Chemillé-Melay

Chemillé-Melay
Chemillé-Melay
L'église Notre-Dame, à Chemillé.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Maine-et-Loire
Arrondissement Cholet
Commune Chemillé-en-Anjou
Statut Ancienne commune
Code postal 49120
Code commune 49092
Démographie
Population 8 822 hab. (2013)
Densité 123 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 12′ 53″ nord, 0° 43′ 58″ ouest
Altitude Min. 42 m
Max. 212 m
Superficie 71,90 km2
Élections
Départementales Canton de Chemillé-Melay
Historique
Fusion 15 décembre 2015
Commune(s) d'intégration Chemillé-en-Anjou
Localisation
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Chemillé-Melay
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Chemillé-Melay

Chemillé-Melay est une ancienne commune française située dans le département de Maine-et-Loire, en région Pays de la Loire, ayant existé de 2013 à 2015.

Elle naît le de la fusion en commune nouvelle des deux anciennes communes de Chemillé et Melay qui en deviennent des communes déléguées. Son chef-lieu est fixé au chef-lieu de l'ancienne commune de Chemillé[1].

Elle fusionne le avec les onze autres communes de la communauté de communes de la région de Chemillé pour former la commune nouvelle de Chemillé-en-Anjou[2]. Chemillé-Melay disparaît, n'est plus une commune de France, les deux anciennes communes Chemillé et Melay restant des communes déléguées, mais cette fois au sein de la commune nouvelle élargie.

Elle se situait dans la partie sud-ouest du département de Maine-et-Loire, les Mauges.

Géographie[edit | edit source]

Viaduc ferroviaire.
Viaduc ferroviaire.

Localisation[edit | edit source]

Localité angevine des Mauges, Chemillé-Melay se situe entre les villes d'Angers, à 32 km au nord-est de Chemillé, et de Cholet, à 20 km au sud-ouest[3],[4].

Chemillé et Melay sont distantes de 3,9 kilomètres l'une de l'autre[4].

Territoire[edit | edit source]

Son territoire s'étend sur près de 72 km2 (7 190 hectares)[5] et son altitude varie de 42 (Chemillé) à 212 mètres (Melay)[6]. Il se situe sur l'unité paysagère du plateau des Mauges[7].

Hydrographie[edit | edit source]

La commune se trouve sur les bords de l'Hyrôme, affluent de la rive gauche du Layon[3].

Urbanisme[edit | edit source]

En 2013, on trouvait 3 819 logements sur le territoire de Chemillé et de Melay, dont 92 % étaient des résidences principales, pour une moyenne sur le département de 90 %, et dont 65 % des ménages en étaient propriétaires[8].

Toponymie[edit | edit source]

Le nom de la commune vient de l’association des deux communes Chemillé et Melay.

Chemillé : Camilliacus villa en 775, Cella Camilliacus en 844, Chimilli en 1050[9], Chemillé en 1793 et 1801[10].

Melay : Melei en 1019[11], Melay en 1793 et 1801[12].

Nom des habitants (gentilé) : Chemillois-Melayons[13],[14].

Histoire[edit | edit source]

Époque contemporaine[edit | edit source]

À la réorganisation administrative qui suit la Révolution, Chemillé et Melay sont rattachés en 1790 au canton de Chemillé et au district de Cholet, puis en 1800 l'arrondissement de Beaupreau, et à sa disparition en 1857 à l'arrondissement de Cholet[10],[12].

Après la Révolution éclate une insurrection royaliste, et en 1793 celle de la guerre de Vendée. Tout l'Anjou sera concerné par ces événements.

Commune nouvelle de Chemillé-Melay[edit | edit source]

Le , le projet de création d'une commune nouvelle est approuvé par les conseils municipaux des deux communes concernées. L'arrêté préfectoral du crée officiellement la commune nouvelle de Chemillé-Melay, qui prend effet le [1].

Le , l'association SOS Melay dépose un recours judiciaire devant le tribunal administratif de Nantes en vue d'annuler l'arrêté préfectoral du 12 novembre portant création de la commune nouvelle Chemillé-Melay[15] ; recours qui n'aboutit pas.

D'autres communes du département voient également le jour au 1er janvier, Baugé-en-Anjou et Clefs-Val d'Anjou, toutes deux commune du Baugeois[16].

En 2014, un nouveau projet de fusion se dessine. Le projet est présenté à la population en avril et mai 2015[17]. Le 2 juillet, les conseils municipaux de l'ensemble des communes du territoire communautaire votent la création d'une commune nouvelle au 15 décembre 2015[2],[18],[19].

Politique et administration[edit | edit source]

Administration municipale[edit | edit source]

Commune nouvelle née en janvier 2013, une période de transition s'ouvre jusqu'aux élections municipales de mars 2014. Conformément à l'arrêté de création, la commune est administrée durant cette période par un conseil municipal formé de 42 élus, les 29 membres du précédent conseil de Chemillé et 13 des 19 membres du précédent conseil de Melay[1].

Le , le premier maire de la commune de Chemillé-Melay est élu[20].

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
7 janvier 2013 mars 2014 Michel Mignard[20] UMP Pharmacien
Conseiller général de Chemillé (2001 → 2015)
Maire de Chemillé (1994 → 2012)
mars 2014 14 décembre 2015 Lionel Cottenceau[21],[22] DVD Agent immobilier

Tendances politiques et résultats[edit | edit source]

Intercommunalité[edit | edit source]

La commune était intégrée à la communauté de communes région de Chemillé[23] ; structure intercommunale ayant pour objet le développement et la solidarité des communes de la région de Chemillé dont les principales compétences sont l'aménagement de l'espace communautaire, les actions de développement économique, la protection et mise en valeur de l'environnement, la politique du logement et du cadre de vie, la voirie, la construction et l'entretien d'équipements communautaires, et la mise en place de techniques d'information et de communication (T.I.C.)[24].

Créée en 1994, cette structure intercommunale regroupait douze communes : Chanzeaux, La Chapelle-Rousselin, Chemillé-Melay, Cossé-d'Anjou, La Jumellière, Neuvy-en-Mauges, Sainte-Christine, Saint-Georges-des-Gardes, Saint-Lézin, La Salle-de-Vihiers, La Tourlandry et Valanjou.

La communauté de communes était membre du syndicat mixte Pays des Mauges, structure administrative d'aménagement du territoire regroupant sept communautés de communes : Bocage, Centre-Mauges, Champtoceaux, Chemillé, Moine-et-Sèvre, Montrevault et Saint-Florent-le-Vieil.

Autres circonscriptions[edit | edit source]

Jusqu'en 2014, la commune fait partie du canton de Chemillé et de l'arrondissement de Cholet[25]. Le canton comprend alors neuf communes : La Chapelle-Rousselin, Chemillé-Melay, Cossé-d'Anjou, La Jumellière, Neuvy-en-Mauges, Sainte-Christine, Saint-Georges-des-Gardes, Saint-Lézin et La Tourlandry. Dans le cadre de la réforme territoriale, un nouveau découpage territorial pour le département de Maine-et-Loire est défini par le décret du 26 février 2014. Le canton devient le canton de Chemillé-Melay et passe de neuf à vingt-quatre communes, avec une entrée en vigueur au renouvellement des assemblées départementales de 2015[26].

Chemillé-Melay fait partie de la deuxième circonscription de Maine-et-Loire, composée de cinq cantons dont Chemillé, Chalonnes-sur-Loire et Les Ponts-de-Cé. La deuxième circonscription de Maine-et-Loire est l'une des sept circonscriptions législatives que compte le département.

Population et société[edit | edit source]

Démographie[edit | edit source]

Au regard de la population légale, Chemillé-Melay comptait 8 636 habitants à sa création[27].

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 2012. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2012[29],[Note 1].

En 2013, la commune comptait 8 822 habitants.

           Évolution de la population  [modifier]
2012 2013
8 7558 822
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999 puis Insee à partir de 2006[30].)
Histogramme de l'évolution démographique

Nota : les données du tableau sont relatives à l'addition des nombres d'habitants des deux anciennes communes constituant la nouvelle commune.

Vie locale[edit | edit source]

Économie[edit | edit source]

Tissu économique[edit | edit source]

Sur 767 établissements présents sur l'ensemble de ce territoire à fin 2010, 20 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur le département), 8 % du secteur de l'industrie, 9 % du secteur de la construction, 49 % de celui du commerce et des services et 14 % du secteur de l'administration et de la santé[31]. À fin 2013, sur 783 établissements, 15 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 12 % sur le département), 9 % du secteur de l'industrie, 8 % de celui de la construction, 55 % du secteur du commerce et des services et 14 % de celui de l'administration et de la santé[8].

Appellations sur le territoire[edit | edit source]

Liste des appellations sur le territoire[32] :

  • AOC AOP Anjou gamay, AOC AOP Anjou gamay nouveau ou primeur,
  • IGP Brioche vendéenne,
  • IGP Bœuf de Vendée, IGP Bœuf du Maine, AOC AOP Maine-Anjou, IGP Oie d'Anjou, IGP Volailles de Cholet, IGP Volailles d’Ancenis.

Activité économique de la région[edit | edit source]

Ville la plus importante du Chemillois, Chemillé-Melay se trouve au cœur de l'activité économique intercommunale.

Sur le territoire de la communauté de communes, sur 1 853 établissements présents à fin 2010, 34 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur le département), 8 % du secteur de l'industrie, 9 % du secteur de la construction, 39 % de celui du commerce et des services et 10 % du secteur de l'administration et de la santé[33]. Deux ans plus tard, en 2012, sur 2 152 établissements présents, 30 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 15 % sur le département), 8 % du secteur de l'industrie, 8 % du secteur de la construction, 46 % de celui du commerce et des services et 10 % du secteur de l'administration et de la santé[34].

Culture locale et patrimoine[edit | edit source]

Lieux et monuments[edit | edit source]

Église Saint-Pierre.
Église Saint-Pierre.

Personnalités liées à la commune[edit | edit source]

Voir aussi[edit | edit source]

Articles connexes[edit | edit source]

Liens externes[edit | edit source]

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Notes et références[edit | edit source]

Notes[edit | edit source]

  1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

Références[edit | edit source]

  1. a b et c Préfecture de Maine-et-Loire, Arrêté no 2012317-0003 portant création de la commune nouvelle de Chemillé- Melay, du 12 novembre 2012 (JORF no 0292 du 15 décembre 2012 page 19589 texte no 22).
  2. a et b « Recueil des actes administratifs du 30 septembre 2015 », sur Préfecture de Maine-et-Loire, (consulté le ), Arrêté DRCL/BCL/2015-58 du 24 septembre 2015 portant création de la commune nouvelle de Chemillé-en-Anjou.
  3. a et b IGN et BRGM, Géoportail Chemillé et Melay (49), consulté le 2 janvier 2013.
  4. a et b Lionel Delvarre, « Distances orthodromiques à partir de Chemillé (49) », sur Lion1906 (version du sur Internet Archive), consulté le 4 janvier 2013 — Les distances affichées sont des distances orthodromiques (à vol d'oiseau).
  5. Ign, Répertoire Géographique des Communes (superficies RGC 2011), compilation des communes regroupées, consulté le 6 janvier 2013 — Données consultables sur WikiAnjou.
  6. Ign, Répertoire Géographique des Communes (altitudes RGC 2011), compilation des communes regroupées, consulté le 6 janvier 2013 — Données consultables sur WikiAnjou.
  7. Département de Maine-et-Loire - DIREN Pays de la Loire - DDE Maine-et-Loire, Atlas des paysages de Maine-et-Loire, Angers, Le Polygraphe Éditeur, , 205 p. (ISBN 2-909051-22-6), p. 190.
  8. a et b Insee, Statistiques locales du territoire de Chemillé-Melay (49092), consulté le 4 septembre 2016.
  9. Célestin Port (édition révisée par Jacques Levron et Pierre d'Herbécourt), Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou : A-C, t. 1, Angers, H. Siraudeau et Cie, , 2e éd. (1re éd. 1874) (BNF 33141105), p. 716-722 (Chemillé).
  10. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : 9107 », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ). — Nom de la municipalité en 1793 (an II), selon le recensement réalisé sur l’ensemble du territoire français de l’époque, et en 1801, selon les « Arrêtés de réduction des justices de paix » (actes publiés au Bulletin des lois) constituant la première nomenclature officielle des circonscriptions administratives de la France contemporaine.
  11. Célestin Port (édition révisée par Jacques Levron, Pierre d'Herbécourt, Robert Favreau et Cécile Souchon), Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou : D-M, t. 2, Angers, H. Siraudeau et Cie, , 2e éd. (1re éd. 1876) (BNF 34649310), p. 436-437 (Melay).
  12. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Melay », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le )..
  13. Commune de Chemillé–Melay, Conseil municipal du 12 mai 2014, document du 31 mai 2014, p. 7.
  14. Le Courrier de l'Ouest, C'est la clef de la réforme, édition du 21 novembre 2014, p. 3.
  15. « Melay. Commune nouvelle : SOS Melay dépose un recours devant le tribunal », sur Ouest-France (ouest-france.fr), article du 4 janvier 2013.
  16. Le Courrier de l'Ouest, Rétro 2012 : Baugé est « en Anjou », article du 31 décembre 2012.
  17. « Le projet de commune nouvelle bientôt présenté à la population », sur Ouest-France (ouest-france.fr), article du 3 avril 2015.
  18. « Chemillé : Le conseil se prononce pour la commune nouvelle », sur Le Courrier de l'Ouest (courrierdelouest.fr), article du 3 juillet 2015.
  19. « Feu vert pour trois communes nouvelles », sur Ouest-France (ouest-france.fr), article du 3 juillet 2015.
  20. a et b « Chemillé-Melay. Michel Mignard élu maire de la commune nouvelle », sur Le Courrier de l'Ouest (courrierdelouest.fr), article du 7 janvier 2013.
  21. « Lionel Cottenceau élu maire de Chemillé-Melay », sur Ouest-France (ouest-france.fr), article du 30 mars 2014.
  22. « Liste des maires élus en 2014 », sur Préfecture de Maine-et-Loire (maine-et-loire.gouv.fr), document du 11 avril 2014.
  23. Insee, Composition de l'EPCI de la Région de Chemillé (244900577), consulté le 25 août 2013 — L'intercommunalité comptait 13 communes en 2012, et 12 communes en 2013 à la suite de la fusion de Chemillé et Melay.
  24. C. C. région de Chemillé, Les compétences de la CCRC, consulté le 4 janvier 2013
  25. Insee, Code officiel géographique, Fiche de la commune de Chemillé-Melay, consultée le 22 février 2015.
  26. Légifrance, Décret no 2014-259 du 26 février 2014, portant délimitation des cantons dans le département de Maine-et-Loire.
  27. Insee, Populations légales 2010 en vigueur le 1er janvier 2013, compilation des deux communes concernées, consulté le 4 janvier 2013.
  28. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
  29. Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
  30. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années .
  31. Insee, Compilation des statistiques locales des territoires de Chemillé et de Melay, consultées le 9 janvier 2013.
  32. INAO, Fiches de Chemillé et de Melay (49), consultées le 9 janvier 2012 — AOC Appellation d'origine contrôlée (FR), AOP Appellation d'origine protégée (CE), IGP Indication géographique protégée (CE).
  33. Insee, Statistiques locales de l'EPCI de la CC de la Région de Chemillé (244900577), consultées le 6 janvier 2013.
  34. Insee, Statistiques locales de l'EPCI de la CC de la Région de Chemillé (244900577), consultées le 2 août 2015.