Grignon (Savoie)
Grignon | |||||
Grignon. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Savoie | ||||
Arrondissement | Albertville | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Arlysère | ||||
Maire Mandat |
François Rieu 2020-2026 |
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Code postal | 73200 | ||||
Code commune | 73130 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
2 085 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 224 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
43 225 hab. | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 39′ 10″ nord, 6° 22′ 36″ est | ||||
Altitude | Min. 324 m Max. 1 661 m |
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Superficie | 9,29 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Albertville (banlieue) |
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Aire d'attraction | Albertville (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Albertville-2 | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Savoie (département)
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Grignon est une commune française située dans le département de la Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Géographie
La commune de Grignon se situe dans la partie nord du département de la Savoie, à l'extrémité de la haute-Combe de Savoie qui se referme sur Albertville, ville olympique en 1992.
Grignon est distante d'environ 45 km de Chambéry et 50 km d'Annecy.
Sa population riche de 2 085 habitants se disperse sur une superficie de 929 ha.
Urbanisme
Typologie
Grignon est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Albertville, une agglomération intra-départementale regroupant 17 communes[4] et 39 406 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Albertville dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 30 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[7],[8].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (81,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (81,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (81,2 %), zones urbanisées (12,4 %), zones agricoles hétérogènes (3,6 %), eaux continentales[Note 3] (1,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,3 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
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Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
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Carte orthophotogrammétrique de la commune.
Toponymie
Grignon est un toponyme provenant probablement du patronyme Grinio[10] ou Grindio(n), d'origine germain[11]. Il existe des homonymes ailleurs en France[10].
Le village est mentionné en 1245 avec un seigneur de Grinon[10],[11]. Un Janus de Duyno (de Duin) est seigneur des domaine de Novaux et de Grinion au début du XVIe siècle[10],[11].
En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Gregnon selon la graphie de Conflans[12].
Histoire
Étymologiquement, Grignon vient probablement d'un nom d'homme de la période romaine : Grinius, variante de Granius, avec le suffixe onem.
Le territoire comprend le versant nord-ouest de l'éperon boisé qui descend de la Grande Lanche, et une étroite bande de la plaine de l'Isère ; la limite parallèle à la départementale 925 laisse la plus grande partie des terrains de la rive gauche de l'Isère conquis par la construction de la digue au XIXe siècle à la commune de Gilly.
Entre 1776 et 1861, l'augmentation de la population a été importante. Puis une certaine stabilité est restée jusqu'en 1946. Après 1950, la population a doublé : 1 118 habitants en 1980. Cette augmentation, ainsi que l'endiguement de l'Isère, ont provoqué un déplacement de l'habitat. Les maisons sont de part et d'autre de la route nationale. Autrefois, pour éviter les crues de la rivière, l'habitat se tenait en bordure de la pente de la montagne et sur les replats essertés de la forêt (les Gros). Celle-ci a maintenant envahi les ruines des anciennes maisons.
La communauté est habituellement désignée par deux groupes : Grignon et Neveaux.
Jusqu'à la construction des ponts sur l'Isère au XIXe siècle, les relations entre la basse Maurienne et la Tarentaise se faisaient par la rive gauche de l'Isère, donc par Grignon. C'est ce qu'on appelle le chemin d'Aiguebelle.
Mais il fallait bien passer par la rive droite, d'autant plus que Grignon avait besoin d'aller au marché de Conflans. Pendant longtemps on utilisa le pont des chèvres sur l'Isère, en amont de son confluent avec l'Arly. Vers 1840 existait un bac à l'aval de la confluence, affermé à Albertin Michel à raison de 1 582,50 francs pour trois trimestres. Les revenus étaient illusoires puisqu'en 1845 il est en faillite. En 1852, on établit un pont en charpente à l'emplacement du bac et le pont pris le nom du malheureux Albertin.
Jusqu'à 1843, Grignon, au point de vue spirituel, dépendait de Notre-Dame-des-Millères et participait pour un quart aux réparations de l'église des Millères. C'est la paroisse du diocèse la plus en amont dans la vallée de l'Isère.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Liste des maires
Démographie
Les habitants de la commune sont appelés les Grignolains[16].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[18].
En 2021, la commune comptait 2 085 habitants[Note 4], en évolution de +0,92 % par rapport à 2015 (Savoie : +3,33 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Personnalités liées à la commune
Culture
La commune de Grignon compte des activités de randonnées et de découvertes dans la forêt ou à la cascade, ainsi qu'une base de loisirs ouverte à l'année, hors baignade (uniquement l’été). Par ailleurs, un centre de village situé à côté de l'école est construit depuis peu.
Voir aussi
Bibliographie
- Marius Hudry, Histoire des communes savoyardes : Albertville et son arrondissement (vol. 4), Roanne, Éditions Horvath, , 444 p. (ISBN 978-2-7171-0263-5), p. 75-76. ([PDF] lire en ligne)
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Site de la mairie
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Notes de type "N"
- Réélu en 1990 à la suite d'une élection municipale partielle.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 d'Albertville », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Albertville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Adolphe Gros, Dictionnaire étymologique des noms de lieu de la Savoie, La Fontaine de Siloé, (réimpr. 2004, 2021) (1re éd. 1935), 519 p. (ISBN 978-2-84206-268-2, lire en ligne), p. 222..
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, vol. 3 : Formations dialectales (suite) ; formations françaises, Genève, Librairie Droz, coll. « Publications romanes et françaises » (no 195), , 1852 p. (lire en ligne)., § 14749 et 14750, p. 844.
- Lexique Français : Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN 978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 19Préface de Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou..
- « Brigitte Petit élue maire », Le Dauphiné, (lire en ligne, consulté le ).
- « Grignon : François Rieu de nouveau aux commandes de la mairie de Grignon », La Savoie, (lire en ligne).
- Michel Lebraut, « Grignon : François Rieu réélu maire de la commune », Le Dauphiné, (lire en ligne, consulté le ).
- « Grignon », Accueil > Ressources > Communes, Site de mutualisation des Archives départementales de la Savoie et de la Haute-Savoie - sabaudia.org (consulté en ), Ressources - Les communes.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.