William Lamb (Lord Melbourne)

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William Lamb
Illustration.
Fonctions
Premier ministre du Royaume-Uni

(3 mois et 29 jours)
Monarque Guillaume IV
Prédécesseur Charles Grey
Successeur Arthur Wellesley de Wellington

(6 ans, 4 mois et 12 jours)
Monarque Guillaume IV
Victoria
Prédécesseur Robert Peel
Successeur Robert Peel
Chef de l'opposition du Royaume-Uni

(5 mois et 4 jours)
Monarque Guillaume IV
Premier ministre Robert Peel
Prédécesseur Arthur Wellesley de Wellington
Successeur Robert Peel
Monarque Victoria
Premier ministre Robert Peel
Prédécesseur Robert Peel
Successeur John Russell
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Londres
Date de décès (à 69 ans)
Lieu de décès Hertfordshire
Nationalité Drapeau de la Grande-Bretagne. Grande-Bretagne (1779-1801)
Drapeau du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande (1801-1848)
Parti politique Whig
Diplômé de Trinity College

Signature de William Lamb

William Lamb (Lord Melbourne)
Premiers ministres du Royaume-Uni

William Lamb (), 2e vicomte de Melbourne, est un homme d'État britannique du parti whig qui fut secrétaire d'État (1830-1834) et Premier ministre (1834 et 1835-1841), ainsi que mentor de la reine Victoria.

Jeunesse

Né à Londres en 1779 dans une famille aristocratique Whig, William Lamb était le fils de Peniston Lamb (1er vicomte Melbourne) et d'Elizabeth, vicomtesse Melbourne (1751-1818), fille de Sir Ralph Milbanke, 5e baronnet. Il a fait ses études au Collège d'Eton, puis au Trinity College à Cambridge, et à l' Université de Glasgow [1]. Dans le contexte des guerres napoléoniennes, Lamb servit comme capitaine (1803) puis major (1804) dans l'infanterie volontaire du Hertfordshire, mais en restant en Angleterre [2].

Il a succédé à son frère aîné comme héritier du titre de son père en 1805 et a épousé Lady Caroline Ponsonby, une aristocrate anglo-irlandaise. L'année suivante, il est élu à la Chambre des communes du Royaume-Uni en tant que député whig de Leominster. Pour les élections de 1806, il s'installa au siège de Haddington Burghs et, pour les élections de 1807, il défendit avec succès Portarlington (siège qu'il occupa jusqu'en 1812)[3].

Lamb a d'abord attiré l'attention du public pour des raisons qu'il aurait préféré éviter: sa femme a eu une liaison publique avec Lord Byron - elle a inventé le fameux qualificatif de Byron comme « fou, mauvais et dangereux à connaître »[4]. Le scandale qui en a résulté alimenta la rumeur publique dans toute la Grande-Bretagne. Lady Caroline a publié en 1816 un roman gothique, Glenarvon, dans le goût médiéval ; cela dépeignait à la fois le mariage et sa liaison avec Byron d'une manière sournoise, ce qui causait encore plus de gêne à William, tandis que les caricatures malveillantes de personnalités de la société en faisaient plusieurs ennemis influents. Finalement, les deux se réconcilièrent et, même s’ils se séparèrent en 1825, sa mort en 1828 l’affecta considérablement, puis celle de leur fils en 1836.

Guerre de l'opium

En 1839, à la suite de la décision par Lin Zexu, gouverneur général des provinces de Hubei et du Hunan, d'interdire le trafic d'opium en Chine et de détruire les stocks existants à Canton, lord Melbourne réussit à convaincre le Parlement britannique d’y envoyer un corps expéditionnaire, ce qui sera le préambule à la Première guerre de l'opium[5].

Liens externes

Références

  1. Lamb, the Hon. Henry William dans (en) J. Venn et J. A. Venn, Alumni Cantabrigienses, Cambridge, Angleterre, Cambridge University Press, 1922–1958 (ouvrage en 10 volumes)
  2. [1] History of Parliament article by R.G. Thorne.
  3. Peter Mandler, "Lamb, William, second Viscount Melbourne (1779–1848)", Oxford Dictionary of National Biography, Oxford University Press, Septembre 2004.
  4. « Ireland: Poetic justice at home of Byron’s exiled lover », The Sunday Times, London,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le ) :

    « 'Mad, bad and dangerous to know' has become Lord Byron’s lasting epitaph. Lady Caroline Lamb coined the phrase after her first meeting with the poet at a society event in 1812. »

  5. Les guerres de l’opium ou le préambule de l’effondrement chinois

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