Rosa Aguilar
Rosa Aguilar | |
Rosa Aguilar, en 2011. | |
Fonctions | |
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Ministre de l'Environnement et du Milieu rural et marin d'Espagne | |
– (1 an, 2 mois et 1 jour) |
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Président du gouvernement | José Luis Rodríguez Zapatero |
Prédécesseur | Elena Espinosa |
Successeur | Miguel Arias Cañete |
Maire de Cordoue | |
– (9 ans, 9 mois et 19 jours) |
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Prédécesseur | Rafael Merino |
Successeur | Andrés Ocaña |
Biographie | |
Nom de naissance | Joaquina Rosa Aguilar Rivero |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Cordoue (Espagne) |
Parti politique | PCE (1974-1989) IU (1989-2009) Indépendante (depuis 2009) |
Diplômé de | Université de Séville |
Profession | Juriste Avocate |
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Ministres espagnols de l'Agriculture et de l'Environnement | |
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Joaquina Rosa Aguilar Rivero, née le à Cordoue, est une femme politique espagnole ayant appartenu au Parti communiste d'Espagne (PCE) et à la Gauche unie (IU). ministre de l'Agriculture et de l'Environnement d'Espagne, de 2010 à 2011. Elle a auparavant été maire de Cordoue, entre 1999 et 2009, puis conseillère aux Travaux publics d'Andalousie.
Formation et carrière
En 1974, elle entame des études supérieures de droit à l'université de Séville, qu'elle achève six ans plus tard par l'obtention d'une licence. Avant même la fin de ses études, elle travaille comme conseillère juridique au syndicat des Commissions ouvrières (CCOO), auxquelles elle a adhéré en 1978. Elle renonce à ce poste en 1985, lorsque, devenue avocate, elle fonde un cabinet spécialisé en droit commercial, du travail et matrimonial.
Elle quitte la vie professionnelle à peine deux ans plus tard.
Vie politique
Montée en puissance locale
Adhérente du Parti communiste espagnol (PCE) depuis 1974, elle est élue au conseil municipal de Cordoue treize ans plus tard, où elle est aussitôt nommée adjointe au maire, chargée de l'Urbanisme, des Voies publiques et des Transports. Dans le même temps, elle occupe le poste de porte-parole du groupe de la Gauche unie (IU) à la députation provinciale de Cordoue.
En 1989, elle entre au Parlement d'Andalousie, siégeant jusqu'à la fin de la législature, en 1992.
Du Congrès à la mairie de Cordoue
Elle est élue députée de la province de Cordoue lors des élections législatives anticipées de l'année suivante, étant réélue en 1996. Au cours de ses deux mandats, elle fait notamment partie de la députation permanente du Congrès des députés, et occupe la deuxième vice-présidence de la commission de contrôle de la RTVE.
À l'occasion des élections municipales de 1999 à Cordoue, la liste de la Gauche unie qu'elle conduit arrive deuxième avec neuf conseillers municipaux, contre six aux socialistes et quatorze aux conservateurs. Elle forme alors une coalition avec le PSOE, qui lui permet de devenir maire. Quatre ans plus tard, elle réussit à se classer première en obtenant treize élus, gouvernant alors en minorité jusqu'aux élections de 2007, où elle est de nouveau devancée par la droite mais renoue son alliance avec les socialistes, ce qui lui permet de se maintenir au pouvoir.
Une voix critique au sein de la Gauche unie
Au sein d'IU, elle a souvent adopté une posture critique vis-à-vis des positions de la coalition, notamment concernant le rôle de « Gauche unie - Les Verts » (EBB), fédération d'IU dans le Pays basque ou le refus du traité établissant une Constitution pour l'Europe. Soutien de Gaspar Llamazares comme coordinateur général, elle a régulièrement affronté le courant anticapialiste d'IU, restant la seule principale protagoniste de la coalition à soutenir ouvertement la monarchie parlementaire. Elle a notamment occupé le poste de coordinatrice pour les Relations institutionnelles au sein du comité exécutif fédéral, étant reconduite en 2008, lors de l'assemblée fédérale chargée de choisir le successeur de Llamazares. Elle avait d'ailleurs refusé de lui succéder à cette occasion.
L'entrée au gouvernement d'Andalousie, puis d'Espagne
Le , le nouveau président de la Junte d'Andalousie, le socialiste José Antonio Griñán, la nomme conseillère aux Travaux publics et aux Transports. Elle renonce alors à la mairie de Cordoue et quitte la Gauche unie. Moins d'un an plus tard, le , un important remaniement lui donne le titre de « conseillère aux Travaux publics et au Logement », récupérant ainsi les compétences du département du Logement et de l'Aménagement du territoire[1]. Son entrée au conseil de gouvernement d'Andalousie a fait l'objet de nombreuses critiques au sein de son ancien parti[2].
À l'occasion de l'important remaniement du gouvernement espagnol opéré le , Rosa Aguilar devient ministre de l'Environnement et du Milieu rural et marin en remplacement d'Elena Espinosa[3].
Notes et références
- (es) « Griñán remodela el Gobierno andaluz y reduce el número de consejerías », 20 minutos, le
- (es) « Rosa Aguilar dejará IU y entrará como independiente en el Gobierno andaluz », El País, le
- (es) « Zapatero pone su futuro en manos de Rubalcaba », El Mundo, le
Annexes
Articles connexes
Lien externe
- Naissance en juillet 1953
- Naissance à Cordoue
- Personnalité politique espagnole de l'époque démocratique
- Étudiant de l'université de Séville
- Maire espagnol
- Député espagnol de la Ve législature
- Député espagnol de la VIe législature
- Député espagnol de la Xe législature
- Député de la province de Cordoue
- Femme ministre espagnole
- Ministre espagnol de l'Agriculture
- Ministre espagnol de l'Environnement