Efisio Cugia

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Efisio Cugia
Illustration.
Fonctions
Ministre de la Guerre du royaume d'Italie
–
(7 mois et 19 jours)
Monarque Victor-Emmanuel II
Gouvernement Bettino Ricasoli
Législature IXe
Prédécesseur Ignazio De Genova di Pettinengo
Successeur Genova Giovanni Thaon di Revel
Ministre de la Marine du royaume d'Italie
–
(5 mois et 8 jours)
Monarque Victor-Emmanuel II
Gouvernement Marco Minghetti
Législature IXe
Prédécesseur Orazio Di Negro
Successeur Alfonso La Marmora
Député du royaume de Sardaigne
Législature Ve, VIe, VIIe
Député du royaume d'Italie
Législature VIIIe, IXe, Xe et XIe
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Cagliari (royaume de Sardaigne)
Date de décès (à 53 ans)
Lieu de décès Rome (royaume d'Italie)
Nationalité Italien
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Carrière militaire
Allégeance Royaume de Sardaigne
Royaume d'Italie
Arme Armata Sarda (Armée de terre)
Regio esercito (Armée de terre)
Grade Luogotenente generale (Lieutenant général)
Années de service 1837 – 1872
Conflits Première guerre d'indépendance italienne
Deuxième guerre d'indépendance italienne
Troisième guerre d'indépendance italienne
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Efisio Cugia di Sant'Orsola (Cagliari, 27 avril 1818 – Rome, 12 février 1872) était un homme politique et un général italien.

Biographie[modifier | modifier le code]

Carrière militaire[modifier | modifier le code]

Né à Cagliari en 1818 dans une famille de la noblesse sarde, la famille Cugia, il commence sa carrière militaire. Après avoir terminé ses études à l'Académie, il est nommé sous-lieutenant (Sottotenente) dans l'artillerie. En 1848, il participe à la première guerre d'indépendance et le 30 mai, lors de la bataille de Goito, il est blessé, ce qui lui vaut une médaille d'argent pour sa valeur militaire.

Promu major (maggiore ) d'artillerie en 1855, Cugia est transféré à l'état-major général et, en tant que chef d'état-major, avec le grade de lieutenant-colonel (luogotenente colonnello), il participe en 1859 à toute la campagne aux côtés du général Enrico Cialdini, dans la IVe division, ce qui lui vaut la croix de chevalier dans l'ordre militaire de Savoie[1]. Après l'armistice de Villafranca, il est chargé par Victor-Emmanuel II d'organiser le Collège militaire de Milan (Scuola militare "Teulié").

Général (Generale) en 1860, il fut choisi comme chef d'état-major du corps d'armée ; nommé le 12 décembre de la même année directeur des affaires de la guerre en Italie du Sud, il laissa son poste, par décret de Vittorio Emanuele II, à Genova Giovanni Thaon di Revel[2], obtenant du roi la charge de commissaire extraordinaire en Sicile, charge qu'il occupa jusqu'au 21 août 1862[3].

Lieutenant général (Luogotenente generale), en 1866 à Custoza, il commandait la VIIIe division. Par la suite, et jusqu'à sa mort en 1872, Cugia a été le premier aide de camp du prince héritier, puis du roi, Umberto I.

Carrière politique[modifier | modifier le code]

Au cours de la Ve législature, il est élu représentant de la circonscription de Lanusei à la Chambre subalpine, qui renouvelle son mandat aux VIe et VIIIe législature . Dans la VIIe législature, il représentait Senorbì, tandis que dans les IXe, Xeet XIe législature, il a choisi Macomer, bien qu'il ait été réélu plusieurs fois dans Lanusei.

Il fut préfet de Palerme, responsable des armes d'infanterie et de cavalerie pendant le ministère dirigé par Manfredo Fanti. Il est ministre de la Marine dans le gouvernement Minghetti I, succédant à Orazio Di Negro le 20 avril 1863, et ministre de la Guerre dans le gouvernement Ricasoli II, succédant à Ignazio De Genova di Pettinengo le 22 août 1866. Sous son administration, l'École de guerre est créée à Turin.

Il meurt à Rome le 12 février 1872 et est enterré dans la chapelle familiale du cimetière monumental de Bonaria à Cagliari.

Décorations[modifier | modifier le code]

Source[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. ↑ Cfr. Cronaca della guerra d'Italia, Tip. Tiberina, Roma 1859, p. 211
  2. ↑ Cfr. R. Decreto n. 83 del 12 décembre 1860, dans la «Recueil des lois et décrets pendant la période de la Lieutenance», vol. I, Tip. Nazionale, Naples 1861, p. 149.
  3. ↑ Cfr. R. Décret n. 770 du 21 août 1862, dans le « Recueil officiel des lois et décrets du royaume d'Italie », vol. IV, Stamp. Reale, Turin 1862, pp. 1881-1882
  4. ↑ a b et c Site web du Quirinale.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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