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Michel Martelly

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Michel Martelly
Illustration.
Michel Martelly en 2011.
Fonctions
Président de la République d'Haïti

(4 ans, 8 mois et 24 jours)
Élection 20 mars 2011
Premier ministre Jean-Max Bellerive
Garry Conille
Laurent Lamothe
Florence Duperval Guillaume (intérim)
Evans Paul
Prédécesseur René Préval
Successeur Jocelerme Privert (provisoire)
Jovenel Moïse
Biographie
Nom de naissance Michel Joseph Martelly
Date de naissance (63 ans)
Lieu de naissance Port-au-Prince (Haïti)
Nationalité Haïtienne
Parti politique Réponse paysanne (2010-2012)
Père Gérard Martelly
Mère Madeleine De Pradines
Conjoint Sophia Saint Rémy Martelly
Enfants Michel-Olivier
Michel-Alexandre
Michel-Yani
Malaika-Michel
Profession Musicien
Compositeur
Religion Catholicisme
Résidence Pétionville

Michel Martelly
Présidents de la République d'Haïti

Michel Joseph Martelly, né le à Port-au-Prince, surnommé Sweet Micky (« Micky le doux » en français) ou Tèt Kale (« Crâne rasé » en créole haïtien[1]), est un musicien, compositeur et homme d'État haïtien, président de la République d'Haïti du au .

En tant que chanteur et claviériste, Sweet Micky est connu pour sa musique kompa, un style de musique de danse haïtienne chanté principalement en créole haïtien ; il a cependant mélangé cela à d'autres styles. Michel Martelly a popularisé une « nouvelle génération » de kompa avec des groupes plus petits utilisant des synthétiseurs et des instruments électroniques. De 1989 à 2008, il enregistre plus d'une douzaine d'albums de studio et plusieurs CD live. En tant que musicien et propriétaire de clubs en Haïti de la fin des années 1980 au début des années 1990, il s'est associé à des néo-duvaliéristes ainsi qu'à des responsables militaires et de la police. En 1991, il soutient le coup d'État contre le président Jean-Bertrand Aristide. En 1995, après le retour d'Aristide au pouvoir, le nom de Michel Martelly figure sur une liste de partisans du coup d'État et il reste alors loin d'Haïti pendant presque un an. Pendant ce temps, il publie une chanson, Prezidan (sur l'album 'Pa Manyen ), au sujet d'un président qui jouait du kompa. Toutefois, il ne brigue pas de poste politique avant 2010, date à laquelle il officialise sa candidature à la présidence d'Haïti.

Après le tremblement de terre de 2010, il remporte les élections générales de 2010-2011, à la tête de son parti Réponse paysanne (Parti de la réaction des agriculteurs), au second tour face à la candidate du RDNP, Mirlande Manigat. Il était arrivé en deuxième position au premier tour des élections, quasi ex-aequo avec le candidat de droite, Jude Célestin, jusqu'à ce que l'Organisation des États américains (OEA) ne désigne Michel Martelly comme qualifié au second tour, après plusieurs soupçons de fraudes du côté de la droite. Il prend ses fonctions de président de la République d'Haïti le après que René Préval se soit retiré chez lui à Marmelade. Sa campagne électorale incluait comme promesse de rétablir une armée nationale, qui avait été abolie dans les années 1990 par Jean-Bertrand Aristide.

Biographie

Origines et études

Issu de la bourgeoisie métisse[2], Michel Martelly est le fils de Gérard Martelly. Sa mère est issue d'une lignée de musiciens : les de Pradines[3].

Michel Martelly poursuit sa scolarité au collège Roger Anglade (Saint Louis de Gonzague) et obtient son baccalauréat au centre d'études secondaires. Il est ensuite parti aux États-Unis pour s'initier au métier de la construction[3].

Il est pendant sa jeunesse membre des milices du régime Duvalier[4].

Musicien

Michel Martelly démarre comme musicien de kompa et se produit aux quatre coins d'Haïti, développant ainsi une notoriété nationale[3]. Sous le régime de « Baby doc », il dirige Le Garage, une boite de nuit fréquentée par les militaires et la bourgeoisie[5].

Il réside également à Miami en Floride[6] et se produit régulièrement à El Rancho, un casino appartenant à la famille d'Henri Namphy, dirigeant de l'une des Juntes militaires qui a suivi la fuite de Duvalier[5].

Il s'implique déjà dans la politique de son pays en s'efforçant de torpiller la candidature de Jean-Bertrand Aristide sur les antennes de radio. Il affiche ensuite des liens avec les partisans du coup d'État de 1991 en Haïti[6].

Vie politique

Michel Martelly annonce en sa candidature à l'élection présidentielle. Il est soutenu par Pras Michel et Wyclef Jean durant sa campagne électorale, qu'il effectue sous l'étiquette du parti Réponse paysanne, dont il est à l'origine. Il est conseillé par l’agence Ostos & Sola, liée au Parti populaire espagnol. Il tient un discours conservateur et place le rétablissement de l’ordre comme sa priorité[4].

Soutenu par l’ancien porte-parole de l’ambassade américaine Stanley Schager, qui a joué un rôle essentiel pendant le coup d’État de 1991 et la période d’embargo, il arrive en troisième position avec 21,84 % des suffrages, contre 31,37 % pour Mirlande Manigat et 22,48 % pour Jude Célestin[7].

L’Organisation des États américains (OEA) et les principaux bailleurs de fonds dont en particulier les États-Unis, exercent de fortes pressions pour exclure Célestin du deuxième tour, au profit de Martelly. Après plusieurs mois d'attente, la Commission électorale d’Haïti accepte. Dirigeant du parti présidentiel Inité, le ministre de la justice Paul Denis dénonce les États-Unis, la France et le Canada, et assimile ces pressions à un nouveau coup d’État : « Ils ont tiré des résultats de leurs poches, ils agissent comme des colons, mais il y a des hommes et des femmes dans ce pays qui exigent d’être traités avec dignité ! »[7]

Le , le Conseil électoral provisoire le déclare officiellement vainqueur du second tour de scrutin, qui s'est tenu le précédent, avec 67,57 % des voix face à Mirlande Manigat. Son investiture a lieu le [8].

Présidence de la République

Michel Martelly en juillet 2012.

Michel Martelly prête serment comme président de la République le . Il s'agit de la première fois dans l'histoire haïtienne qu'un président sortant transfère pacifiquement le pouvoir à un membre de l'opposition. Le Premier ministre sortant, Jean-Max Bellerive, démissionne alors pour permettre à Michel Martelly de choisir son propre Premier ministre. Il promet des réformes, concernant notamment le processus de reconstruction post-séisme.

Michel Martelly, après avoir échoué à obtenir l'investiture de Daniel-Gérard Rouzier puis de Bernard Gousse[9], nomme le un nouveau gouvernement sous l'autorité du Premier ministre Garry Conille, médecin et fonctionnaire de l'ONU âgé de 45 ans[10].

Le , il fait l'objet d'une tentative d'attentat[11].

Martelly et le président du gouvernement espagnol, José Luis Rodríguez Zapatero.

En , le président rend public un plan afin de recréer une armée nationale. Ce projet suscite la controverse, de nombreux militants des droits de l’homme étant préoccupés à l'idée de ressusciter une armée responsable de nombreux crimes par le passé[réf. nécessaire].

En , il crée un conseil consultatif composé de dirigeants d'entreprises, de banquiers et de personnalités politiques telles que l'ancien président américain Bill Clinton, qui, espère-t-il, aidera à améliorer les affaires et l'économie en Haïti.

Garry Conille, le Premier ministre, démissionne le [12], cinq mois après sa nomination, et est remplacé par le ministre des Affaires étrangères et des Cultes, Laurent Lamothe, le .

Entrevue entre Martelly et le secrétaire d'État américain John Kerry.

Entre mars et , Michel Martelly est accusé de corruption. Il aurait accepté 2,6 millions de dollars de pots-de-vin après le séisme et durant sa campagne pour l'élection présidentielle de 2010, afin de garantir qu'une entreprise de construction de la République dominicaine continuerait à recevoir des contrats sous sa présidence. Le président nie les allégations. Les sociétés possédées ou contrôlées par l'homme d'affaires dominicain Félix Bautista, avaient reçu des contrats sans appel d'offres d'une valeur de 200 millions de dollars, attribués par l'ancien Premier ministre haïtien Jean-Max Bellerive. En , des manifestations antigouvernementales ont lieu dans le pays contre le coût de la vie élevé et la corruption.

Les élections sénatoriales de mi-mandat devaient initialement avoir lieu en , alors que le président félicite la victoire de François Hollande à l'élection présidentielle française de 2012. Elles sont reportées au , en raison de l'impasse à trouver un accord entre le gouvernement et un groupe de sénateurs de l'opposition concernant la loi électorale. Le gouvernement haïtien doit faire face à des mois de protestations contre le report des élections. Le Premier ministre, Laurent Lamothe, démissionne le et est remplacé par le nationaliste Evans Paul[13]. Mais les manifestations de rue se poursuivent, avec de nouveaux appels à la démission du président.

Le , le Parlement est dissout après l'expiration de son mandat et, quatre jours plus tard, des milliers de manifestants défilent dans la capitale, Port-au-Prince, demandant de nouveau la démission du président. La police utilise des gaz lacrymogènes et des canons à eau pour disperser la foule. Michel Martelly exhorte les manifestants à maintenir l'ordre et déclare qu'il est parvenu à un accord avec l'opposition afin de former un gouvernement de consensus dans les prochaines 48 heures. De nouvelles dates d'élections sont annoncées en , tant pour le Parlement que pour le président. Michel Martelly ne peut pas représenter car la constitution d'Haïti ne permet pas d'effectuer deux mandats consécutifs.

Conférence de presse conjointe de Michel Martelly et Rafael Correa, président de la république d'Équateur.

Le , l'élection présidentielle a lieu. Selon les résultats préliminaires publiés par le Conseil électoral provisoire, Jovenel Moïse obtient 32,81% des préférences et Jude Célestin 25,27%.

Après la publication des résultats préliminaires le , Jude Célestin déclare ne pas les reconnaître. Cinq autres candidats à la présidentielle se joignent à ces critiques. Ils publient une déclaration commune dénonçant les résultats comme « anti-démocratiques » et appellent au respect du vote populaire. Michel Martelly avait ouvertement déclaré son soutien à Jovenel Moïse. Les partisans de Jude Célestin protestent dans les rues, ainsi que les partisans de Jean-Charles Moïse et son parti Platfom Pitit Desalin ainsi que les soutiens de l'ancien président Jean-Bertrand Aristide et de son parti Fanmi Lavalas, dont la candidate, Maryse Narcisse, termine quatrième derrière Jean-Charles Moïse. Elle dénonce également les résultats lors d'une conférence de presse. Les manifestants jettent des pierres et brûlent des pneus. La police riposte avec des gaz lacrymogènes et procède à des arrestations.

Le mandat présidentiel de Michel Martelly prend fin le et il quitte son poste[14] après avoir dans un premier temps hésité[15]. À la suite d'une vacance du pouvoir de quelques jours[16], Jocelerme Privert lui succède à titre provisoire[17]. Le bilan de sa présidence est très décevant au regard des espoirs que la population haïtienne mettait en lui. Ainsi, les droits des femmes ont reculé, les violences ont augmenté et Michel Martelly a fait l'objet de soupçons de corruption à grande échelle[18]. Il est notamment directement mis en cause dans le scandale Petrocaribe, dans lequel des centaines de millions de dollar d'aide vénézuélienne ont été détournées par des responsables politiques et chefs d'entreprise haïtiens[19].

En 2015, Pras of the Fugees a réalisé un documentaire intitulé Sweet Micky For President , décrivant la montée de Martelly grâce à son élection dans le but de lutter contre la corruption à la présidence d'Haïti. Le film a été présenté en première mondiale au Slamdance Film Festival 2015.

Prix et récompenses

  • Meilleur album de l'année (Haitian Music Awards 1996)
  • Décoré de l’Ordre du Mérite de Duarte Sanchez y Mella au Grade de Grand Croix Plaque d’Or par le président de la République Dominicaine Leonel Fernández ()
  • Octroie de la Grande Croix de l’Ordre Gil Colunje en reconnaissance de son engagement au développement et au redressement de son pays par l’Unité Académique Internationale de la Faculté de Droit et des Sciences Politiques de l’Université de Panama ()

Discographie

1989 ALBUM: Woule Woule

  • Amba Tonel
  • Compas Foret des Pins
  • Fèt Menaj Mwen
  • Kèm Sere
  • La Gramè Francez
  • Mache Sou Yo
  • Ou Fèm Pè Ou
  • Oulala
  • Woule Woule

1990 ALBUM: Amba Rad La

  • Amba Rad La
  • Cocorico
  • Deside Ou
  • Micky’s Rara
  • Ou Fè Mwen Mal
  • Teke Fren Ou

1991 ALBUM: The Sweetest

  • Ca Fè Longtemps
  • Cheche Lanmou
  • Compas Tounin
  • Danse
  • Galope
  • Pale Pale Ou

1992 ALBUM: Min Koze A

  • Africa
  • Ale
  • Dola
  • Grenadie
  • Min Koze A
  • San Ou
  • Vòlè

1993 ALBUM: Pa Manyen

  • Jungle
  • Pa Manyen
  • Pou Kisa
  • Prezidan
  • Zanmi

1993 ALBUM: I Don't Care

  • Fragile
  • Gato
  • Haiti
  • I Don’t Care
  • Ouvè Baryè

1994 ALBUM: Tout Ce Mately

  • Garage
  • Nou La
  • Sa Fe Mwen Mal
  • Sou Sa
  • Tout Ce Mately
  • Pa Fe Mwen Mal
  • 700 Dola

1997 ALBUM: Aloufa

  • Aprann La Vi
  • Coralie
  • Jwi La Vi
  • Kompa Loulou
  • Micky's Rara #2
  • Mon Colonel
  • Nou 2
  • Pigeons
  • St Michel

1998 ALBUM: 100,000 Volts

  • 100,000 Volts
  • A l’ Bale
  • Ballade Tropicale
  • Cotes de Fer
  • Deye Madanm Nan
  • Jou A Rive
  • Pot Pouri
  • Sa’w Di Nan Sa
  • Se Pou Yo
  • Y ‘Ap Danse
  • Yon Sel La
  • Yon Ti Moral

1998 ALBUM: Dènye Okazyon

  • Apuye m’ La
  • Bagay Sa a
  • Dènye Okazyon
  • Haiti 2000
  • Jan Cheche Jan Trouve
  • Kayiman Men Mouch
  • Min Towo A
  • Pot Pouri #2
  • Se Ou Mwen Vle
  • Yon Tan

2003 ALBUM: Sisisi

  • Bouchon
  • Ce La Vi
  • Gad’on Fanm
  • Machan Fresko
  • Manyen Jezu
  • Map Tan An Ou
  • Pi Piti Pi Dous
  • Sa Sa Ye ?
  • Si Si Si
  • Ti Poule

2004 ALBUM: Tòtòt

  • Bare Vòlè
  • Le Nord
  • Make Love To You
  • Na Kenbe
  • Pa Dekouraje
  • Pale Yo
  • Taxi
  • Tòtòt

2005 ALBUM: GNB

  • Eastern Parkway
  • Fete Fete
  • Frero
  • GNB
  • La Vi a Bel
  • Men Nou
  • Mwen Pap Divose
  • Non Non Non
  • Pou Ki Ou Ale
  • Rakete
  • Sonje

2008 ALBUM: Bandi Legal

  • Bandi Legal
  • Béa
  • I’m Sorry
  • Je Te Veux
  • Konsyans
  • Li Pa Ladan’ l
  • Mache Prese
  • Magouyè
  • Pa Ka Kenbe
  • Polo

2008 ALBUM: Micky & Sons

  • Bay Bondye Glwa
  • Haiti
  • Kage Sou Do
  • Kay San Fanm
  • La Jam
  • La Vie d’Un Homme
  • Le Bonheur
  • Ole
  • Se Vre
  • Seman
  • Wete M La Mete M La

Singles

  • Lè Prezidan Pat la
  • M'Anvi Manjew
  • Vini Non
  • Sa Ou Te Fè Pou Mwen
  • Kite Yo Pale

Vie privée

Michel Martelly est marié à Sophia Saint-Rémy dont la famille est originaire de Gonaïves. Le couple a quatre enfants, trois garçons et une fille : Olivier, Sandro, Yani et Malaika[3].

Notes et références

  1. Ofpra, « Haïti - Les principaux partis politiques (note 86, page 14) », sur ofpra.gouv.fr, (consulté le ).
  2. « Haïti : ne l’appelez plus « Sweet Micky » – Jeune Afrique », sur JeuneAfrique.com, jeuneafrique1, (consulté le ).
  3. a b c et d Haïti - Élections : Qui est Michel Martelly?, Haïti Libre, 16 septembre 2010
  4. a et b « Haïti : ne l’appelez plus « Sweet Micky » », sur JeuneAfrique.com,
  5. a et b Maurice Lemoine, Les enfants cachés du général Pinochet. Précis de coups d’Etat modernes et autres tentatives de déstabilisation, Don Quichotte, , p. 348-349
  6. a et b (en) Elise Ackerman, "His Music Rules in Haiti: Sweet Micky's provocative music moves Haitians with an infectious beat and political overtones", Miami New Times, 29 mai 1997
  7. a et b « Pour comprendre la révolte des Haïtiens », sur www.cadtm.org,
  8. Michel Martelly investi président d'Haïti, 14 mai 2011
  9. En Haïti, Michel Martelly ne parvient pas à former un gouvernement, Le Monde, 3 août 2011
  10. Jean-Michel Caroit, Cinq mois après la présidentielle, Haïti a enfin un gouvernement, Le Monde, 19 octobre 2011
  11. Haïti : tentative d'attentat contre le président Michel Martelly, Le Monde, 27 juillet 2011
  12. Haïti : le premier ministre a démissionné, Le Figaro, 24 février 2012
  13. Karine Kamatari, « Haïti : Evans Paul nouveau Premier ministre », sur Le Point, lepoint.fr, (consulté le ).
  14. « Amériques - Le président haïtien, Michel Martelly, quitte le pouvoir sans successeur », sur France 24 (consulté le )
  15. « Le Nouvelliste; Martelly n’est pas prêt à céder le pouvoir le 7 février » (consulté le )
  16. « Haïti: vers un gouvernement de transition après le départ de Martelly - Amériques - RFI », sur rfi.fr (consulté le )
  17. « Haïti : les acteurs politiques parviennent à un accord de sortie de crise », sur Le Monde, (consulté le )
  18. « L'élection de Jovenel Moïse, «une catastrophe» pour Haïti », Libération.fr,‎ (lire en ligne)
  19. Frédéric Thomas, « Haïti : une bombe à retardement », Cetri,‎ (lire en ligne)

Annexe

Articles liés

Liens externes