Société nationale de sauvetage en mer

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Société nationale de sauvetage en mer
Cadre
Forme juridique Association loi de 1901
But Sauvetage en mer
Zone d’influence France
Fondation
Fondation 1967
Fondateur Amiral Maurice Amman
Identité
Siège Paris, Drapeau de la France France
Président Xavier de la Gorce
Financement Dons et subventions publiques
Membres 150 000
Slogan Pour que l'eau salée n'ait jamais le goût des larmes
Site web http://www.snsm.org

La Société nationale de sauvetage en mer (S.N.S.M.) est une association française, reconnue d'utilité publique. Elle a pour vocation à secourir bénévolement et gratuitement les vies humaines en danger, en mer et sur les côtes. Sous l'autorité des CROSS (Centre Régionaux Opérationnels de Surveillance et de Sauvetage) et à sa demande, elle est amenée à participer à des missions de service public dans son domaine de compétence. Eux-mêmes (les CROSS) sont gérés par leur administration de tutelle : la Direction des Affaires maritimes du Ministère de l’Écologie du Développement durable et de l’Énergie.

La réalisation des missions de la SNSM dépend essentiellement de la générosité du public et de partenaires privés : en 2012, 76 % des ressources annuelles de la SNSM étaient d’origine privée et 24 % provenaient de financements publics (État et collectivités territoriales).

En 2012, les sauveteurs en mer ont réalisé 5 349 interventions pour secourir 8 071 personnes en difficulté ; on déplore néanmoins entre 350 et 400 morts par an en mer. 26 % des interventions de la SNSM se déroulent de nuit et la durée totale moyenne des interventions est de h 48.

Histoire

Ancien canot tous temps de l'île de Sein, Le Patron François Hervis

La nécessité d’assurer la sauvegarde de la vie humaine le long des côtes du littoral français et outre-mer est apparue depuis très longtemps. La SNSM est née en 1967 de la fusion de la Société centrale de sauvetage des naufragés (SCSN)[1] et des Hospitaliers sauveteurs bretons (HSB)[2], union initiée par l'amiral Maurice Amman, alors préfet maritime de la 2e région à Brest, qui deviendra le le président de la nouvelle société[3]. Le pavillon de la SNSM est né de la fusion entre ceux de la SCSN et des HSB.

Inauguration de la station de sauvetage de Lampaul en 1938

La SCSN est née en 1865 à la suite de deux évènements dramatiques : les naufragés de l’Amphitrite d'août 1825 à Boulogne-sur-Mer et celui de la Sémillante de février 1855 sur un îlot de l’archipel des Lavezzi. La SCSN apporte 60 stations, 57 canots et vedettes et 7 pneumatiques. Ainsi, de nouvelles stations se créent à Audierne, au Conquet, à Saint-Malo, Saint-Jean de luz, à Groix, Roscoff, Ouessant et sur l'Île de Sein dans les années 1860.

La société des HSB est née en 1873 à la suite de l'instigation d’Henri Nadault de Buffon. Il précise son but : « cette œuvre est à la fois une institution de sauvetage et de sauveteurs et une société de bienfaisance, de moralisation et d’encouragement au bien ». Les HSB apportent 250 postes, 6 canots tous temps, 83 canots et vedettes à moteur et plus de 200 pneumatiques[3]. Même si leurs moyen n'étaient pas très avancés en matière de sauvetage, ils sont encore très ancrés dans l'histoire de la Bretagne.

La SNSM émerge en 1967. À la suite de la Seconde Guerre mondiale, tout est à reconstruire, la plupart des abris et des moyens nautiques de la SNSN et des HSB. Les deux sociétés aux buts similaires ne peuvent plus répondre aux besoins de l'ensemble du littoral du territoire français notamment à cause des métiers de la mer qui se développent et des loisirs nautiques. La fusion de la SCSN et des HSB est demandé par les pouvoirs publics et donne naissance à une association, toute première à secourir bénévolement et gratuitement des vies en mer : la SNSM. Son tout premier président est l'amiral Maurice Amman. La SNSM est reconnue d'utilité publique le 30 avril 1970 et est une association régie de la loi 1901 et assure sa mission en Métropole et en Outre-Mer. Sa vocation : secourir bénévolement et gratuitement les vies humaines en danger en mer[4]

En 1991, les Sauveteurs en Mer ont obtenu le Prix Cristal de la transparence financière et depuis 1997, ils sont membres du Comité de Charte de déontologie.

Le président actuel de la SNSM est Xavier de la Gorce, ancien Secrétaire général de la Mer ; il a été élu pour six ans le 26 septembre 2013[5].

Activités

Hélitreuillage par un hélicoptère de la Marine nationale sur le canot tous temps, La Portsallaise (SNS 093) de la SNSM

La SNSM a trois types d'activités, le sauvetage au large, la formation des nageurs sauveteurs saisonniers et la prévention des risques nautiques.

Sauvetage au large par les sauveteurs embarqués bénévoles

En 2008, environ 4 500 bénévoles, dont 3 500 sauveteurs embarqués[6] sont prêts à intervenir, toute l'année et à toute heure, appareillant en moins de 15 minutes, répartis dans 232 stations littorales métropolitaines et outre-mer (dont 186 stations de sauvetage permanentes et 35 stations saisonnières) ; il s'agit souvent de marins professionnels (essentiellement de la marine d'état, de la marine marchande et de la pêche), souvent à la retraite ou en préretraite mais, de plus en plus également, de plaisanciers. Environ 600 responsables de stations s'ajoutent à l'organisation[6].

Les opérations sont déclenchées et gérées par les CROSS qui sont contactés en cas de problème, via le Canal 16[7] de la VHF marine ou le 112 sur un téléphone portable. Environ 25 % des interventions se déroulent de nuit contre 75 % de jour. 77 % de ces interventions concernent la plaisance ; 12 % les professionnels de la mer (pêcheurs) et 11 % des loisirs nautiques. Dans le cas de la plaisance à moteur, le sinistre le plus fréquent est l'avarie moteur ; à l'inverse de la plaisance à voile où l'évènement le plus fréquent est l'échouement. Après vient l'avarie moteur. Dans le cas des professionnels, l'avarie moteur vient en premier (35 %), puis les hélices engagées (souvent lors de la remontée des chaluts ; 24 % des cas). Dans seulement 9 % des cas, il s'agit d'EVASAN (Évacuations Sanitaires). Ces interventions sur navires de pêche sont généralement les plus longues à compter de 2h40 en moyenne.

L'exception marseillaise

La Bonne Mère de Marseille (SNS 152) amarrée dans le Vieux port de Marseille

Dans la cité phocéenne, la vedette de 1re classe V1 NG La Bonne Mère de Marseille (SNS 152) est armée par des militaires du bataillon de marins-pompiers de Marseille et non des bénévoles comme toutes les autres stations françaises et d'outre-mer. Compte tenu de la superficie de la ville, il était impossible de faire rallier un équipage de sauveteurs bénévoles pour appareiller dans le délai de 15 minutes (objectif correspondant au délai moyen constaté pour l'ensemble de la SNSM). Une convention a donc été signée entre la municipalité de Marseille et la SNSM en 1978 qui confiait l'armement de sa vedette à un équipage de marins pompiers. La vedette est amarrée au port de plaisance de La Pointe Rouge où se trouve le centre de secours d'où l'équipage prend son service 24h/24. Elle peut ainsi appareiller en 5 minutes, de jour comme de nuit, 365 jours par an, et ce, par tous les temps.

Formation des nageurs sauveteurs saisonniers

Baignade surveillée par la SNSM

Disposant de 32 centres de formation et d'intervention pour les nageurs-sauveteurs, la SNSM réalise chaque été des actions de prévention et de surveillance du littoral. Elles forment chaque année près de 450 nouveaux sauveteurs.

L’action des nageurs-sauveteurs va du réconfort aux personnes choquées à la réanimation cardio-ventilatoire d’accidentés dont les fonctions vitales sont gravement altérées. Ces jeunes sont affectés par la SNSM sur plus d’un tiers des plages surveillées et rémunérés par les communes.

La surveillance de plages s'effectue de mai à septembre. Ainsi, 1 500[6] nageur-sauveteurs sur les plages rémunérés assurent la surveillance des plages et de la bande littorale des 300 mètres. Ils sont titulaires du Brevet national de sécurité et de sauvetage aquatique (BNSSA), permis bateau (option côtière), PSE 1 et 2, Certificat restreint de radiotéléphoniste (CRR) et ont tous effectué des stages spécifiques (stage mer).

Chaque centre de formation participe localement à différents dispositifs de secours (DPS) lors de manifestations nautiques ou non.

Prévention des risques nautiques

La SNSM organise aussi, chaque année, des manifestations sur la sécurité en mer[8] dans le but d'informer sur son fonctionnement mais aussi de professionnaliser ses interventions par la mise en commun des expériences de chaque « usager des mers ».

Elle profite également d'événements aquatiques variés pour avertir des risques que l'on encoure en pratiquant des sports nautiques et propose des conduites à tenir à chaque sortie en mer. Des démonstrations sont alors organisées, par l'association, pour sensibiliser le public présent.

Administration et finances

Tronc de la SNSM
Pavillon de la SNSM.

Cette association loi de 1901 a été reconnue d’utilité publique par un décret du 30 avril 1970 et assume une mission de service public en France métropolitaine et dans les départements d’Outre-Mer.

Elle est dirigée par un président (actuellement Xavier de la Gorce) ainsi qu'un conseil comprenant 31 membres, dont 24 membres élus et 7 membres désignés par les ministères intéressés[9].

Son financement est assuré pour à 24 % par des subventions publiques (État et collectivités locales, notamment les régions et les départements) et est complété par des dons privés (membres de l'association, dons, partenariats)[10].

Pour promouvoir son action auprès du public et lui permettre de faire appel au don en confiance, l’association adhère au Comité de la Charte.

Moyens nautiques

Le Ville de Paris (SNS 060), doyen des canot tous temps

La SNSM est le premier armateur en France. Sa flotte est étendue pour pouvoir accomplir leur mission de service de la vie humaine. Elle gère l'acquisition, l'entretien de sa flotte et aussi tous les équipements techniques. En 2010, 5 393 000 euros ont été investis. Aujourd'hui, la SNSM dispose de 40 canots tous temps (CTT), 36 vedettes de 1re classe (V1), 72 vedettes de 2e classe (V2) dont 6 V2 NG, 4 vedettes de 3e classe (V3), 400 pneumatiques dont 60 semi rigides et des jets-ski. En 2012, ont été livrés une V1 nouvelle génération (V1 NG) pour le port de Royan et 3 V2 NG destinées pour Clohars-Carnoët, Menton, Etel. Mise en chantier d’une V2 NG pour St Pierre de La Réunion et Agde. En février 2012, il y a eu le début de la construction du futur prototype des nouveaux canot tous temps de nouvelle génération (CTT NG) sur les plans Pantocarène destiné pour l'Île de Sein, pour remplacer le canot tous temps le Ville de Paris (SNS 060) qui a plus de 30 ans.

Équipements

Pour assurer leurs missions, les CTT, V1 et V2 possèdent un équipement électronique complet pour aide à la navigation mais à la recherche et localisation de naufragés : Radar, sondeur, anémomètre,Goniomètre, radio VHF/ASN (un des appareils du Système mondial de détresse et de sécurité en mer, AIS (permettant d'identifier un bateau grâce à son numéro Maritime Mobile Service Identity), système de visualisation des cartes électroniques (Electronic chart system), jumelles à vision nocturne, projecteur de recherche à lumière chaude ou froide. Tous ces canots et vedettes seront d'ailleurs bientôt équipés d'un système intégré avec écran unique. L'équipement de secours - adapté en fonction des contraintes locales de chaque station - est le suivant : équipement de lutte contre l’incendie et d'assèchement, une civière coquille, un brancard. Chaque bateau est pourvu d'une dotation médicale comprenant un matériel de secourisme premiers soins, DSA et de l’oxygène. Les canots et vedettes en outre-mer disposent le plus souvent d'équipements tropicalisés[11] en matière d'isolation et de climatisation.

Transport et mise à l'eau des canots et vedettes

Abri de la station SNSM de Trévignon

Aujourd’hui, la taille des bateaux de la SNSM est telle qu'elle ne permet plus de les remiser dans des abris devenus trop petits et la plupart restent à flot. Toutefois, des exceptions existent en raison de stations particulièrement exposées au mauvais temps. Ainsi, les abris ont été agrandis comme à Goury-la-Hague, pour le canot tous temps Mona-Rigolet (SNS 067). Toutefois, la taille des bateaux a pu être modifiée, ce qui est le cas pour le canot tous temps l'Île d'Ouessant (SNS 081) d'Ouessant, légèrement plus court (14,80 m au lieu de 15,50 m), bien qu'il fasse partie de la série des canot tous temps de 15,50 m, série commencée en 1997, par ce même prototype.

Canots tous temps

Canot tous temps Belle Isle de la ville du Palais, de Belle-Île-en-Mer

Ces bateaux de 15,50 à 17,60 mètres (18,80 mètres pour le futur « CTT NG ») sont insubmersibles, autoredressables et ont deux moteurs de 450 chevaux. Ils sont armés par un équipage de 8 sauveteurs[12]. Leur coût atteint le million d'euros. Le plus ancien est celui de l'Île de Sein, le Ville de Paris (SNS 060), en service depuis 1981. Son futur remplaçant sera le nouveau « CTT NG », canot tous temps de nouvelle génération. Le prototype sera livré en 2014. Le plus récent est celui du Guilvinec, le Men Meur (SNS 099), de 2003. Leur capacité de remorquage est de 4 tonnes[11].

Les canots tous temps sont reconnaissables à leur coque verte (couleur héritée de la SCSN) et à leur immatriculation SNS 0nn. Comme leur nom l'indique, ils sont capables d'affronter les conditions de mer les plus dures et interviennent dans la bande côtière des 20 milles[12], voire plus sur demande expresse du CROSS (jusqu'à 40 milles[12],[13]).

Vedettes de 1re classe

Margodig, la vedette de 1re classe de Loctudy

Ces bateaux de 13,30 à 14,60 mètres sont insubmersibles, et autoredressables pour les « V1 NG[14] », sont équipés de 2 moteurs de 500cv et atteignent les 22 nœuds, 25 pour les « V1 NG ». Une exception existe, aux stations d'Antibes et de Marseille : l'ORC 160 qui a les mêmes superstructures que l'ORC 140, mais qui mesure 16 mètres ; elles sont brevetées tous temps. Les futurs remplaçants des canots tous temps (les « CTT NG ») en sont également dérivés puisque ce seront des ORC 178.R. Deux versions existent : une version à hydrojets et une version à hélices. La plus ancienne se trouve à Trévignon, l'Ar Beg (SNS 127) en service depuis 1992 tandis que la plus récente Sieur de Mons (SNS 162) de Royan a été mise en service en 2012[11]. Leur capacité de remorquage est de 4 tonnes[11]. Elles peuvent être utilisées jusqu'à force 9, soit quarante-cinq nœuds de vent ; elles peuvent donc sortir pratiquement par tous les temps[15]. Leur coût de construction est d'environ 750 000 .

  • Équipage : 6 sauveteurs.
  • Zone d’intervention : bande des 20 milles.
  • Coque bleue (couleur historique des HSB)
  • Immatriculation : SNS 1nn.

Vedettes de 2e classe

Vedette de 2e classe de Fouesnant

Ces bateaux de 9 à 12 mètres, insubmersibles (avec une forte capacité d'autoredressabilité pour les « V2 NG ») sont propulsés par hydrojets[16] ou hélices, par deux moteurs allant de 200 à 420 chevaux et atteignent les 25 nœuds[17]. La plus ancienne en service est le Capitaine de Vaisseau Mortenol (SNS 220) de Port-Saint-Louis-du-Rhône de 1986. La plus récente est celle d'Étel, le Nohic (SNS 205), de 2013[11].

Leur capacité de remorquage est de 1,5 tonnes[11]. Elles peuvent être utilisées jusqu’à force 7, soit trente-cinq nœuds de vent. Leur coût est de 210 000  pour la série des 9 m (cette série est destinée à remplacer les vedettes de 3e classe), 320 000  pour la série des 10,50 m et enfin 530 000  pour les « V2 NG » de 12 m.

  • Équipage : 4 sauveteurs.
  • Zone d'intervention : côtier et semi-côtier.
  • Coque bleue
  • Immatriculation : SNS 2nn.

Vedettes de 3e classe

Ces embarcations de 8 mètres sont souvent adaptées de bateaux de plaisance de série[18], et servent en cas de temps calme ou pour la formation. Elles peuvent également servir d'appui en tant que second moyen d'intervention aux canots tous temps ce qui est le cas pour les stations SNSM d'Audierne (la Jeanne Pierre (SNS 330)) et de Calais (la Côte d'Opale (SNS 325)). Elles sont progressivement retirées du service et sont remplacées par la série des 9 mètres des vedettes de 2e classe.

  • Équipage : 3 sauveteurs.
  • Zone d'intervention : côtier.
  • Coque bleue
  • Immatriculation : SNS 3nn.

Vedettes légères

Vedette légère de l'Île de Ré

On trouve dans cette catégorie diverses embarcations « rigides » de sauvetage de 9 m adaptées aux contraintes particulières de leur zone d'intervention. Elles peuvent également servir d'appui en tant que second moyen d'intervention aux canots tous temps ce qui est le cas pour les stations SNSM de Saint-Malo (V4, La Denise Anne (SNS 441)), de L'Aber-Wrac'h (V4, L'André Treguer (SNS 447)), etc. Les vedettes de type catamaran ont une conception qui leur permettent de sortir jusqu’à force 8, soit quarante nœuds de vent. Elles atteignent les 25 nœuds, voire 40 nœuds pour certaines d'entre elles. Leur coût est de 100 000  et plus.

  • Équipage : 3 ou 4 sauveteurs.
  • Zone d'intervention : côtier et semi-côtier : 5 à 10 milles des côtes (dépend de la catégorie de navigation affectée par les affaires maritimes).
  • Coque bleue
  • Immatriculation : SNS 4nn.

Vedettes d'instruction

Ce sont souvent des modèles de plaisance adaptés, souvent de type Antarès, ne dépassant pas les 8 mètres de longueur. Elles servent le plus souvent lors d'exercices hebdomadaires des sauveteurs. On peut ainsi les utiliser comme CROSS déportés pour coordonner les actions de secours ; par exemple lors d'un exercice inter-stations. Elles sont également utilisées pour la formation des futurs sauveteurs.

Canots pneumatiques

Tracteur avec son canot pneumatique à Omaha Beach dans le Calvados

Les canots pneumatiques sont des moyens secondaires des stations permanentes ou des embarcations utilisées par les sauveteurs saisonniers, de 4 à 8 mètres de longueur, pour des interventions à proximité immédiate du littoral où les canots et vedettes ne peuvent approcher à cause de leur tirant d'eau. Les plus récents sont autoredressants, ont deux moteurs de 115 chevaux et atteignent les 25-38 nœuds. Parallèlement, la SNSM est en train de se doter de petits semi-rigides IRB.

  • Équipage : de 2 à 4 sauveteurs pour le sauvetage côtier.

Marine jet

Les embarcations type marine-jet plus communément appelé jet-ski sont des moyens utilisés principalement par les sauveteurs saisonniers, pour des interventions rapides et à proximité immédiate du littoral. Elles peuvent être équipées d'une planche sur l'arrière (une civière coquille) pour y installer plus facilement la victime et la transporter à terre.

  • Équipage : de 1 à 2 personne(s) pour le sauvetage côtier.

Notes et références

  • François Bellec, Les Sauveteurs. Histoire folle et raisonnée du sauvetage en mer, Chasse marée, (ISBN 978 2914208963)
  1. Créée en 1865
  2. Crée en 1873
  3. a et b Bellec 2008, p. 82
  4. L'histoire de la SNSM
  5. Le Conseil d'Administration de la SNSM
  6. a b et c Bellec 2008, p. 103
  7. Recommandation de l'Union internationale des télécommunications, référence aux dispositions du règlement des radiocommunications RR5.111 ; RR5.226 ; RR30.11 ; RR54.2 ; AP15, Tableau 15-2 ; AP18
  8. Sécurité en mer
  9. [PDF]Cf. statuts de l'association
  10. Page Rigueur et transparence du site officiel
  11. a b c d e et f Magazine de la SNSM, Sauvetage, no 123 / 1er trimestre 2013
  12. a b et c Bellec 2008, p. 92
  13. Couvrant une zone allant de la Pointe de l'Espiguette à Gruissan, et intervenant jusqu'à 40 milles au large, la SNSM sétoise se porte au secours de tous les navires en difficulté, qu'ils soient professionnels ou de plaisance..
  14. Les vedettes de 1re classe dites « nouvelle génération » apparaissent en 2001 avec la mise à l'eau de la SNS 140 Margodig.
  15. Bellec 2008, p. 99
  16. Nouvelle génération qui débute en 1999 avec la SNS 280 Contre-Amiral Noël.
  17. Bellec 2008, p. 100
  18. Comme les vedettes Antares 8,00 m et 8,60 m (Chantiers Bénéteau).

Annexes

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Articles connexes

Liens externes