Utilisatrice:Jeanne Angerie/Brouillon3

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La rencontre d'Haravilliers est une prétendue rencontre du troisième type ayant eu lien à Haravilliers en .

Témoins[modifier | modifier le code]

Monsieur D.[modifier | modifier le code]

Monsieur D. est retraité[1].

Monsieur K.[modifier | modifier le code]

Cynthia[modifier | modifier le code]

Lieux[modifier | modifier le code]

Les évènements se sont déroulés au niveau d'un parking dans le hameau de La guibarderie, près de la commune d'Haravilliers. Près du parking se trouve deux maisons d'habitations. En face, se trouve un pavillon de chasse[1].

Observations[modifier | modifier le code]

Monsieur D. est convié à une partie de chasse. Le rendez-vous est fixé sur le parking de La guibarderie le , au petit matin[1]. Arrivé en avance, il attend seul à bord de sa voiture, une Mercedes turbo-diesel blanche, sur le parking. La fenêtre coté conducteur est ouverte.

Au parking[modifier | modifier le code]

5 minutes après son arrivée et alors qu'il fait encore nuit. M. K entend un bruissement d'air. Au-dessus de lui, un objet rond et lumineux le survole en vol stationnaire à environ 20 m du sol[2]. La Mercedes se retrouve littéralement baignée par une multitude de faisceaux de couleurs lumineuses et des "flaques" de couleur glissent sur ses vêtements, à travers son toit ouvrant transparent. Le témoin ressent que ces sources lumineuses font partie du système de propulsion du phénomène[1].

D'après Monsieur D., au centre se trouve une partie octogonale dotée d'une zone creuse d'environ 6 m[1]. Il aurait également vu des robots sortir du phénomène[2].

Pavillon de chasse[modifier | modifier le code]

Un chasseur présent dans le pavillon aurait entendu au même moment un fort bruit de réacteur d'avion.

Croisement[modifier | modifier le code]

Pendant ce temps, vers 7 h arrivent par la rue des terres Saint Denis :

  • la Peugeot 306 gris métallisé à essence de monsieur D. et ses 4 occupants. Ils remarquent que la météorologie locale est particulièrement qualitative : l'air est lumineux, le ciel apparaît pur et étoilé et il n'y a pas un soupçon de brume nulle part.
  • derrière eux, une Xantia conduite par 1 personne seule, également conviée au rendez-vous, accompagnée de son chien.

Les voitures arrivent au niveau du carrefour avec le CD 188 et continuent leur route vers le lieu de rendez-vous, direction Nord-Ouest. C'est à l'entrée du hameau que le phénomène apparaît[1].

Les quatre hommes pensent d'abord à une illumination festive[3]. Une estimation donnera une taille de 45 m. L'engin était équipé de lumières jaunes, vertes et rouges. M. D. expliquera plus tard un état de conscience « anesthésié ». Les occupants auraient repris consciences sur le parking sans se souvenir du trajet.

Signalement[modifier | modifier le code]

Le 6 mai paraît l'article de Bruno Cornec dans la Gazette, intitulé Une soucoupe volante dans le ciel d'Haravilliers ? Un appel à témoins est passé. Le samedi 13 après-midi, 3 autres heures d'entretien. Ce dernier jour, à l'invitation des enquêteurs, le rédacteur en chef-adjoint de la Gazette du Val d'Oise participe à une partie de l'entretien[1].

Entretien[modifier | modifier le code]

Le 5 mars après-midi, Deforge et monsieur D. s'entretiennent chez ce dernier, durant 5 heures.

Monsieur D. dit ne pas comprendre ce qui lui arrive. Au bout d'un très long moment d'hésitation, il dit être déstabilisé, lui qui était pétri de rationalité et de certitudes techniques. Regardant Deforge avec une espèce d'angoisse au cœur, il déclare : Ils sont impolis, mais pas trop méchants. Cette phrase étrange devient plus claire lorsque monsieur D. dévoile certaines suites de son observation.

Pensées[modifier | modifier le code]

En effet, par moments, et à n'importe quel moment, que ce soit jour ou la nuit, lui viennent des pensées qui ne sont les siennes. Peut-être au rythme des approches ou de l'éloignement de la chose, dit-il. Ces idées sont de tous ordres : des messages sur l'avenir de l'humanité : « une catastrophe nous menacerait, la rencontre avec un gros astéroïde peut-être »[1].

Séquelles[modifier | modifier le code]

Implants[modifier | modifier le code]

Persuadé qu'il est encore quelque part sous contrôle, M. D. cherche à localiser l'endroit de son corps où il resterait une pile ou une sorte de puce informatique. Vers la mi- jeudi 5 mars 1998 à 06 h , il observe 2 taches bleues sur la face interne de son gros orteil gauche (montrées à Deforge et sa femme, alors qu'ils sont invités chez lui), et demande à un radiologue d'investiguer. Ce dernier émet l'hypothèse d'une petite excroissance osseuse. Monsieur D. demeure vigilant et sceptique, à propos de cette nouvelle chose[1].

Keratoconjonctivite[modifier | modifier le code]

Dans les jours qui suivent son observation, monsieur D. ressent également de profondes irritations aux yeux avec une sensation de brûlure, très invalidante. Le 23 mars, il consulte un ophtalmologiste. Après examen, ce dernier lui apprend qu'il a été brûlé aux yeux et lui prescrit un traitement à base de collyre à la cortisone. Ce qui est étonnant pour un tel diagnostic de kérato-conjonctivite, c'est que sa vue ne semble pas affectée. Le 8 avril, monsieur D. demande et obtient un certificat médial de la part du praticien[1].

Tache[modifier | modifier le code]

Deforge peut constater la présence d'une tache brune en haut de sa pommette gauche sur le témoin, sur 10 cm2 environ.

Contradictions[modifier | modifier le code]

Les 6 témoins ne s'accordent sur le bruit du phénomène.

Bruits[modifier | modifier le code]

Le garde-chasse parle d'un fort bruit d'avion juste avant le phénomène lumineux. M. K. parle de bruissement d'air alors que ça vitre était ouverte. M. D. ne parle d'aucun bruit. Aucun des voisins du parking n'ont déclaré avoir entendu du bruit.

Engins volants[modifier | modifier le code]

Sur la possibilité de survol d'un engin, M. D. a déclaré : « J'ai téléphoné à la gendarmerie de Marines, à la tour de contrôle de l'aérodrome de Cormeilles-en-Vexin, à la gendarmerie de Pontoise, à celle d'Auvers sur Oise, à la Mairie de Grisy, à celle de Haravilliers. Personne n'a rien vu, n'a entendu parler de quoi que ce soit, à ce que l'on m'a dit »[2].

Interprétations[modifier | modifier le code]

Témoignages[modifier | modifier le code]

Les premiers recueils de témoignages ont eu lien 2 mois après les faits. Les témoignages ont eu le temps d'avoir oublié ou d'altérer leurs souvenirs. L'année où a eut lieu l'évènement correspond à celle du film Deep Impact, où des météorites menacent de détruire la Terre.

Les panneaux représentants les lumières le soir où eurent lieu les phénomènes ressemblent beaucoup à des panneaux visibles sur un hélicoptères dans le film Independence Day sorti 2 ans plus tôt[4]. Les couleurs des rayons lumineux correspondent à celles utilisés pour la signalisation aérienne[4]. Enfin, la structure du phénomène donnée par M. D. ressemble au vaisseau d'Independence Day[4].

Robot[modifier | modifier le code]

La description faite des robots par M. D. ressemble à celle du film Tobor[4].

Dans la culture populaire[modifier | modifier le code]

Johan Keller consacre un chapitre de son ouvrage Affaires étranges à cette rencontre[5].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g h i et j « L'affaire d'Haravilliers », sur rr0.org (consulté le )
  2. a b et c Daniel Robin, « L'affaire d'Haravilliers », Les Confins, no 51,‎ (lire en ligne Accès libre [PDF])
  3. Nathalie Mayer, « 5 histoires extraordinaires et non résolues d’ovnis : un enlèvement à Haravilliers ? », sur Futura (consulté le )
  4. a b c et d Raoul Robé, « Tobor, le retour : Bulletin ufologique du CNEGU », Les mystères de l'est,‎
  5. Par Marie Persidat Le 16 mars 2018 à 17h19, « Ovni : «l’affaire d’Haravilliers» toujours aussi mystérieuse 20 ans après », sur leparisien.fr, (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Joslan F. Keller, Affaires étranges: histoires authentiques paranormal, ufologie, mystère, Scrineo, (ISBN 978-2-36740-588-9)

Liens externes[modifier | modifier le code]

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