Thairé

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Thairé
Thairé
Église fortifiée Notre-Dame de l'Assomption.
Blason de Thairé
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente-Maritime
Arrondissement La Rochelle
Intercommunalité Communauté d'agglomération de La Rochelle
Maire
Mandat
Marie-Gabrielle Nassivet
2020-2026
Code postal 17290
Code commune 17443
Démographie
Gentilé Thairésiens
Population
municipale
1 837 hab. (2021 en augmentation de 11,33 % par rapport à 2015)
Densité 98 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 04′ 29″ nord, 1° 00′ 07″ ouest
Altitude Min. 1 m
Max. 47 m
Superficie 18,74 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction La Rochelle
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de La Jarrie
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Thairé
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Thairé
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Thairé
Liens
Site web www.thaire.fr

Thairé est une commune du sud-ouest de la France, située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine).

Ses habitants sont appelés les Thairésiens et les Thairésiennes[1].

Géographie[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Thairé est une commune rurale[Note 1],[3]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[4],[5].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de La Rochelle, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 72 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[6],[7].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (94,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (76,3 %), zones agricoles hétérogènes (12,4 %), zones urbanisées (4,3 %), forêts (3,8 %), prairies (3,2 %)[8]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Thairé est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[9]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[10].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1999 et 2010[11],[9].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Thairé.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[12].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 14,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (54,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 791 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 8 sont en aléa moyen ou fort, soit 1 %, à comparer aux 57 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[13],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[14].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[9].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[15].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la commune pourrait provenir de l'anthroponyme gallo-romain Tarius, auquel a été apposé le suffixe -acum.

Histoire[modifier | modifier le code]

Par ordonnance du , réunion de l'ancienne commune de Mortagne-la-Vieille à Thairé.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason Blasonnement :
Écartelé au 1) et au 4) d’argent à la croix de gueules, au 2) et 3) d’azur à l’aigle surmontée à dextre d’une croisette et à senestre d’une fleurs de lys le tout d’or[16].

Administration[modifier | modifier le code]

Mairie.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
2001 2008 Alain Levasseur    
2008 2014 Françoise Arel    
2008 En cours Marie-Gabrielle Chupeau Nassivet DVD Fonctionnaire
Les données manquantes sont à compléter.

Région[modifier | modifier le code]

À la suite de la mise en application de la réforme administrative de 2014 ramenant le nombre de régions de France métropolitaine de 22 à 13, la commune appartient depuis le à la région Nouvelle-Aquitaine, dont la capitale est Bordeaux. De 1972 au , elle a appartenu à la région Poitou-Charentes, dont le chef-lieu était Poitiers.

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[18].

En 2021, la commune comptait 1 837 habitants[Note 3], en augmentation de 11,33 % par rapport à 2015 (Charente-Maritime : +3,35 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
8548019107871 3021 3311 2091 2481 260
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 2991 3841 3691 3061 3071 2611 2081 020998
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
934938915818792762727690781
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
7697747248869511 0531 2801 3831 469
2014 2019 2021 - - - - - -
1 6121 7231 837------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[20].)
Histogramme de l'évolution démographique

Commerces[modifier | modifier le code]

Depuis , un bar associatif est ouvert place de l'église[21].

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • l'église Notre-Dame de l'Assomption. Cette église fortifiée date des XIVe et XVe siècles. Son clocher a été inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du [22]. C'est une tour carrée à laquelle on accédait par un escalier à vis surmonté d'une tourelle crénelée. Une ouverture menait au chemin de ronde. Le clocher est surmonté d'une tourelle octogonale pour les cloches[23].

Cinéma[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • le jurisconsulte Jean Imbert serait né vers 1490 à Thairé[24]. Il fut l'auteur des Institutions forenses, traité de procédure civile et criminelle qui fit longtemps référence dans la France d'ancien régime ;
  • Jean Coyttar, médecin, est né à Thairé en 1512 ou 1513. Il était protestant et vivait dans une maison située dans la rue qui porte son nom. C'est dans cette maison de Jean Coyttar que fut signée en 1574 la trêve de La Rochelle entre les représentants de Catherine de Médicis et les négociateurs protestants.
  • Georges Paul Louis Musset est né le à Thairé. Archiviste paléographe, il fut d’abord notaire à Thairé puis avocat à La Rochelle et enfin, conservateur de la bibliothèque, des archives municipales et du musée de 1883 à 1927. Il fut aussi conservateur des antiquités et objets d'art du département de la Charente-Maritime et également membre du conseil d'arrondissement de Rochefort. Membre de l’Académie de Belles-Lettres, Sciences et Arts de La Rochelle, il en fut le secrétaire général en 1881 et le président en 1906. Il mourut le à la Rochelle.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Les gentilés de Charente-Maritime
  2. Carte IGN sous Géoportail
  3. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  5. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  9. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Thairé », sur Géorisques (consulté le ).
  10. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  11. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
  12. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  13. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  14. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Thairé », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  15. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
  16. Gaso.fr
  17. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  18. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  19. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  20. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  21. [* [1]
  22. « L'église Notre-Dame de l'Assomption », notice no PA00105283, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  23. L'architecture gothique en Saintonge et en Aunis, Yves Blomme, éditions Bordessoules, (ISBN 2-903504-33-4).
  24. P. Boissonnade, Notes sur quelques étudiants de l’Université de Poitiers in Histoire de l’Université de Poitiers, passé et présent (1432-1932), Poitiers, 1932, p. 92 ; A. de la Bouralière, Bibliographie poitevine, Poitiers, 1908, reprod. Slatkine Reprints, Genève, 1972, p. 295

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Norbert Estève, Thairé d'Aunis : Histoire d'une commanderie hospitalière,

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]