Fabrice Ravel-Chapuis

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Fabrice Ravel-Chapuis
Description de l'image Fabrice Ravel-Chapuis.jpg.
Informations générales
Naissance (56 ans)
Activité principale Compositeur, arrangeur
Genre musical Classique, chanson française
Labels Pas la peine, Virgin Classics, Volvox-music, Kosinus
Site officiel

www.ravelchapuis.com

www.ravelchapuis.fr

Fabrice Ravel-Chapuis est un compositeur, pianiste et arrangeur français né en .

Biographie[modifier | modifier le code]

Il se fait connaître auprès du public dans les années 1990 grâce à Artango (en), un duo de tango contemporain composé de Jacques Trupin et lui-même[1]. Entre 1993 et 2003, Artango sort cinq albums, dont Un soir (EMI - Virgin Classics - 1999) dans lequel le duo s’offre la collaboration de l’Orchestre national de Lille dirigé par Jean-Claude Casadesus. Parallèlement à Artango, Fabrice Ravel-Chapuis trace une importante carrière d’arrangeur, entre autres pour Bénabar, François Morel, Salvatore Adamo, Jean Guidoni, Yves Duteil ou encore Régine et un parcours de compositeur de musique instrumentale[2],[3].

Composition[modifier | modifier le code]

Fabrice Ravel-Chapuis compose une musique de chambre aux influences marquées à la fois par le mouvement minimaliste américain et par l’héritage des compositeurs impressionnistes français[4].

En 2004, il est lauréat de la Villa Kujoyama, compositeur en résidence à Kyoto au Japon, où il créera l’opéra-parlé Canal Tamagawa en compagnie de Philippe Adam. Son séjour au Japon sera le début d’une longue collaboration avec l’artiste pop Kenzo Saeki.

Parmi ses œuvres, on citera ses deux opéras parlés Canal Tamagawa (2005) paru aux Éditions Verticales et Il manque une pièce (2012) paru chez Joca Seria, tous les deux sur un livret de l’écrivain Philippe Adam. Son double album Le cabinet de curiosités suivi de En danger a été labellisé « Sélection FIP Classique » et 4 étoiles du magazine Classica en 2013[5].

Illustration musicale[modifier | modifier le code]

Ses œuvres sont régulièrement utilisées pour l’illustration musicale[6]. On notera récemment sa participation aux deux derniers livres-disques de Guillaume Gallienne, inspirés de l’émission ça peut pas faire de mal de France Inter, ou encore sa collaboration avec l’artiste Unglee pour des pièces radiophoniques (Aldo Mettezetti et L'oriental sur France Culture) et la signature sonore de son « parfum d’artiste » (Tulipe Bleue[7],[8]). Il a également composé le générique de l’émission CO2 mon Amour de France Inter de 2009 à 2015. Nombre de ses musiques à l’image sont publiées par Kosinus ou Universal Publishing Production Music. En 2021, en compagnie du compositeur François-Elie Roulin, il fonde le label de librairie musicale Storytelling series[9](distribué par BMG Production Music)

Direction musicale, arrangements et réalisation[modifier | modifier le code]

En parallèle, il est amené à prendre la direction musicale de différentes productions, comme l’émission TV La Fête de la chanson française (2009, France 2), le concert de Salvatore Adamo au théâtre du Châtelet en 2008 ou encore la tournée de Bénabar, En aparté, en 2013.

À partir de 2000, en compagnie d’Alain Cluzeau, il arrange ou co-réalise de nombreux albums de variété française, dont Bénabar, Les risques du métier - victoire de la musique album de chansons, variétés de l'année 2004 ou Salvatore Adamo, Le Bal des gens bien - disque de platine.

Albums personnels[modifier | modifier le code]

Albums comme arrangeur[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Artango », L'express,‎ , p. 115 :

    « Les voici à Bobino, avec les titres de leur troisième album, Métropole (Virgin Classics/EMI), enregistré live avec un quatuor à cordes. La frappe du piano, le souffle du bandonéon, la volupté des cordes et le lamento langoureux du tango »

  2. « Biographie de la documentation de Radio France », sur franceinter.fr,  : « Parallèlement à sa carrière avec Artango, Fabrice Ravel-Chapuis trace une importante carrière d’arrangeur, entre autres pour Bénabar, François Morel, Jean Guidoni ou encore Salvatore Adamo. Il chante également en duo avec la chanteuse Elisa Point dans l’album Désolé (2009). Mais c’est probablement la composition qui est l’élément central de sa carrière. »
  3. Bertrand Dicale, « Ces chansons qui font la vie », émission France-Info, sur franceinfo.fr,  : « Fabrice Ravel-Chapuis est compositeur, arrangeur, producteur. On l'a découvert dans les années 90 avec son groupe Artango puis il a collaboré avec Bénabar, Adamo, François Morel ou Régine, tout en travaillant à son œuvre de compositeur contemporain. Il a récemment publié l'album Le Cabinet de curiosités, disque inclassable et magnifique. Il était tout naturel de l'inviter dans Ces chansons qui font une vie... »
  4. « Rencontre avec le compositeur arrangeur Fabrice Ravel-Chapuis et l'acteur Pierre Niney », sur franceinter.fr,  : « Pianiste et compositeur, Fabrice Ravel-Chapuis s’est fait connaître dans les années 90 au sein du duo Artango qu’il formait avec Jacques Trupin. Leurs cinq albums obtiennent un succès à la fois public et critique (Sélection FIP, Diapason d’Or, fff Télérama), l’occasion pour l’artiste d’y développer un réel talent d’écriture pour les cordes et l’orchestre. Talent recherché d’ailleurs, puisque depuis une dizaine d’années Fabrice Ravel-Chapuis collabore avec le monde de la chanson en arrangeant ou réalisant des albums pour Bénabar, Adamo, Régine (duos), François Morel, ou plus récemment l’album d’hommage des artistes Polydor à Maxime Leforestier.Fabrice Ravel-Chapuis puise un grand nombre de ses influences dans la musique savante du XXe siècle. Ainsi, il est particulièrement marqué par le courant minimaliste américain (Philip Glass, Michael Nyman) mais aussi par Maurice Ravel, Claude Debussy et Erik Satie. »
  5. Franck Mallet, « Les poissons d'or », Classica,‎  :

    « Fabrice Ravel-Chapuis s’est fait un nom au sein du duo Arango, puis comme arrangeur pour plusieurs chanteurs français. Son cabinet des Curiosités reflète un goût pour des atmosphères graciles, où le coloris pimpant de clarinettes et de saxophones soulignés par l’accordéon du compositeur, est un écho à l’esprit cocardier du groupe des Six. Dans l’entrelacement des cordes (l’Orchestre radio macédonien), les timbres se gonflent d’une amertume « à la Darius Milhaud », vigoureuse et exaspérée. Non moins passionnant, En danger, version instrumentale de l’opéra parlé Il manque une pièce (Jean Guidoni aux Bouffes du Nord, en 2010) est une musique d’ameublement « erik-satienne » frottée aux ballades nostalgiques du Penguin Café Orchestra, sous l’œil amusé de Gavin Bryars. Classica **** »

  6. (en) « Internet Movies Data Base », Internet Movies Data Base, sur imdb.com
  7. Lauren Zaccaï, « Tulipe Bleue, la sculpture immatérielle par Unglee », sur auparfum.com,  : « Tulipe Bleue - Sculpture Immatérielle sera présentée pour la première fois en Europe du 10 au 19 décembre 2015, au Front Space de la Galerie Christophe Gaillard à Paris. L’exposition sera conduite par un dispositif scénographique lui-même accompagné d’une musique écrite par Fabrice Ravel-Chapuis, la Petite musique de Tulipe Bleue, . »
  8. (en) Degen Pener, « A Stylishly Secretive Store for Design-Obsessed Men in Los Angeles », New-York Times,‎ (lire en ligne) :

    « The new store features its most rarefied item yet, something called an “immaterial sculpture.” It could also be called perfume, though with a conceptual twist. Created by the French artist Unglee, who is known for constructing fictions about his life, the perfume is named Tulipe Bleue and is said to be made from the blue tulip, a flower that does not exist. At the opening night reception in April, a soundtrack by the French composer Fabrice Ravel-Chapuis played while guests ogled vitrines that held the $185 perfume and a $2,300 artist-edition in a blue-glass bottle. (The current exhibit features stainless steel sculptures by the Paris artist and designer Arik Levy.) »

  9. Pierre Garrigues, « Storytelling series : cette nouvelle librairie musicale propose des albums en forme d'histoire », Ecran Total,‎ (lire en ligne Accès payant [PDF]) :

    « [...]dix-sept albums à date avec la promesse d'un nouvel album - d'une nouvelle histoire - par mois. »

  10. (en) Alan Rogers, « Canal Tamagawa (Reel Music Review) » Accès libre, sur Reel Music,  : « It’s difficult to gauge how successful a score for a written text is at translating the moods and ideas that are set out in the written word. But, after listening to Ravel-Chapuis’ score for Canal Tamagawa, I am left with a sense that Osamu Dazai’s life was not a particularly happy one. And generating this response in the listener may be the best measure of success there is for a composer. »
  11. Valérie Lehoux, « Perdus corps et biens - Désolé », Télérama, no 3081,‎  :

    « L'air de ne pas y toucher, ces chansons s'enfoncent avec un raffinement un tantinet pervers dans les plis et replis des couples qui se forment et se délitent, jusqu'à la pourriture - thème certes mille fois rebattu, mais très rarement traité de façon aussi organique. Du coup, on s'interroge sur l'identité des protagonistes, cachés sous un pseudonyme faussement navré de ses impertinences. Et l'on ne s'étonne plus : l'un se nomme Fabrice Ravel-Chapuis, compositeur attitré d'Artango et réalisateur en vogue ; et l'autre, surtout, s'appelle Elisa Point, auteure connue depuis longtemps pour son appétence à chatouiller les tabous. Elle le fait ici avec une délectation partageuse, qu'on ne boudera pas. »

  12. LouisJulien Nicolaou, « Enfants : trois contes musicaux pour rire, se divertir ou...réfléchir », Télérama,‎ (lire en ligne Accès limité) :

    « Le conte philosophique de Jeanne Plante donne ainsi à réfléchir, mais avec une telle débauche de malice et de bonne humeur… que l’on n’y pense même pas. »

  13. « Régine s'offre Boy George, Paolo Conte... », Libération,‎ , supplément Next (lire en ligne) :

    « D'ores et déjà disponible, ce nouvel album intitulé Régine's Duets, a été réalisé par Alain Cluzeau, sur des arrangements inédits de Fabrice Ravel-Chapuis (Bénabar, Yves Duteuil, Juliette Gréco...). »

Liens externes[modifier | modifier le code]