Mara Goyet

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Mara Goyet
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Œuvres principales
  • Collèges de France (2003)
  • Tombeau pour le collège (2008)
  • Jules Ferry et l’enfant sauvage : Sauver le collège (2014)

Mara Goyet est une écrivaine et professeure de collège française. Elle est principalement connue pour son essai Collèges de France, paru en 2003, où elle raconte son quotidien de professeure d'histoire-géographie dans un collège de la région parisienne. Elle a joué dans son enfance dans La Vie de famille de Jacques Doillon. Elle écrit des chroniques dans L'Obs.

Biographie[modifier | modifier le code]

Enfance[modifier | modifier le code]

Mara Goyet est née en 1973[1].

Mara est le prénom de son arrière-grand-tante, assassinée en Ukraine par les nazis[2].

Cinéma[modifier | modifier le code]

En 1985, à l'âge de douze ans, elle joue le rôle d'Élise dans le film La Vie de famille de Jacques Doillon. Dans une interview de Sami Frey, Henry Chapier s'interroge sur une des scènes du film, la scène de Madrid, dans l'hôtel, qui, d'après lui, pourrait s'avérer perturbante pour l'enfant, dans sa propre vie[3].

Sami Frey, qui jouait le rôle du père d'Elise, raconte : « Je crois que, à la fin [du tournage], Mara était arrivée à avoir une véritable distance avec son personnage. Ce qui n'a pas été le cas pendant tout le film, où elle était excessivement impliquée à l'intérieur de ce qu'elle faisait. Et si elle n'avait pas le goût de faire quelque chose, elle ne le faisait pas. Jacques et le scénariste Jean-François Goyet, son père, et moi-même, qui suis intervenu un petit peu à certains moments, avons changé beaucoup de choses dans le scénario, et c'est mieux : l'action s'est beaucoup plus concentrée autour des deux personnages, autour de leurs problèmes... »[3].

Mara Goyet elle-même n'en garde pas un très bon souvenir. Elle était en effet très angoissée sur le tournage, à tel point qu’elle refusait d’être dans le même cadre que Sami Frey : « Je n’avais pas les mots pour comprendre mon angoisse qui tenait au thème du film : un père séducteur, qui entraîne sa fille dans une fugue avec lui, alors que l’enfant n’a qu’une envie, c’est de retourner en classe. »[2]

Pendant des années, elle n'a pas voulu entendre parler de ce film. Elle a même refusé toutes les propositions de rôle qu'on lui a faites. Cependant, la lecture de L'Inceste, de Christine Angot, qui parle un peu du film, l'a réconciliée avec celui-ci[2].

Enseignement[modifier | modifier le code]

Elle a toujours pensé qu'elle serait professeure, mais plutôt de français au départ[4]. Vers quinze ans, elle fait de l’archéologie un été. Le directeur de chantier lui explique que, pour être archéologue, il faut passer l’agrégation d’histoire. Elle étudie donc l’histoire[4].

Ensuite, elle est élève en khâgne au lycée Fénelon (Paris)[5]. Après cette formation, elle s'éloigne finalement de l’archéologie, et fait une maîtrise d’histoire médiévale à l’EHESS. Là, elle se rend compte que le travail sur les archives et les sources ne la passionne guère. Elle passe les concours, et obtient le CAPES d'histoire-géographie[4].

En 1997, elle fait une année de stage dans un collège de zone d'éducation prioritaire (ZEP), à Neuilly-sur-Marne[4]. Puis, en 1998, elle est nommée dans un collège à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis), également classé en ZEP[6]. Depuis 2013, elle enseigne au collège Jules-Romains, dans le 7e arrondissement de Paris[réf. nécessaire]. Entre septembre et , elle tient une chronique dans Le Monde de l’éducation[7]. En 2008, elle demande sa mutation pour un collège parisien[5].

Ouvrages[modifier | modifier le code]

Dans Collèges de France (2003), elle déclare qu'elle se contentait d’écrire régulièrement des petites notes et n’avait jamais imaginé rédiger un livre un jour. Puis elle écrit un article dans la revue Le Débat, avant qu’on lui propose de travailler sur son propre livre[4]. Ce premier livre, Collèges de France, dont le titre est un clin d’œil ironique au Collège de France[7], est un succès public et se vend à 50 000 exemplaires[8]. Elle décrit, sous forme de saynètes et d’une série de croquis, la vie d'un jeune professeur de collège qui résiste à la violence sociale du milieu ambiant et la crise de l'autorité. Toutes les catégories professionnelles du collège sont visées. Les élèves sont parfois décrits comme incultes, englués dans la culture télévisuelle et aliénés par les « marques ». Ce livre pose une question : « Comment, en ces temps de fracture sociale et spatiale, redéfinir la situation de professeur ? » Mara Goyet apporte une réponse : « Continuer à travailler, transmettre, exiger »[7]. Mara Goyet, qui ne s'attendait pas à la médiatisation qui a suivi la parution de ce livre, se retrouve lancée dans le débat sur l’éducation, « avec des attaques, des soutiens et des violences incroyables : c’était intéressant et terrible à la fois. »[4]

Dans Tombeau pour le collège (2008), où se côtoient accablement, sentiment de solitude et espérance, l'autrice constate l'évolution du métier d'enseignant : « L'enseignement ? Un sport de combat. »[8] Elle rend hommage aux enseignants qui n'ont pas renoncé à la mission de transmettre. Elle fait le bilan de dix ans d'enseignement d'histoire dans un collège de Seine-Saint-Denis, qu'elle quitte pour rejoindre le collège où elle a été élève[8].

Jules Ferry et l’enfant sauvage : Sauver le collège (2014)[modifier | modifier le code]

Écriture[modifier | modifier le code]

Influences[modifier | modifier le code]

Les influences de Mara Goyet sont diverses[8] : Thomas Hardy, Henry James, Marcel Proust, Pascal Quignard

Style[modifier | modifier le code]

En pointant les absurdités du système éducatif français, Mara Goyet porte un regard que certains critiques trouvent humoristique sur l'école et ses travers[6].

Avec une distanciation jugée parfois amusée, elle propose des restitutions de ses cours, écrites « à hauteur de classe », partage avec le lecteur sa vie intérieure de professeure et donne un témoignage de sa vie quotidienne au collège[8],[9].

Pratique pédagogique personnelle[modifier | modifier le code]

Débuts[modifier | modifier le code]

Maya Goyet explique avoir fait beaucoup d’erreurs au début : « [J'étais] trop brutale, humiliante, raide et un peu coincée dans mes principes et mes idées préconçues sur l’enseignement et la dignité du professeur »[4].

Projection de films[modifier | modifier le code]

Elle projette régulièrement des films dans ses cours[10]. Par exemple :

Elle travaille sur des films, en particulier en éducation civique. Elle estime que, si un film fait passer une idée mieux qu'elle, elle ne voit pas pourquoi elle s'en priverait[6].

Musique[modifier | modifier le code]

Elle raconte que, chaque année, elle a une petite musique qui lui trotte dans la tête : « Madonna une année, le générique des "Soprano", une autre. Cette année, ça m’est tombé dessus. J’ose à peine le dire. "La Mélodie du bonheur" (...). Je suis passée de Louise Ciccone la Madone à Julie Andrews en nonne (...). On mesure le chemin parcouru. » Elle passe également de la musique pendant que ses élèves écrivent, pour les motiver[9].

Rituels[modifier | modifier le code]

Dans sa classe, elle a institué un rituel de début de cours, qui sert de « technique de désamorçage » : les élèves n'entrent pas dans la classe avec les mains dans les poches, ils lui disent bonjour en la regardant, et ils attendent debout derrière leur bureau. Il y a un autre rituel de fin de cours, ce qui fait que le chahut en cours devient « de moins en moins pensable »[6].

Textes et prétextes[modifier | modifier le code]

Pour enseigner l'histoire, elle préfère passer par des fictions, des opéras, des films ou même par des livres pour enfants[4].

Son expérience lui permet de ne plus avoir de cours écrits : « Je vais voir sur le net, je pense à un tableau, un opéra, un livre, une photo, une anecdote, et je commence par ça. Et après, ça vient tout seul, c’est très instinctif. »[4]

Elle aime bien aussi avoir un livre à montrer aux élèves, « faire un peu dans le bricolage » ; elle aime le côté « terre à terre », voire "MacGyver", de l’enseignement[4].

ZEP[modifier | modifier le code]

En ZEP, quand elle découvre les problèmes d’inculture, d’analphabétisme, de violence, elle se dit qu’il y a urgence et nécessité absolue de transmettre[4].

Son expérience en ZEP lui a permis de percevoir ses limites d’enseignante, l’ennui et la lassitude éprouvés par les élèves brillants, le niveau des autres. Elle estime aussi qu'en ZEP, elle a eu la chance de sortir de son milieu et d’en finir avec la fascination ou la crainte qu’inspire la banlieue[5].

Elle considère être sortie de cette expérience en ZEP « adulte et pleine de doutes » : « J’ai donc appris à avoir un point de vue et j’ai appris à me méfier des discours idéologiques tout faits. C’est une éducation politique, une éducation tout court. »[5]

D'après elle, toute son expérience lui vient des onze années qu'elle a passées en ZEP : « C'est la meilleure école du monde. D'ailleurs, je ne vois pas d'autre solution. Personne ne veut y aller. Le problème, c'est qu'il ne devrait pas y avoir des endroits où il est si dur d'enseigner. » [6]

Elle juge qu'en ZEP, la situation n’a fait que s’aggraver en dix ans, non seulement en ce qui concerne la violence, mais surtout le niveau : « En expression écrite, c’est ahurissant. Lors de certains conseils de classe de sixième, y compris où je suis aujourd’hui à Paris, on se dit que la moitié n’a pas le niveau pour passer en cinquième. Le souci au collège est que les élèves sont éparpillés, et que ceux qui ont des problèmes sont isolés sans qu’on puisse vraiment les aider »[4].

Elle explique pourquoi le modèle républicain ne peut pas fonctionner en ZEP : « Sur le papier, les programmes sont les mêmes pour tous. Mais, en ZEP, il ne suffit pas de faire de bons cours. »[5]

Administration[modifier | modifier le code]

Elle pointe les gesticulations administratives et tatillonnes qui tiennent lieu d’action, et finissent par occulter le but premier de l’école : se mettre au service des élèves[9].

Ambiance[modifier | modifier le code]

Elle évoque l'abandon et le découragement causés par le délabrement général[8].

Autorité[modifier | modifier le code]

Elle affirme que, si les professeurs sont à peu près respectés en classe, c’est la respectabilité de la profession qui s’est dissoute à cause de la crise de l’autorité qui a fait sauter des barrières, des distances, y compris dans la tête des professeurs[5].

« Il n’est pas rare que des élèves bousculent des professeurs dans les couloirs, et ils ne modifient pas leur façon de parler quand nous sommes à côté d’eux. Il ne faut évidemment rien laisser passer sur ces comportements »[4].

Débats[modifier | modifier le code]

Elle trouve la violence ahurissante dans les débats sur l’éducation en France. Elle a aussi eu à subir des procès en légitimité, à propos de certains de ses ouvrages sur le collège[4].

Élèves[modifier | modifier le code]

Elle revient souvent sur cette idée que l'école ne prend pas en compte les élèves tels qu'ils sont. Elle ne se préoccupe ni des élèves, ni du monde dans lequel ils vivent[6].

Elle est scandalisée par le fait qu'on ne tienne pas compte des gens qu'on a en face de soi[6].

Enseignants[modifier | modifier le code]

Elle considère que, dans les collèges très difficiles, c’est la présence qui semble compter et non la prestance[5].

Elle trouve que la « figure de l'enseignant en majesté » est encombrante pour les enseignants eux-mêmes et fait peser une énorme chape d'interdits dont ils mettent des années à se délester : « Au départ, c'est régulateur. À terme, la rigidité nous guette »[6].

Elle est convaincue qu'en voulant être un « beau prof », en craignant de s'abaisser, en ayant peur de mettre l'élève au centre du système éducatif par crainte de se voir transformé en larbin ou en bonne d'enfant, on cherche en réalité à sauver, non l'école, mais soi-même. En fait, il faut devenir un « bon prof »[6].

Enfin, elle fustige le « narcissisme enseignant », qui privilégie la défense de la dignité du maître[9].

Formation des professeurs[modifier | modifier le code]

Elle estime avec le recul que ce qui lui sert le plus pour faire cours, c’est ce qu'elle a appris en khâgne : assurance, autorité, capacité à improviser : « C’était là ma vraie formation de prof »[4].

« Les dix "compétences" que le fonctionnaire doit connaître et faire siennes, c’est grotesque. »[4]

Livret de compétences[modifier | modifier le code]

Elle estime que le Livret de compétences est extrêmement idéologique, même si le projet de base n’est pas forcément critiquable, c'est-à-dire remédier à la désorganisation du système et les inégalités[4].

Matériels et méthodes[modifier | modifier le code]

Elle est sceptique envers les ABCD de l'égalité, qu'elle juge, non pas idéologiquement dangereux, mais pédagogiquement ineptes : « Il faut arrêter avec les kits, les mallettes, on ne joue pas à la dînette, on enseigne »[6].

Elle est sceptique vis-à-vis du plan numérique, alors qu'on néglige des problèmes comme l'excès de luminosité, faute de rideaux efficaces[6].

Elle est enfin exaspérée par la manie de l'étude de cas, en cours de géographie de 5e, qui s'avère pénible, lente et répétitive[6].

Niveau scolaire[modifier | modifier le code]

Elle se demande que faire face à des collégiens qui ne comprennent pas la moitié des mots prononcés en classe[5]. En dix ans de collège, elle a constaté une chute de la capacité à s’exprimer par écrit[5].

Parents[modifier | modifier le code]

Selon elle, il faut cesser d'avoir des relations en « chiens de faïence » avec les parents qui devraient faire front avec les enseignants. Elle pense que l’enseignant n’est assez soutenu ni par les parents, ni par sa hiérarchie, et cette solitude le fragilise et le rend vulnérable[5].

Responsables politiques[modifier | modifier le code]

Elle estime que les responsables politiques n’ont pas de solution à proposer ; ils s’occupent, font des réformes, mais cela les dépasse autant que les professeurs[5]. Elle soupçonne que les ministres ne « sentent » pas le terrain[6]. D'autre part, elle fustige les lâchetés du système éducatif[9].

Réforme scolaire de 2015[modifier | modifier le code]

Mara Goyet n'était pas a priori mal disposée envers la réforme scolaire de 2015[12]. Cependant, après s'être renseignée et avoir participé à un stage de formation sur la réforme du collège destiné aux professeurs[13], son jugement tombe : un « projet bordélique », « prétentieux » , « déconnecté », concocté vraisemblablement dans le seul but d'introduire de la rupture pour la rupture. « Chaos dans la tête des élèves, chaos dans la tête des enseignants, voilà le programme à venir. »[14]

Rythme scolaire[modifier | modifier le code]

Elle est d'avis que le travail scolaire devrait être fait au collège[6].

Suppression de postes[modifier | modifier le code]

Elle pense que les suppressions de postes massives provoquent un sentiment de précarité chez les professeurs, qui se sentent un peu écrasés voire assommés[4].

Syndicats[modifier | modifier le code]

Elle déplore que les syndicats ne parlent jamais des difficultés réelles des enseignants[5].

Critiques[modifier | modifier le code]

À propos de Collèges de France, Stéphane Beaud, sociologue, reproche à Mara Goyet un supposé ethnocentrisme de classe, quand elle décrit ses élèves, voire ses collègues, et qui l’empêche de voir ses élèves autrement que comme « des pauvres êtres, abonnés au Bigdil, à la sous-culture télévisuelle de TF1 ou de M6 ». Il voit aussi dans ce livre « une hargne solide et un profond mépris de classe et d’une disqualification à ses yeux des idées progressistes »[7].

Dans Le Féminisme raconté en famille, elle définit le mouvement masculiniste comme un « pendant masculin du féminisme », qui cherche « l’égalité des sexes – mais d’un point de vue masculin – et [à lutter] contre les injustices, inégalités et discriminations dont les hommes sont victimes ». Elle le veut complémentaire d' « un autre masculinisme revanchard qui rend les féministes responsables de tous les maux dont souffrent les hommes ». Francis Dupuis-Déri y voit un ressac antiféministe[15].

Ouvrages[modifier | modifier le code]

  • Collèges de France, Fayard, 2003, 204 p. (ISBN 978-2213614618).
  • Femmes et école : Une mixité inaccomplie (avec Sophie Ernst), INRP, collection L'École en débats, 2004, 141 p. (ISBN 978-2734209225).
  • Les Souffrances du jeune trentenaire (avec Dorothée Volut), Fayard, 2005, 171 p. (ISBN 978-2213624020).
  • Le Féminisme raconté en famille, Plon, 2007, 202 p. (ISBN 978-2259205566).
  • Tombeau pour le collège, Flammarion, collection Café Voltaire, 2008, 141 p. (ISBN 978-2081216891).
  • Formules enrichies : Les mots et les choses d'aujourd'hui, Flammarion, collection Café Voltaire, 2010, 141 p. (ISBN 978-2081239302).
  • Femmes à rénover (avec Sophie Giagnoni), Flammarion, 2011, 208 p. (ISBN 978-2081245990).
  • Collège brutal, Flammarion, collection Café Voltaire, 2012, 144 p. (ISBN 978-2081291423).
  • Jules Ferry et l’enfant sauvage : Sauver le collège, Flammarion, 2014, 209 p. (ISBN 978-2081333123).
  • Sous le charme du fait divers, Stock, 2016, 204 p. (ISBN 978-2234080331).
  • Ça va mieux, ton père ?, Paris, Éditions Stock, , 150 p. (ISBN 978-2-234-08241-0)
  • Finir prof. Peut-on se réconcilier avec le collège ?, Robert Laffont, 2023, 234 p.

Articles parus dans la revue Le Débat[modifier | modifier le code]

Filmographie[modifier | modifier le code]

En tant qu'actrice
En tant que co-scénariste

Activités diverses[modifier | modifier le code]

Mara Goyet a fait partie du Conseil d'analyse de la société de 2006 à 2011[17].

Elle a participé en tant qu'auteur, avec une quarantaine d'autres personnes invitées, à l'album N'importe où, hors du monde, neuvième album du groupe Weepers Circus, publié le .

Elle tient un blog depuis 2012[18]. Ses billets de blog sur l'actualité politique sont parfois signalés et salués par des confrères, comme celui traitant du comportement des députés français à l'Assemblée nationale après les attentats de novembre 2015[19].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Anne Diatkine (31/08/14). Mara Goyet. La rentrée délasse. Libération. http://www.liberation.fr/societe/2014/08/31/mara-goyet-la-rentree-delasse_1090852.
  2. a b et c Anne Diatkine (31 août 2014). Mara Goyet. La rentrée délasse. Libération. http://www.liberation.fr/societe/2014/08/31/mara-goyet-la-rentree-delasse_1090852.
  3. a et b INA (10/02/85). Extrait de "La vie de famille" de Doillon et interview de Sami Frey. Archives INA. https://www.youtube.com/watch?v=Xa2bQOmRnXU.
  4. a b c d e f g h i j k l m n o p q r et s « Entretien avec Mara Goyet », sur www.histoire-pour-tous.fr, (consulté le )
  5. a b c d e f g h i j k et l « Une prof jette l'éponge », Le Point, (version du sur Internet Archive)
  6. a b c d e f g h i j k l m et n Catherine Brizard (23/10/14). L'école en France, "un système irresponsable et cruel". Temps réel (Le Nouvel Observateur). http://tempsreel.nouvelobs.com/education/20141023.OBS2990/l-ecole-en-france-un-systeme-irresponsable-et-cruel.html.
  7. a b c et d « Une prof d'en haut dans un collège d'en bas - Les mots sont importants (lmsi.net) », sur lmsi.net (consulté le )
  8. a b c d e et f « Mara ou les illusions perdues », sur Le Figaro, (consulté le )
  9. a b c d et e Caroline Brizard (29/08/14) : « Profs narcissiques, élèves sacrifiés : la dernière charge de Mara Goyet sur le collège fait du bien », Temps réel (Le Nouvel Observateur).
  10. a et b Jules Ferry et l’enfant sauvage : Sauver le collège (2014)
  11. a et b « S'éduquer avec le cinéma », sur franceculture.fr, (consulté le ).
  12. « maragoyet.blog.lemonde.fr/2015… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  13. Mara Goyet (21/10/15). Collège : une réforme informe. Alchimie du collège (blog personnel de Mara Goyet). http://maragoyet.blog.lemonde.fr/2015/10/21/college-une-reforme-informe/.
  14. Antoine Desjardins (09/11/15). Réforme du collège : l'opposition doit continuer. Le Figaro Vox. http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2015/11/09/31003-20151109ARTFIG00098-reforme-du-college-l-opposition-doit-continuer.php.
  15. Francis Dupuis-Déri, « Le « masculinisme » : une histoire politique du mot (en anglais et en français) », Recherches féministes, vol. 22, no 2,‎ , p. 97–123 (ISSN 1705-9240 et 0838-4479, DOI 10.7202/039213ar, lire en ligne, consulté le ).
  16. Le scénario de ce film a été écrit par Jacques Doillon et Jean-François Goyet, le père de Mara.
  17. Arrêté du 17 octobre 2006 portant nomination au Conseil d'analyse de la société, JORF no 242 du 18 octobre 2006, p. 15449, texte no 33, NOR PRMX0609615A.
  18. Cf. son premier article, daté du 19 octobre 2012 : http://maragoyet.blog.lemonde.fr/2012/10/19/ou-lenseignant-se-doit-de-prendre-des-decisions-fatidiques/
  19. Lucien Marboeuf (21/11/15). Les attentats, l’école et les parlementaires. L'instit-humeurs. http://blog.francetvinfo.fr/l-instit-humeurs/2015/11/21/les-attentats-lecole-et-les-parlementaires.html.

Liens externes[modifier | modifier le code]