Jean-Luc Addor

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Jean-Luc Addor
Illustration.
Portrait officiel, 2023.
Fonctions
Conseiller national
En fonction depuis le
Législature 50e, 51e et 52e
Groupe politique UDC (V)
Commission CIP et CPS
Député au Grand Conseil valaisan
–
Conseiller communal de Savièse
–
Biographie
Date de naissance (60 ans)
Lieu de naissance Lausanne
Nationalité suisse
italienne
Parti politique UDC
Profession Avocat
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Jean-Luc Addor, né le à Lausanne (originaire de Savièse et Sainte-Croix, double national italo-suisse), est une personnalité politique suisse, membre de l'Union démocratique du centre (UDC).

Il est député du canton du Valais au Conseil national depuis 2015.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jean-Luc Addor naît le à Lausanne. Il est originaire de Savièse, dans le canton du Valais, et de Sainte-Croix, dans le canton de Vaud[1]. Il possède également la nationalité italienne[2].

Il obtient une licence en droit de l'Université de Lausanne en 1986 et son brevet d'avocat au barreau valaisan en 1991[3],[4].

Après avoir été greffier au Tribunal de l'Entremont, il est nommé juge d'instruction pour le Valais central en 1992. Il est destitué en 2001 par le Tribunal cantonal du Valais en raison de diverses affaires en lien avec des conflits d'intérêts[5]. Il exerce ensuite comme avocat dans sa propre étude[6].

Il est marié et père de deux enfants. À l'armée, il a le grade de capitaine[1].

Parcours politique[modifier | modifier le code]

Il est élu député au Grand Conseil valaisan en 2005. Réélu en 2009 et en 2013, il est chef du groupe UDC de 2005 à 2013. Il siège parallèlement au Conseil communal (exécutif) de la commune de Savièse à partir de 2009[1]. En 2015, il démissionne de ces deux mandats[7],[8].

En 2015, il est élu au Conseil national[9], où il rejoint la Commission des institutions politiques (CIP). Ses thématiques favorites sont l’immigration et l'armée[10]. Il est réélu en 2019 et siège désormais, en plus de la commission précitée, au sein de la Commission de la politique de sécurité (CPS)[1]. Il est réélu pour un troisième mandat en 2023, terminant cinquième des huit élus[11].

Il est vice-président de l'UDC du Valais romand et membre du comité central de l'UDC Suisse[réf. nécessaire].

Positionnement politique[modifier | modifier le code]

En 2013, il se fait remarquer en réclamant dans un réseau social le rétablissement de la peine de mort[12].

Durant la pandémie de Covid-19, Jean-Luc Addor se voit reprocher des amalgames sur la vaccination ainsi que son opposition à l'application SwissCovid[13],[14].

En 2021, il fait partie du comité référendaire opposé au mariage entre personnes de même sexe[15].

Condamnation pour racisme[modifier | modifier le code]

En 2014, à propos d'une fusillade devant une mosquée de Saint-Gall, Jean-Luc Addor écrit « On en redemande ! » sur ses comptes Facebook et Twitter[16]. Défendu par Marc Bonnant, il est condamné en 2017 pour discrimination raciale et incitation à la haine[17],[18]. En 2020, le Tribunal cantonal valaisan puis le Tribunal fédéral confirment sa condamnation[16].

En 2023, il apparaît aux côtés du collectif identitaire féministe Némésis, dont il se dit solidaire[19].

Engagement associatif[modifier | modifier le code]

Il est membre de ProTell, association militant pour un droit de port et possession d'arme à feu libéral en Suisse ; il en élu vice-président en 2018[20], puis président (ad interim) en 2019[20] à la suite de Hans-Peter Wüthrich. Il est ensuite confirmé comme président lors de l'assemblée générale de ProTell de 2021[21],[22][réf. nécessaire].

Il est également membre de l'Action pour une Suisse indépendante et neutre[23].

Publications[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. ↑ a b c et d « Biographie de Jean-Luc Addor », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.
  2. ↑ (de) « Zwei Pässe – ein Problem? - SVP zweifelt an Loyalität von Doppelbürgern im Parlament », sur Schweizer Radio und Fernsehen (SRF), (consulté le )
  3. ↑ « Présentation », sur site officiel (consulté le )
  4. ↑ « Jean-Luc Addor - :: Addor & Künzi Avocats :: », sur www.addor-kunzi.ch (consulté le )
  5. ↑ Eric Felley, « Le Tribunal cantonal du Valais a destitué le juge d'instruction Addor », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  6. ↑ « Jean-Luc Addor », sur Addor & Künzi Avocats (consulté le )
  7. ↑ Vincent Fragnière, « Nantermod et Addor ont démissionné », Le Nouvelliste,‎ (lire en ligne)
  8. ↑ « Nouvelles communales », sur saviese.ch, (consulté le )
  9. ↑ « Nouveaux élus au Conseil national - http://www.ch.ch » (consulté le )
  10. ↑ Stéphanie Germanier, « Jean-Luc Addor, pan dans la cible », Le Nouvelliste,‎ (lire en ligne)
  11. ↑ « Valais: ballottage aux Etats malgré la nette avance du Centre, siège Vert sauvé au National », sur Radio télévision suisse, (consulté le )
  12. ↑ « Jean-Luc Addor veut rétablir la peine de mort », Le Matin,‎ (ISSN 1018-3736, lire en ligne, consulté le )
  13. ↑ Sylvia Revello, « En Suisse, les soignants anti-vaccins montent au créneau », Le Temps,‎ (lire en ligne Accès libre)
  14. ↑ Sami Zaïbi, « La croisade contre l’app SwissCovid », Heidi News,‎ (lire en ligne Accès libre)
  15. ↑ « À notre propos », sur Non au mariage pour tous (consulté le )
  16. ↑ a et b Agence télégraphique suisse, « La condamnation de l’UDC Addor est confirmée », 24 heures,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  17. ↑ « L'UDC valaisan Jean-Luc Addor condamné pour discrimination raciale », RTS,‎ (lire en ligne, consulté le )
  18. ↑ Code pénal suisse (CP) du (état le ), RS 311.0, art. 261bis.
  19. ↑ Sandra Porchet, « Junge Tat, Mass-Voll, Némésis: l’UDC joue-t-elle avec le feu? » Accès libre, sur La Côte, (consulté le )
  20. ↑ a et b « Direction », sur www.protell.ch (consulté le )
  21. ↑ « 2021-11-20 | Assemblée générale 2021 », sur www.protell.ch (consulté le )
  22. ↑ Sophie Dorsaz, « ProTell: Jean-Luc Addor accède à la présidence du comité national », sur Le Nouvelliste, (consulté le )
  23. ↑ « Élections fédérales 2015: 43 membres de l'ASIN à Berne », ASIN Bulletin, no 178,‎ , p. 3.

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