USS Gerald R. Ford (CVN-78)

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USS Gerald R. Ford (CVN-78)
illustration de USS Gerald R. Ford (CVN-78)
Le Gerald R. Ford le .

Type Porte-avions de la classe Gerald R. Ford
Classe Classe Gerald R. Ford
Histoire
A servi dans Pavillon de l'United States Navy United States Navy
Chantier naval Chantier naval Northrop Grumman de Newport News, Virginie
Commandé [1]
Quille posée [1]
Lancement [1],[note 1]
Armé
Statut En service
Équipage
Équipage 508 officiers et 3 789 membres d'équipage[1]
Caractéristiques techniques
Longueur 1 092 pieds (332,8 m) au maximum[1]
Maître-bau 256 pieds (78 m)[2]
Tirant d'eau 39 pieds (11,9 m) au maximum en navigation[1]
Tirant d'air 250 pieds (76,2 m)
Déplacement 112 000 tonnes
Propulsion 2 réacteurs nucléaires A1B (Bechtel Marine Propulsion Corporation)
4 arbres d'hélice
Vitesse > 30 nœuds (55,6 km/h)
Caractéristiques militaires
Armement Lanceur de missiles surface-air RIM-116 Rolling Airframe Missile


2 lanceurs AIM-7 Evolved Sea Sparrow
3 systèmes d'armes rapprochés Phalanx CIWS
Torpilles anti-torpilles Surface Ship Torpedo Defense[3],[4].

Rayon d'action Illimité quant à la propulsion
Carrière
Pavillon États-Unis
Indicatif CVN-78
Insigne du 'Gerald R. Ford
MMSI 338803000
Le Gerald R. Ford en transit sur la James River le .

L'USS Gerald R. Ford (CVN-78) est un porte-avions de la marine américaine. Il est la première unité de la classe Gerald R. Ford qui doit progressivement remplacer les unités de la classe Nimitz. Il est l'un des 11 porte-avions géants de l'US Navy. Dévoilé le par communiqué[5] du secrétaire de la Navy, Donald C. Winter, ce bâtiment porte le nom du 38e président des États-Unis, Gerald R. Ford, qui a combattu durant la Seconde Guerre mondiale à bord du porte-avions USS Monterey dans le théâtre du Pacifique en terminant sa carrière avec le grade de lieutenant-commander[note 2].

Lancé en 2013, il était prévu que le Gerald R. Ford soit livré en 2015 afin de remplacer assez vite l'USS Enterprise (CVN-65), le premier porte-avions à propulsion nucléaire de l'Histoire, qui a été retiré du service en décembre 2012 après 51 années de service[6],[7]. Le Gerald R. Ford fut finalement livré en 2017 et sa première mission a eu lieu en 2022 en embarquant le Carrier Air Wing Eight[8], dans la zone de responsabilité de la 2e Flotte de la marine américaine, dans l’océan Atlantique ainsi que dans l'océan Arctique.

Choix du nom[modifier | modifier le code]

Le futur président Gerald R. Ford pris en photographie en 1945 alors qu'il était en service dans l'US Navy.

En 2006, alors que Gerald Ford était encore en vie, le sénateur de Virginie John Warner proposa de modifier le National Defense Authorization Act de 2007 autorisant la construction du navire afin de proposer qu'il soit nommé USS Gerald Ford. La decision finale fut signée par le président Bush le qui déclara par ailleurs que le porte-avions « pourrait être nommé USS Gerald R. Ford »[note 3],[9],[10]. Il ne s'agissait toutefois que d'une suggestion étant donné que l'attribution du nom du bâtiment ne peut être décidée que par l'US Navy.

Le , lors des funérailles de Gerald Ford, le secrétaire de la défense de l'époque, Donald Rumsfeld, a annoncé que le CVN-78 sera nommé en l'honneur de l'ancien président[11]. Il a indiqué qu'il avait personnellement annoncé à Ford, quelques semaines auparavant, que le navire porterait son nom, faisant du porte-avions un des rares bâtiments de l'US Navy à porter le nom d'une personne vivante. Durant la même journée, la Navy confirma ce choix avant qu'il ne le soit officiellement par la voie du secrétaire à la marine le de la même année, au Pentagone, en présence de la fille du président, Susan Ford Bales ainsi que d'autres membres de sa famille[12].

Les vétérans du porte-avions USS America (CV-66), retiré du service en 1996, proposèrent également le nom d'USS America pour ce nouveau porte-avions[13]. Ce nom fut finalement attribué à un navire d'assaut amphibie capable de mettre en œuvre des hélicoptères et des ADAC/ADAV, l'USS America (LHA-6), premier navire de la classe America[14].

Construction[modifier | modifier le code]

Le contrat de développement et de construction du Gerald R. Ford fut signé le entre l'US Navy et le chantier naval Northrop Grumman de Newport News dans l'État de Virginie pour un coût prévu de 5,1 milliards de dollars. Le chantier naval est détenu par la Huntington Ingalls Industries.

La quille du navire fut solennellement posée le au dock 12 par la fille de l'ancien président Ford, Susan Ford Bales[15]. À la mi-, il a été annoncé que la structure du Gerald R. Ford était à moitié réalisée avant qu'il soit indiqué qu'elle était complétée à 75 % en . Le de la même année, l'importante pièce que constitue le bulbe fut posé avec un poids total de 680 tonnes[16]. La pose du bulbe correspond à la pose de la 390e pièce composant la structure du navire sur un total de près de 500 pièces[17].

L'îlot du porte-avions, 452e pièce, fut posé le  ; il mesure au total 60 pieds de long (soit 18 mètres) et 30 de large (environ 9 mètres) pour un poids de 550 tonnes métriques[18]. Le , le pont d'envol est terminé, amenant à 96 % le pourcentage de la structure construite[19]. Le seuil de 100 % est atteint le [20]. Le travail restant alors à réaliser à cette date concernait la peinture de la coque, le travail de propulsion, la fin de la pose des systèmes électriques, le système d'amarrage, l'installation des radars et enfin l’inondation de la cale sèche[20].

Suivant une longue tradition de la Navy, une capsule temporelle fut intégrée au navire, à l'intérieur d'une salle du pont d'envol. Les objets contenus dans cette capsule ont été choisis par la fille du président Ford et contiennent notamment du grès issu de la Maison-Blanche, des pièces de l'US Navy ainsi que les ailes d'aviateur du futur premier commandant du bâtiment, le capitaine de vaisseau ou U.S.Navy Capitain John Meier. La capsule indique qu'il ne faut pas ouvrir la capsule avant que le navire ne subisse son premier rechargement du combustible nucléaire prévu au bout de 25 ans[21].

Alors que la coque du navire se préparait à être peinte, le troisième et dernier ascenseur de 120 tonnes pour 85 pieds (près de 26 mètres) de long et 52 pieds de large (environ 16 mètres) était terminé[22]. Le ont été installées ses quatre hélices en bronze pesant 30 tonnes pour 21 pieds de diamètre (6,4 mètres environ). La mise en place des hélices a nécessité près de dix mois de travail afin d'installer l'intégralité du système de propulsion externe. La tuyauterie, les systèmes électriques ainsi que différentes pièces comme le mess ou les cuisines étaient toujours en construction à ce stade-ci[23].

Le , les hélices ayant été installées, la cale-sèche a été inondée, permettant à près de 100 millions de gallons d'eau (soit environ 380 000 mètres cubes) de pénétrer dans la forme no 12[24].

Le , le baptême du Gerald R. Ford a été réalisé par Susan Ford Bales, la fille de Gerald Ford, à l'aide d'une bouteille de champagne[25]. Le navire fut ensuite lancé le [1],[note 1]. En , il est prévu qu'il soit remis à la Navy en pour les essais[26]. En , on annonce de nouveaux retards, sa première sortie dans l’Atlantique sera uniquement destinée aux essais de plateforme et de propulsion, ainsi qu’aux moyens de communication et de navigation. L'US Navy, après réception du navire en au mieux, doit piloter ensuite l’intégration du groupe aérien embarqué et la montée en puissance progressive du porte-avions et de l’ensemble de ses équipements, puis son intégration à un groupe aéronaval. Elle n’espère plus pouvoir l'engager dans une opération de combat avant 2021[27]. Le , l'US Navy accepte formellement le bâtiment en présence du Président Donald Trump[28].

À partir du , il réalise des essais à la mer[29].

Innovations technologiques[modifier | modifier le code]

Le chef des opérations navales, Jonathan Greenert, visitant le chantier le 14 septembre 2012.

En , les coûts de construction du bâtiment étaient montés à 12,8 milliards de dollars .A cette somme, il convient d'additionner les 4,7 milliards destinés au développement et à la recherche pour toutes les unités de la classe Gerald R. Ford[30].

Néanmoins, les constructeurs ont prévu de mettre en place de nombreuses innovations technologiques qui devraient à terme permettre de diminuer les coûts opérationnels du navire. Il est en effet prévu que l'équipage soit réduit pour compter 700 hommes en moins par rapport aux porte-avions de la classe Nimitz tout en produisant plus d'eau potable via une station de désalinisation avec un rendement supérieur de 20 %.

Sur 50 ans, la réduction du nombre du personnel embarqué devrait permette d'économiser 4 milliards de dollars d'après les informations fournies par l' U.S.Navy[31]. Les réacteurs nucléaires installés à bord, deux A1B, doivent également produire deux fois et demi plus d'électricité que les A3W avec une durée de vie égale à celle du porte-avions[32]. Le retrait d'un ascenseur par rapport à la précédente classe, la réduction des dimensions de l'îlot et son déplacement vers l'arrière du bâtiment, permettent d'augmenter la surface du pont d'envol disponible de 2200 m2 et par conséquent de pouvoir réaliser un maximum de 338 catapultages par jour, soit 25 % de plus que la classe Nimitz[31].

De nombreux problèmes sont apparus lors de la construction du Gerald R. Ford : comme ceux des catapultes électromagnétiques (Electromagnetic Aircraft Launch System) devant remplacer les anciennes catapultes à vapeur. Un rapport interne du commandement de l' U.S.Navy indique notamment que 201 échecs sur 1 967 lancements ont été observés[7]. Le système radar ainsi que les filets d'appontage posent également des problèmes et font s'accumuler les retards de livraison[7].

Le programme du F-35 qui doit être embarqué sur ces porte-avions a également subi d'importants retards ayant des conséquences sur le calendrier de livraison du CVN-78[33]. Fin 2021, il est prévu qu'il puisse embarquer des F-35 C en 2025[34].

Toutes ces difficultés ayant entraîné de nombreux retards, il était prévu, au , que le Gerald R. Ford soit opérationnel à la suite de sa période d'essais en mer d'ici 2017[7] mais cela ne sera pas avant 2020[35]. Le premier déploiement opérationnel n’est pas prévu avant 2022 avec toutes ses capacités[36].[Passage à actualiser]

Histoire opérationnelle[modifier | modifier le code]

Le , le porte-avions appareille de Norfolk pour effectuer son premier déploiement qui a lieu dans les océans Atlantique et Arctique[37].

Le 24 mai 2023, il fait escale avec son escorte le Carrier Strike Group 12, dans le fjord d’Oslo en Norvège, avant de participer à des exercices militaires de l'OTAN, qui, selon les médias locaux, devraient l’emmener dans la zone arctique. Le 29 mai, débute l’Exercice Arctic Challenge, avec des manœuvres aériennes réunissant quelque 150 appareils de 14 pays occidentaux[38]. En août 2023, le commandement de l'U.S.Navy envoie l'USS Gerald R. Ford en Turquie, vers la côte d’Antalya[39].

Le 8 octobre 2023, le secrétaire à la Défense des États-Unis ordonne au groupe aéronaval de se positionner en Méditerranée orientale, et de se tenir prêt à aider l'état d'Israël après l'attaque massive du Hamas sur le territoire israélien[40].

Culture populaire[modifier | modifier le code]

Il apparait dans divers techno-thrillers, manga et animés, dont Girly Air Force.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. a et b De nombreux sites internet d'actualités indiquent que la date de lancement de l'USS Gerald R. Ford correspond à sa date de baptême, soit le 9 novembre 2013. Or, le Naval Vessel Register, le registre des navires de la marine américaine indique qu'il a été lancé le 17 novembre 2013, date retenue dans cet article.
  2. Le grade de lieutenant-commander de la US Navy correspond au grade de capitaine de corvette dans la Marine nationale française.
  3. " [...] is the sense of Congress that ... CVN-78 should be named the USS Gerald R. Ford".

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f et g (en) « USS Gerald R. Ford (CVN-78) », sur Naval Vessel Register, Naval Sea Systems Command (consulté le ).
  2. (en) « Aircraft Carriers - CVN »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur US Navy Fact File (consulté le ).
  3. (en) Sam LaGrone, « Navy Develops Torpedo Killing Torpedo », sur news.usni.org, (consulté le ).
  4. (en) Tyler Rogoway, « The Navy Is Quietly Arming Its Supercarriers With Anti-Torpedo Torpedoes », sur thedrive.com, (consulté le ).
  5. (en)Navy Names New Aircraft Carrier USS Gerald R. Ford sur le site du département de la Défense des États-Unis, page consultée le 27 février 2014.
  6. (en)USS Enterprise: Past, Present And Future, article du 1er décembre 2012 sur le blog officiel de l'United States Navy, consulté le 27 février 2014
  7. a b c et d (en)Navy Alerted to Ford-class Carrier Reliability Issues, article du 31 janvier 2014 sur DoadBuzz, site affilié au Department of Defense, consulté le 1er mars 2014.
  8. (en-US) GDC, « U.S. Navy Plans To Deploy USS Gerald R. Ford By 2022 », sur Global Defense Corp, (consulté le ).
  9. (en)President Signs 2007 Defense Authorization Act, article du 17 octobre 2006 sur le site officiel du département de la Défense des États-Unis, consulté le 1er mars 2014.
  10. (en)Navy Ford (CVN-78) Class Aircraft Carrier Program: Background and Issues for Congress, dossier du 22 décembre 2009 rédigé par Ronald O'Rourke.
  11. (en)Donald Rumsfeld's Eulogy for President Ford, éloge funèbre de Donald Rumsfeld sur le site officiel de la bibliothèque présidentielle Gerald R. Ford, consulté le 1er mars 2014.
  12. (en)U.S. Navy Aircraft Carrier « Copie archivée » (version du sur Internet Archive), sur le site officiel de la fondation Gerald R. Ford, consulté le 1er mars 2014.
  13. (en)Name CVN78 USS America, site consacré au projet visant à faire porter au CVN-78 le nom d'America, consulté le 1er mars 2014.
  14. (en)America (LHA 6) « Copie archivée » (version du sur Internet Archive), page de l'USS America (LHA-6) sur le Naval Vessel Register, consulté le 1er mars 2014.
  15. (en)Northrop Grumman Hosts Keel Laying Ceremony for the First Ship in the Next Generation of Aircraft Carriers, Gerald R. Ford (CVN 78), article du constructeur datant du 12 novembre 2009, consulté le 28 février 2014.
  16. Pose du bulbe d'étrave du nouveau porte-avions américain, article du site Mer et Marine du 29 avril 2012, consulté le 28 février 2014.
  17. (en)Newport News Shipbuilding Celebrates Construction Milestone on Aircraft Carrier Gerald R. Ford (CVN 78), article du constructeur datant du 24 mai 2012, consulté le 28 février 2014.
  18. (en)Aircraft Carrier Gerald R. Ford (CVN 78) Topped Off with 555-Metric Ton Island, article du constructeur datant du 26 janvier 2013, consulté le 28 février 2014.
  19. (en)Newport News Shipbuilding Completes Flight Deck on Aircraft Carrier Gerald R. Ford, article du constructeur datant du 15 avril 2013, consulté le 28 février 2014.
  20. a et b (en)Gerald R. Ford (CVN 78) Aircraft Carrier's Primary Hull Structure Reaches 100 Percent Completion, article du constructeur datant du 8 mai 2013, consulté le 28 février 2014.
  21. (en)Time capsule welded into future USS Gerald R. Ford, article du NavyTimes du 11 juillet 2013, consulté le 28 février 2014.
  22. (en)Final Aircraft Elevator Installed on Gerald R. Ford (CVN 78), article du constructeur datant du 15 août 2013, consulté le 28 février 2014.
  23. (en)Newport News Shipbuilding Installs 30-Ton Propellers on Aircraft Carrier Gerald R. Ford (CVN 78), article du constructeur datant du 3 octobre 2013, consulté le 28 février 2014.
  24. (en)Newport News Shipbuilding Floods Dry Dock and Floats Aircraft Carrier, article du constructeur datant du 11 octobre 2013, consulté le 28 février 2014.
  25. Lancement du porte-avions Gerald R. Ford, le « premier de sa classe », article du 45eNord datant du 10 novembre 2013.
  26. Duncan Macrae, « Les nouveaux porte-avions de l'US Navy sous le feu des critiques »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Air et Cosmos, (consulté le ).
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  28. http://beta.radio-canada.ca/nouvelle/1046706/donald-trump-inaugure-le-11e-porte-avions-americain-russie-ingerence
  29. « Le nouveau porte-avions américain prend enfin la mer », sur Mer et Marine, (consulté le ).
  30. L’USS Gerald-Ford, le nouveau porte-avions géant de l’US Navy, article de LesEchos du 11 novembre 2013, consulté le 1er mars 2014.
  31. a et b (en)USS Gerald R. Ford : New aircraft carrier with 25 percent more flights per day, article du Christian Science Monitor du 9 novembre 2013, consulté le 1er mars 2014.
  32. (en)Nuclear Advancements Lauded, article du DailyPress datant du 15 juin 2006, consulté le 1er mars 2014.
  33. Pourquoi le Pentagone tient tant à l'avion F-35?, article du 22 février 2014 sur le Nouvel Observateur, consulté le 1er mars 2014.
  34. (en) « End of Year 2021 F-35 Milestones », sur Naval News, (consulté le ).
  35. (en) Sam LaGrone, « Delay in Aircraft Carrier Ford Testing Could Compress Workups for First Deployment » [archive du ], sur USNI News, (consulté le ).
  36. Vincent Groizeleau, « L’USS Gerald R. Ford manœuvre pour la première fois avec un autre porte-avions », sur Mer et Marine, (consulté le ).
  37. Laurent Lagneau, « Nouveau porte-avions de l’US Navy, l’USS Gerald Ford va appareiller pour son premier déploiement » Accès libre, sur opex360, .
  38. https://www.lapresse.ca/international/europe/2023-05-24/l-uss-gerald-ford-visite-oslo-au-grand-dam-de-moscou.php
  39. « La marine américaine a envoyé en Turquie le plus grand porte-avions du monde, l'USS Gerald R. Ford, d'une valeur de plus de 13 milliards de dollars. | gagadget.com », sur gagadget.com (consulté le ).
  40. (en) Associated Press, « The US will send a carrier strike group to the Eastern Mediterranean in support of Israel », sur apnews, .

Annexes[modifier | modifier le code]

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Liens internes[modifier | modifier le code]

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