La Demoiselle d'honneur

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 20 décembre 2014 à 13:14 et modifiée en dernier par Escarbot (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

La Demoiselle d'honneur

Réalisation Claude Chabrol
Scénario Claude Chabrol
Pierre Leccia
Acteurs principaux
Sociétés de production Alicéléo
Canal Diffusion
France 2 Cinéma
Integral Film
Pays de production Drapeau de la France France
Drapeau de l'Allemagne Allemagne
Genre Thriller
Durée 106 minutes
Sortie 2004

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

La Demoiselle d'Honneur est un film franco-allemand réalisé par Claude Chabrol et sorti le .

Synopsis

Philippe Tardieu est cadre commercial dans une entreprise de bâtiment; il vit avec sa mère, veuve, et ses deux sœurs dans un pavillon de la banlieue nantaise. Au début du film on voit brièvement le récit de la disparition d'une jeune fille. Ensuite Christine, la mère, présente à ses trois enfants un éventuel futur mari, à qui elle offre une statue de Flore. Cette statue va jouer le rôle du Mac Guffin des films d'Alfred Hitchcock. Philippe découvre rapidement que Gérard ne mérite pas l'amour de sa mère.

Au mariage de sa sœur, Philippe fait la connaissance de Senta, une des demoiselles d’honneur et cousine du marié. Senta ne semble pas être une fille comme les autres. Elle enflamme d’une passion dévorante le sage et candide Philippe, à tel point qu’il commence à se laisser entraîner dans des jeux équivoques.

Ils échangent des confidences, se confient l'un à l'autre. Mais Senta est une femme fatale, qui va exprimer les marques d'une passion totale et exigeante, adoptant une conduite parfois incompréhensible tout en faisant surgir, au gré des conversations avec Philippe, une biographie aussi riche qu'improbable.

Senta dit-elle la vérité lorsqu'elle prétend que sa mère, islandaise, est morte en couches, qu'elle fait du théâtre, qu'elle a posé pour des photos et vécu à New York l'existence d'une strip-teaseuse ? Le film nous fait découvrir que tout n'est pas faux, mais que le danger est plus grand dans la vérité que dans le mensonge.

Fiche technique

Distribution

Accueil

« C'est peut-être de la décontraction, voire de la désinvolture et, pourquoi pas, de l'élégance. Toujours est-il qu'il sait excellemment faire clignoter les signaux du Mal sur un mode facétieux (les mensonges de plus en plus chargés de Senta). Et un peu moins prendre en charge le surgissement effectif de l'horreur et du drame, alors que La Demoiselle d'honneur est, sur le papier, un exercice hitchcockien (amour, obsession et crimes). Pas de vertigo au programme, donc. Mais en compagnie de Laura Smet, ambiguë sans efforts, et de Benoît Magimel sous influence, idéalement dépassé, un nouveau rendez-vous délectable et sans conséquences. »

— Télérama, Louis Guichard, 17 novembre 2004[1]

« Claude Chabrol a ciselé comme un orfèvre sa Demoiselle d’honneur. Tension, suspense, casting, cadrage et mouvement, rien n’est laissé au hasard.
[...] Chabrol s’attache tellement à cette forme qu’on pourrait d’ailleurs, parfois, lui reprocher d’oublier en cours de route l’histoire, le premier degré d’un film : la fin est à ce titre un peu trop vite expédiée, peut-être parce qu’au fond elle n’intéresse pas vraiment Chabrol. Péché mineur. Dans cette Demoiselle d’honneur, le moindre mouvement de caméra ou de visage est voulu, calculé au centimètre et à la seconde près (voyez par exemple la sophistication du générique du début), faisant de Chabrol l’un des cinéastes pour lesquels ­ pardonnez l’expression ­ le signifiant à un sens. »

— Les Inrocks, Jean-Baptiste Morain[2]

Liens externes

Notes et références

  1. Cf. site de Télérama, consulté le 14 septembre 2013
  2. Cf. site des Inrocks, consulté le 14 septembre 2013