Saint-Péver

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Saint-Péver
Saint-Péver
Bourg de Saint-Péver.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Côtes-d'Armor
Arrondissement Guingamp
Intercommunalité Communauté de communes Leff Armor Communauté
Maire
Mandat
Jean Jourden
2020-2026
Code postal 22720
Code commune 22322
Démographie
Gentilé Pévérois, Pévéroise
Population
municipale
380 hab. (2021 en diminution de 11,21 % par rapport à 2015)
Densité 29 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 28′ 55″ nord, 3° 06′ 02″ ouest
Altitude 200 m
Min. 89 m
Max. 204 m
Superficie 13,13 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Plélo
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Saint-Péver

Saint-Péver [sɛ̃pevɛʁ], est une commune française située dans le département des Côtes-d'Armor, en région Bretagne.

Ses habitants sont les Pévérois.

Petite commune de 328 habitants, Saint-Péver se perche à flanc de coteaux, à 10 kilomètres de Guingamp, sur un très vieux chemin parallèle au Trieux. Saint-Péver est une commune de Leff Armor Communauté et fait partie de la région historique du Trégor.

Géographie

Situation

Saint-Péver est une petite commune des Côtes-d'Armor située à une dizaine de kilomètres de Guingamp, ville la plus proche. Sa superficie est d'environ 13 km2. Le village de Saint-Péver est situé sur l'axe Guingamp-Pontivy (D 767) qui traverse une partie de la Bretagne du Nord vers le Sud. De plus, Saint-Péver est située non loin de la route nationale 12, et le trajet jusqu'à la préfecture Saint-Brieuc est de 35 km[1].

Le Trieux, fleuve côtier de 71 km, passe à Saint-Péver.

Altitudes

La commune de Saint-Péver est située à une altitude moyenne de 200 mètres, ce qui est assez élevé pour la région. L'altitude du centre-bourg est exactement de 139,5 mètres (au pied de l'église). Le point culminant de la commune s'établit à 204 mètres. Ce point se situe au milieu du triangle formé par les lieux-dits du Rest, Lan Ven et Castel Pic. Le point le moins élevé de la localité est situé sur la Route de Corlay, dans la vallée du Trieux, juste à l'entrée de la commune près du Moulin de Kerauffret (ce dernier étant situé dans la commune de Ploumagoar) et son altitude est de 89 mètres au-dessus du niveau de la mer.

Communes limitrophes

Saint-Péver est bordée des cinq communes suivantes : Lanrodec, Plésidy, Ploumagoar, Saint-Adrien, Saint-Fiacre.

Rose des vents Ploumagoar Rose des vents
Saint-Adrien N Lanrodec
O    Saint-Péver    E
S
Plésidy Saint-Fiacre

Le paragraphe suivant décrit les limites entre Saint-Péver et les localités voisines :

  • Saint-Péver / Saint-Adrien (longueur : 2 000 m) : délimitation par le Trieux entre le Moulin de Kerauffret (en Ploumagoar) et Pont-Locminé.
  • Saint-Péver / Plésidy (longueur : 4 000 m) : délimitation par le Trieux entre Pont-Locminé et le Moulin de Toulborzou.
  • Saint-Péver / Saint-Fiacre (longueur : 3 000 m) : délimitation par un affluent du Trieux qui débouche au niveau du Moulin de Toulborzou.
  • Saint-Péver / Ploumagoar (longueur : 2 600 m) : délimitation terrestre qui commence au Moulin de Kerauffret, se poursuit au lieu-dit de Pont Coz Tang et continue jusqu'à Kersperz (ce dernier lieu-dit étant en Ploumagoar).
  • Saint-Péver / Lanrodec (longueur : 6 300 m) : cette délimitation passe par le Bois d'Avaugour puis par le Bois-Meur. Elle débute aux environs de Kersperz (en Ploumagoar), continue vers Run an Botern (en Lanrodec), vers le Château d'Avaugour (en Saint-Péver) et traverse la D 24 pour arriver aux alentours de Kervery (en Saint-Péver).

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[3].

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

  • Moyenne annuelle de température : 10,9 °C
  • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,2 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 0,6 j
  • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 11,3 °C
  • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 937 mm
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 14,5 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,3 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Kerpert », sur la commune de Kerpert, mise en service en 1987[8] et qui se trouve à 12 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,7 °C et la hauteur de précipitations de 1 130,6 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Saint-Brieuc », sur la commune de Trémuson, mise en service en 1985 et à 19 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 11 °C pour la période 1971-2000[12] à 11,2 °C pour 1981-2010[13], puis à 11,4 °C pour 1991-2020[14].

Urbanisme

Typologie

Saint-Péver est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[15],[16],[17]. La commune est en outre hors attraction des villes[18],[19].

Occupation des sols

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (60,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (58,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (42,7 %), forêts (39,7 %), terres arables (11,8 %), prairies (5,8 %)[20].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[21].

Toponymie

Attestée sous la forme Saint Bezver en 1444.

A été assimilé à l'échanson Bediver, un des Chevaliers de la Table ronde, connu en gallois comme Bedwyr.

Le nom en breton de la commune est Sant-Pever.

Histoire

Le Moyen Âge

Sous l'Ancien Régime, Saint-Péver était une trève de la paroisse de Saint-Fiacre, succursale de celle de Plésidy. Saint-Péver appartenait à l'évêché de Tréguier et au comté du Goëlo. Le château d'Avaugour se dressait sur un éperon dominant le cours du Trieux à l'extrémité occidentale de Plésidy, dans l'actuelle commune de Saint-Péver.

La Révolution

Au cours de la Révolution française, la commune porta provisoirement le nom de Péver-la-Lande.

Le XXe siècle

Les guerres du XXe siècle

Le monument aux Morts porte les noms des 50 soldats morts pour la Patrie[22] :

  • 44 sont morts durant la Première Guerre mondiale.
  • 1 est mort durant la Seconde Guerre mondiale.
  • 3 sont morts durant la Guerre d'Indochine.
  • 1 est mort hors conflit.
  • 1 est mort dans un cadre non déterminé.

Politique et administration

Liste des maires

Le tableau ci-dessous présente la liste chronologique des maires de Saint-Péver depuis 1800 :

Liste des maires successifs[23]
Période Identité Étiquette Qualité
janvier 2009 en cours Jean Jourden DVD Aviculteur
mars 2008 décembre 2008 Michel Begat - -
mars 2001 mars 2008 Henri Le Guenniou - Agriculteur
juin 1995 mars 2001 Francis Le Négaret -  
mars 1989 mars 1995 Francis Philippe - -
mars 1983 juin 1989 Maurice Le Guenniou - Agriculteur
1980 mars 1983 Yves Steunou - -
1947 1983 Émile Le Creurer - -
1945 1947 Jean-Marie Le Clerc - -
1912 1945 Guillaume Le Creurer - -
1910 1912 Jean-Louis Capitaine - -
1908 1910 Guillaume Le Creurer - -
1902 1908 Pierre Guillou - -
1896 1902 François Guillou - -
1876 1896 Louis Rouxel de Villeféron Légitimiste Propriétaire, armateur au Légué, conseiller d'arrondissement (1877-1899)
1873 1875 Pierre Le Page - -
1871 1873 Jean-Marie Le Gall - -
1863 1870 Yves-Marie Guillou - Propriétaire-Cultivateur
1855 1863 Hervé Guillou - -
1848 1855 Pierre Le Page - -
1843 1848 Guillaume Le Diouron - -
1841 1843 Guillaume Gautier - -
1823 1840 Guillaume Le Diouron - -
1813 1823 Joseph Le Gall - -
1800 1812 François Le Diouron - -

Compte tenu de la population, le Conseil Municipal de Saint-Péver est composé de 11 membres.

Composition des conseils municipaux successifs (depuis 1989) :

NB : (D) : a donné sa démission

Population et société

Démographie

Évolution démographique

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[25].

En 2021, la commune comptait 380 habitants[Note 7], en diminution de 11,21 % par rapport à 2015 (Côtes-d'Armor : +1,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %). Le maximum de la population a été atteint en 1881 avec 722 habitants.


Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
573461497545606632641660648
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
605603655657705722715673715
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
635620642566506539473421378
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
351358329303316328350357404
2018 2021 - - - - - - -
389380-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[27].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 32,4 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (30,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 23,6 % la même année, alors qu'il est de 32,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 202 hommes pour 187 femmes, soit un taux de 51,93 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,3 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[28]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,0 
90 ou +
0,0 
5,9 
75-89 ans
8,0 
15,3 
60-74 ans
18,2 
27,2 
45-59 ans
21,4 
18,3 
30-44 ans
20,9 
11,9 
15-29 ans
12,8 
21,3 
0-14 ans
18,7 
Pyramide des âges du département des Côtes-d'Armor en 2020 en pourcentage[29]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,9 
90 ou +
2,5 
8,8 
75-89 ans
12,3 
20,8 
60-74 ans
21,3 
20,6 
45-59 ans
19,6 
16,4 
30-44 ans
15,7 
15 
15-29 ans
12,8 
17,4 
0-14 ans
15,7 

Lieux et monuments

La chapelle de Restudo

La chapelle de Restudo fut probablement construite par les Chevaliers de l'ordre de Saint-Jean qui y avaient une commanderie. La tradition rapporte que Charles de Blois donna du bois pour sa réédification[30]. L’édifice, en granite, date de la fin du XIVe siècle et est classé monument historique depuis 1954. Son plan initial, en forme de croix latine, fut modifié en 1920 par la suppression de l’aile Nord, en mauvais état et jugée dangereuse. On[Qui ?] dit que les pierres furent récupérées pour l’édification d’une maison. D’après les arcades subsistant, on peut penser que cette aile Nord était légèrement antérieure à l’aile Sud.

À l'intérieur de la chapelle, on peut trouver plusieurs statues anciennes comme celle de Saint Eutrope, tenant ses intestins dans ses mains et qui était invoqué pour guérir les enfants de la colique. La fontaine située près de la chapelle était d'ailleurs réputée pour guérir les maux de ventre.

L'attrait principal de la chapelle, à la nef inclinée, réside dans ses fresques ocre brunes des XIVe et XVe siècles, par la suite recouvertes, avant d’être restaurées en 1953. On peut y contempler sur un mur diaphragme :

  • au sommet : le couronnement de la Vierge, entourée d'anges musiciens ;
  • au-dessous, à gauche : la Cène, avec le Christ donnant la communion aux Apôtres, dont Judas tenant un poisson. Une servante apporte pain et eau ; sa collègue l’épie par une petite fenêtre ;
  • à droite : le Christ prie à Gethsémani, alors que les apôtres dorment.

Sur l'autre face de l’arc diaphragme, subsistent des femmes, des pages, des papes, des évêques et des chevaliers en costumes du XIVe. Certains sont décapités. Au-delà de leur fonction ornementale, ces fresques remplissent, à l’origine, un rôle de formation religieuse pour les paysans alors illettrés.

On remarque également la présence de fers à cheval suspendus en ex-voto. Ils marquent le culte de Saint Éloi, patron des forgerons et des chevaux. D'ailleurs, chaque année depuis 1888 est célébré le pardon de Restudo à la fin du mois de juin. On peut alors assister à la traditionnelle baignade des chevaux dans le petit étang qui jouxte la chapelle.

La chapelle de Restudo a récemment[Quand ?] bénéficié de travaux de restauration. À noter que les clefs de la chapelle sont disponibles à la Mairie.

La chapelle d'Avaugour

Classée monument historique par arrêté du [31]. Construite entre 1454 et 1504, c'est l'ancienne chapelle du château d'Avaugour[32].

Le manoir de Toul-Borzou

L'église Saint-Pierre

Église Saint-Pierre de Saint-Péver.

L'église est sous l’invocation de saint Pierre. C'est une construction néo-gothique en forme de croix latine, construite entre 1861 et 1865 sur les plans d'Alphonse Guépin. Il s’agit d’un édifice relativement petit par rapport aux constructions semblables faites à la même époque, avec une nef très étroite et sans bas-côtés. C’est un édifice sans grand caractère architectural surmonté d’un tout petit campanile abritant trois cloches.

Le bâtiment contient un mobilier peu intéressant de la fin du XIXe siècle.
On peut tout de même admirer cinq tableaux d'albâtre déplacés depuis la chapelle d’Avaugour. Ces panneaux, d’origine anglaise, sont encastrés dans le retable du maître-autel. Le panneau central représente une pitié du père et les quatre autres, l'Annonciation, l'adoration des mages, l'Assomption et le couronnement de la Vierge.
L'église abrite également quelques statues anciennes de bois polychrome dont une Vierge à l’enfant datant probablement du XVIe siècle dédiée à Notre-Dame du Danouët. Cette statue proviendrait d’une chapelle du même nom, localisée au Danouët mais détruite. Les autres statues représentent notamment saint Anne Éducatrice et saint Péver.
On peut également observer une magnifique bannière de procession du XVIe siècle. Les orfrois brodés de cette bannière représentent des personnages nimbés que l’usure du temps empêche parfois d’identifier. Vingt-sept scènes sont figurées. On peut reconnaître les douze apôtres, la Vierge et des saints, qui portent chacun un livre et l’instrument de leur martyre.

Jusqu'aux années 1970 était célébré dans l'église Saint-Pierre un pardon en l'honneur de saint Maurice.

Les fontaines

Les croix

La croix d'Avaugour.

Il existe quatre croix dans la commune de Saint-Péver.

  • La croix d'Avaugour, croix mérovingienne située en bordure de la vieille route Saint-Péver / Guingamp. À droite de la croix on trouve un bénitier ancien en granite monolithe de section rectangulaire et percé de quatre rigoles sur chaque face.
  • La croix de Restudo, datant de 1819.
  • La croix de Pont-Clet, du XIXe siècle.
  • Le calvaire situé en plein bourg, près du monument aux morts et qui donne son nom à la Rue du Calvaire.

La forêt départementale d'Avaugour Bois-Meur

Un chemin pittoresque dans le Bois d'Avaugour.

Durant l'année 2005, le Conseil général des Côtes-d'Armor a acquis la forêt d'Avaugour et le bois Meur, un ensemble de plus de 1 000 hectares s'étalant sur les communes de Saint-Péver, Saint-Fiacre, Boqueho et Lanrodec. Les objectifs du Conseil général sont « d'offrir au grand public une forêt exemplaire, tant en matière de gestion sylvicole que de protection de l'environnement ». La forêt départementale d'Avaugour Bois-Meur est ouverte au public qui peut découvrir sa faune et sa flore typique du pays de l'Argoat sur huit chemins balisés (de 1,3 km à 27 km) pour la randonnée pédestre, le VTT ou le cheval. Pour cela, il est préférable de se rendre au point accueil-info situé entre les deux massifs où le promeneur pourra se procurer une carte du massif éditée par le Conseil général et trouver le point de départ de tous les sentiers balisés. Ce point accueil-info est doté de tables de pique-nique, de toilettes sèches ainsi que d'un abri qui peut se révéler utile en cas de pluie.

Pour se rendre au point accueil-info, à partir du bourg, il faut prendre direction Plouagat puis suivre la signalisation mise en place par le Conseil général.

Notes et références

Notes

  1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
  2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
  3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
  4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
  5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
  6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références

  1. Géoportail - IGN
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
  4. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
  5. Glossaire – Précipitation, Météo-France
  6. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
  7. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
  8. « Station Météo-France Kerpert - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  9. « Orthodromie entre Saint-Péver et Kerpert », sur fr.distance.to (consulté le ).
  10. « Station Météo-France Kerpert - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  11. « Orthodromie entre Saint-Péver et Trémuson », sur fr.distance.to (consulté le ).
  12. « Station météorologique de Saint-Brieuc - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
  13. « Station météorologique de Saint-Brieuc - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
  14. « Station météorologique de Saint-Brieuc - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
  15. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  16. « Commune rurale-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  17. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  18. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  19. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  20. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  21. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
  22. « MémorialGenWeb Relevé », sur www.memorialgenweb.org (consulté le ).
  23. Deux siècles d'élections dans les cantons de Châtelaudrin et de Plouagat - François L'Hostis
  24. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  25. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  26. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  27. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  28. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Saint-Péver (22322) », (consulté le ).
  29. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département des Côtes-d'Armor (22) », (consulté le ).
  30. Philippe Bonnet et Jean-Jacques Rioult, Bretagne : dictionnaire guide du patrimoine., Éditions du patrimoine, Paris, 2002, 531 p. (ISBN 2-85822-728-4), p. 453.
  31. Notice no PA00089653, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  32. http://www.petit-patrimoine.com/fiche-petit-patrimoine.php?id_pp=22322_1

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