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France-Amerique

Grand Prix

Hinako Note (ひなこのーと, Hinako Nōto?) est une série de mangas par Mitsuki. Elle est prépubliée depuis avril 2014 dans le magazine seinen de Kadokawa Comic Cune, qui était à la base un supplément au magazine seinen Monthly Comic Alive avant avril 2015. Les volumes tankōbon du manga ont été publiés en anglais entre le et le . La série est également disponible sur le site Internet ComicWalker. Une série animée a été annoncée par Passione qui a débutée sa diffusion en avril 2017.

Elitre (WMF)/Brouillon
Type Incendie
Date nuit du 14 au 15 avril 2015
Bilan
Blessés 56
Morts 24

test[1]

test[2]

L'incendie de l'hôtel Paris-Opéra a eu lieu dans la nuit du 14 au au 76 rue de Provence à Paris et a fait vingt-quatre morts dont onze enfants. Il s'agit du pire incendie dans Paris depuis la Libération.

Au moment des faits, l'hôtel Paris-Opéra est un établissement qui héberge principalement des personnes en situation précaire placées là par les services sociaux. Bien qu'il soit en suroccupation et ne possède pas d'issue de secours, une inspection de sécurité avait conclu le mois précédent qu'il n'y avait pas d'obstacle à la poursuite de son activité.

L'incendie est déclenché accidentellement vers h 10 par petite amie du veilleur de nuit, dans un accès de colère. Le veilleur de nuit, sous l'emprise de l'alcool et de la drogue, et n'ayant pas eu de formation à la sécurité, tarde à prévenir les secours, essayant d'abord de lutter contre le feu avec des extincteurs alors qu'une intervention rapide des secours aurait été indispensable. Environ 300 pompiers et secouristes, dans le cadre du plan rouge, se rendent sur les lieux pour lutter contre cet incendie très violent qui n'est maîtrisé qu'à h 50.

Au lendemain de l'incendie, l'émotion est forte et une polémique se crée sur les conditions dans lesquelles sont hébergées les personnes en situation précaire, les demandeurs d'asile en attente d'une décision et les déboutés du droit d'asile. Il est mis en évidence que devant l'insuffisance de logements pérennes pour ces personnes, le recours à l'hôtellerie bon marché est devenu systématique, l'État dépensant de fortes sommes pour des logements souvent mal entretenus, voire vétustes. Deux nouveaux incendie au mois d'août, boulevard Vincent-Auriol et rue du Roi-Doré, qui touchent aussi des immigrés aux revenus modestes, relancent la polémique.

Au terme d'une instruction jugée très longue par les familles des victimes, un procès s'ouvre en . Il aboutit à la condamnation de la jeune femme responsable du départ du feu, du veilleur de nuit de l'hôtel et de l'un des gérants, sans que les pouvoirs publics soient mis en cause.[3][4]

Description de l'hôtel[modifier | modifier le code]

La portion de la rue de Provence où se trouve l'hôtel, vue depuis le croisement avec la rue de la Chaussée d'Antin.

L'hôtel Paris-Opéra est situé dans le 9e arrondissement de Paris, 76 rue de Provence[5],[6], dans le quartier touristique des grands magasins[7]. Il s'agit d'un immeuble de six étages[5]. À l'origine établissement « une étoile », il est la propriété d'une même famille depuis août 1988[8]. Au moment des faits, cet établissement est classé en cinquième catégorie[9], « groupe 2 » (c'est à dire pouvant accueillir moins de 100 personnes)[10]. Il compte trente-deux chambres qui sont proposées aux services sociaux de la ville de Paris depuis l'an 2000 pour y loger des personnes en situation précaire[8]. L'entrée fait 1,30 mètre de large, l'escalier est large d'un mètre et l'hôtel dispose d'un ascenseur[10].

Officiellement, au moment des faits, l'hôtel accueille soixante-seize personnes alors qu'il a l'autorisation de n'en recevoir que soixante-et-une[7]. Cette autorisation a notamment été précisée lors d'un rapport de contrôle de la préfecture de police de Paris[7], qui inspecte les lieux en mars. Le rapport ne relève pas d'anomalies mais demande la poursuite de la révision des installations électriques[11], notamment la suppression de l'usage de multiprises et de la présence de douilles et de fils volants[10]. Des essais de détection d'incendie sont effectués lors de cette visite[10]. Le contrôleur demande aussi de terminer « l'aménagement de la chaufferie à gaz » et de placer un plan de repérage des issues dans les chambres[10]. L'hôtel ne possède pas d'issue de secours, mais les règlements en vigueur pour ce type d'établissement n'en imposent pas nécessairement à l'époque : les normes tiennent compte de l'année de construction de l'établissement et du nombre maximal de personnes qu'il peut recevoir[12]. La fille des gérants assurera d'ailleurs dans la presse que si des changements ou des améliorations sur l'état de l'hôtel leur avaient été demandés, ils les auraient effectués[13]. Les établissements de ce type doivent faire l'objet d'une visite de sécurité tous les cinq ans, mais à Paris ces visites ont lieu tous les trois ans[10]. L'hôtel a ainsi été inspecté en 1978, 1980, 1982, puis 1987, 1992, 1993, 1998, 2002 et donc le [10]. Une semaine avant la visite de la préfecture, le 17 mars, la vérification du matériel de détection des fumées et des gaz a été réalisée par une société spécialisée[10]. La visite du 24 mars conclut que les aménagements à réaliser « ne [font] pas obstacle à la poursuite de l'exploitation de l'hôtel. »[10]

Après l'incendie, des témoignages d'anciens occupants de l'hôtel expliqueront que l'hôtel était sale et que les installations électriques leur semblaient vétustes[10].

Déroulement de l'incendie[modifier | modifier le code]

Déclenchement de l'incendie et appel des secours[modifier | modifier le code]

Dans la nuit du 14 au , Fatima, la petite amie du veilleur de nuit, Nabil, le fils du gérant, se rend à l'hôtel où il lui arrive régulièrement de passer le voir[14]. Elle s'installe dans la salle de petit déjeuner au premier étage ; ils ont pour habitude de s'y retrouver, elle y a aménagé un « lit de fortune » et disposé des bougies[14]. Elle descend chercher Nabil et découvre qu'il est en train de faire la fête avec « des filles, [...] des rails de coke[15]. » Elle remonte, énervée, et jette par colère une pile de vêtements, sans faire attention aux bougies qui y mettent le feu[14]. Elle déclarera lors du procès qu'elle n'a pas eu conscience du départ d'incendie[15] et affirmera n'avoir appris le drame que le lendemain[16]. Le feu se propage rapidement à la cage d'escalier[14]. Nabil tente de lutter contre les flammes avec des extincteurs puis court prévenir les pompiers des Galeries Lafayette voisines[15]. Ce sont eux qui appellent les secours à h 20 du matin[7], dix minutes après le déclenchement de l'incendie, alors que la configuration des lieux aurait nécessité une intervention plus rapide[17]. Les pompiers du service incendie des Galeries Lafayette commencent à arroser le rez-de-chaussée de l'immeuble avant l'arrivée des secours[9].

Action des secours[modifier | modifier le code]

Les Galeries Lafayette, où un poste médical avancé a dû être installé pendant l'incendie.

À l'arrivée des secours, plusieurs chambres sont déjà la proie des flammes et sept personnes, dont quatre enfants, se sont défenestrées pour leur échapper[9]. Le feu, qui est d'une grande violence et se propage très vite[9], s'est déclenché alors que la plupart des occupants de l'hôtel se trouvent dans leur premier sommeil[7]. La cage d'escalier, qui prend feu, et l'ascenseur agissent « comme des cheminées d’appel d’air[15]. » L'escalier étant la seule issue du bâtiment[7], les habitants sont bloqués dans les chambres[15]. Ignorant les règles de sécurité, ils ouvrent les fenêtres et les portes, ce qui crée des appels d'air[18]. Les pompiers, qui évacuent une soixantaine de personnes par leurs échelles, parleront d'un « [d']un incendie d'une violence effroyable », de choses « très dures », de « situation de guerre. »[9].

Le plancher entre le cinquième étage et les combles du sixième s'enflamme et s'effondre[7]. N'ayant pas trouvé de sortie de secours, plusieurs des occupants de l'hôtel, se sont jetés par les fenêtres ou depuis le toit pour échapper au flammes[7]. L'incendie est suffisamment grave pour que le plan rouge soit déclenché, entraînant la présence sur place de plus de trois cents pompiers et secouristes du SAMU[7], ainsi que cinquante-sept véhicules de pompiers, dix lances à incendie et huit ambulances de réanimation[12]. Le hall et le rayon cosmétique des Galeries Lafayette sont réquisitionnés afin d'y créer un poste médical avancé[7],[19]. Les blessés sont dirigés dans les hôpitaux de la région et une chambre mortuaire est aussi installée dans une salle du magasin afin d'y déposer les corps des victimes décédées[7],[19]. On trouve parmi les blessés des polytraumatisés, ceux qui ont sauté par les fenêtres, ainsi que des brûlés et des personnes intoxiquées par la fumée[12]. Selon la préfecture de police de Paris, les victimes « les plus gravement touchées » sont de nationalités française, sénégalaise, portugaise, ivoirienne, américaine, ukrainienne et tunisienne[9]. Une cellule d'aide psychologique est mise en place par la Croix-rouge pour aider les rescapés qui sont très choqués[9].

L'incendie est maîtrisé à h 50 du matin mais le journal Le Parisien note qu'on voit encore l'hôtel fumer à h du matin[7]. L'incendie a fait vingt morts, mais les pompiers estiment qu'au vu de la gravité de certains blessés, il est probable que ce bilan provisoire s'alourdisse[19].

Réactions officielles et bilan[modifier | modifier le code]

Le ministre de l'Intérieur, Dominique de Villepin, se rend sur les lieux, ainsi que Nelly Olin, ministre déléguée à la lutte contre la précarité, Jean-Louis Borloo, ministre de la cohésion sociale, et plusieurs élus parisiens[9]. Le président de la République, Jacques Chirac, déclare ressentir « horreur » et « émotion » devant ce qui, selon lui, « constitue une catastrophe parmi les plus douloureuses qui aient endeuillé Paris »[9].

Le 16 avril le bilan provisoire est de vingt morts dont dix enfants, dix blessés graves et quarante-cinq blessés légers[7]. Le fils du gérant, Nabil, a fait une chute depuis le sixième étage en tentant de secourir une femme et se trouve dans un état critique[8]. On compte deux blessés légers parmi les pompiers[19]. Selon le journal Le Monde, il s'agit à ce moment de l'incendie « le plus meurtrier dans la capitale depuis trente-deux ans[10],[n 1]. »

Le bilan final est de vingt-quatre morts, dont onze enfants et neuf femmes[16], et cinquante-six blessés[15]. Vingt personnes décédées vivaient au quatrième étage ou au-dessus[16]. Onze personnes sont mortes en sautant dans le vide[15]. Six blessés auront eu une incapacité temporaire de travail (ITT) supérieure à trois mois, quarante-deux blessés une ITT inférieure ou égale à trois mois[5]. Seules six personnes en sortent indemnes[5]. C'est le « pire incendie » dans Paris depuis la Libération[20].

Les familles qui vivaient dans l'hôtel sont dans un premier temps relogées dans un hôtel du 15e arrondissement de Paris[10]. Le 26 avril 2005, la mairie de Paris annonce mettre en œuvre un « dispositif exceptionnel d'accompagnement » des familles victimes de l'incendie, incluant des aides financières, une participation au relogement et un suivi médical des enfants[21].

Suites politiques de l'incendie[modifier | modifier le code]

Polémique sur l'état et la suroccupation de l'hôtel[modifier | modifier le code]

Jean-Baptiste Eyraud, président de Droit au logement, ici en 2013

Une polémique se crée rapidement autour des capacités d'accueil de l'hôtel. Officiellement, l'hôtel accueillait soixante-seize personnes alors qu'il a l'autorisation de n'en recevoir que soixante-et-une[7]. Mais d'après le journal Le Parisien, l'hôtel aurait accueilli quatre-vingts occupants[22] (le chiffre de soixante-dix-sept personnes sera finalement celui donné au moment du procès[18]). La grande majorité des personnes vivant là sont des familles défavorisées en attente d'un relogement[22]. Il s'y trouve notamment trois familles (dont deux monoparentales) logées au titre de l'aide sociale à l'enfance et soixante-huit bons de réservation émis par le SAMU social[22], concernant des familles en grande précarité[6]. Sur ces soixante-huit personnes, trente-quatre sont des enfants de moins de cinq ans qui ne sont pas comptabilisés comme des adultes par le SAMU social[22]. Il y aurait eu aussi trois touristes canadiens présents ayant loué une chambre dans l'hôtel cette nuit-là[22]. Bien que la suroccupation des lieux ne semble pas être à l'origine de l'incendie, elle n'a pas facilité les secours et a augmenté le nombre de victimes potentielles[22]. Le président de Droit au logement, Jean-Baptiste Eyraud, note qu'un hôtel de ce type n'est pas adapté au séjour prolongé des familles qui y étaient hébergées[22].

Mise en lumière du recours à l'hôtellerie pour loger les familles en situation de précarité[modifier | modifier le code]

Le soir du 18 avril, une veillée funèbre est organisée rue de Provence en mémoire des victimes[23]. Le bilan s'élève alors à vingt-deux morts[23]. Cette veillée, à laquelle ont appelé plusieurs associations (Droit au logement, Droits devant, Apeis, SUD, Coordination nationale des sans papiers...), réunit plus d'un millier de personnes[23]. Des personnalités telles que le secrétaire général du MRAP, Mouloud Aounit, la porte-parole de Lutte ouvrière, Arlette Laguiller, le biologiste Albert Jacquard ou l'ancien évêque Monseigneur Gaillot sont présents dans la foule, ainsi que de nombreux immigrés parmi lesquels des sans papiers[24]. Il devait s'agir à l'origine d'une « veillée silencieuse » mais le rassemblement devient une manifestation pour réclamer la construction de logements sociaux, la réquisition de logements vacants et l'arrêt des expulsions des étrangers[6]. Des représentants de la communauté africaine de Paris demandent la régularisation des sans papiers[6] ; une banderole est brandie à l'adresse du président de la République, Jacques Chirac : « M. Chirac, n'ayez pas peur de nous donner de la dignité. Nous voulons juste des papiers. »[23] Le drame met en évidence l'existence des hôtels qui, comme le Paris-Opéra, logent pour le compte de l'État des demandeurs d'asile en attente d'une décision, des déboutés du droit d'asile et des mal-logés[25],[6]. La grande majorité de ceux qui vivaient dans cet hôtel était en effet des familles en état de grande précarité qui y étaient hébergées depuis plusieurs mois[26]. Dès le 18 avril, le journal Le Monde écrit « Où faut-il chercher les responsabilités ? Dans un système. Dans une faillite collective. Celle qui, jour après jour, année après année, détériore l'image d'une France "terre d'asile". »[13] Le journal souligne combien la France, depuis longtemps, « néglige les mal-logés, qu'ils soient immigrés, sans papiers, ou simplement sans ressources. »[13] Il rappelle que les associations de mal-logés demandent depuis longtemps la réquisition des appartements vacants qui se trouvent dans Paris, ville où, selon l'association France terre d'asile, les propriétaires d'hôtels bas de gamme, parfois dans un état déplorable, peuvent gagner beaucoup d'argent grâce à ces hébergements pour le compte de l'État[13].

Un rapport réalisé par la Direction régionale de la répression des fraudes et la Direction régionale des affaires sanitaires et sociales datant de quelques mois avant l'incendie et non destiné à être publié apparait dans la presse[25]. Il montre que, devant l'insuffisance des places en Centre d'accueil de demandeurs d'asile, le recours à l'hôtellerie bon marché s'est développé, 8 655 personnes y étant par exemple hébergées dans la nuit du 12 au 13 janvier 2004 dans l'ensemble de la région parisienne, ce chiffre incluant de nombreuses familles avec enfants[25]. Les hôtels où ils vivent sont souvent anciens, voire vétustes, mal entretenus, disposant de peu de confort (des lavabos mais pas de douches, des toilettes sur le palier). Les occupants des chambres doivent laver leur linge de lit eux-mêmes et cuisinent souvent dans les chambres[25]. Les hôteliers perçoivent la somme de quinze à vingt euros par personne (et non par chambre) ce qui incite à la suroccupation et rend ces établissements très lucratifs[25]. Les hôteliers ont l'assurance d'être payés par les services de l'État tout en sachant que les occupants oseront rarement faire des réclamations sur l'état des prestations[11]. En 2004, la mairie de Paris avait dépensé 9,5 millions d'euros et le Samu social 24 millions d'euros pour l'hébergement de personnes dans ce type d'hôtels[26]. Selon l'association Droit au logement, qui a manifesté dès le 15 avril devant l'hôtel, ces sommes utilisées pour héberger des personnes dans des hôtels pourraient être plus efficacement dépensées pour leur fournir un logement pérenne dans le domaine privé[10].

À la suite de l'incendie, une minute de silence est observée à la mémoire des victimes au conseil municipal de Paris et le maire, Bertrand Delanoë, réclame l'organisation d'une « conférence nationale » sur ce sujet[11] qui associerait les services de l'État, ceux de la ville et le monde associatif[27]. Cette demande est faite dans un courrier adressé à Jean-Louis Borloo, ministre de l'Emploi, de la Cohésion sociale et du Logement, et Bertrand Delanoë écrira quelques mois plus tard, dans une tribune du journal Le Monde, que cette demande est restée lettre morte[27].

Autres incendies dans les mois qui suivent[modifier | modifier le code]

Deux autres incendies ont lieu dans les mois qui suivent dans des hôtels meublés où sont logés des étrangers de Paris[18]. Cette série de sinistres fait en tout 52 morts et débouchera sur un renforcement des normes anti-incendie[18].

Incendie du boulevard Vincent-Auriol[modifier | modifier le code]

Dans la nuit du jeudi 25 au vendredi , un incendie fait dix-sept morts dont quatorze enfants dans un immeuble où résidaient cent trente personnes originaires d'Afrique de l'Ouest[28], 20 boulevard Vincent-Auriol dans le 13e arrondissement[29]. Les secours sont appelés vers h 20[30]. Le feu aurait pris au rez-de-chaussée, sous la cage d'escalier, et la présence d'un vasistas ouvert au dernier étage aurait fait un appel d'air permettant au feu de s'étendre rapidement[30]. L'immeuble n'est pas classé « insalubre » (notion qui tient compte de l'état du bâtiment, et non de sa suroccupation) ; il n'a pas de sortie de secours et son escalier est en bois[30].

Il ne s'agit pas d'un immeuble d'hébergement d'urgence[28], mais d'un bâtiment géré par un bailleur associatif, France Europe Habitation (Freha), qui a conclu un bail emphytéotique de cinquante ans avec l'État[30]. Freha gère l'immeuble pour l'association Emmaüs et y loue des logements à des familles avec des baux classiques à un coût réduit[30]. Ces habitants sont en situation régulière et disposent de revenus mais ne trouvent pas de logement dans le parc privé[30]. Il s'agit de familles polygames, avec de nombreux enfants, souvent une dizaine, qui vivent souvent dans des regroupements d'appartements[30]. Le bâtiment devait être réhabilité, mais il est très difficile de reloger des familles qui ont ainsi besoin de très grandes surfaces[30]. Ces habitants ont fait partie, au début des années 1990 d'un campement de mal-logés qui s'était installé quai de la Gare[31]. Après négociation avec l'État, ils ont été relogés d'une manière qui ne devait être que provisoire, dans ce bâtiment, le préfet d'Île-de-France s'étant engagé fin 1991 à ce qu'ils soient relogés dans un délai de trois ans[31].

Les familles sont relogées dans un gymnase[32]. Elles déclareront refuser de le quitter tant que des logements pérennes ne leur auront pas été attribués[32]. Une aide d'urgence de 350 à 450 euros est attribuée à chaque famille, la mairie précisant que cette aide est habituellement distribuée lors de la survenue de catastrophes afin que les victimes puissent parer aux « besoins élémentaires »[32].

Début septembre, l'enquête sur cet incendie s'oriente vers une piste criminelle[3]. Bien que la présence d'hydrocarbures n'ait pas été relevée, l'intensité et la rapidité de l'incendie laissent clairement penser qu'il y a eu une intervention humaine sur ce sinistre[3].

Incendie de la rue du Roi-Doré[modifier | modifier le code]

Le troisième incendie de cette série est celui du 8 rue du Roi-Doré, dans le 3e arrondissement de Paris, dans le quartier du Marais, dans la nuit du 29 au [33], quatre jours après l'incendie du boulevard Vincent-Auriol[34]. Il s'agit d'un immeuble « vétuste » de cinq étages squatté par des familles ivoiriennes[33]. Il y a environ une quarantaine de personnes dans l'immeuble dont une quinzaine d'enfants[34]. L'immeuble avait fait l'objet d'un arrêté « d'insalubrité irrémédiable » en et la Société immobilière d'économie mixte de la Ville de Paris (SIEMP) le gérait depuis [27]. À cause des délais légaux et de la trève hivernale, les familles, qui devaient de toute manière être relogées par la ville de Paris, n'auraient été expulsables qu'en [27]. Sept familles sur les seize qui vivaient là avaient déjà pu être relogées, si le gros des travaux de réhabilitation devait avoir lieu à l'été 2006, la SIEMP avait entamé quelques travaux de réhabilitation pour permettre aux familles restantes de pouvoir passer l'hiver[27].

L'incendie se déclare dans la cage d'escalier vers 22 h et les pompiers ne peuvent le maîtriser que vers h 30 du matin[33]. Le feu détruit en particulier la zone située entre le premier et le quatrième étage[34]. Le premier bilan est de sept morts dont un enfant de six ans défenestré depuis le quatrième étage par sa mère qui essayait ainsi de le sauver[33]. Le maire de Paris, Bertrand Delanoë, se rend sur place pendant l'incendie et organise le relogement d'urgence des rescapés[33]. Le président Jacques Chirac exprime sa « profonde compassion » aux familles des victimes et demande aux enquêteurs de faire en sorte de déterminer rapidement les causes de cet incendie[35]. L'ambassadeur de Côte d'Ivoire se rend sur les lieux et fait part de son « écœurement »[35].

L'enquête montre que des problèmes électriques seraient la cause de cet incendie[3].

Ce troisième incendie met de nouveau en évidence le problème du logement des immigrés et des logements sociaux à Paris[34]. Les habitants de cet immeuble y vivaient pour la plupart depuis six ans, mais devaient être relogés par la mairie de Paris en septembre 2005, avant la réhabilitation du bâtiment[35].

Nouvelles réactions[modifier | modifier le code]

Jean-Louis Borloo, ministre de l'Emploi, de la Cohésion sociale et du Logement.

Manifestations et réaction du monde associatif[modifier | modifier le code]

Cette série d'incendies provoque de nouvelles réactions, aussi bien dans le monde associatif que de la part des responsables politiques, relançant le débat sur les problèmes de logement qui touchent notamment les immigrés[32]. Dès le dimanche , une manifestation réunit environ 1 500 personnes à Paris pour réclamer « un logement pour tous. » dans un parcours allant de l'immeuble du boulevard Vincent-Auriol jusqu'au gymnase où sont hébergés les rescapés[32]. Le cortège réunit des mal-logés ainsi que des militants des associations Droits devant ! et Droit au logement[32].

La Fondation Abbé Pierre souligne qu'il existe en France plus de trois millions de personnes mal logées et le président de Droit au logement, Jean-Baptiste Eyraud, déplore le manque d'action pour améliorer la situation depuis l'incendie du Paris-Opéra et demande une nouvelle fois la création de logements sociaux[35].

Réactions politiques[modifier | modifier le code]

Martine Aubry, maire PS de Lille, déclare que ni les gouvernements de gauche ni ceux de droite ne se sont véritablement confrontés au problème du logement social en France[36].

Du côté du gouvernement, le premier ministre, Dominique de Villepin, doit annoncer le des moyens afin de réduire la pénurie de logements sociaux[35]. Jean-Louis Borloo, ministre de l'Emploi, de la Cohésion sociale et du Logement, annonce une réunion dans les deux semaines avec la mairie de Paris, les associations et les bailleurs de logements sociaux afin de mettre en place des actions destinées aux familles très nombreuses[32]. Il précise aussi que le gouvernement s'est engagé à aider la mairie de Paris à hauteur de 560 millions d'euros et reconnait que la France a « accumulé un retard énorme en matière de logement social » durant la décennie précédente et que les logements existants ne sont pas faits pour les très grandes familles[32]. Il juge qu'il faut relancer la construction de ces logements, mais il explique qu'il faudra du temps et compare cela au fait de faire redémarrer « un paquebot » avec l'objectif de passer de 38 000 logements construits en 1999 à 100 000 par an (il annonce 77 000 constructions de logements neufs pour l'année en cours)[32]. Il déclare aussi qu'il est nécessaire de faire en sorte que le seuil de 20 % de logements sociaux soit respecté dans les communes[32].

Bertrand Delanoë, maire de Paris.

Le maire de Paris, Bertrand Delanoë, publie le une tribune dans le journal Le Monde intitulée « Insalubrité : qui est responsable de quoi ? »[27]. Il y affirme que la mairie de Paris, sous sa mandature, a lancé, en 2002, un « vaste plan d'éradication de l'habitat indigne » dont faisait partie l'immeuble de la rue du Roi-Doré où l'incendie a eu lieu, mais que les délais légaux n'ont pas permis d'y agir plus tôt[27]. Il précise que ce plan concerne environ mille immeubles avec un budget de 152 millions d'euros sur six ans et pointe du doigt l'inaction de l'équipe municipale précédente qui, selon lui, n'aurait réhabilité que dix-sept immeubles entre 1995 et 2001[27]. Il souligne que ces opérations sont d'autant plus difficiles qu'il faut reloger provisoirement les familles qui vivent dans ces immeubles alors que les structures d'accueil ne sont pas assez nombreuses[27]. Il considère que le plan de cohésion sociale du gouvernement est insuffisamment financé[27]. Il demande un application véritable de la loi SRU, affirmant que, depuis 2001, 25 % des logements sociaux de la région Île-de-France sont produits par Paris alors que d'autres communes en construisent très peu, les sanctions en cas de non-respect de cette loi étant trop légères[27]. Il demande aussi aux pouvoirs publics de mieux encadrer les loyers, d'imposer une proportion minimale de logements sociaux dans tous les programmes de constructions, de réglementer la vente à la découpe et de réfléchir aux possibilités de réquisition des logements vacants[27].

Réactions dans la presse[modifier | modifier le code]

Des articles virulents sont publiés dans la presse. Le journal Le Monde écrit le 27 août[36] :

« Que la France de l'abbé Pierre, moins de dix ans après la fin de la guerre, se soit trouvée aux prises avec une crise du logement était plus compréhensible. Mais que des familles - et pas seulement immigrées - vivent aujourd'hui en France dans des conditions dignes des romans de Zola est simplement inadmissible. L'État, en coopération avec les élus, doit s'attaquer vraiment à l'insuffisance de construction de logements sociaux, dans des régions très urbanisées comme l'Île-de-France, Rhône-Alpes, Provence-Alpes-Côte d'Azur, et, d'une façon plus générale, au problème du logement. »

Le Monde considère que le plan de recensement des immeubles insalubres annoncé par le ministre de l'intérieur Nicolas Sarkozy ou le plan de création d'hôtels sociaux proposé par Jean-Louis Borloo ne suffiront pas à pallier le problème[36]. Il déclare qu'il faudrait doubler le nombre de logements sociaux construits chaque année, cette carence en habitations accessibles aux plus modestes entraînant de multiples problèmes d'urbanisme : « vieillissement des centres-villes, étalement urbain désordonné, circulation accrue, productrice d'embouteillages et de pollution supplémentaires, ménages pris dans le piège du surendettement[36]... ». Il critique le fait qu'il n'existe plus en France de ministère qui s'occupe exclusivement du logement et que la loi « habitat pour tous » qui avait été annoncée par Gilles de Robien, ministre du logement entre 2002 et 2004, ne semble toujours pas rédigée[36]. L'article souligne que le « jeu du marché » ne peut régler les questions relatives au logement et qu'il est indispensable que les élus en prennent conscience afin d'éviter l'aggravation de « l'impression d'abandon » ressentie par les plus pauvres[36].

Le 1er septembre, le quotidien Libération déplore aussi le fait qu'il n'y ait plus de « ministre du Logement à temps plein » depuis la nomination de Jean-Louis Borloo, pourtant postérieure à l'incendie du Paris-Opéra, montrant qu'aux yeux du gouvernement « c'était donc un accident et non pas l'irruption d'un problème politique » et décrit cette attitude comme de « l'aveuglement. »[37] Le journaliste regrette que les autorités considèrent qu'il s'agit de « coups du sort » en précisant que les situations étaient différentes entre les trois incendies (hôtel meublé au Paris-Opéra, immeuble insalubre à rénover rue du Roi-Doré, immeuble géré par une association avec des baux normaux boulevard Vincent-Auriol) alors que ces logements font courir autant de risques à leurs habitants[37].

À l'étranger, le 27 août, le journal espagnol El País indique que si les habitants du boulevard Vincent-Auriol étaient en situation régulière et disposaient de droits, ces droits n'incluaient visiblement pas celui à un logement digne et sans danger[38],[n 2].

Suites judiciaires[modifier | modifier le code]

L'enquête est confiée à la brigade criminelle et les premières constatations laissent penser que l'incendie serait d'origine accidentelle[7],[12]. Les spécialistes du laboratoire central de la préfecture de police de Paris se rendent sur place pour tenter de comprendre ses causes [19]. Le 16 avril, on apprend que le parquet de Paris ouvre une information judiciaire pour « homicide involontaire »[10]. L'hypothèse d'un déclenchement de l'incendie par des installations électriques vétustes ou un four à micro-ondes est un moment évoquée[8]. Néanmoins, quatre jours après l'incendie, Fatima, la petite amie du veilleur de nuit, est placée en garde à vue après dénonciation par un appel anonyme[11]. La police est à ce moment certaine que le feu est parti du premier étage[11]. Lors de sa garde à vue la jeune femme reconnait avoir provoqué l'incendie[14].

L'instruction est longue : en 2012, soit sept ans après l'incendie, lors d'une cérémonie à la mémoire des victimes devant l'immeuble alors muré, l'Avipo (Association des victimes de l'hôtel Paris-Opéra) se plaint qu'il n'y ait toujours pas de procès prévu[31]. Ce ressentiment est d'autant plus fort que l' enquête sur l'incendie de la rue du Roi-Doré s'est conclue sur un non-lieu en 2009 sans avoir pu simplement déterminer si le drame avait une origine criminelle ou accidentelle, et que celui du boulevard Vincent-Auriol, s'il a aboutit a la condamnation de la Freha et d'une entreprise de bâtiment, Paris Banlieue Construction, les pouvoirs publics qui avaient installé là ces familles n'ont jamais été mis en cause[31].

Le procès du Paris-Opéra s'ouvre finalement le 14 novembre 2013[18]. Il s'y trouve cent dix parties civiles : les victimes et leurs familles, ainsi que des associations[5]. Quatre personnes sont jugées pour « homicides involontaires et manquement aux règles de sécurité » : le couple de gérants de l'hôtel, leur fils Nabil qui était veilleur de nuit cette nuit-là et la petite amie de ce dernier, Fatima, qui a mis le feu[15]. Les pouvoirs publics et les « acteurs sociaux » ne sont pas poursuivis, ce que regrette l'association des victimes[18]. L'employée de la préfecture qui a assuré le contrôle de l'établissement le 17 mars 2005, moins d'un mois avant l'incendie, est entendue en tant que témoin assisté[18]. Il est reproché à Nabil d'avoir tardé à appeler les secours en commençant par lutter contre l'incendie avec des extincteurs et d'avoir consommé de la cocaïne et de l'alcool pendant son service[15]. Nabil est aussi partie civile car après sa chute lors de l'incendie, il s'est retrouvé dans le coma a eu une incapacité temporaire de travail de deux ans[5]. Ses parents, les gérants, se voient reprocher quant à eux de ne pas avoir équipé le bâtiment en portes coupe-feu, de n'avoir pas isolé la cage d'escalier et de n'avoir pas formé leur fils aux règles de sécurité et de secours[5]. Ils estiment que la suroccupation n'est pas la cause de l'incendie et précisent qu'ils ignoraient que leur fils dormait dans une pièce dont ce n'était pas la destination[18].

Pour sa défense, l'avocat de Fatima fait remarquer que l'issue de l'incendie aurait pu être différente si le veilleur de nuit n'avait pas été sous l'emprise de l'alcool et de la drogue et s'il avait reçu une formation à la sécurité[18]. Elle encourt, tout comme Nabil, trois ans de prison, tandis que les gérants risquent cinq ans[18].

Fatima est condamnée en janvier 2014 à trois ans de prison ferme[20]. Nabil, le veilleur de nuit, est condamné à deux ans de prison, le gérant de l'hôtel, son père, à trois ans de prison dont un avec sursis pour[39] « suroccupation connue, recherchée et volontaire[40]. »

Devenir du bâtiment[modifier | modifier le code]

Des années après l'incendie, le bâtiment du 76 rue de Provence où se trouvait l'hôtel n'a pas changé[29]. Des scellés ont été posés en 2005 après l'incendie le temps de l'enquête et, en 2013, le journal 20 minutes constate que les marques des suie de l'incendie sont encore visibles au-dessus des fenêtres[29]. Il n'a pas changé de propriétaire et en 2013 un permis de construire a été déposé afin de le transformer en logements particuliers[29].

En 2013, il n'y a pas de plaque commémorative de l'incendie sur le bâtiment mais il s'en trouve une au square qui fait face à l'église de la Trinité voisine où les enfants de l'hôtel venaient jouer[29]. Cette plaque comporte les noms des vingt-quatre victimes mortes dans l'incendie[29].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Le Monde fait sans doute référence à l'incendie du collège Édouard-Pailleron qui avait fait vingt morts dont seize enfants le .
  2. Citation originale : Entre esos derechos no figuraba, sin embargo, el acceso a una vivienda digna y segura.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « 10 outils de hacking pour les experts - Burp Suite », sur www.journaldunet.com (consulté le )
  2. « 10 outils de hacking pour les experts », sur www.journaldunet.com (consulté le )
  3. a b c et d Julien Dumond, « L'incendie du boulevard Vincent-Auriol serait criminel », Le Parisien,‎ (lire en ligne).
  4. Julien Dumond, « L'incendie du boulevard Vincent-Auriol serait criminel », Le Parisien,‎ (lire en ligne), page 2
  5. a b c d e f et g Jérôme Sage, « Huit ans après l'incendie meurtrier, le procès de l'hôtel Paris-Opéra s'ouvre », Le Figaro,‎ (lire en ligne).
  6. a b c d et e « Recueillement et colère », Le Parisien,‎ (lire en ligne).
  7. a b c d e f g h i j k l m n et o Timothée Boutry, « L'enfer du feu », Le Parisien,‎ (lire en ligne)
  8. a b c et d Jean-Marc Ducos, « « Il n'y avait pas de problèmes électriques » », Le Parisien,‎ (lire en ligne)
  9. a b c d e f g h et i Franck Johannès, « Un incendie a ravagé un hôtel du centre de Paris, faisant au moins 21 morts et 60 blessés », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  10. a b c d e f g h i j k l m et n AFP, « En mars, un contrôle n'avait pas trouvé d'obstacle à la poursuite de l'exploitation du Paris-Opéra », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  11. a b c d et e Stéphane Albouy, « Une femme en garde à vue », Le Parisien,‎ (lire en ligne)
  12. a b c et d « Vingt morts dans l'incendie d'un hôtel à Paris cette nuit », L'Obs,‎ (lire en ligne)
  13. a b c et d « Terre d'asile ? », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  14. a b c d et e Stéphane Albouy et Jean-Marc Ducos, « L'amie du veilleur de nuit est passée aux aveux », Le Parisien,‎ (lire en ligne)
  15. a b c d e f g h et i Ondine Millot, « Incendie du Paris-Opéra : « elle a pété les plombs » », Libération,‎ (lire en ligne)
  16. a b et c AFP, « Jugement attendu pour l'incendie de l'hôtel Paris-Opéra », Libération,‎ (lire en ligne)
  17. Julie Voisin, « Paris Opéra : trois ans ferme pour la principale responsable de l'incendie », Le Figaro,‎ (lire en ligne)
  18. a b c d e f g h i et j AFP, « Ouverture du procès du dramatique incendie de l'hôtel Paris-Opéra », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  19. a b c d et e AFP, « Incendie d'un hôtel parisien : 20 morts », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  20. a et b AFP, « Trois ans de prison ferme pour la responsable de l'incendie au Paris-Opéra », Libération,‎ (lire en ligne)
  21. « Paris-Opéra : la Ville aide les victimes. », sur Libération (consulté le )
  22. a b c d e f et g Timothée Boutry et J.-M.D., « Polémique sur la capacité d'accueil », Le Parisien,‎ (lire en ligne)
  23. a b c et d Tonino Serafini, « Veillée pour les morts du Paris-Opéra », Libération,‎ (lire en ligne).
  24. AFP, « Manifestation en hommage aux victimes de l'incendie », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  25. a b c d et e Tonino Serafini, « Héberger les précaires, un métier qui rapporte », Libération,‎ (lire en ligne)
  26. a et b Marie-Anne Gairaud, « Les centres d'hébergement d'urgence sont saturés », Le Parisien,‎ (lire en ligne).
  27. a b c d e f g h i j k et l Bertrand Delanoë, « Insalubrité, qui est responsable de quoi ? », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  28. a et b « Incendie boulevard Vincent-Auriol : la douleur et la colère », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  29. a b c d e et f William Molinié, « Vincent-Auriol, Paris-Opéra, Roi-Doré: Que sont devenus les immeubles incendiés des mal-logés ? », 20 minutes,‎ (lire en ligne).
  30. a b c d e f g et h Jean-Pierre Thibaudat et Patricia Tourancheau, « Le feu récidive dans l'habitat précaire », Libération,‎ (lire en ligne).
  31. a b c et d Tonino Serafini, « Hommage aux morts de l'hôtel Paris-Opéra, mais pas de procès en vue », sur Avec ou sans toit, (consulté le ).
  32. a b c d e f g h i et j AFP et Reuters, « Logement social : 1 500 personnes manifestent à Paris, la Mairie accorde une aide aux rescapés », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  33. a b c d et e « Nouvel incendie à Paris : l'impuissance des politiques », Le Monde,‎ (lire en ligne).
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  36. a b c d e et f « Logement : urgence », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  37. a et b Jean-Marc Salmon, « Un incendie chasse l'autre », Libération,‎ (lire en ligne).
  38. (es) Octavi Marti, « Mueren 17 inmigrantes, entre ellos 14 niños, al incendiarse un edificio en París », El País,‎ (lire en ligne).
  39. William Molinié, « Vincent-Auriol, Paris-Opéra, Roi-Doré: Que sont devenus les immeubles incendiés des mal-logés ? », 20 minutes,‎ (lire en ligne).
  40. « Paris-Opéra : trois ans ferme pour l'incendiaire », Le Parisien,‎ (lire en ligne).