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Dettes par États[modifier | modifier le code]

La dette des 27 pays de l'Union européenne est retombée, au 31 décembre 2022, à plus de 13 000 G€ (milliards d'euros), soit 84 % de leur PIB total. Pour les vingt pays de la zone euro, la dette publique représente 91,6 % du PIB. Ces ratios d'endettement ont diminué de quatre points de PIB en un an, grâce au rebond de l'économie post-Covid et surtout à la flambée des prix qui a frappé l'Europe ; en gonflant le PIB, l'inflation améliore mécaniquement le ratio d'endettement. Les disparités restent énormes : la dette publique de l'Estonie est inférieure à 20 % de son PIB et les Pays-Bas, la Suède et la plupart des pays d'Europe centrale et orientale, à l'exception de la Hongrie, sont tous en dessous du seuil de 60 %, mais six pays dépassent toujours 100 % du PIB : Grèce (171,3 %), Italie (144,4 %), Portugal (113,9 %), Espagne (113,2 %), France (111,6 %) et Belgique (105,1 %). L'amélioration dépasse cinq points de PIB en un an en Espagne et en Italie, atteint onze points au Portugal et même 23 points de PIB en Grèce, mais en France, où l'inflation a été plus modérée que chez ses voisins, elle est limitée à 1,3 point[1].

Dette publique des états de l'Union européenne en 2022
Pays
unité
Dette publique/PIB
%
Dette publique/habitant
Population
millions
Dette publique
milliards €
Drapeau de la Grèce Grèce 171,3 31 922 10,7 356
Drapeau de l'Italie Italie 155,8 43 427 59,3 2 573
Drapeau du Portugal Portugal 133,6 26 266 10,3 270
Drapeau de l'Espagne Espagne 120,0 28 391 47,4 1 346
Drapeau de Chypre Chypre 118,2 27 711 0,90 25
Drapeau de la France France 115,7 39 306 67,4 2 650
Drapeau de la Belgique Belgique 114,1 44 520 11,6 515
Drapeau de la Croatie Croatie 88,7 10 897 4,0 44,0
Drapeau de l'Autriche Autriche 83,9 35 392 8,9 315
Drapeau de la Slovénie Slovénie 80,8 17 747 2,1 37,4
Drapeau de la Hongrie Hongrie 80,4 11 283 9,7 109,8
Drapeau de l'Allemagne Allemagne 69,8 27 965 83,2 2 326
Drapeau de la Finlande Finlande 69,2 29 683 5,5 164
Drapeau de la Slovaquie Slovaquie 60,6 9 971 5,5 55,2
Drapeau de l'Irlande Irlande 59,5 43 579 5,0 218
Drapeau de la Pologne Pologne 57,5 7 702 37,8 291
Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas 54,5 24 889 17,5 435
Drapeau de Malte Malte 54,3 13 488 0,52 7,0
Drapeau de la Lituanie Lituanie 47,3 8 248 2,8 23,0
Drapeau de la Roumanie Roumanie 47,3 5 278 19,4 101
Drapeau de la Lettonie Lettonie 43,5 6 735 1,9 12,8
Drapeau du Danemark Danemark 42,2 22 597 5,8 132
Drapeau de la Suède Suède 39,9 18 599 10,4 193
Drapeau de la Tchéquie Tchéquie 38,1 7 876 10,7 84,3
Drapeau de la Bulgarie Bulgarie 25,0 2 195 6,9 15,2
Drapeau du Luxembourg Luxembourg 24,9 25 303 0,6 15,9
Drapeau de l'Estonie Estonie 18,2 3 724 1,3 5,
Drapeau de l’Union européenne Union européenne (moyenne/total) 90,7 21 097 447,0 12 078
Sources : Eurostat[2],[3]

Un vaste programme de rachat de dette souveraine des États membres de l'UE est prévue en vue de la relance de la croissance européenne. Le curseur est placé à 60 milliards d'euros par mois et ce pendant plus d'une année jusqu'en septembre 2016 et en tout état de cause jusqu'à ce que l'inflation soit revenue sur une trajectoire en phase avec l'objectif d'être proche de 2 %. En mars 2015, l'Eurosystème commencera ainsi à racheter les titres d'investissement libellés en euros émis par les gouvernements de la zone euro, les agences et les institutions de l'UE, ceci sur le marché secondaire, a indiqué Mario Draghi. Ceci n'aura aucune incidence directe sur la dette des états, qui ne fera que changer de créancier, mais injectera plus de 1 100 milliards d'euros de liquidités dans l'économie européenne.

Graphiques[modifier | modifier le code]

Dettes publiques des états européens en % du PIB en 2014.
  • Basilique Saint-Quentin :
    Ancienne collégiale royale devenue basilique mineure en décembre 1876 (voir aussi la section Cultes). La basilique abrite les reliques de saint Quentin. Sa dépouille repose dans la crypte. La basilique renferme également l'un des plus grands orgues de France.

<noinclude>{{Documentation palette}} [[Catégorie:Modèle Amiens]] [[Catégorie:Palette Patrimoine|Amiens]] [[Catégorie:Palette Culture en France]] </noinclude>

En 1694, le chapitre fit appel à Henri Gérard de la Motte, maître sculpteur saint-quentinois, pour réaliser une tribune capable de supporter les quatorze tonnes du buffet d'orgue commandé à Robert Clicquot. En moins d'un an, Henri de la Motte construisit une tribune de pierre occupant toute la profondeur et toute la largeur de la première travée de nef. Longue de m 12.5 et large de m 6.5, cette tribune porte la plancher de l'orgue à m 15 de haut. Voûtée d'ogives avec liernes, tiercerons et clefs à pendentifs, elle s'ouvre par un arc en plein cintre dont l'intrados est orné de nombreux motifs en bas-reliefs. Des fleurs de lys, des monogrammes et des instruments de musique sont notamment visibles.


Etat des sources et de la recherche[modifier | modifier le code]

Les sources du Haut Moyen Age, entre récits légendaires et traces archéologiques[modifier | modifier le code]

Les sources du Bas Moyen Age[modifier | modifier le code]

Les auteurs modernes, premiers historiens de la basilique et témoins précieux[modifier | modifier le code]

Le grand intérêt de leurs travaux est la masse considérable de sources recensées.///////////

L'Histoire particulière de Quentin de la Fons[modifier | modifier le code]

Né vers 1571, issu d'une des plus riches familles de Saint-Quentin qui donna plusieurs mayeurs à la commune, Quentin de la Fons fut curé de l'église Saint-André et chanoine de la collégiale de 1619 jusqu'à sa mort en 1650. Il mit à profit ce long ministère pour amasser des documents en vue d'écrire une histoire du Vermandois. Face à l'ampleur de ce projet, il décida finalement de recentrer l'objet de ses études sur la seule ville de Saint-Quentin. Il rédigea ainsi quatre volumes. Les deux premiers ont pour titres respectifs L'Histoire particulière de la ville de Saint-Quentin et L'Histoire particulière de l'église de Saint-Quentin tandis que les deux autres traitent de sujets plus variés liés à la ville et à la collégiale, tels les charges, les bénéfices ou les factures. Par testament, il légua au chapitre de la collégiale le second volume à la condition qu'il soit imprimé et publié par les chanoines. Cette requête ne fut pas respectée et l'oeuvre fut récupérée par le neveu de l'auteur. Elle rejoint finalement la bibliothèque du chapitre de la collégiale et y fut conservé jusqu'à la Révolution, époque à laquelle il disparut, volé ou détruit. Par chance, des dizaines de copies de chapitres de ce volume furent réalisées au XVIIIe siècle, principalement pour servir de pièces lors de procès. C'est en s'appuyant sur ces copies que Charles Gomart, historien saint-quentinois du milieu du XIXe siècle, publia en 1854 une édition complète en langue française modernisée du second volume sous le titre Extraits originaux d'un manuscrit de Quentin de la Fons intitulé histoire particulière de l'Eglise de Saint-Quentin.

L'ouvrage se divise en 200 chapitres thématiques

L'œuvre de Quentin de la Fons présente un double intérêt. D'une part, elle apporte un témoignage précieux sur l'état extérieur et intérieur de la collégiale de Saint-Quentin dans la première moitié du XVIIe siècle, avant le grand incendie de 1669. D'autre part, l'auteur utilise et cite des sources, en particulier les registres du chapitre et de la fabrique, en grande partie disparues sous la Révolution.

Augusta Viromanduorum vindicata et illustrata de Claude Hemeré[modifier | modifier le code]

Rédigée en 1643 en latin, cette œuvre se divise en deux livres illustrés. Le premier a pour vocation de démontrer que Saint-Quentin a été le siège des évêques de Vermandois jusqu'au VIe siècle, thèse longtemps défendue par le chapitre de la collégiale de Saint-Quentin mais rejetée par les historiens contemporains. Le second est une nomenclature, par ordre chronologique, de documents concernant l'histoire de la ville et, en particulier, de la collégiale. /////// Cette œuvre est aujourd'hui conservée à la bibliothèque municipale de Saint-Quentin.

L'Auguste de Vermandois, en version française (67 premières pages)

Mémoires pour servir à l'histoire du Vermandois, Louis-Paul Colliette, 1772[modifier | modifier le code]

Louis-Paul Colliette Il fut doyen de la collégiale de Saint-Quentin. Ses mémoires se composent de trois volumes imposants et prennent la forme d'annales. L'auteur y décrit, par année, les événements importants survenus à Saint-Quentin et, en particulier, à la collégiale. Cette œuvre tire son intérêt des détails fournis par l'auteur et des sources citées, essentiellement extraites des archives capitulaires, bien souvent perdues aujourd'hui.

Les historiens locaux du XIXe siècle[modifier | modifier le code]

Charles Gomart[modifier | modifier le code]

Pierre Bénard[modifier | modifier le code]

Les autres membres de la Société académique[modifier | modifier le code]

Le XXe siècle et les projets avortés de monographie[modifier | modifier le code]

Les historiens de la destruction et de la reconstruction[modifier | modifier le code]

Jules Hachet et Pierre Héliot[modifier | modifier le code]

Les travaux des historiens locaux[modifier | modifier le code]

==[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Généralités sur l'architecture gothique[modifier | modifier le code]

  • Yvan Christ, « Routes du Nord », Revue des Deux Mondes,‎ , p. 598-602 (lire en ligne) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Jean-Charles Capronnier, Christian Corvisier, Bertrand Fournier, Anne-Françoise Le Guilliez et Dany Sandron, Picardie gothique : présentation des sites majeurs du gothique en Picardie (religieux, militaire, civil), Tournai, Casterman, , 261 p. (ISBN 2 - 203 - 62 004 - 8) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Robert Salançon, L' Architecture flamboyante en France, Villeneuve d'Ascq, Presses universitaires du Septentrion, , 564 p. Document utilisé pour la rédaction de l’article

Généralités sur l'histoire de la ville de Saint-Quentin[modifier | modifier le code]

  • Nelly Boutinot, Saint-Quentin, notre ville à travers les siècles, CRDP, , 135 p. Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Hervé Cabezas, Aux origines de Saint-Quentin, de la tradition littéraire à la réalité archéologique, Saint-Quentin, Musée Antoine-Lécuyer, , 131 p. Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Jean-Luc Collart, « Saint-Quentin », Revue archéologique de Picardie,‎ , p. 67-128 (lire en ligne) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Charles Desmaze, Saint-Quentin-en-Vermandois : son histoire, sa population..., Paris, Ernest Leroux, (lire en ligne)
  • Charles Gomart, Etudes saint-quentinoises, t. 4, Saint-Quentin, Daulé, (lire en ligne) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Claude Hemeré (trad. Charles), L'Auguste de Vermandois, Saint-Quentin, Langlet, (lire en ligne) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • M. L. Jamart, Histoire populaire de la ville de Saint-Quentin à l'usage des écoles, Saint-Quentin, Meurisse-Hourdequin, , 157 p. (lire en ligne) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Bernard Lebrun, Histoire de Saint-Quentin : racines et identité, Lille, Le Quesne, , 187 p. Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Georges Lecocq, Histoire de la ville de Saint-Quentin, Saint-Quentin, Charles Poette, , 206 p. (lire en ligne) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Emmanuel Lemaire et Arthur Giry, Archives anciennes de la ville de Saint-Quentin (1076-1328), précédé d'une étude sur les origines de la commune de Saint-Quentin, Saint-Quentin, Charles Poette, , 748 p. (lire en ligne) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Emmanuel Lemaire, Archives anciennes de la ville de Saint-Quentin (1328-1400), précédé d'une étude sur l'histoire de la ville de Saint-Quentin au XIVe siècle, Saint-Quentin, Société académique de Saint-Quentin, , 655 p. (lire en ligne) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Emmanuel Lemaire, « Essai sur l'histoire de la ville de Saint-Quentin : histoire de la ville et de l'église de Saint-Quentin sous l'Empire barbare et les comtes bénéficiaires du Vermandois », Mémoires de la société académique de Saint-Quentin,‎ , p. 383-510 (lire en ligne) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Blaise Pichon, Carte archéologique de la Gaule : Aisne, Paris, Editions de la Maison des sciences de l'Homme, , 598 p. (lire en ligne) Document utilisé pour la rédaction de l’article

Généralités sur la basilique de Saint-Quentin[modifier | modifier le code]

  • Pierre Bénard, Collégiale de Saint-Quentin, renseignements pour servir à l'histoire de cette église, Paris, Librairie centrale d'architecture, , 44 p. (lire en ligne) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Pierre Bénard, L'art national ancien et la basilique de Saint-Quentin, Saint-Quentin, Charles Poette, , 35 p. Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Louis Démaret, Petit guide illustré de la basilique de Saint-Quentin : une des martyres de la Grande Guerre, Paris, Imprimerie moderne, , 36 p.
  • Raymund Dreiling, La basilique de Saint-Quentin : ses rapports avec la science ; sa destinée dans la guerre mondiale, Lausanne, Librairie nouvelle, , 38 p. (lire en ligne) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • David Fiala, « La collégiale royale de Saint-Quentin et la musique », La Musique en Picardie du XIVe au XVIIe siècle, Turnhout, Brepols,‎ , p. 189-230 Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • André Fiette, La Basilique de Saint-Quentin, Colmar, S.A.E.P., Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Charles Gomart, Extraits originaux d'un manuscrit de Quentin de la Fons intitulé histoire particulière de l'Eglise de Saint-Quentin, Saint-Quentin, Doloy, , 500 p. (lire en ligne) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Charles Gomart, « Notice sur l'église de Saint-Quentin », Études saint-quentinoises, Saint-Quentin, Doloy, t. 4,‎ (lire en ligne) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Antony Goissaud, « La Restauration de la cathédrale de Saint-Quentin », L'Illustration,‎ (lire en ligne)
  • Guilbert, Guide illustré sur la basilique de Saint-Quentin, Saint-Quentin, Syndicat d'initiatives de Saint-Quentin, , 29 p. Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Jules Hachet, La basilique de Saint-Quentin, son histoire, sa description, Saint-Quentin, Imprimerie nationale, , p. 70 Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Pierre Héliot, « Chronologie de la Basilique de Saint-Quentin », Bulletin monumental,‎ , p. 7-50 (lire en ligne) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Pierre Héliot, La Basilique de Saint-Quentin et l'architecture du Moyen âge, Paris, Picard, , 166 p. (lire en ligne) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Bernard Lebrun, La Basilique de Saint-Quentin, Lille, Éditions du Quesne, , 96 p. (ISBN 978-2-909989-41-9) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • René Prouveau, « La Basilique de Saint-Quentin », Picardie, no 2,‎ Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Christiane Riboulleau, La Basilique de Saint-Quentin, Amiens, Lieux Dits, , 72 p. Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Christian Sapin, « La collégiale de Saint-Quentin (Aisne) », Bulletin du centre d’études médiévales d’Auxerre,‎ , p. 45-46 (lire en ligne) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Ellen Shortell, « Beyond Villard: Architectural Drawings at Saint-Quentin and Gothic Design », AVISTA Forum Journal,‎ , p. 18-29 (lire en ligne) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Jean Verrier, « Monuments historiques - La basilique de Saint-Quentin », Beaux-Arts,‎ , p. 196-198 (lire en ligne) Document utilisé pour la rédaction de l’article

Verrières de la basilique[modifier | modifier le code]

  • Francis Crépin, « Les vitraux du clair-étage du chœur de la collégiale de Saint-Quentin et l’œuvre d'Hector de Pétigny lors de la reconstruction », Mémoires de la Fédération des sociétés d'histoire et d'archéologie de l'Aisne, no 37,‎ , p. 89-112 Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Louis Grodecki et al., « Saint-Quentin (Aisne) », dans Les vitraux de Paris, de la région parisienne, de la Picardie et du Nord-Pas-de-Calais, Paris, CNRS Éditions, coll. « Corpus vitrearum. France-Recensement I », (ISBN 2-222-02263-0), p. 166-169 Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Georges Lecocq, Étude sur les vitraux de la collégiale de Saint-Quentin, Saint-Quentin, Charles Poette, , 53 p. Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Laurence Terrier Aliferis, « A propos de quatre représentations particulières de la Fuite en Egypte autour de 1200 dans les diocèses de Laon, Noyon et Troyes », La Pensée du regard, Turnhout, Brepols,‎ (lire en ligne) Document utilisé pour la rédaction de l’article

Orgues de la basilique[modifier | modifier le code]

  • André Raugel, Les Grandes Orgues et Les Organistes de la Basilique de Saint-Quentin, Argenteuil : imprimerie de la Presse de Seine-et-Oise, (lire en ligne) Document utilisé pour la rédaction de l’article

Cloches de la basilique[modifier | modifier le code]

  • Francis Crépin, « Quelques aspects de la tradition campanaire saint-quentinoise », Mémoires de la Fédération des sociétés d'histoire et d'archéologie de l'Aisne, no 54,‎ (lire en ligne) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Adrien Villart, « Le cloqueman », Journal de la ville de Saint-Quentin et de l’arrondissement, Saint-Quentin,‎ , p. 2 (lire en ligne) Document utilisé pour la rédaction de l’article

Crypte de la basilique[modifier | modifier le code]

  • Germain Bapst, « Le tombeau de Saint-Quentin », Revue archéologique,‎ , p. 268-275 (lire en ligne) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Christian Sapin, « La crypte de la collégiale Saint-Quentin », dans Cryptes médiévales et culte des saints en Île-de-France et en Picardie, Lille, Presses universitaires du Septentrion, , p. 335-341 Document utilisé pour la rédaction de l’article

Arbre de Jessé de la basilique[modifier | modifier le code]

  • Francis Crépin, « L'Arbre de Jessé de la basilique de Saint-Quentin », Mémoires de la Fédération des sociétés d'histoire et d'archéologie de l'Aisne, t. 25,‎ , p. 86-91 (lire en ligne) Document utilisé pour la rédaction de l’article

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Les maîtres-d'œuvre et architectes[modifier | modifier le code]

Les différents maîtres d'œuvre connus depuis le XIIe siècle
Maîtres-d'œuvre et architectes Période Réalisations
Jean d'Andely
Enguerran[Note 1],[4] ... - 1214
Durand Il pose la dernière clef de voûte de la nef
Gauthier de Saint-Hilaire 1251
Jean Davy 1278 Il réalise les portails sud et nord du transept[5] et peut-être la chapelle de la Vierge
Guillaume de Bayeux et Jean Vassal 1359
Jean Périer 1362 - 1388 Il travaille au tombeau du cœur de Charles V et réalise en 1370 le grand portail occidental avec sa rose
Jean de Bayeux[Note 2] 1388 - 1398
Jenson Salvart[Note 3] 1398 - 1447 Il refait en 1407 la décoration du grand portail et agrandit les fenêtres hautes du chœur en 1430.
Jean Roussel 1448 - Jean Roussel s'alloue en 1406 à Jenson Salvart pour une période de 4 ans pour 16 livres. En 1419-1420, il est appareilleur sur le portail Saint-Jean. Avec Colin Salvat, fils de Jenson Salvart, il travaille sur la cour d'Albane. En 1430, il est associé avec Jenson Salvart et travaille sur les fenêtres hautes du chœur. Il est mort probablement en 1451[6].
Geoffroi Richier[7] 1451/1452 - 1462 Il réalise la fontaine de l’aître de la cathédrale
Guillaume Pontifs 1462 - 1496 Il décore le portail de la Calende, réalise les fondements de la tour Saint-Romain en 1463, la bibliothèque en 1477, la clôture du chœur et de la sacristie en 1480 et la tour de Beurre à partir de 1487.
Jacques Le Roux 1496 - 1508 Il achève la tour de Beurre.
Roulland Le Roux[Note 4] 1508 - 1526 Architecte du grand portail, il participe également à la réalisation du tombeau d'Amboise.
Simon Vitecoq 1526 - 1548 Il décore l'extérieur de la chapelle de la Vierge
Pierre Vitecoq 1548 -
Guillaume Tourmente 1595 - 1611
Noël Dyvetot 1624 - 1653
Guillaume Gravois 1654
Jacques Pochon 1684
Jacques Gravois 1702
de La Motte 1734
Jacques Cécile 1734
Guillaume-Martin Couture 1775 Il réalise le jubé.
Cartaud Il réalise le maître-autel.
Jean-Antoine Alavoine 1822 - 1834 Il réalise la flèche de la tour-lanterne.
Edmond Dubois et Nicolas François Pinchon 1834 - 1848
Jacques-Eugène Barthélémy et Louis-François Desmarest 1850 - 1868 Ils restaurent le portail des Libraires (1850-1857), la chapelle de la Vierge (1857-1860), l'avant-portail des Libraires (1858-1862), le portail de la Calende et réalisent d'autres travaux (1861-1868).
Louis Sauvageot 1894 - 1904 Il restaure le grand portail occidental.
Henri Chaine 1904 Il restaure le grand portail et la tour Saint-Romain.
Albert Chauvel Reprise des piles fragilisées, reconstruction du bas-côté sud.
Yves-Marie Froidevaux Il restaure la flèche de la tour-lanterne.
Pierre Bénard 1856 - 1900 Il mène des travaux de restauration de la collégiale.
Emile Brunet 1919 - 1936 Il entame les travaux de reconstruction de la basilique après les dégâts occasionnés par la Grande Guerre.
Jean Trouvelot 1937 - 1940 Il poursuit la reconstruction, terminant pratiquement le gros-œuvre.
Maurice Berry 1948 - 1956 Il achève la reconstruction de l'édifice.

visites =[modifier | modifier le code]

Duc d'orléans - 1837 - https://www.retronews.fr/journal/journal-de-la-ville-de-saint-quentin-et-de-l-arrondissement/11-septembre-1837/615/2342193/4?from=%2Fsearch%23allTerms%3Dcoll%25C3%25A9giale%2520saint-quentin%26sort%3Dscore%26publishedBounds%3Dfrom%26indexedBounds%3Dfrom%26page%3D5%26searchIn%3Dall%26total%3D3310&index=105

La basilique dans l'art[modifier | modifier le code]

Dans la littérature[modifier | modifier le code]

En 2007, le labyrinthe de la basilique est utilisé comme illustration de couverture de l'édition française du roman Labyrinthe, publié par l'écrivaine britannique Kate Mosse[8],[9],[10].


À part les poèmes de Sidoine Apollinaire sur la maxima ecclesia écrits en 469 ou 470, mais qui ne concernent donc pas l'actuel édifice, presque aucun voyageur ne s'attarde à décrire ou commenter Saint-Jean jusqu'au XIXe siècle. Claude Brossette, en 1711, vante toutefois « la noble simplicité de l'intérieur ». Même à partir de l'engouement pour l'architecture médiévale, la primatiale reste parfois décriée. Stendhal n'y voit « de remarquable que la piété des fidèles ». En revanche, Victor Hugo, dès , s'extasie devant « la belle couleur que les siècles avaient données à la cathédrale du primat des Gaules ». Son frère Abel est plus dithyrambique : « La peinture des vitraux, qui ne laisse pénétrer qu'un jour incertain et mystérieux, donne à l'édifice un air de grandeur et de majesté qui porte l'âme au recueillement »[11]. Il faut attendre Prosper Mérimée pour lire une description plus systématiquement flatteuse de cet « édifice gothique assez noble, où l'on retrouve encore quelques souvenirs du style roman ». Il note en particulier la « jolie chapelle de Bourbon », qui est considéré à cette époque comme le joyau de la primatiale[12]. Pierre Clerjon note son « agréable position sur le bord d'une rivière tranquille », et la « superbe façade [de cet] imposant édifice »[13].

Dans la peinture, le dessin et la gravure[modifier | modifier le code]

Monument emblématique de Saint-Quentin, dominant les bâtiments voisins, la basilique a été une source d'inspiration pour de nombreux artistes depuis le XVIe siècle.

L'édifice tient généralement une place centrale dans les vues générales de la ville. Il apparaît dans les différentes représentations de la bataille de 1557, notamment dans les fresques de la salle des batailles de l'Escurial. Ces œuvres, commandées par Philippe II, furent réalisées par les demi-frères Niccolò Granello et Fabrizio Castello en 1590. Correctement placée dans la cité, la collégiale est toutefois difficilement identifiable. Les gravures des deux siècles suivants offre des représentations plus fidèles de l'édifice, conformes à la description de Quentin de la Fons.

  1. L'Europe accélère son désendettement grâce à l'inflation, Les Échos, 21 avril 2023.
  2. « Transmission des données du déficit et de la dette pour 2020 - 1ère notification », sur Eurostat,
  3. [1], Eurostat.
  4. Léopold Delisle, « Revue des architectes de la cathédrale de Rouen jusqu'à la fin du seizième siècle, par A. Deville », Bibliothèque de l'École des chartes, t. 9,‎ , p. 526-528 (lire en ligne)
  5. Alain Sadourny, dir. Michel Mollat, Histoire de Rouen, Privat, , p. 90.
  6. Charles de Robillard de Beaurepaire, « Notes sur les architectes de Rouen (suite) : Jeanson Salvart, Jean Roussel, Alexandre et Colin de Berneval (première moitié du XVe siècle) », Les Amis des monuments de Rouen - Bulletin,‎ , p. 68, 78-81 (lire en ligne)
  7. Charles de Robillard de Beaurepaire, « Notes sur les architectes de Rouen : Jean Richier, Les Pontifs, Jacques Le Roux, Guillaume Duval, Pierre Le Signerre et autres (seconde moitié du XVe siècle) », Les Amis des monuments de Rouen - Bulletin,‎ , p. 47-48 (lire en ligne)
  8. Kate Mosse (trad. Gérard Marcantonio), Labyrinthe, France Loisirs, , p. 3
  9. Fiette 1976.
  10. « Carrelage de sol (décor intérieur) dit labyrinthe », sur Inventaire général du patrimoine culturel des Hauts-de-France,
  11. Reveyron, Durand & Repellin 2011, Élisabeth Hardouin-Fugier, « Regards d'artistes (XVIe – XXe siècle) »les métamorphoses de « lyon ancien et moderne » — Recueillement et fervente archéologie., p. 303 & 304.
  12. Reveyron, Durand & Repellin 2011, Nicolas Reveyron, « Une cathédrale de mots »Le temps des visiteurs, p. 292 à 294.
  13. Pierre Clerjon et Jérôme Morin, Histoire de Lyon, depuis sa fondation jusqu'à nos jours, t. 3, Lyon, Théodore Laurent, , 512 p. (OCLC 18319793, lire en ligne), p. 168.


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