheu ouvrira à la fin de l’année : Les travaux de la supérette vont débuter à la fin du mois d’août, pour une ouverture en fin d’année », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Cette supérette, représente un budget important pour le village : 728.000 euros sont investis pour le confort des 820 habitants d’Ercheu ainsi que des villages avoisinants. Subventionné à hauteur de 60 % par l’État, ce budget comprend donc la construction du bâtiment, mais aussi celle d’un parking d’une dizaine de places qui permettra également un accès au nouveau bureau de Poste, ainsi qu’au cabinet médical situés au même endroit ».
  48. Aude Collina, « Ercheu, 800 habitants, a sa supérette : La commune située entre Roye et Nesle, dépourvue de commerce, entre dans une nouvelle ère avec l’ouverture de Coccimarket, par deux hommes enthousiastes et impliqués », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  49. « Ercheu dit bonjour à un kiosque à baguettes : Un drôle d’automate a fait son apparition dans les rues d’Ercheu. La machine distribue des baguettes de pain frais. Explications », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  50. Aude Colina, « Ercheu aimerait sa halte au bord du grand canal », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  51. Oswald Macqueron, « Aquarelle : Abside de l'église d'Ercheu d'après nature, 22 septembre 1875 », Documents numérisés, fonds Macqueron, Bibliothèque municipale d'Abbeville (consulté le ).
  52. Oswald Macqueron, « Aquarelle : Portail de l'église d'Ercheu d'après nature, 22 septembre 1875 », Documents numérisés, fonds Macqueron, Bibliothèque municipale d'Abbeville (consulté le ).
  53. « Portail principal de l'église d'Ercheu. Héliog. Dujardin. Extrait de la "Picardie historique et monumentale" », Documents numérisés, fonds Macqueron, Bibliothèque municipale d'Abbeville (consulté le ).
  54. « Bas-côté nord de l'église d'Ercheu. Héliog. Dujardin. Extrait de la "Picardie historique et monumentale" », Documents numérisés, fonds Macqueron, Bibliothèque municipale d'Abbeville (consulté le ).
  55. « Intérieur de l'église d'Ercheu. Héliog. Dujardin. Extrait de la "Picardie historique et monumentale" », Documents numérisés, fonds Macqueron, Bibliothèque municipale d'Abbeville (consulté le ).
  56. Oswald Macqueron, « Aquarelle : orte dans l'église d'Ercheu d'après nature, 22 septembre 1875 », Documents numérisés, fonds Macqueron, Bibliothèque municipale d'Abbeville (consulté le ).
  57. Claudine Derobert-Mazure, le Courrier picard, « Ercheu, l'église nettoyée par les bénévoles », , p. 22.
  58. André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, Frédéric Paillart, coll. « Richesses en Somme », 4e trimestre 2003, 302 p., p. 278 (ASIN B000WR15W8).
  59. « 80 279 - ERCHEU (Somme) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).