Chambost-Longessaigne

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Chambost-Longessaigne
Chambost-Longessaigne
Blason de Chambost-Longessaigne
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Rhône
Arrondissement Lyon
Intercommunalité Communauté de communes des Monts du Lyonnais
Maire
Mandat
Marie-Luce Arnoux
2020-2026
Code postal 69770
Code commune 69038
Démographie
Gentilé Chambostiens
Population
municipale
919 hab. (2021 en diminution de 1,71 % par rapport à 2015)
Densité 60 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 46′ 25″ nord, 4° 22′ 11″ est
Altitude Min. 477 m
Max. 681 m
Superficie 15,44 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales L'Arbresle
Localisation
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Liens
Site web www.chambost-longessaigne.com

Chambost-Longessaigne est une commune française, située dans le département du Rhône en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Nord-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 800 à 1 200 mm, bien répartie dans l’année[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 836 mm, avec 9,6 jours de précipitations en janvier et 7,2 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Feurs », sur la commune de Feurs à 12 km à vol d'oiseau[3], est de 12,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 650,3 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Chambost-Longessaigne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9]. La commune est en outre hors attraction des villes[10],[11].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (92,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (58,8 %), zones agricoles hétérogènes (33,5 %), forêts (5,4 %), zones urbanisées (2 %), terres arables (0,2 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire[modifier | modifier le code]

Chambost-Longessaigne que l'on retrouve sous les noms de Chamboscus, Chambostus, Chambosc était, avant la Révolution, paroisse et baronnie dans le Beaujolais, de l'archiprêtre de Néronde, de l'élection et du bailliage de Villefranche.

Vers l'an 1000, Vuichardus et son épouse, Eymodis, donnent à l'abbaye de Savigny une église consacrée à saint Maurice et située sur le territoire de Chambost. Le , le pape Eugène II confirme le prieuré de Saint-Irénée dans toutes ses possessions, au nombre desquelles figure l'église de Chambost (Chambosco).

En 1229, le pays aurait été cédé aux sires de Beaujeu par le comte de Forez.

Hugues de Mauvoisin, en novembre 1261, reconnait tenir en fief, de l'abbaye de Savigny, ce qu'il possède à Chambost.

Cette terre appartient en 1539 à Arthaud de Saint Germain puis à la famille Querières et enfin vers 1640 aux De Thélis. Au XVIIIe siècle, le seigneur est monsieur de Riverieux, ancien prévôt des marchands de Lyon.

Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Beauchamp[13].

Cette localité ne parait pas avoir été le théâtre d'évènements importants mais nous trouvons son nom cité dans les plus anciens documents archivés.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
avant 1995 ? Armand Sauret    
2001 2006 Jean-Alain Vernay    
2007 2008 Gérard Pavero    
2008 En cours Marie-Luce Arnoux    
Les données manquantes sont à compléter.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

La commune fait partie de la CC des Monts du Lyonnais.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[15].

En 2021, la commune comptait 919 habitants[Note 2], en diminution de 1,71 % par rapport à 2015 (Rhône : +3,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 5001 1521 4141 4701 6331 6861 7571 8151 933
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 9351 9112 0211 9121 9121 8851 7781 7441 715
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 6501 5531 6031 1911 2161 1501 1031 008963
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
910817710675632714803829916
2018 2021 - - - - - - -
938919-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[16].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

  • La randonnée pédestre des "Nez en l'Air" (jeudi de l'Ascension).
  • Le marché de Noël (deuxième samedi de décembre, en nocturne).

Santé[modifier | modifier le code]

Sports[modifier | modifier le code]

Cadre de vie[modifier | modifier le code]

Environnement[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • La chapelle du Mortier : construite au XVIIe siècle, est connue sous le nom de « chapelle du Mortier » et serait l'œuvre de maçons de la Creuse. Son portail est constitué d'une porte cloutée et d'un tympan en bois orné d'un bas-relief représentant une piéta fort expressive. La face arrière de l'édifice est agrémentée d'une niche renfermant une statue de « Notre Dame de Lourdes ». Ses abords ont longtemps servi de sépultures aux châtelains voisins. Sur le parvis, une croix en pierre dorée datant de 1684 porte le témoignage des pèlerins se rendant à Saint-Jacques-de-Compostelle.
  • L'église Saint-Maurice : de style gothique, elle fut construite sur les ruines d’un ancien prieuré qui, entouré de murailles et de fossés profonds, avait plutôt l’apparence d’un château fort que d’une maison religieuse. L'église du XIXe siècle, de style néogothique, dédiée à saint Maurice, sa place de forme semi-circulaire pavée en granit du Portugal et la fontaine.
  • Le château : il est situé à proximité du village sur la route de Panissiéres et date du XVIIIe siècle. Il a été reconstruit assez loin du château primitif dont il reste un portail qui sert de passage entre les deux places de la commune. Le château actuel fut agrandi et embelli par la famille de Riverieux de Chambost.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Chambost-Longessaigne et Feurs », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Feurs », sur la commune de Feurs - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Feurs », sur la commune de Feurs - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  7. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  9. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  13. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  14. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  15. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  16. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.