Call of Duty (jeu vidéo)

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Call of Duty

Développeur
Éditeur
Compositeur

Date de sortie
Franchise
Genre
Mode de jeu
Plate-forme
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Langue
Moteur
Version
1.5

Évaluation
PEGI 12 (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web

Call of Duty[2] (abrégé CoD à l'écrit et parfois simplifié à l'oral en Call Of en France) est un jeu vidéo de tir subjectif se déroulant pendant la Seconde Guerre mondiale. Développé par le studio Infinity Ward et Treyarch, et édité par Activision, il est commercialisé sur Windows et Mac OS X en 2003. Il est le premier jeu de la série Call of Duty.

Système de jeu

Call of Duty se démarque des Medals of Honors par la possibilité d'épauler son arme pour viser plus précisément et par le fait de ne pas jouer un soldat unique mais plutôt trois successivement à différentes périodes de la Seconde Guerre mondiale, chacun possédant une nationalité différente : Américain, Anglais et Russe. La mise en scène mise sur l'action de type hollywoodien : les obus tombent et explosent autour du joueur en soulevant des gerbes de terre, les balles fusent dans tous les sens, les coéquipiers tombent fauchés par les rafales ennemies, si une explosion est survenue trop près de lui, le personnage voit flou et n'entend plus rien pendant un certain temps. L'arsenal du jeu se compose d'une vingtaine d'armes dont le Garand M1, célèbre fusil américain, le pistolet-mitrailleur Thompson, la StG 44 allemande ou encore le PPSH-41 russe.

Campagne

Le mode « un joueur » comporte 24 missions réparties en 3 campagnes.

La première campagne permet au joueur d'incarner le soldat Martin ou le capitaine Aston de la 101e division aéroportée US. Sa première mission, en tant qu'éclaireur de la 101e division, est de baliser une zone pour préparer le parachutage de ses camarades avant d'aller combattre ; les missions suivantes (notamment l'assaut contre le manoir de Brécourt) ont pour but de préparer le débarquement des troupes d'infanterie sur la plage d'Utah Beach . Il participe aussi à certaines opérations spéciales comme la libération de prisonniers anglais et la bataille de la forêt de Hürtgen.

Dans la seconde campagne il s'agit de jouer un soldat anglais, le sergent Jack Evans, membre de la 6e division aéroportée britannique. La première mission consiste à arriver en planeur pour surprendre les Allemands et prendre le pont de Bénouville, dit le « Pegasus Bridge », et de le défendre ensuite contre un assaut ennemi. Par la suite le joueur participe à des missions commandos comme la destruction d'un barrage et de missiles V2. Il doit aussi saboter le Tirpitz dans l'Arctique.

La troisième et dernière campagne se déroule du côté soviétique. Le joueur incarne le sergent Alexei Ivanovich Voronin, soldat de l'Armée rouge. Il commence dans un bateau devant débarquer sur les rives de la Volga l'emmenant vers Stalingrad pour aller libérer la place Rouge. Le joueur a ensuite pour mission de défendre la maison Pavlov, se battre dans les égouts lors de la bataille de Stalingrad, puis piloter un char T-34 en route pour Berlin pour un dernier combat avant de hisser le drapeau soviétique au sommet du Reichstag.

Multijoueur

Jusqu'à 12 joueurs peuvent jouer une partie selon sept modes de jeu regroupant des milliers de joueurs

  • Deathmatch : le gagnant est celui ayant fait le plus de frag dans la partie à la fin du temps imparti.
  • Deathmatch en équipe : l'équipe gagnante est celle ayant fait le plus de "frag" à la fin du temps imparti.
  • Search and destroy : Deux équipes s'affrontent, l'une doit défendre deux objectifs tandis que l'autre doit amorcer une bombe afin de faire exploser la bombe, la première équipe arrivée à 4 points gagne.
  • Derrière les lignes ennemies : une petite équipe de soldats alliés est encerclée et surpassée en nombre. Les joueurs alliés gagnent des points en survivant et en tuant les soldats adverses. Un soldat de l'Axe tuant un soldat allié réapparaît en tant que soldat allié.
  • Extraction : ce mode chronométré par équipe est composé de plusieurs manches ; une équipe doit récupérer d'importants documents chez l'ennemi et les ramener dans leur zone de sécurité ; l'autre doit repousser l'ennemi jusqu'à la fin du temps imparti. L'équipe ayant le plus de points à la fin des manches l'emporte.
  • Q.G. (à partir du patch 1.2) : le but est d'accumuler des points en défendant les QG neutres ou en détruisant ceux de l'ennemi. La première équipe atteignant 250 points l'emporte.
  • CTF : le but est de ramener le drapeau de l'équipe adverse dans son camp.
  • Hardpoint : le but est de rester un maximum de temps dans le point stratégique pour accumuler des points. La première équipe qui arrive à 250 points, ou qui a le plus de points à la fin du temps réglementaire, gagne le match.
  • E.C : la première équipe qui est arrivée à avoir 100 plaquettes confirmées, ou qui en a le plus a la fin du temps limité, gagne le match.

Seize cartes (maps) officielles sont disponibles (dont certaines ajoutées au fil des patchs).

Postérité

En , Call of Duty 2 est sorti en jeu vidéo. Les histoires entre chaque titre ne se lient pas vraiment, mais on retrouve des personnages de ce premier opus comme le capitaine Price dans Call of Duty 2, ou encore le major Ingram dans Call of Duty 3 (2006) qui a est été développé par une société mère de Gray Matter : Treyarch. À noter qu'un personnage basé sur le capitaine Price de Call of Duty et Call of Duty 2, héritant énormément de ses traits physiques et possédant le même nom et le même grade (mais ne pouvant pas être le même personnage puisque qu'il apparait dans des jeux se déroulant au XXIe siècle et non durant la Seconde Guerre mondiale) apparait dans Call of Duty 4: Modern Warfare (2007), Modern Warfare 2 (2009) et Call of Duty: Modern Warfare 3 (2011) comme un hommage.

Call of Duty qui n'était sorti auparavant que sur ordinateur et Xbox 360 fut mis sur le marché en ligne des réseaux PlayStation 3 à l'occasion de la sortie de Modern Warfare 2 en tant que Call of Duty Classic. Il était également compris (sous forme de code de téléchargement) dans l'édition Prestige (édition limitée) de Modern Warfare 2. Call of Duty: Black Ops est sorti le 9 novembre 2010, il est annoncé comme aussi spectaculaire que CoD 4 avec en plus la possibilité de choisir et modifier son avatar et de tout nouveaux modes de jeu et armes. Le 8 novembre 2011, Call of Duty: Modern Warfare 3 est sorti en magasin à son tour, et c'est une grande réussite puisqu'il s'est vendu a plus de 29 000 000 exemplaires dans le monde[3].

Influences

Comme cela avait déjà été fait pour Medal of Honor : Débarquement allié, les développeurs se sont autant inspirés de la réalité que du cinéma. Le fait d'incarner un parachutiste participant à l'assaut du D-Day rappelle la série Frères d'armes (Band of Brothers).[réf. souhaitée] Dès le début du jeu l'instruction commence à camp Toccoa Camp Toccoa comme dans le premier épisode de la série : Curahee. Une des missions du jeu consiste à détruire les batteries du manoir de Brécourt comme dans le second épisode : Jour J. Une des cartes multijoueur se nomme Carentan comme le troisième épisode de la série et elle est une reconstitution quasi identique de la ville dans la série.

Dans la campagne britannique, la prise puis la défense de Pegasus Bridge sont des évènements figurant dans le film Le Jour le plus long. Le début de la campagne soviétique est clairement une reprise de Stalingrad de Jean-Jacques Annaud. D'ailleurs certaines versions du jeu furent vendues en pack avec le DVD du film. Au cours du jeu, une des missions consiste à libérer un officier important (le capitaine Price), prisonnier des Allemands dans un château des Alpes bavaroises comme dans le film Quand les aigles attaquent. La musique du jeu, digne d'un film de guerre, est composée par Michael Giacchino (déjà à l'origine de celle des Medal of Honor).

Distribution

Notes

  • En raison de la politique allemande extrêmement stricte sur le contenu, en Europe le symbole nazi a été soit supprimé, soit remplacé par la Croix de fer sur les drapeaux du jeu et les posters de propagande nazi visible dans le jeu – contrairement à la série Wolfenstein, celle-ci faisant du cas par cas et non de la généralisation, en sortant une version pour chaque pays et non une version européenne généralisée. Il existe un patch décensure français qui rétablit les textures d'origine sans changer le reste[4]. L'extension Call of Duty : la Grande offensive n'ayant pas été soumise à une sortie européenne généralisée, la version française ne fait l'objet d'aucune censure du symbole nazi.

Références

Lien externe