Treillières
Treillières | |||||
Mairie de Treillières. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Pays de la Loire | ||||
Département | Loire-Atlantique | ||||
Arrondissement | Nantes | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes d'Erdre et Gesvres | ||||
Maire Mandat |
Alain Royer 2014-2020 |
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Code postal | 44119 | ||||
Code commune | 44209 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Treilliérains | ||||
Population municipale |
8 395 hab. (2014) | ||||
Densité | 289 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 19′ 51″ nord, 1° 37′ 27″ ouest | ||||
Altitude | Min. 9 m Max. 74 m |
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Superficie | 29,05 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Chapelle-sur-Erdre | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Loire-Atlantique
Géolocalisation sur la carte : Loire-Atlantique
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Liens | |||||
Site web | http://www.treillieres.fr/ | ||||
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Treillières est une commune de l'Ouest de la France, dans le département de la Loire-Atlantique (Pays de la Loire). Elle fait partie de la Bretagne historique.
Toponymie
Le nom de Treillières, apparu vers la fin du Ve siècle de notre ère, viendrait de la racine teil, du latin tilium signifiant « tilleul ». Il se pourrait aussi que le nom provienne de « treille » qui signifie « vigne » bien que la commune ne soit pas particulièrement viticole[1].
Le nom gallo de la commune est Trelièrr, en écriture ELG[2].
Géographie
- Situation
Treillières est situé dans la vallée du Gesvres, affluent de l'Erdre, à 14 km au nord de Nantes.
Les communes limitrophes sont : Grandchamps-des-Fontaines, La Chapelle-sur-Erdre, Nantes, Orvault et Vigneux-de-Bretagne.
Selon le classement établi par l'Insee en 1999, Treillières est une commune rurale monopolarisée qui fait partie de l'aire urbaine de Nantes et de l'espace urbain de Nantes-Saint-Nazaire (cf. Liste des communes de la Loire-Atlantique).
Treillières est la seule commune limitrophe de Nantes qui ne soit pas membre de la communauté urbaine de Nantes Métropole, au grand dam de nombreux habitants et de certains élus qui souhaitaient que la commune modifie ses liens d'intercommunalité. Cependant, lors d'un référendum organisé en 2002, les habitants se sont exprimés majoritairement en faveur du maintien au sein de la Communauté de communes d'Erdre et Gesvres.
Histoire
Une charte de Louis le Gros mentionne le bourg de Treillières en 1123[1].
À la fin du XVIIIe siècle, lors de la création des départements français, la population de Treillières oscillait autour de 1 200 habitants.
Treillières, comme toute la Loire Atlantique, fait partie de la Bretagne "historique" et le revendique avec le drapeau Breton ("gwenn-ha-du") flottant sur sa mairie.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Liste des maires
Démographie
Treillières connaît actuellement une très forte croissance, d'environ +30 % tous les 10 ans, en raison de la proximité de la ville de Nantes (dont elle est la seule commune limitrophe à ne pas être membre de sa Communauté Urbaine), et du prix presque raisonnable des terrains (comparé à ses voisines La Chapelle sur Erdre et Orvault). La construction d'un aéroport à l'horizon 2012 à Notre-Dame-des-Landes (8 km au Nord) devrait accélérer cette tendance.[réf. nécessaire]
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[3]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[4],[Note 3].
En 2014, la commune comptait 8 395 habitants, en augmentation de 9,1 % par rapport à 2009 (Loire-Atlantique : 5,96 %, France hors Mayotte : 2,49 %).
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (12,7 %) est en effet inférieur au taux national (22,7 %) et au taux départemental (20,8 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (49,9 % contre 48,7 % au niveau national et 48,5 % au niveau départemental).
Culture et patrimoine
Patrimoine architectural
- Château du Haute Gesvre.
Monuments civils
- Villages de Garambeau et de la Ménardais (maisons en granit)
- Moulin de Launais et autres moulins restaurés.
- Le château de Gesvres (XVIIe siècle), maison seigneuriale, bâti par César de Renouard, trésorier général des États de Bretagne.
- Le Château du Haut-Gesvres (1836).
- Autres châteaux XIXe : Fayau, Champaux, La Louinière, la Rivière.
- Traces de la voie romaine Nantes à Brest à La Guitonnais.
- Fours à pain à Garambeau.
- Rives du ruisseau de Gesvres
- Points de vue des crêtes sur le bocage.
Monuments religieux
- Fontaine St Symphorien (Ve siècle). Elle est actuellement enserrée dans un terrain privé.
- Église Saint-Symphorien restaurée 1836 néo-classique. Clocher « en poire » rare.
- Chapelle des Dons (et son if pluriséculaire), ancien lieu de pèlerinage, restaurée XVe siècle.
Cette chapelle dont l'origine remonte au XIVe siècle, fut totalement reconstruite en 1460 par le Duc François II.
Avec sa femme Marguerite de Foix il vint y faire des dévotions en 1472 pour obtenir une postérité : sa fille Anne de Bretagne naquit 4 ans plus tard et y vint elle-même en février 1489, quelques jours avant de devenir Duchesse de Bretagne (10 février 1489).
Elle y revint également en novembre 1498, peu de temps avant son mariage avec Louis XII.
En 1838, la Chapelle fut placée par erreur sur les terres du propriétaire du Château de Gesvres dans le cadastre.
Abandonnée, puis tombée en ruine pendant de longues années, elle a été restaurée dans les années 1980 par des catholiques intégristes, qui l'utilisent encore aujourd'hui[réf. nécessaire]. - Chapelle de La Louinière.
Héraldique
Blasonnement : |
Logo
La mairie de Treillières s'est dotée d'un logo[10].
Notes et références
Notes
- Réélu en 2008.
- Réélu en 2014.
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
- Histoire de Treillières, site de la mairie de Treillières
- « Villes bretonnes, noms gallo », Geobreizh (consulté le )
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .
- « Treillières 1836 », sur Archinoë, portail d'indexation collaborative, archives départementales de la Loire-Atlantique (consulté le ).
- « Résultats du recensement de la population - Treillières - POP T3 - Population par sexe et âge en 2009 », sur recensement-2009.insee.fr, Insee (consulté le ).
- « Résultats du recensement de la population de la Loire-Atlantique - POP T3 - Population par sexe et âge en 2009 », sur recensement-2009.insee.fr, Insee (consulté le ).
- « Logo de Treillières », sur un site inconnu (consulté le )
Pour approfondir
Articles connexes
Liens externes
Littérature
- Treillières, un village au Pays Nantais, 1800 à 1945, Jean Bourgeon, Éditions Coiffard
- Treillières, La vie est dans le pré, Des origines à la Révolution, Jean Bourgeon, Éditions Coiffard