MASH (série télévisée)

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MASH
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L'un des logos de la série.
Titre original MASH
Genre Drame médical
Dramedy
Sitcom
Satire
Militaire
Création Larry Gelbart
Production Larry Gelbart
Gene Reynolds
Acteurs principaux Alan Alda
Wayne Rogers
McLean Stevenson †
Loretta Swit
Larry Linville †
Gary Burghoff
Mike Farrell
Harry Morgan †
Jamie Farr
William Christopher
David Ogden Stiers
Musique Suicide is Painless de Johnny Mandel (écrite pour le film)
Pays d'origine Drapeau des États-Unis États-Unis
Chaîne d'origine CBS
Nb. de saisons 11
Nb. d'épisodes 251 (liste)
Durée 24-25 minutes
Diff. originale

MASH (parfois orthographiée M*A*S*H) est une série télévisée américaine développée par Larry Gelbart, adaptée du film MASH, sorti en 1970, lui-même basé sur le livre Mash: A Novel About Three Army Doctors écrit par Richard Hooker. La série, un drame médical produit par la société 20th Century Fox Television et diffusée sur la chaîne CBS, suit le quotidien d'une équipe de médecins et d'infirmières constituant la 4077ème compagnie du Mobile Army Surgical Hospital, située à Uijeongbu, en Corée du Sud, durant la guerre de Corée. Le générique d'ouverture de la série est une version instrumentale de la chanson « Suicide is Painless », qui apparaît également dans le film de Robert Altman. La série fut créée après qu'une tentative d'adaptation de la suite du livre original, MASH Goes to Maine, échoua. Bien qu'elle soit très connue aux États-Unis, elle n'a pas connu le même succès dans d'autres pays, notamment européens. En France, elle a été diffusée à partir du sur Antenne 2.

Le pilote de la série fut diffusée aux États-Unis le 17 septembre 1972 et le dernier épisode, « Adieu tout le monde » (« Goodbye, Farewell and Amen » en version originale), diffusé le 28 février 1983, est devenu le programme de télévision le plus regardé de tous les temps aux États-Unis, avec un record de 106 millions de téléspectateurs[1], concernant 60,2 % des ménages et 77 % des téléspectateurs. En contraste avec ce record réalisé par le series finale (dernier épisode d'une série), la série faillit être annulée au cours de sa première saison. Cependant, la saison 2 fut diffusée à une meilleure case horaire (juste après All in the Family, l'une des sitcoms les plus populaires de l'époque) et la série devint l'un des 10 programmes les plus regardés, restant dans la liste des 20 programmes les plus regardés jusqu'à sa 11e et dernière saison. Aux États-Unis, la série est toujours diffusée en syndication sur plusieurs réseaux locaux. Bien que le conflit qu'elle couvrait ne dura que 3 ans, la série dura 11 saisons et 251 épisodes.

Beaucoup des épisodes des premières saisons sont basées sur des histoires étant réellement arrivées, rapportées par de réels chirurgiens des unités MASH, interviewés par l'équipe de production. Comme le film, la série se voulait autant être une allégorie de la guerre du Viêt Nam, qui avait toujours lieu lorsque la série débuta, que de la guerre de Corée. Les producteurs de la série ont déclaré que la série parlait de guerre et de bureaucratie en général.

En 1997, les épisodes « Adieu Henry » (« Abynissia, Henry ») et « L'Interview » (« The Interview ») ont été placés respectivement à la 20e et à la 80e place dans le classement des plus grands épisodes de séries télévisée par le magazine TV Guide. En 2002, MASH a été nommée par le même magazine la 25e plus grande série de l'histoire de la télévision américaine. Très populaire à l'époque de sa diffusion et aujourd'hui encore, elle a donné lieu a deux spin-offs (ou séries dérivées) : AfterMASH et W*A*L*T*E*R (en). À noter qu'une autre série, Trapper, John, M.D. se situe également dans l'univers de MASH mais s'inspire davantage de la série de livres que de la série télévisée.

Synopsis

À l'origine, MASH était diffusée quotidiennement sur le réseau CBS, la plupart des épisodes durant une demi-heure (les épisodes ayant une longueur de 24 minutes, auxquelles il faut ajouter les coupures publicitaires). La série est généralement considérée comme une sitcom, bien qu'elle soit parfois qualifiée de « comédie noire » ou de « dramedy » en raison du sujet dramatique qu'elle aborde souvent. Le terme de « dramedy », bien que créé en 1978, n'était pas populaire avant que MASH ne quitte les écrans. La série, une « série chorale », se concentrait sur le personnel d'un hôpital de campagne de l'armée américaine, en anglais Mobile Army Surgical Hospital, raccourci sous l'acronyme MASH (les astérisques ayant été rajoutées par l'auteur du livre original, Richard Hooker), durant la guerre de Corée (1950-1953). La « 4077ème MASH » n'était qu'une des unités de chirurgie présentes en Corée. Quand la série s'est développée, elle prit une tournant plus moraliste, Richard Hooker faisant par exemple remarquer que le personnage de Benjamin Franklin « Œil de Lynx » Pierce était bien plus libéral dans la série que dans son livre (dans l'un des livres MASH, Hawkeye fait référence à l'action de « kicking the bejesus out of lefties just to stay in shape », ce qui peut se traduire grossièrement par « foutre les pétoches aux gauchistes juste pour garder la forme »). Bien que la série soit souvent considérée comme une comédie, beaucoup d'épisodes adoptèrent un ton plus sérieux. Diffusée à la télévision alors que la guerre du Viêt Nam avait toujours lieu, la série fut forcée de commenter cette guerre sans pour autant sembler la contester. C'est pour cette raison que la série, sous couvert de comédie, questionnait, attaquait et se moquait souvent du rôle des États-Unis dans la guerre froide. Le moteur des épisodes était à la fois les personnages et le récit (concernant la télévision américaine, on distingue fréquemment deux types de séries : celles dont l'intrigue repose principalement sur les personnages ou « character-driven » et celles reposant principalement sur l'intrigue ou « plot-driven ») et plusieurs épisodes de la série sont narrés par l'un des personnages principaux, dans le cadre de lettres écrites à leurs proches. Le ton de la série pouvait changer, étant assez débridé dans un épisode, ou au contraire plus sobre dans le suivant et une tension dramatique réelle existait souvent entre les civils mobilisés - Œil de Lynx, Trapper et B.J. Hunnicutt par exemple -, forcés de quitter leur foyer pour soigner des blessés de guerre et le personnel de l'armée, comme Margaret Houlihan ou le colonel Potter, qui représente les idées de patriotisme et de devoir envers son pays. D'autres personnages comme le colonel Henry Blake, le major Charles Winchester et le caporal Maxwell Klinger aident à rendre compte des différents comportements des civils américains à l'égard de la vie dans l'armée, tandis que d'autres personnages secondaires tel que Eldon Quick, Herb Voland, Mary Wickes, and Tim O'Connor aident la série à questionner la place des États-Unis dans la Guerre froide, à la fois en tant que belligérant et en tant que conciliateur.

Rires en piste sonore

Les créateurs de la série, Larry Gelbart et Gene Reynolds souhaitaient que la diffusion de MASH sans les rires en piste sonore (« Comme la vraie guerre de Corée », déclara sèchement Larry Gelbart), mais CBS rejeta leur idée. Durant la deuxième saison, un compromis fut trouvé, selon lequel les producteurs pouvaient supprimer la piste de rires s'ils le souhaitaient, mais seulement pour les scènes se déroulant en salle d'opération. En conséquence, peu de scène se déroulant en salle d'opération contiennent des rires en fond sonore. Certains épisodes ne comptent pas de rires du tout (« Coup de feu », « Le Car », « Quo Vadis, capitaine Chandler ? », « L'Interview », « Cauchemars » et « Vue sur MASH »), comme ce fut le cas pour certaines rediffusions locales ou internationales de la série. Les cinq premières saisons contenaient des rires facilement remarquables, à l'image d'autres sitcoms avec rires enregistrés de l'époque, mais à partir de la sixième saison, de nouveaux rires, considérablement plus discrets furent enregistrés et utilisés. Au Royaume-Uni, où la série fut diffusée par la BBC (et par conséquent sans coupure publicitaire), les rires furent supprimés sur tous les épisodes. Si diffuser une série comique sans les rires en piste sonore est aujourd'hui fréquent (notamment grâce à des séries comme Scrubs, Arrested Development ou The Office, qui ont popularisé ce procédé), ce n'était pas le cas du temps de MASH, et elle constitue l'une des premières séries à avoir utilisé ce procédé.

Sur tous les DVDs édités, à la fois en zone 2 (c'est-à-dire en Europe) et en zone 1 (États-Unis et Canada), il est possible de choisir de regarder la série avec ou sans la piste de rires en fond sonore.

Les rediffusions actuelles, à la fois aux États-Unis et au Royaume-Uni, conservent aujourd'hui la piste de rire.

Distribution

Récompenses

Loretta Swit, Larry Linville, Wayne Rogers, Gary Burgoff, Alan Alda (le conducteur de la jeep), et MacLean Stevenson

Personnages

  • Capitaine Benjamin Franklin « Œil de Lynx » Pierce et Capitaine John « Trapper John » McIntyre : Chirurgiens cyniques, mais excellents, ce sont les personnages centraux. Ils passent leur temps à draguer les filles, et à embêter leur compagnon de tente, le major Burns. Dans leur tente, ils ont leur alambic qui leur permet d'avoir toujours du gin à portée de la main. Mais lorsque le devoir les appelle, c'est-à-dire lorsqu'une fournée de blessés arrive par hélicoptère, ils n'hésitent pas à donner de leur personne jusqu'à épuisement. Cependant, même pendant les opérations chirurgicales les plus difficiles, ils continuent à faire des plaisanteries souvent aux dépens de Burns ou de Houlihan. Ces deux personnages sont censés partager la vedette, mais c'est « Œil de Lynx » (le grand brun) qui crève l'écran. Ils partagent un même humanisme et un même amour de leur prochain, qui les ont poussés à devenir médecins. Les ravages et les horreurs de la guerre font qu'ils la considèrent comme un crime, et la rejettent sans concession tout en donnant le meilleur d'eux-mêmes pour venir au secours des blessés. Leur humour parfois noir, leurs pitreries, sont une réaction à la violence quotidienne. Leur rébellion et leurs farces traduisent leur mépris à l'égard de ceux qui au sein de l'armée, manifestent leur militarisme et leur xénophobie, tels le Major Burns.
  • Lieutenant-colonel Henry Blake : Débonnaire, c'est le responsable de l'unité. Il arbore des hameçons et autre objets de pêche sur son chapeau (et il lui arrive de rester la main accrochée au chapeau par un hameçon lorsqu'il doit saluer militairement). Il prend la défense d'« Œil de Lynx » et de « Trapper » chaque fois que nécessaire, et excuse tous leurs écarts, au motif que la guerre a besoin d'eux, et que ce qu'ils font (sauver les vies des blessés) est plus important que n'importe quelle rouerie qu'ils pourraient avoir commise. C'est le prototype du « brave type » aimé de tous, attachant et sympathique. On a parfois l'impression que c'est un grand benêt alors qu'il est avant tout un cœur tendre simplement dépassé par l'absurdité du système militaire, ce qui l'empêche de manifester la réaction que l'on attendrait normalement d'un officier. Cela ne l'empêche pas de piquer des colères noires, mais qui n'effraient pas grand monde. Il a en horreur l'administration et les tracasseries militaires. Le Caporal « Radar », fort heureusement, fait le travail et lui évite bien des ennuis...
  • Major Margaret « Lèvres en feu » Houlihan : Plantureuse blonde, infirmière en chef. Elle et Franck Burns sont amoureux en cachette, bien que tout le monde soit au courant. Elle déteste « Œil de Lynx » et « Trapper », et est souvent victime de leurs farces, mais si elle exècre les deux personnages, elle respecte les excellents chirurgiens qu'ils sont, bien qu'elle se garde de le reconnaître de manière trop ostensible. Il lui arrive, dans de rares moment de lucidité, de réaliser à quel point son amant est infréquentable. On se doute qu'il faudrait peu de choses pour qu'elle tombe amoureuse d'œil de Lynx, ce qui l'attire et lui répugne en même temps. Elle est en fait une âme sensible et prête à donner tout son amour, mais elle considère cela comme une faiblesse qu'elle tente de cacher, parfois assez mal, derrière sa rigueur militaire. Les infirmières qu'elle commande la respectent sans l'aimer. Bref, sa vie n'est pas simple.
  • Major Frank Burns : Un peu idiot et mauvais chirurgien, légèrement snob, conservateur caricatural, militariste méprisant à l'égard de tout ce qui n'est pas l'armée, sexiste, raciste, homophobe, et dépourvu de tout sens de l'humour... : il est porteur de tous les défauts de la terre, sans qu'on sache trop lequel domine chez lui. Il est pourtant le plus gradé des médecins (à part le colonel Blake). Il est la cible principale des farces de ses collègues chirurgiens, farces souvent féroces, qui conduisent fréquemment à son humiliation, parfois publique. Militariste, à cheval sur le règlement, dépourvu de toute empathie et capable d'une totale iniquité, il est détesté de toute l'unité et n'est guère apprécié par ses supérieurs surtout à cause de ses demandes répétées de sanctions à l'égard de ses collègues. Mauvais chirurgien, il met parfois en péril la vie d'un blessé. Heureusement, « Œil de Lynx » veille et prend sa place sans ménagement lorsque l'urgence le rend nécessaire.
  • Caporal Walter « Radar » O'Reilly : Le secrétaire du colonel. C'est lui qui est à la tête de toutes les tâches administratives, ce qui en fait un point de passage obligé. Il connaît tous les rouages de la machine administrative militaire, et est tellement en phase avec le colonel qu'il peut savoir à l'avance les ordres qu'il va donner ou les formulaires qu'il va demander, ceci étant une source récurrente de petits gags réjouissants. Il entend également toujours les hélicoptères arriver avant tout le monde, ce qui permet souvent au personnel médical de foncer vers le point d'atterissage pour récupérer les blessés avant même que l'alerte ne soit donnée. Il est soupçonné à une reprise - au cours de l'écriture d'une lettre de la part de Pierce à son père - de lire dans les pensées et de s'en servir pour tricher aux cartes. Ce sur quoi Radar, passant par là et dans l'impossibilité de lire ladite lettre de là où il se trouve, s'exclame « Ça, c'est pas vrai ! » et s'en va, vexé. Radar est enfin le personnage « mascotte » de la série. Jeune, voire enfant dans sa tête (il dort avec un ours en peluche), il est empreint d'une certaine naïveté puérile, prétexte à un bon nombre de gags mais aussi à quantité de passages émouvants montrant un jeune homme qu'on soupçonne avoir menti sur son âge pour s'engager, confronté à une dure réalité, ce personnage disparait de la série au cours du 5e épisode de la 8e saison, mais il continue à figurer au générique jusqu'au 11ee épisode.
  • Caporal Maxwell Klinger : C'est un personnage à part. Il déteste tellement la guerre qu'il ferait tout pour être réformé. Il s'habille en femme et passe les premières saisons déguisé en femme, dans l'espoir que quelqu'un le déclarera fou, inapte au combat, et le renverra chez lui. Ce personnage sera source de gags portant sur sa féminité feinte et ses accessoires (garde-robe, maquillage, sac à main...), aussi innombrables qu'excentriques. C'est aussi un grand débrouillard qui s'organise avec talent pour rendre sa vie sous les drapeaux matériellement plus supportable. Bien qu'il consacre toute son attention à son éventuelle exclusion de l'armée, il n'en intervient pas moins avec une certaine générosité en faveur des gens qu'il apprécie. C'est un allié objectif des antimilitaristes de l'unité. Ses apparitions en sentinelle, avec jupe, tailleur, talons aiguilles et chapeau de dame, fusil sur l'épaule, font partie des scènes les plus absurdes et comiques de la série. On pense immanquablement que dans une unité « normale », il passerait l'essentiel de son temps en prison.
  • Colonel Potter : le remplaçant de Blake. C'est un vieux militaire, mais aussi un médecin. Homme d'expérience, plein d'humanité, il est certes fidèle à son pays et à son armée, mais il comprend le désarroi des appelés et sait s'attirer l'estime y compris d'un Œil de Lynx. Très différent de son prédécesseur, c'est un homme fiable, responsable, réfléchi, et doté d'un bon sens de l'humour. Apprécié de toute son unité, il en devient en quelque sorte, la figure paternelle.
  • Père Francis Mulcahy : Le prêtre de l'unité. Très aimable, toujours souriant, il est toujours disponible pour prêter une oreille bienveillante à chacun, et pratique la charité chrétienne au quotidien, bien que sans faiblesse (il sait se mettre en colère si nécessaire et participe souvent aux pokers avec 'Hawkeye' et le colonel). Il discerne la vraie personnalité de chacun et fait preuve d'une grande empathie et d'un humour certain, étant le premier à rire des farces de « Œil de Lynx » et de « Trapper », bien qu'il leur reproche parfois leur trop grande férocité. Il a parfaitement compris que la rébellion des deux hommes était motivée par leur amour du genre humain, raison pour laquelle ils sont devenus médecins, et qu'ils considèrent la guerre comme une absurdité et un crime, ce qui les pousse à s'en prendre à des militaristes convaincus et bornés, tels le Major Burns.

Épisodes

Commentaires

MASH connut un succès considérable aux États-Unis, qui sortait tout juste de la guerre du Viêt Nam, et reste un des plus grands succès de l'histoire de la télévision.

Goodbye, Farewell and Amen (en version originale) est l'épisode final de la série. Il a été diffusé le 28 février 1983, durait 2h30 et a été vu par près de 106 millions de téléspectateurs (soit 77 % de parts de marché). Cette audience a été le record absolu d'audimat tous programmes confondus aux États-Unis pendant presque 27 ans.
Ce n'est que le dimanche que le Super Bowl XLIV a réalisé une meilleure audience avec 106,5 millions de téléspectateurs[2] (notons cependant que, durant cette période, la population américaine a augmenté de 70 millions). Pour comparaison, le dernier épisode de la série culte Friends a obtenu une audience de 52,5 millions de téléspectateurs, soit 42 % de parts de marché.
L'audience de la série était donc exceptionnelle. Ceci s'explique par le fait que les chaînes câblées étaient peu ou pas développées à cette époque, ce qui limitait l'offre de programmes. Il y a donc peu de chance qu'une série réalise à l'heure actuelle un tel record.

Références

Voir aussi

Liens externes