Saint-Mars-du-Désert (Loire-Atlantique)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Saint-Mars-du-Désert
Saint-Mars-du-Désert (Loire-Atlantique)
L'hôtel de ville avec l'église Saint-Médard à l'arrière-plan.
Blason de Saint-Mars-du-Désert
Blason
Saint-Mars-du-Désert (Loire-Atlantique)
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Loire-Atlantique
Arrondissement Châteaubriant-Ancenis
Intercommunalité Communauté de communes d'Erdre et Gesvres
Maire
Mandat
Barbara Nourry (UDI)
2020-2026
Code postal 44850
Code commune 44179
Démographie
Gentilé Marsiens
Population
municipale
5 299 hab. (2021 en augmentation de 12,24 % par rapport à 2015)
Densité 174 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 22′ 02″ nord, 1° 24′ 16″ ouest
Altitude Min. 3 m
Max. 77 m
Superficie 30,46 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Saint-Mars-du-Désert
(ville isolée)
Aire d'attraction Nantes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Nort-sur-Erdre
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Saint-Mars-du-Désert
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Saint-Mars-du-Désert
Géolocalisation sur la carte : Loire-Atlantique
Voir sur la carte topographique de la Loire-Atlantique
Saint-Mars-du-Désert
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
Voir sur la carte administrative des Pays de la Loire
Saint-Mars-du-Désert
Liens
Site web http://www.saint-mars-du-desert.fr/

Saint-Mars-du-Désert [sɛ̃.maʁ.dy.dezɛʁ] Écouter est une commune française de l'Ouest de la France, située dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire.

La commune fait partie de la Bretagne historique, dans le pays historique du Pays nantais.

Ses habitants sont les Marsiens et les Marsiennes.

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation[modifier | modifier le code]

Situation de la commune de Saint-Mars-du-Désert dans le département de la Loire-Atlantique

La ville de Saint-Mars-du-Désert est située à 19 km du nord-est de Nantes, entre la vallée de l'Erdre et la vallée de la Loire.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Petit-Mars, Ligné, Carquefou, Le Cellier, Mauves-sur-Loire et Sucé-sur-Erdre.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 770 mm, avec 12,4 jours de précipitations en janvier et 6,3 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Nort-sur-Erdre à 11 km à vol d'oiseau[3], est de 12,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 760,4 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Mars-du-Désert est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Mars-du-Désert, une unité urbaine monocommunale[10] de 4 899 habitants en 2017, constituant une ville isolée[11],[12].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nantes, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 116 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[13],[14].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (73,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (44 %), terres arables (19,1 %), zones humides intérieures (13,5 %), prairies (6,5 %), eaux continentales[Note 3] (5,9 %), zones urbanisées (5,5 %), cultures permanentes (2,5 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,3 %), mines, décharges et chantiers (0,8 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

La localité est attestée sous sa forme latine Sanctum Medardum dès 1123[16].

Le nom de Saint-Mars-du-Désert vient du latin Sanctus Medardus : « Saint Médard », patron de la paroisse ; le mot désert rappelle l'engloutissement des terres par l'Erdre.[réf. nécessaire]

Saint-Mars possède un nom en gallo, la langue d'oïl locale : Saent-Mard-deü-Dezèrt (écriture ELG, prononcé [sɛ̃.mɑʁ.dy.de.zəʁ])[17].

En breton, son nom est Sant-Marzh-an-Dezerzh[18].

Histoire[modifier | modifier le code]

Les Gaulois établissent leurs habitations près du ruisseau de l'Erdre. Les Romains font ensuite la conquête du Pays. Ils défrichent en partie la forêt qui recouvre la contrée. Ils élèvent un temple et un cirque à Petit-Mars et s'installent sur les hauteurs voisines comme en témoigne la découverte à la Pinsonnerie d'une villa gallo-romaine et d'une voie. Les Romains donnent le nom de leur Dieu de la Guerre, Mars, à cette forêt.

Fin du IVe siècle ou milieu du Ve siècle (453) : c'est l'invasion des Huns, qui pillent la commune. Le pays devient un désert, c'est-à-dire non cultivé.

Entre 550 et 583 : saint Félix, évêque de Nantes, fait élever une digue à la Chaussée Barbin à Nantes (au niveau du pont Général-de-la-Motte-Rouge) pour rendre l'Erdre plus navigable. Les eaux refluent vers ce qui reste de la forêt de Mars dont les arbres commencent à pourrir. Un ouragan achèvera plus tard de les coucher. C'est la naissance des marais de Mazerolles.

Xe siècle : une fondation religieuse est élevée en l'honneur de Saint Médard (évêque de Noyon) par l'abbaye de Soissons et donne naissance au bourg actuel.

  • 1070 : nous voyons mentionner le premier seigneur connu de Saint Mars : le Sieur Gosselin de Mars.
  • XIIIe siècle : La forêt, un moment resurgie, disparaît une seconde fois.
  • XIVe siècle : première mention de « Sanctus Medardus de deserto ».

XVIIe siècle[modifier | modifier le code]

  • 1602 : fondation de la chapelle de la Ceriseraie
  • 1639 : violente épidémie de dysenterie

XVIIIe siècle[modifier | modifier le code]

  • 1708-1709 : un terrible hiver s'abat sur Saint-Mars
  • Fin 1773 ou  : naissance de Julienne David aux « Places ». Pendant la Révolution, elle sert la cause royaliste déguisée en homme. Faite prisonnière, elle s'évade. Elle s'engage plus tard comme corsaire sous le nom de Jacques David. Faite prisonnière, elle est déportée sur un ponton anglais. Elle tente de se suicider, mais le poison est inefficace. Un prisonnier révèle son sexe à ses geôliers qui la libèrent. Sa détention avait duré 8 ans. Elle devient célèbre. Revenue en France, les religieuses l'emploient sous le nom de « Frère Arsène ». Puis elle est jardinier, roulier, et garçon d'écurie sous le nom de « Jacquot » chez un loueur de fiacres nommé « Dardare ». Elle meurt le . Une rue du quartier Sainte-Anne à Nantes porte aussi son nom.
  • 1790 : Le premier maire fut Monsieur Jean Perchais, un riche notaire, chef local de la contre-révolution. Messieurs Perchais et Dougé sont les premiers à signer les registres d'État-civil.
  •  : Jean Grégoire, du Patis Ménoret, est torturé à mort, en raison de ses opinions royalistes
  •  : Incendie des châteaux des Yonnières et du Perray.
  •  : Marsien, François-Joseph Marie Douge, né le au village de Broussais, ordonné prêtre fin 1774, curé de Saint-Mars-du-Désert, est guillotiné place du Bouffay à Nantes le .
  •  : Bataille de La Ceriseraie : un détachement du bataillon d'Arras est exterminé par la population de Saint-Mars et des environs acquise aux idées royalistes (on nommait la contrée « la Petite Vendée ») et rendue furieuse par les massacres de Quiberon.

XIXe siècle[modifier | modifier le code]

  • 1815 à 1844 : existence d'un collège pensionnat à Saint Mars.
  • 1819 : création du cimetière sur son emplacement actuel.
  • 1849 à 1852 : constructions de l'église, de la mairie et de l'école publique sous l'impulsion de Monsieur Adolphe de Cadaran.
  • 1871 : grave épidémie de variole, qui tua 80 personnes. Monsieur François Briand, ancien zouave pontifical meurt en soignant les malades.
  • 1873 : affreuses inondations
  • 1877 : baptême des cloches paroissiales : Marie-Amélie 1 300 kg, note , Marie-Élisabeth 800 kg, note fa, Marie-Georgette 600 kg, note sol, Anne-Léontine 400 kg, note la.
  • 1880 à 1885 : ouverture de la voie de chemin de fer, dite « le train du charbon »
  • 1898 : le Calvaire du Patis Ménoret est érigé le . À la suite d'une tempête le , le calvaire est abattu. Le , celui-ci est restauré et la statue de Sainte Bernadette est placée à l'emplacement réservé en 1898.

XXe siècle[modifier | modifier le code]

  • 1914-1918 : en 1914 la commune comptait 1 887 habitants. 395 furent mobilisés et 85 sont morts pour la France.
  • 1921-1922 : création de la « Jeanne d'Arc », la plus ancienne société de Saint-Mars.
  • 1933 : en mai, découverte dans le champ des Prostères (ou Pratelots) sur la route de Brouaissais de ruines gallo-romaines. Une amphore est conservée au musée Dobrée.
  •  : Dans la nuit du 3 au  : des prisonniers s'évadent d'un train (convoi de Langeais) qui les emmenait de Rennes vers Segré et l'Allemagne. 27 prisonniers réussirent leur évasion, mais 4 furent exécutés par les Allemands[19],[20].

Paroisse Saint-Médard[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason Blasonnement :
D'azur à trois cylindres horaires (clepsydres) d'or.
Commentaires : Ces cylindres horaires (ou bornes des bergers) sont les armes de la famille de Cadaran de Saint-Mars.(Le chevalier de Cadaran était seigneur de Saint-Mars-du-Désert). Encyclopédie Planche XI – no 614 sous le nom de « Cadran » ; on les trouve dans De solaribus horologiis d'A. Finé en 1560. Blason conçu par l'héraldiste Michel Pressensé.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Résultats électoraux[modifier | modifier le code]

En 2001, l'élection municipale a vu deux listes s'affronter : Agir ensemble pour le renouveau menée par Annie-France Touzot fut élue dès le premier tour (23 sièges) face à la liste Bien vivre à Saint-Mars-du-Désert dirigée par Roger Lecomte (maire sortant et ancien premier adjoint de 1989 à 1996)[21].

En 2008, lors d'élections municipales tendues quatre listes (toutes Divers droite) se sont affrontées au premier et deuxième tour : Entreprendre et réussir pour Saint-Mars conduite par le premier adjoint sortant, Frédéric Maindron, obtient 45,33 % des voix au premier tour et 48,79 % au deuxième (21 sièges), Réanimons Saint-Mars-du-Désert menée par Jean-François Marciadri ancien conseiller municipal recueillit 20,87 % des voix au premier tour et 23,13 % au deuxième (trois sièges), Saint-Mars réagit, Saint-Mars progresse emmenée par Jean-Alain Gauthier obtient 18,29 % des voix au premier tour et 15,40 % au deuxième (deux sièges), Être à l'écoute pour avancer ensemble dirigée par Annie-France Touzot maire sortante recueillit 15,22 % des voix au premier tour et 12,68 % au deuxième (un siège)[22].

Au niveau national, jusqu'en 2012, la commune de Saint-Mars-du-Désert votait plutôt à droite : Le décompte des votes du 2e tour de l'élection présidentielle de 2007 a vu Nicolas Sarkozy (UMP) arriver en tête avec 52 % des voix devant Ségolène Royal (PS) avec 48 % ; aux Élections législatives de 2007 Michel Hunault (Nouveau Centre) atteint 53,40 % des voix au second tour face à Pascal Bioret (PS) 46,14 % des voix.

En 2012, François Hollande (PS) devance -avec 51,40 % des voix- Nicolas Sarkozy (UMP) qui totalise 48,60 %, la tendance se confirme lors des élections législatives de 2012Michel Ménard (PS) devance Maurice Perrion (Alliance centriste).

Le , lors de la traditionnelle cérémonie des vœux, Frédéric Maindron annonce son retrait de la vie municipale après les élections municipales de 2014, il apporte dans la foulée son soutien à Barbara Nourry, adjointe. La liste de Barbara Nourry fait face à deux autres listes : celle de Jean-François Marciadri, conseiller municipal d'opposition et celle de Bernard Retière.

Administration municipale[modifier | modifier le code]

L'ancien maire Frédéric Maindron (DVD) fut auparavant conseiller municipal (1995-1996), sixième adjoint (1996-2000) et premier adjoint (2001-2008). Barbara Nourry, maire actuelle (UDI) fut adjointe à la Vie associative et sportive, puis à l'Urbanisme.

Saint-Mars-du-Désert est doté depuis février 2011 d'un Conseil Municipal Jeunes, c'est le troisième mandat après celui de 2004-2006 et celui de 2006-2008.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1790 1793 Jean Perchais, Pierre Douge    
1793 1795 M. Cahier    
1795 1799 M. Retière    
1799 1815 Michel Bouchet    
1815 1830 Gabriel de Cadaran    
1830 22 septembre 1846 Jean Ganuchaud    
22 septembre 1846 21 février 1847 Adolphe de Cadaran   (administration provisoire)
21 février 1847 20 mars 1848 Adolphe de Cadaran    
20 mars 1848 10 août 1848 Jean Ganuchaud   (maire provisoire)
10 août 1848 19 novembre 1852 Adolphe de Cadaran    
19 novembre 1852 24 septembre 1865 Étienne Ganuchaud    
24 septembre 1865 4 novembre 1866 Alexandre Clouet    
4 novembre 1866 14 mai 1871 Pierre Hardy    
14 mai 1871 27 décembre 1891 Étienne Ganuchaud    
27 décembre 1891 6 septembre 1903 Georges Ganuchaud    
6 septembre 1903 11 mai 1904 Pierre Perchais    
11 mai 1904 17 mai 1925 Georges Ganuchaud    
17 mai 1925 26 octobre 1947 Hippolyte Bureau    
26 octobre 1947 28 mars 1965 Paul Simoneau    
28 mars 1965 21 mars 1971 Jean Bélier    
21 mars 1971 20 mars 1977 Michel Pageau    
20 mars 1977 11 mars 1983 Henri Coulon DVD Retraité agricole
11 mars 1983 13 avril 1996[23]
(décès)
Philippe Touzot DVD Directeur du CDT de Loire-Atlantique
13 avril 1996 14 juin 1996 Yvonne Briant   Mère au foyer, adjointe
Maire par intérim
14 juin 1996 16 mars 2001 Roger Lecomte RPR Sous-directeur de la CAF de la Loire-Atlantique
Responsable cantonal du RPR[24]
16 mars 2001 22 mars 2008 Annie-France Touzot DVD Cadre administratif retraitée[Note 4]
Veuve de Philippe Touzot
22 mars 2008 29 mars 2014 Frédéric Maindron NC-UDI Directeur régional pour un fabricant de peinture[Note 5]
29 mars 2014 En cours Barbara Nourry[Note 6] UDI Adjointe administrative
Conseillère régionale des Pays-de-la-Loire (2015 → )
Vice-présidente du conseil régional
Les données manquantes sont à compléter.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Saint-Mars-du-Désert fait partie de la communauté de communes d'Erdre et Gesvres. La commune y est représentée par le maire et trois autres élus communautaires.

Fiscalité[modifier | modifier le code]

Taux et produits des impôts locaux à Saint-Mars-du-Désert en 2019 [25]
Taxe Taux appliqué (part communale) Recettes dégagées en €
Taxe d'habitation (TH) 33,37 % 1 270 000
Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) 33,37 % 911 000
Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB) 78,35 % 91 000

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Selon le classement établi par l'Insee, Saint-Mars-du-Désert est une ville isolée qui fait partie de l'aire urbaine, de la zone d'emploi et du bassin de vie de Nantes[26]. Toujours selon l'Insee, en 2010, la répartition de la population sur le territoire de la commune était considérée comme « peu dense » : 98 % des habitants résidaient dans des zones « peu denses » et 2 % dans des zones « très peu denses »[27].

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[29].

En 2021, la commune comptait 5 299 habitants[Note 7], en augmentation de 12,24 % par rapport à 2015 (Loire-Atlantique : +6,78 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 3971 3861 4121 5941 7081 6471 8401 8511 880
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 8561 7881 8141 7581 8291 9151 9571 9441 900
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 8871 9421 8821 7341 7531 6901 6151 4541 549
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
1 6451 7162 0332 8313 1273 4073 8933 9854 011
2014 2019 2021 - - - - - -
4 5715 1185 299------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[31].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 39,0 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 19,2 % la même année, alors qu'il est de 23,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 2 545 hommes pour 2 464 femmes, soit un taux de 50,81 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,58 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[32]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,2 
90 ou +
0,6 
3,7 
75-89 ans
4,2 
15,3 
60-74 ans
14,3 
19,0 
45-59 ans
19,1 
21,7 
30-44 ans
23,7 
15,3 
15-29 ans
14,9 
24,6 
0-14 ans
23,1 
Pyramide des âges du département de la Loire-Atlantique en 2020 en pourcentage[33]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,7 
5,9 
75-89 ans
8,5 
15 
60-74 ans
16,3 
19,5 
45-59 ans
18,9 
20,1 
30-44 ans
19,3 
19,2 
15-29 ans
17,5 
19,8 
0-14 ans
17,8 

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Église et presbytère.
  • Plaine de Mazerolles (1000 hectares), site protégé d'intérêt ornithologique et tourbières (VIe siècle).
  • Église Saint-Médard (1849-1870), sur la partie droite de ce triptyque monumental figure « La Passion du Christ », tandis que sur la partie gauche est représenté le « Sacrifice de la Messe », ainsi que « La Fuite en Égypte » est l'œuvre d' Albert Lemasson, et de son frère Paul en 1942.
  • Presbytère (1450-1739-XIXe siècle).
  • Lavoir dans le bourg.
  • Calvaire du Patis-Ménoret (XIXe siècle).
  • Chapelle Saint-Jean-Baptiste (XVIIe siècle–1879) à La Ceriseraie.
  • École Saint-Anne (1909).
  • Ancienne école des garçons Saint-Martin (maintenant bibliothèque municipale).
  • Ancienne gare ferroviaire à La Gare.
  • La Voie verte (ancienne ligne ferroviaire).
  • Château des Yonnières (XVIIIe siècle) avec parc et chapelle (XIXe siècle).
  • Château du Perray (XIXe siècle).
  • Château de la Rimbertière (XIXe siècle).
  • Manoir de la Valinière (XVIIe siècle).
  • Logis du Brouaissais.
  • Demeure à La Bérangerie (XVIIIe-XIXe siècle).
  • Logis des Places.
  • Le Grand moulin des Places (XVIIIe siècle).
  • Le Petit moulin des Places.
  • Moulin de la Ceriseraie.

Équipements et services[modifier | modifier le code]

Transports[modifier | modifier le code]

Saint-Mars-du-Désert est desservie par les lignes 348 et 360 du réseau de transport Aléop du Conseil régional, ce qui permet de relier le pôle multimodal Haluchères-Batignolles en 25 minutes et le centre-ville de Nantes en 40 minutes.

Rail[modifier | modifier le code]

Saint-Mars-du-Désert possédait une gare sur la ligne de Segré à Nantes-État, jusqu'à sa fermeture au XXe siècle. Les gares et haltes encore desservies par le train les plus proches sont :

  • Le Cellier, sur la ligne commerciale Nantes - Ancenis, à 9 km.
  • Sucé-sur-Erdre, sur la ligne de Nantes à Châteaubriant, à 13 km.
  • Nort-sur-Erdre, sur la même liaison, à 15 km.
  • Ancenis, sur la ligne Nantes - Angers, et possédant du TGV les week-ends, à 21 km.
  • Nantes, bénéficiant du TGV tous les jours sur plusieurs liaisons, permettant de se rendre dans plusieurs endroits de la France, à 23 km.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

  • Agriculture pérenne à la suite du remembrement (76-79)
  • Exploitation de la tourbe
  • Pépinière
  • Tourisme (Ferme équestre, circuits de randonnée et gîtes ruraux)

Vie locale[modifier | modifier le code]

  • Fête annuelle de la Saint Jean.
  • Fête de la musique, avec une sardinade organisée par les artisans.
  • Semaine sans télé, en mai.
  • Festival Saint M'Arts de rue, tous les deux ans.
  • Pêche aux étangs de la ville.
  • Ferme équestre de Mazerolles : randonnées.

Paroisse Saint-Médard[modifier | modifier le code]

Depuis 2003, la paroisse Saint-Médard appartient à un regroupement de paroisses, comprenant aussi Ligné, Mouzeil, Couffé et Le Cellier. Cet ensemble paroissial a pris le nom de Saint Pierre sur Loire. Depuis 2014, c'est le père Frédéric Rousteau qui en est le curé[34].

Images[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Candidate aux élections régionales de 2004 sur la liste Union des Pays de la Loire (UMP)
  5. Candidat des Républicains et de l'UDI aux élections législatives de 2017.
  6. Réélue en 2020
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. « Orthodromie entre Saint-Mars-du-Désert et Nort-sur-Erdre », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Nort-sur-Erdre », sur la commune de Nort-sur-Erdre - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Nort-sur-Erdre », sur la commune de Nort-sur-Erdre - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  7. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  9. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Unité urbaine 2020 de Saint-Mars-du-Désert », sur insee.fr (consulté le ).
  11. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  16. Jean-Pierre Brunterc’h, « Puissance temporelle et pouvoir diocésain des évêques de Nantes entre 936 et 1049 », Mémoires de la Société Historique et Archéologique de Bretagne, t.LXI, 1984, p. 34.
  17. « Villes bretonnes, noms gallo », Geobreizh (consulté le ).
  18. Office Public de la Langue Bretonne, « Kerofis ».
  19. « Les évasions à St-Mars-du-Désert », memoiredeguerre (consulté le ).
  20. Pierre Bourdan, Carnet de retour avec la division Leclerc, Édition Plon, .
  21. « le site de Duportal »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site de Duportal.
  22. « Municipales 2008 - les résultats - Saint-Mars-du-Désert », sur le site du quotidien Ouest-France.
  23. « Maire de Saint-Mars-du-Désert et directeur du CDT : Philippe Touzot est décédé », Ouest-France,‎
    « Figure politique bien connue dans le département, Philippe Touzot est décédé samedi après-midi à l'âge de 52 ans. Maire de Saint-Mars-du-Désert depuis 1983, directeur du Comité départemental du tourisme, il était homme de terrain, convivial et affable. »
  24. « Le site de Duportal »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Le site de Duportal.
  25. « Fiscalité communale de Saint-Mars-du-Désert », sur impots.gouv.fr (consulté le ).
  26. « Commune de Saint-Mars-du-Désert (44179) », Insee (consulté le ).
  27. « La grille communale de densité », Insee (consulté le ), données récupérées dans un fichier téléchargeable sous format Excel.
  28. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  29. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  30. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  31. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  32. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Saint-Mars-du-Désert (44179) », (consulté le ).
  33. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département de la Loire-Atlantique (44) », (consulté le ).
  34. « Le père Frédéric Rousteau quitte la paroisse Saint-Yves », Ouest-France, 28 août 2014 - https://www.ouest-france.fr/le-pere-frederic-rousteau-quitte-la-paroisse-saint-yves-2786223