Saint-Aubin-le-Cauf

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Saint-Aubin-le-Cauf
Saint-Aubin-le-Cauf
Saule de l'avenue verte.
Blason de Saint-Aubin-le-Cauf
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Seine-Maritime
Arrondissement Dieppe
Intercommunalité Communauté de communes Falaises du Talou
Maire
Mandat
Christophe Dequesne
2020-2026
Code postal 76510
Code commune 76562
Démographie
Gentilé Saint-Aubinois
Population
municipale
835 hab. (2021 en diminution de 4,68 % par rapport à 2015)
Densité 83 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 52′ 11″ nord, 1° 10′ 51″ est
Altitude Min. 4 m
Max. 133 m
Superficie 10,11 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Dieppe
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Dieppe-2
Législatives Sixième circonscription
Localisation
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Liens
Site web http://www.saint-aubin-le-cauf.fr/

Saint-Aubin-le-Cauf est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

La commune est traversée par l'avenue verte, itinéraire cyclable qui relie Paris à Londres.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[2]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat maritime », correspondant au Pays de Caux, frais, humide et pluvieux, légèrement plus frais que dans le Cotentin[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 897 mm, avec 13,5 jours de précipitations en janvier et 8,4 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Dieppe à 9 km à vol d'oiseau[4], est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 805,2 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Aubin-le-Cauf est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10].

Par ailleurs, la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dieppe, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 62 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (67,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (41,9 %), terres arables (22,3 %), eaux continentales[Note 3] (11 %), forêts (10,6 %), zones urbanisées (7,6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (4,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,6 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous la forme Sancti Albini en 1031, 1032 et en 1037[14], Ecclesia Sancti Albini en 1142[15], Saint Aulbin sur Arques en 1433[16], Saint Aubin le Cauf en 1477[17].
Saint Aubin est la dédicace d'un grand nombre de communes en Normandie, il s'agit d'un ancien évêque d'Angers au VIe siècle.

Le qualificatif n'est attesté qu'en 1400 sous la forme le Cault et à partir de 1477 sous sa forme actuelle. Cauf est la variante normanno-picarde de l'adjectif « chauve »[18]. Le village doit son nom à l'un de ses seigneurs surnommé Le Cauf, c'est-à-dire « le Chauve ».

Histoire[modifier | modifier le code]

À l'origine, la seigneurie de Saint-Aubin-le-Cauf (Sancti Albini en 1031) était un plein fief de haubert, c'est-à-dire dont le possesseur était obligé de se faire armer chevalier et tenu de servir le roi. Saint-Aubin faisait alors partie du vaste domaine féodal des ducs de Normandie. Au XIe siècle (vers 1031), Robert le Magnifique duc de Normandie était seigneur châtelain de pays et possédait toutes les terres situées depuis Dieppe jusqu'à Douvrend, en passant par Arques et toute la forêt de l'Aliermont. Témoin de cette époque, la forteresse du château d'Arques construite en l'an mille est une des plus anciennes de France.

Le village était alors peuplé de 200 familles, soit environ 1000 âmes et possédait une tour (au lieu-dit de Noville) que Saint Louis céda à Eudes Rigaud (archevêque de Rouen de 1248 à 1275) en . À la fin du XIIe siècle, Richard Cœur de Lion céda le village à l'archevêque de Rouen qui le posséda jusqu'à la Révolution.

Dès 1568, les protestants tenaient publiquement des assemblées à Saint-Aubin. Ils ouvrirent un prêche en 1571 sur le domaine du seigneur dont le titre de fief leur assurait toute sécurité. Cette région de Normandie fut vaillamment défendue par Henri IV lui-même lors de ses guerres contre la Ligue pour conquérir son royaume avant d'abjurer.

L'église, remaniée au XIXe siècle, fut construite au XIIIe siècle dans l'enceinte du château seigneurial dont il reste notamment les mûrs de clôture. Sous le chœur, se trouvait un caveau sépulcral recueillant les corps des seigneurs-châtelains du village. À la Révolution, leurs restes sont dispersés et on bouche l'entrée de la sépulture[19].

Histoire de la châtellenie de Saint-Aubin[modifier | modifier le code]

Saint-Aubin-le-Cauf était la maison de champs de Claude Groulart, marquis de Torcy, premier président du parlement de Normandie et fondateur des hospices de Rouen. Il acheta cette terre à Louis de Montberon et y possédait un manoir où il aimait passer ses vacances. En 1592, Henri IV, vainqueur et blessé de la bataille d'Aumale :

«Bataille d'Aumale : Henri IV contre le duc de Parme. [Le roi] reçoit un coup dans les reins, pénètre le manoir de Claude Groulard par le petit pont en pierre et brique pour y séjourner quelques jours afin de se remettre de sa blessure (seule blessure sérieuse de toute sa vie)»

En signe de reconnaissance (vers 1603), le roi de France érige la seigneurie de Saint-Aubin en châtellenie en faveur de Claude Groulard, avec « droit de fourches patibulaires à quatre piliers», c'est-à-dire le droit de justice et de pendre aux piliers (au gibet). C'est dans les anciennes écuries à voûtes en ogive, soutenues par d'élégants piliers, que furent protégées des révolutionnaires les statues sépulcrales de Claude Groulard et de sa seconde épouse, Barbe Giffart. Ces tombeaux restèrent cachés jusqu'en 1841 où l'historien du Parlement de Normandie, Amable Floquet, les découvrit.

Plus tard, Antoinette Françoise Sidonie de Choiseul Gouffier, épouse en 1res noces en 1798 de Louis du Moucel, marquis de Torcy, descendant direct de Claude Groulard et dernier seigneur de St Aubin, alors propriétaire du château de Saint-Aubin, accorda les statues au département. Elles reposent toutes deux en la chapelle Saint-Étienne dans la cathédrale de Rouen.

Antoinette Françoise Sidonie de Choiseul épouse en secondes noces le duc de Fitz-James en 1825 et devient duchesse de Fitz-James. Elle réside dès lors au château de la Rivière-Bourdet. Elle meurt en 1862 sans héritier direct, le château et les terres de Saint-Aubin sont alors vendus aux enchères à Paris et à Dieppe. Le domaine sera resté propriété de la famille Groulard durant 250 ans.

Sur l'emplacement des fondations féodales, les descendants de Claude Groulard font élever au XVIIIe siècle un château moderne en brique rose et pierre, couvert de toits à la Mansart.

Ses fondations, le pont témoin du passage d'Henri IV qui enjambe les anciennes douves, le four à pain ainsi que les écuries voutées en ogive demeurent des vestiges des XIIIe et XVIe siècles.

Par la suite, le château changea de propriétaires à plusieurs reprises. En 1926, Mr Dupuis propriétaire et fermier exploitant des terres, fait inscrire les écuries voutées en ogives aux monuments historiques.

Dans les années 1930, ce château d'été fut acheté par Grace Wishar, veuve d'un planteur de thé britannique de Ceylan, qui épousa en 1934 Alexandre Alekhine (1892-1946). Le château de Saint-Aubin sera la dernière résidence de cet illustre champion du monde d'échecs franco-russe resté invaincu.

Pendant la guerre, le château sera occupé par un régiment de l'armée allemande qui y fait son quartier général et le transforme en hôpital. De cette époque reste le poste de garde, petite maison en brique construite par l'armée allemande à l'entrée du domaine.

À la mort d'Alekhine en 1946, son épouse, le cède à la famille des actuels propriétaires qui le découvrent vandalisé, vidé de tout meuble et pillé de tout matériau réutilisable.

Depuis, les propriétaires s'emploient à rénover et faire vivre cet ensemble architectural[19].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1843   Lefan    
    Michel Patrice Hinfray    
    Eugène Henri Hinfray   Juge de Paix suppléant du canton de Tôtes
1874 1901 Assuérus Blondel   Herbager
1912 1923 Louis Duvivier   Cultivateur
1927   Bouquet    
1935   Bréard    
Les données manquantes sont à compléter.
1962   Manoury    
mars 1971 1977 André Fontaine    
1989 juillet 2015[20] Christian Pajot   Décédé en fonction
septembre 2015[21] mai 2020 Anny Boudet   Enseignante retraitée
mai 2020[22],[23] En cours
(au 10 août 2020)
Christophe Dequesne   Entrepreneur paysagiste à la retraite

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[25].

En 2021, la commune comptait 835 habitants[Note 4], en diminution de 4,68 % par rapport à 2015 (Seine-Maritime : −0,14 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
520522525583650637687652652
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
650625616641634654635653641
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
632672713715696645607596560
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
552534563672747747861918858
2021 - - - - - - - -
835--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[27].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • La Châtellenie[28] : château du XVIIIe siècle construit sur d'imposantes fondations féodales, ancienne demeure du champion du monde d'échecs russe naturalisé français Alexander Alekhine.
  • Église Saint-Aubin.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Alexandre Alekhine (1892-1946), champion du monde d'échecs, a habité le château de Saint-Aubin-le-Cauf.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Armes de Saint-Aubin-le-Cauf

Les armes de la commune de Saint-Aubin-le-Cauf se blasonnent ainsi :

Deux écus ovales accolés : 1) Écartelé : aux 1er et 4e d’azur au chevron d'or, accompagné de 3 merlettes d’argent; aux 2e et 3e d'azur à la bande d'argent chargée de trois quintefeuilles de gueules. 2) D'azur à trois châteaux couverts à l’antique, chacun avec ses tours latérales girouettées, le tout d’or.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 p. (lire en ligne), p. 2
  4. « Orthodromie entre Saint-Aubin-le-Cauf et Dieppe », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Dieppe » (commune de Dieppe) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Dieppe » (commune de Dieppe) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Dieppe », sur insee.fr (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. Jean Adigard des Gautries, « Les noms de lieux de la Seine-Maritime attestés entre 911 et 1066 (suite) », Annales de Normandie, 8e année, no 3, 1958, p. 156.
  15. Dictionnaire topographique de la France comprenant les noms de lieux anciens et modernes, p. 842.
  16. Archives départementales de la Seine-Maritime, G 3267.
  17. Archives départementales de la Seine-Maritime, G 8527.
  18. François de Beaurepaire, Les noms des communes et anciennes paroisses de la Seine-Maritime, 1979, p. 133.
  19. a et b Véronique Perrin-Bosselin, « La Chatellenie - Chambres d'hôtes, gite et salles de réception dans un château 18e en Normandie entre Dieppe et Rouen », sur lachatellenie.com (consulté le ).
  20. « Christian Pajot, le maire de Saint-Aubin-le-Cauf, est décédé : Christian Pajot est décédé samedi. Il était très apprécié dans le village et dans les structures intercommunales », Paris-Normandie,‎ (lire en ligne, consulté le ) « La nouvelle a fait l’effet d’une bombe dans son village qu’il administrait depuis 1989 en tant que maire ».
  21. « Annie Boudet élue maire de Saint-Aubin-le-Cauf : Anny Boudet a été élue maire à l’unanimité. Elle succède à Christian Pajot, décédé en juillet », Paris-Normandie,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Anny Boudet, enseignante à la retraite, était la première adjointe de la commune et avait pris les commandes après le décès du maire, Christian Pajot, le 18 juillet dernier à 65 ans seulement ».
  22. « Municipales 2020. L’adjoint au maire Jérôme Bara est tête de liste à Saint-Aubin-le-Cauf : L’adjoint au maire Jérôme Bara a présenté sa liste qu’il conduit aux élections municipales de mars 2020 », Paris-Normandie,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Jérôme Bara, âgé de 44 ans, est candidat pour succéder à la maire sortante Anny Boudet, laquelle ne souhaite pas briguer de nouveau mandat de maire aux élections municipales de mars 2020. (...) La liste complète : Jérôme Bara, 44 ans, fonctionnaire de police, éducateur sportif judo ; Philippe Delabost, 67 ans, cadre commercial à la retraite ; Christophe Dequesne, 64 ans, entrepreneur paysagiste à la retraite (...) ».
  23. « Liste des maires » [PDF], Listes des élus, Préfecture de la Seine-Maritime, (consulté le ).
  24. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  25. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  26. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  27. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  28. Site officiel