Tony Gallopin

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Gallopin
Durant la présentation des équipes du Tour de France 2011
Informations
Naissance
Nationalité
Équipe actuelle
Spécialité
Coureur complet[1]
Équipes amateurs
1997-2001CC Angerville
2002-2006VC Étampes
2007SCO Dijon Lapierre
Équipes professionnelles
Principales victoires

1 classique
Classique de Saint-Sébastien 2013
1 étape de grand tour

1 étape du Tour de France (2014)

Tony Gallopin, né le Modèle:Date sport à Dourdan (Essonne)[2], est un coureur cycliste français, membre de l'équipe Lotto-Soudal depuis 2014. Il a fait ses débuts professionnels en 2008 au sein de l'équipe française Auber 93.

Biographie

Jeunesse et carrière amateur

Tony Gallopin naît le Modèle:Date sport à Dourdan (Essonne). Il est le fils de Joël Gallopin, cycliste professionnel de 1978 à 1982, comme ses frères Guy et Alain. Ce dernier est directeur sportif d'équipes cyclistes professionnelles depuis 1997. Il est l'époux de la coureuse cycliste Marion Rousse[3].

Après avoir pratiqué le football et le judo, Tony Gallopin passe à son tour au cyclisme à l'âge de neuf ans. Il court pendant quatre ans au CC Angerville en Ufolep, puis arrive au VC Étampes en minimes. Après des débuts difficiles dans cette catégorie, il remporte ses premières courses chez les cadets. Il se révèle en catégorie juniors en 2005. Vainqueur des championnats d'Essonne et d'Île-de-France du contre-la-montre, il est convoqué en équipe de France juniors à partir du mois d'avril. Il dispute avec elle le GP Général Patton, le Tour de Basse-Saxe juniors puis, en août, le championnat du monde du contre-la-montre [4], dont il prend la 40e place[5]. En septembre, il est vainqueur d'étape du Grand Prix Rüebliland. En 2006, il est à nouveau champion d'Île-de-France du contre-la-montre[6]. Avec l'équipe de France juniors, en juillet il se classe deuxième du championnat d'Europe du contre-la-montre[6] et prend la septième place de la course en ligne en lançant le sprint d'Étienne Pieret, qui s'impose[6]. Deux semaines plus tard, il est vice-champion de France du contre-la-montre juniors, derrière Étienne Pieret. Troisième de la course par étape Liège-La Gleize, dont il gagne une étape, il participe à nouveau aux championnats du monde en août. Il obtient la médaille de bronze lors des deux courses qu'il dispute : au contre-la-montre, il est devancé par Marcel Kittel et Étienne Pieret, et tandis que Diego Ulissi et Niki Østergaard prennent les deux premières places de la course en ligne.

En 2007, Tony Gallopin entre en catégorie espoirs (moins de 23 ans). Il rejoint le SCO Dijon Lapierre. Il est vice-champion de France du contre-la-montre de la catégorie, battu par Jérôme Coppel. Avec l'équipe de France des moins de 23 ans, il prend la onzième place du championnat d'Europe de contre-la-montre[7] et se classe vingtième du championnat du monde du contre-la-montre qu'il dispute avec Coppel, médaillé de bronze.

Carrière professionnelle

Début de carrière chez Auber 93

Tony Gallopin lors des Quatre jours de Dunkerque 2009

Tony Gallopin commence sa carrière professionnelle en 2008 dans l'équipe Auber 93. Cette année-là, il est champion de France du contre-la-montre espoirs et remporte le Paris-Tours espoirs. Aux championnats du monde sur route espoirs, il se classe 12e du contre-la-montre des moins de 23 ans[8], et abandonne lors de la course en ligne[9]. Au cours de cette saison, il se classe également 3e du classement général final de la Thüringen-Rundfahrt, 12e de Paris-Camembert ou encore 15e du Chrono des nations. En 2009, Gallopin termine 4e de Paris-Mantes-en-Yvelines. Il se classe ensuite 15e du Championnat de France du contre-la-montre avant de terminer 8e du Grand Prix Cristal Energie puis 7e du Tour du Poitou-Charentes. Il enchaînera ensuite par une 12e place au classement général final du Tour de l'Avenir. Durant l'été, il est également médaillé d'argent lors du contre-la-montre aux Jeux méditerranéens.

2010-2011 : chez Cofidis

Après deux saisons chez Auber 93, il rejoint Cofidis en 2010. Pour sa première course avec sa nouvelle équipe, il finit 13e du Grand Prix d'ouverture La Marseillaise. En juin, il remporte sa première victoire dans une course élite en remportant la troisième étape du Tour de Luxembourg au sprint[10]. Il participe à son premier grand tour, le Tour d'Espagne, qu'il termine à la 89e place. À la fin de la saison 2010, il est sélectionné par Bernard Bourreau pour participer au championnat du monde dans la catégorie espoirs (moins de 23 ans) à Melbourne, en Australie[11]. Il y prend la 50e place[12]. En 2011, il gagne la Flèche d'Émeraude et se classe 2e de Cholet-Pays de Loire et 3e du Tour de Luxembourg. Sa régularité sur les courses d'un jour françaises lui permet de remporter la Coupe de France.

En 2010, Tony Gallopin rencontre Marion Rousse, également cycliste, qui devient sa compagne[13].

2012-2013 : RadioShack

En 2012, Tony Gallopin rejoint l'équipe RadioShack-Nissan, issue de la fusion des équipes RadioShack et Leopard-Trek. Il y retrouve son oncle Alain Gallopin et espère y « progresser en côtoyant de grands leaders »[14]. Gallopin obtient en février la troisième place du Tour d'Oman avant de participer ensuite aux classiques flandriennes comme coéquipier de Fabian Cancellara[15]. Il se classe notamment 24e du Tour des Flandres[16].

À la fin du mois de mai, Gallopin est sixième du Tour de Bavière[16]. Retenu par son équipe pour le Tour de France[17], il figure dans la bonne échappée lors de la huitième étape. Distancé dans la dernière montée par Thibaut Pinot, il se classe troisième à l'arrivée dans le temps du peloton[18]. Treizième du classement général à l'issue du premier contre-la-montre, il subit durant la journée de repos des problèmes digestifs[19]. N'arrivant pas à récupérer, il abandonne au cours de la treizième étape[20].

Tony Gallopin est sélectionné par Laurent Jalabert pour la course en ligne des Jeux olympiques de 2012 qui se dispute à la fin du mois de juillet[21]. En septembre, il fait partie de la sélection des neuf coureurs français participant à la course en ligne des championnats du monde, avec pour leader Thomas Voeckler[22]. Durant cette course, Tony Gallopin est pris dans une chute massive. Après quelques radios, une fracture du 4e métacarpe est décelée provocant une immobilisation de quatre semaines[23]. Il met donc un terme à sa saison.

En 2013, le début de saison de Tony Gallopin est gâché par une maladie qui l'empêche de participer à Milan-San Remo, au Grand Prix E3 et à Gand-Wevelgem, ne lui permettant pas d'aider au mieux son leader Fabian Cancellara sur le Tour des Flandres[24]. Il participe ensuite aux classiques ardennaises, obtenant une 16e place à la Flèche wallonne.

Aux Championnats de France organisés à Lannilis, il termine à la troisième place derrière Arthur Vichot et Sylvain Chavanel[25]. Retenu par son équipe afin de participer au Tour de France, il termine à la 7e place de la 7e étape et est présent dans l'échappée de la 16e étape. Au classement général, il termine à la 58e place à plus de deux heures de Christopher Froome.

Six jours après la fin du Tour de France, il remporte en solitaire la Classique de Saint-Sébastien, classée en UCI World Tour, devant Alejandro Valverde et Roman Kreuziger. Faisant partie d'un groupe de huit coureurs à l'avant de la course, Tony Gallopin attaque dans la dernière difficulté, l'Alto de Arkale, et n'est plus revu par les autres coureurs[26]. Il devient le troisième Français à remporter cette épreuve après Armand de Las Cuevas en 1994 et Laurent Jalabert en 2001 et 2002. Après avoir participé au Grand Prix de Plouay et aux épreuves canadiennes du World Tour, Gallopin n'est pas retenu pour les Championnats du monde, s'estimant lui-même dans l'impossibilité d'être performant sur la durée de la course. Il annonce également que sa saison s'arrête alors[27].

2014 : Lotto-Belisol

Le 6 août 2013, Tony Gallopin et l'équipe Lotto-Belisol annoncent le recrutement du coureur par la formation belge pour les deux prochaines saisons[28].

Après s'être classé septième de sa course de reprise, l'Étoile de Bessèges, il participe à Paris-Nice, prenant de multiples places d'honneurs et terminant dixième du classement général malgré une chute dans le final de la dernière étape. Il entame sa campagne de classiques par Milan-San Remo, puis se classe sixième du Grand Prix E3 et vingt-troisième du Tour des Flandres. Lors de la Flèche brabançonne, il est victime d'une crevaison à une vingtaine de kilomètres de l'arrivée mais rejoint finalement de justesse la tête de course pour s'emparer in extremis de la troisième place derrière Philippe Gilbert et Michael Matthews.

Tony Gallopin lors du Critérium du Dauphiné 2014

Il prend part au Tour de France avec pour mission de soutenir son leader Jurgen Van den Broeck et son sprinter André Greipel, tout en ayant sa carte à jouer lors de certaines étapes. Il est ainsi cinquième à Sheffield et troisième à Nancy. Le Modèle:Date sport, à l'occasion de la neuvième étape du arrivant à Mulhouse, il ravit le maillot jaune à l'Italien Vincenzo Nibali. Celui-ci le reprend le lendemain en s'imposant à La Planche des Belles Filles. Deux jours plus tard, lors de la onzième étape, Tony Gallopin gagne à Oyonnax. Il est vingt-neuvième à Paris.

Gallopin participe le 3 août à la Classique de Saint-Sébastien pour tenter de défendre son titre. Il termine finalement cinquième de cette course. Après plusieurs semaines d'arrêt, il reprend la compétition par le Grand Prix de Plouay et se fixe comme objectifs la course en ligne des championnats du monde organisés sur un circuit autour de Ponferrada en Espagne et les classiques de fin de saison[29]. Initialement présélectionné[30], il est retenu aux championnats du monde comme chef de file de l'équipe de France avec Romain Bardet pour l'épreuve sur route[31]. Il termine sixième de cette course en ligne. Gallopin est ensuite forfait pour Paris-Tours et met un terme à cette saison[32]. En décembre, la prolongation du contrat de Gallopin jusqu'en 2017 est annoncée[33].

Caractéristiques

Issu d'une famille impliquée dans le milieu cycliste, Tony Gallopin se distingue dans les catégories de jeunes dans la discipline du contre-la-montre[34]. Devenu professionnel son profil évolue et son oncle directeur sportif Alain Gallopin le classe en 2014 parmi les puncheurs. Adepte des classiques flandriennes, son oncle ainsi que Bernard Bourreau, sélectionneur de l'équipe de France, l'imaginent plus performant sur les classiques ardennaises que sont Liège-Bastogne-Liège et l'Amstel Gold Race[32].

Palmarès, résultats et classements mondiaux

Palmarès par année

Résultats sur les principales classiques

Le tableau suivant présente les résultats de Tony Gallopin lors des classiques de l'UCI World Tour, ainsi qu'aux Jeux olympiques, qui se déroulent tous les quatre ans, et aux championnats du monde.

Année Milan-
San Remo
Grand Prix E3 Gand-Wevelgem Tour des Flandres Paris-Roubaix Amstel Gold Race Flèche wallonne Liège-
Bastogne-Liège
Classique de Saint-Sébastien Vattenfall Cyclassics Grand Prix Ouest-France de Plouay Grand Prix cycliste de Québec Grand Prix cycliste de Montréal Tour de Lombardie JO-Course en ligne Championnats du monde
sur route
2010 - - - - - - - - - - 25e - - Ab. - -
2011 - - - - - 30e - 84e - - 29e 53e 16e - - 53e
2012 54e 58e 67e 24e Ab. - - - - 52e 62e 11e 10e - 86e Ab.
2013 - - - Ab. - 39e 16e 29e Vainqueur - 62e 38e 47e - -
2014 35e 6e 39e 23e - 98e 60e 35e 5e 9e 3e 6e

Résultats sur les grands tours

Tony Gallopin (à droite) lors de la 15e étape du Tour de France 2013 au mont Ventoux

Tour de France

4 participations

Tour d'Espagne

1 participation

Classements mondiaux

De 2005 à 2008, le classement de l'UCI ProTour classe les coureurs membres d'équipes ProTour en fonction des points qu'ils ont obtenu lors des courses du calendrier UCI ProTour, soit 28 courses en 2005, 27 en 2006, 26 en 2007. En 2008, le calendrier du ProTour est réduit à 15 courses en raison du conflit entre l'UCI et les organisateurs de plusieurs courses majeures. Les trois grands tours, Paris-Roubaix, la Flèche wallonne, Liège-Bastogne-Liège, le Tour de Lombardie, Tirreno-Adriatico et Paris-Nice ne sont donc pas pris en compte dans le classement ProTour 2008. En 2009 et 2010, un « classement mondial UCI » remplace le classement ProTour. Il prend en compte les points inscrits lors des courses ProTour et des courses qui n'en font plus partie, regroupées dans un « calendrier historique », soit au total 24 courses en 2009 et 26 en 2010. Ce nouveau classement prend en compte les coureurs des équipes continentales professionnelles, dont Cofidis fait partie à partir de 2010. En 2011, l'UCI ProTour devient l'UCI World Tour et reprend dans son calendrier les courses qui l'avaient quitté en 2008. Il comprend 27 courses en 2011 et son classement ne concerne plus que les coureurs membres des 18 équipes ProTeam. Ainsi, Gallopin ne peut être classé au World Tour qu'à partir de 2012 et son recrutement par Radioshack-Nissan.

En 2012, pour sa première année au niveau de l'UCI World Tour, Tony Gallopin est 149e.

Année 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014
Classement mondial UCI[35] nc[36]
UCI World Tour[37] 149e[38] 61e[39] 35e[40]
UCI Europe Tour 698e[41] 282e[42] 423e[43] 219e[44] 14e[45]
Légende : nc = non classé

Références

  1. (en) « Tony Gallopin », sur radioshacknissantrek.com (consulté le )
  2. http://www.cyclismactu.net/coureur-tony-gallopin-971.html
  3. « Tony Gallopin et Marion Rousse se sont mariés », sur lequipe.fr, (consulté le )
  4. « Tony Gallopin court après son destin », sur leparisien.fr, (consulté le )
  5. (en) « Day 2 - August 12: Junior Men's Individual Time Trial, 23.5 km », sur cyclingnews.com, (consulté le )
  6. a b et c « Génération 88 : des juniors plein d'espoir », sur cyclismag.com, (consulté le )
  7. « Tony Gallopin prépare les chronos », sur cyclismag.com, (consulté le )
  8. (en) « Malori brings in first gold for host », sur cyclingnews.com, (consulté le )
  9. (en) « Colombian Duarte spoils Italian party », sur cyclingnews.com, (consulté le )
  10. (en) « Gallopin pips Visconti for first pro win », sur cyclingnews.com (consulté le )
  11. Route - Mondial - Espoirs - Avec Le Bon et Gallopin sur ffc.fr
  12. (en) « Australia's Matthews grabs home turf title », sur cyclingnews.com, (consulté le )
  13. « Marion Rousse, le cyclisme coule dans ses veines », sur lavoixdunord.fr, (consulté le )
  14. Manuel Martinez, « Gallopin, sans lutter », L'Equipe,‎
  15. Alexandre Philippon, « Gallopin : « Peut-être que je me sous-estimais ? » », sur velochrono.fr,
  16. a et b (nl-BE) « Wedstrijden van Gallopin Tony », sur wielrennen.hour.be (consulté le )
  17. Alexandre Philippon, « RadioShack a déjà tranché pour le Tour », sur velochrono.fr,
  18. « Pinot remporte la 8e étape du Tour de France à Porrentruy », sur dna.fr,
  19. « La galère de Gallopin », sur lequipe.fr,
  20. « Abandon de Gallopin », sur ouest-france.fr,
  21. « Bourgain inscrit sur route aux JO ! », sur velochrono.fr,
  22. « Jalabert a choisi », sur velochrono.fr, (consulté le )
  23. « Saison terminée pour T. Gallopin », sur 100pour100-velo.com, (consulté le )
  24. « Gallopin forfait », sur www.lequipe.fr,
  25. « Arthur Vichot champion de France sur route », sur www.eurosport.fr,
  26. « Le numéro de Tony Gallopin ! », sur www.cyclismactu.fr,
  27. « Avec Barguil, sans Gallopin », sur lequipe.fr, L'Équipe,
  28. « Tony Gallopin s'engage avec Lotto-Belisol », sur www.cyclismactu.fr,
  29. Baptiste Bouthier, « La mission de Gallopin », sur velochrono.fr,
  30. « Avec Bouhanni, sans Démare », sur lequipe.fr, L'Équipe,
  31. « La France avec Bouhanni », sur lequipe.fr, L'Équipe,
  32. a et b Manuel Martinez, « Gallopin, un jour ou l'autre », sur lequipe.fr, L'Équipe,
  33. « Lotto-Soudal Tony Gallopin prolonge jusqu'à fin 2017 », sur lequipe.fr, L'Équipe,
  34. D. P., « Tour de France: 5 choses à savoir sur Tony Gallopin », sur lequipe.fr, L'Équipe,
  35. « Classement mondial UCI », sur uci.ch (consulté le )
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  39. « UCI WorldTour Ranking - 2013 », sur uci.html.infostradasports.com (consulté le )
  40. (en) « UCI WorldTour Ranking - 2014 - Individual », sur uci.html.infostradasports.com, UCI (consulté le )
  41. « Classements finaux des Circuits Continentaux UCI - Révisé: 25.10.2007 - Classement Individuel - Hommes Elite et Moins de 23 ans - Europe Tour », Union cycliste internationale (consulté le )
  42. « Classements finaux des Circuits Continentaux UCI - Classement Individuel - Hommes Elite et Moins de 23 ans - Europe Tour », Union cycliste internationale (consulté le )
  43. « Cycling - Road 2009 - Men Elite UCI Europe Tour Ranking Individual - Final result », sur uci.html.infostradasports.com, Union cycliste internationale (consulté le )
  44. « Cycling - Road 2010 - Men Elite UCI Europe Tour Ranking Individual - Final result », sur uci.html.infostradasports.com, Union cycliste internationale (consulté le )
  45. « Cycling - Road 2011 - Men Elite UCI Europe Tour Ranking Individual - Final result », sur uci.html.infostradasports.com, Union cycliste internationale (consulté le )

Liens externes

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