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A cappella[modifier | modifier le code]

Manécanterie chantant a cappella

A cappella (ou plus rare à capella[1], a capella[2] et parfois alla cappella) est une expression de la musique vocale indiquant qu'un chant ou une partie d'un chant, à une ou plusieurs voix, est exécuté sans accompagnement instrumental.

Étymologie[modifier | modifier le code]

Expression italienne. Le mot italien cappella vient de « cappa, cappae » terme bas latin pour désigner une chape[3]. Il serait un diminutif hypocoristique dérivé du mot latin « caput, capitis » désignant la tête[4] que la chape recouvre, au moins en partie, comme un « capuchon ». Le mot « caput » partage son origine sanscrite avec le mot grec képhalè[5]. En sanskrit, « kapucchalam » signifie le "chignon", à côté de « kapâlam » qui désigne le crâne osseux[6] et aussi une coquille d'œuf, une poterie (bol) ou un vestige de poterie (tesson) [7].

Historique[modifier | modifier le code]

Jusqu'au XVIIIe siècle, un chant a cappella désigne une œuvre vocale religieuse, écrite généralement pour quatre voix mixte, souvent extraite d'une messe ou d'un motet, utilisant le contrepoint rigoureux et l'imitation, d'harmonie simple évitant les dissonances, parfois soutenue par un orgue ou tout au moins par un positif ou tout autre instrument présent dans la chapelle où ont lieu les répétions (d'où l'expression a cappella : à la manière du travail fait dans la chapelle). Chaque partie peut être suivie par un instrument monodique, mais l'ensemble du chœur peut aussi être doublé par un consort d'instruments. Ce style d'écriture, propre à la musique religieuse, s'oppose aux autres écritures pour voix comme la mélodie accompagnée, le récitatif, la cantilène ou l'aria.

Le Kyrie de la Missa brevis de Lotti fait partie du répertoire a cappella, il peut être doublé par un consort de flûte à bec.

La technique et son répertoire sont alors enseignés dans les maîtrises des écoles catholiques rattachées à de grandes paroisses, à des cours princières, royales ou celle pontificale de la Chapelle Sixtine de Rome. Les chants polyphoniques propres aux cérémonies liturgiques y sont cultivés, les choristes participants recevant, outre une éducation générale solide, une formation musicale et religieuse poussée.

Ce n'est qu'au XIXe siècle que l'expression a cappella est utilisée pour qualifier plus largement toute pratique vocale à plusieurs voix dénuée d'accompagnement[8] et ensuite aussi, par extension, au chant à une voix seule ou d'inspiration profane (Chant grégorien, madrigal de la Renaissance française ou italienne, psaumes et hymnes des Églises réformées ou orthodoxes, zemirot (en) judaïques, nasheed musulmans)

De nos jours[modifier | modifier le code]

Depuis le milieu du XXe siècle, le chant a cappella s'est étendu à la musique populaire, le jazz, le R&B, le slam. Certains chanteurs et groupes de tous genres se spécialisant dans cette technique vocale soit ponctuellement pour une phrase ou une chanson, soit pour l'ensemble de leur répertoire.

Groupes a cappella contemporains[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Marc-Albert Moriamé, Outils d'orthographe. Une méthode simple à l'usage de tous, Presses universitaires de Namur, , 200 p. (ISBN 2-930378-07-7, lire en ligne), p. 164
  2. « A capella n'est pas une orthographe correcte » Le Lexique Alain Bonnard BG Éditions;
  3. Dictionnaire étymologique de la langue latine d'Alfred Ernout et Antoine Meillet, éditions Klincksieck, 1985, p. 97)
  4. The Oxford Dictionary of English Etymology de C.T. Onions, Clarendon Press Oxford, 1979, p.142
  5. Selon le Dictionnaire étymologique de la langue grecque de Pierre Chantraine, éditions Klincksieck, 1983, p.522, ce mot désigne originairement le crâne
  6. Ernout et Meillet, p.99
  7. Dictionnaire Sanskrit-Français. Publications de l'Institut de civilisation indienne. de Nadine Stchoupak, éditions Maisonneuve, 1980, p.175).
  8. "Science de la Musique" Vol. I, p 4, Marc Honegger Éditions Bordas