Qu'est-ce qu'on a encore fait au Bon Dieu ?

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Qu'est-ce qu'on a encore fait au Bon Dieu ?
Description de l'image Qu'est-ce qu'on a encore fait au Bon Dieu.png.
Réalisation Philippe de Chauveron
Scénario Philippe de Chauveron
Guy Laurent
Musique Marc Chouarain
Acteurs principaux
Sociétés de production Les Films du 24
Les Films du Premier
TF1 Films Production
Belga Productions
Pays de production Drapeau de la France France
Genre Comédie
Durée 99 minutes
Sortie 2019

Série

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Qu'est-ce qu'on a encore fait au Bon Dieu ? est une comédie française coécrite et réalisée par Philippe de Chauveron, sortie en 2019[1]. Il s’agit de la suite de Qu'est-ce qu'on a fait au Bon Dieu ?, succès de 2014.

Synopsis[modifier | modifier le code]

Présentation générale[modifier | modifier le code]

Claude et Marie Verneuil sont de retour de leur voyage autour du monde chez les familles respectives de leurs gendres. Ils font face à un nouveau cataclysme : leurs quatre filles et leurs quatre gendres veulent quitter la France : Odile et David veulent partir en Israël, Chao et Ségolène en Chine, Isabelle et Rachid en Algérie, tandis que Laure et Charles veulent partir en Inde, car cette dernière s'y voit offrir un poste et Charles espère faire carrière à Bollywood. Claude et Marie vont alors tout faire pour que tous les membres de la famille restent en France. De leur côté, André et Madeleine Koffi, les parents de Charles, reviennent en France pour le mariage de leur fille Viviane, mais là non plus, tout ne se passe pas comme prévu.

Synopsis détaillé[modifier | modifier le code]

Claude et Marie Verneuil reviennent à Paris de leur tour du monde dans les familles de leurs quatre gendres respectifs. Terminant leur voyage à Pékin, ils sont entourés de touristes chinois dans leur avion. Ils sont soulagés de rentrer en France, notamment car leur voyage avait très mal commencé, un incident de dernière minute ayant empêché Claude d'apporter le jambon qu'il avait promis à André Koffi, le père de Charles. Clovis le chien l'avait en effet mangé au moment du départ.

De leur côté, les gendres se réunissent autour de David concernant le projet « Reubio », une marque de nourriture halal bio. Ayant chacun des parts dans l'entreprise, ils veulent savoir où en est David, mais celui-ci leur explique que le projet prend du retard. Fâchés, les trois hommes souhaitent se retirer de cette affaire qui leur paraît désormais vouée à l'échec. Chacun de son côté, les quatre beaux-frères ressentent un ras-le-bol à propos de leur vie en France : Chao devient paranoïaque à cause des agressions dont sont victimes les Asiatiques dues aux sommes en liquide qu'ils détiennent sur eux ; Rachid en a assez d'être sollicité par des femmes voilées qui souhaitent qu'il les défende ; Charles n'obtient que des petits rôles stéréotypés et David voit son projet s'effondrer.

Pendant ce temps, Claude et Marie rentrent chez eux à Chinon. Claude prenant sa retraite après une longue carrière de notaire, il explique lors du pot de départ qu'il a pour projet d'écrire la biographie d'Alfred Tonnellé, un écrivain du XIXe siècle. Marie, quant à elle, se met ensuite à la marche nordique (qu'elle appelle « marche scandinave ») de façon intensive, y compris la nuit.

Lors d'une promenade à Saumur, Claude apprend qu'une entreprise va fermer et pourrait être rachetée pour un euro symbolique. Il apprend aussi que le poste de directeur d'agence bancaire se libère pour cause de départ à la retraite.

Lors du repas de famille de retrouvailles, l'ambiance qui au début paraît chaleureuse devient tendue quand Claude et Marie révèlent tous les clichés auxquels ils ont été confrontés lors de leur voyage ; les couples en viennent à nouveau à se disputer.

Les gendres expliquent à leur femme respective leurs appréhensions concernant la vie en France et commencent à parler de l'envie de retourner dans le pays d'où ils sont originaires : Rachid souhaite aller en Algérie et essaie de convaincre Isabelle que là-bas, nombre de femmes qui veulent ôter leur voile ont besoin de soutien. David souhaite faire l'aliyah (émigrer en Israël) et Odile est partante en lui précisant qu'il faudrait apprendre l'hébreu. Chao souhaiterait retourner en Chine où il pourrait être à la tête d'une agence bancaire tandis que Charles souhaiterait faire carrière à Bollywood en Inde, là où Laure (qui est enceinte) se voit proposer un poste de juriste.

En Côte d'Ivoire, Viviane, la sœur de Charles converse par Skype avec Nicole qui s'avère être sa compagne ; Viviane apprend qu'en France le mariage homosexuel est désormais possible et explose de joie quand elle apprend qu'elle va pouvoir se marier... mais Madeleine sa mère la surprend et lui fait avouer qu'elle veut se marier. Pour ne pas annoncer à ses parents qu'elle est lesbienne, Viviane prétend qu'elle va se marier avec un homme prénommé Nicolea, que son père traduit par Nicolas.

Rendant visite au curé de Chinon (adepte de séries télévisées d'action) qui a marié Laure, Marie apprend qu'un réfugié afghan du nom d'Arash est hébergé dans la sacristie et le curé lui demande de l'héberger chez elle. Sans en parler préalablement à Claude, elle l'amène chez elle. Claude découvre Arash et prend son coupe-papier car il le prend pour un terroriste islamiste. Marie lui explique la situation et fait en sorte qu'Arash s'installe dans l'abri de jardin et l'embauche comme jardinier. Claude est sceptique vis-à-vis de cette idée, renforcé par le fait qu'Arash casse le tracteur-tondeuse et qu'il lise un article expliquant que certains terroristes islamistes se fassent passer pour des réfugiés pour s'infiltrer en Europe.

Lors des cours pris au consulat d'Israël, tandis qu'Odile est motivée et apprend vite, David a beaucoup de mal à apprendre l'hébreu et réfléchit sur sa décision de partir en Israël.

Lors du week-end de Pâques où les couples sont invités à nouveau à Chinon, Chao qui arrive le premier aperçoit Arash avec une tronçonneuse allumée et le prend (lui aussi) pour un terroriste islamiste. Il menace de le blesser sérieusement en lui lançant des lames métalliques. Plus tard, Claude ayant surpris Arash en train de prier et ayant installé une ceinture de maintien orthopédique pour son dos (que Claude prend pour une ceinture d'explosifs) l'assomme d'un coup de pelle en plein visage et lui casse trois dents. C'est durant ce même week-end que Claude et Marie apprennent que leurs gendres et donc leurs filles (et leurs petits-enfants) vont s'en aller à l'étranger et qu'ils risquent de ne plus les voir. Refusant cela, ils sont prêts à tout pour empêcher que cela se produise. Claude tente de leur expliquer ce que c'est d'être français mais cela ne suffit pas à les dissuader.

Claude et Marie ont l'idée de montrer à leurs gendres que la France est un superbe pays, que les gens croient vivre en enfer alors qu'ils sont au paradis. Ils les invitent à passer un week-end avec eux et leur montrent le théâtre de Saumur... où Claude a demandé à la directrice du théâtre de rechercher un comédien noir pour un rôle et que Charles aille à un essai. Claude parle ensuite de l'agence bancaire qui aurait cruellement besoin d'un directeur, qu'il y a une entreprise à reprendre en ville et enfin que les producteurs de vin locaux auraient besoin d'un avocat pour lutter contre les multinationales. Les gendres comprennent le manège mais sont pourtant touchés par le plan de leurs beaux-parents.

Claude apprend également de la bouche de Charles que Viviane va se marier avec une femme et éclate de rire en pensant à la réaction qu'aura André Koffi... qui s'évanouira au restaurant au moment où il comprend que sa fille est lesbienne.

Finalement, David se décide à ne pas aller en Israël et à reprendre l'entreprise proche de Chinon, Charles accepte de rester à Saumur car il est retenu pour le rôle (bien que ce soient Claude et Marie qui financent la pièce) et Rachid accepte d'aider les producteurs de vins locaux. Seul Chao persiste à se rendre en Chine... mais Marie réussit à l'en empêcher car elle a fait croire à l'ambassade de Chine que Chao était pro-tibétain.

André Koffi est alité chez les Verneuil et est exigeant sur sa nourriture mais ne peut s'opposer au mariage de sa fille car sinon, Madeleine le quittera ; Claude finit par le convaincre d'assister au mariage de Viviane en lui mettant sous les yeux le menu du repas tout en sachant qu'André dominé par sa gourmandise ne pourra pas résister à un tournedos Rossini et une tarte tatin.

Le mariage a lieu et tout se passe bien durant la cérémonie.

Plus tard, après le travail, le couple Verneuil attend à la terrasse d'un café et est ravi car leurs filles et leurs petits-enfants habitent tous à Saumur et ils peuvent les voir autant qu'il le veulent.

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données Unifrance

Distribution[modifier | modifier le code]

Production[modifier | modifier le code]

Contrairement au premier film Qu'est-ce qu'on a fait au Bon Dieu ? où seuls deux plans avaient été filmés à Chinon (Indre-et-Loire), la suite laisse apercevoir bien davantage sur la ville de résidence des Verneuil et sur la région. On aperçoit ainsi le centre de Chinon, sa forteresse royale, la ville de Saumur (Maine-et-Loire)[2]avec notamment son théâtre et son château.

Le tournage au château de Chenonceau a été fait en extérieur dans les jardins de Diane de Poitiers, en utilisant un drone[3]. À Paris, l'équipe tourne notamment place Boieldieu, au palais de justice. Quelques plans sont réalisés en région parisienne, notamment à Clamart (Hauts-de-Seine) et Orgeval (Yvelines)[4]

Accueil[modifier | modifier le code]

Qu'est-ce qu'on a encore fait au Bon Dieu ? (2019)
Score cumulé
SiteNote
AlloCiné 2.4 étoiles sur 5
Compilation des critiques
PériodiqueNote
Le Figaro 4.0 étoiles sur 5
Le Parisien 4.0 étoiles sur 5
Première 2.0 étoiles sur 5
Télérama 1.0 étoiles sur 5
Femme Actuelle 4.0 étoiles sur 5
Le Monde 3.0 étoiles sur 5
L'Obs 1.0 étoiles sur 5
Les Inrockuptibles 1.0 étoiles sur 5
Le Journal du dimanche 2.0 étoiles sur 5

Accueil critique[modifier | modifier le code]

Les avis divergent au sujet du film dans la presse française.

Si Le Figaro est positif en écrivant « Ce second opus est encore meilleur que le premier sorti en 2014. Le scénario cosigné Philippe de Chauveron et Guy Laurent est particulièrement bien écrit. Les répliques fusent. Les rebondissements sont multiples » [5], Première émet un avis négatif « Qu'est-ce qu’on a encore fait au bon Dieu ? s’avère beaucoup moins inspiré que son aîné et malgré les efforts surhumains déployés par Chantal Lauby et Christian Clavier (plus patriote que jamais), le concept semble déjà bien usé »[6].

Sur le site Allociné, le film reçoit une moyenne de 2,4/5 pour un consortium de 24 titres[7].

Box-office[modifier | modifier le code]

Pays ou région Box-office Date d'arrêt du box-office Nombre de semaines
Drapeau de la France France 6 711 618 entrées[8] 17

Monde Total mondial 10 475 995 entrées[8] 17

Distinction[modifier | modifier le code]

Nomination[modifier | modifier le code]

Analyse[modifier | modifier le code]

Erreurs et incohérences[modifier | modifier le code]

  • Lors de la scène où le couple Verneuil est à bord du vol les ramenant vers la France et où ils critiquent les pays de leurs gendres qu'ils ont dû visiter, on aperçoit brièvement avant cette scène qu'ils sont à bord d'un Airbus A380 d'Air France (immatriculation F-HPJA), mais après cette scène, on voit leur avion atterrir et il s'agit cette fois-ci d'un Boeing B777 d'Air France (immatriculation F-GSPD),
  • Lors du retour de Paris vers Chinon, on voit le taxi transportant le couple Verneuil longer la Loire, ce qui représente un détour puisque le trajet le plus direct depuis Paris via Tours ne longe pas ce cours d'eau.
  • Lors du trajet en TGV des quatre gendres invités par leur beau-père à se rendre à Chinon, on aperçoit brièvement extérieurement qu'ils sont à bord d'une rame TGV Atlantique, mais la scène suivante en intérieur se déroule à l'étage supérieur d'un TGV Duplex.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Découvrez la bande-annonce de la comédie Qu'est-ce qu'on a encore fait au bon Dieu ? », sur Le Blog TV News.
  2. « Christian Clavier pour un vrai tournage à Chinon ? », sur La Nouvelle République, (consulté le ).
  3. Claire Bommelaer, « Qu'est-ce qu'on a encore fait au Bon Dieu ?, une sacrée publicité pour le Val de Loire », sur lefigaro.fr, Le Figaro, (consulté le )
  4. Lieux de tournage du film - Lieuxtournage.fr
  5. « Qu'est-ce qu'on a encore fait au bon Dieu ? : un film plus réussi encore que le premier », sur Le Figaro, (consulté le )
  6. « Qu’est-ce qu'on a encore fait au bon Dieu ? est une suite assez anecdotique (critique) », sur Premiere.fr, (consulté le )
  7. « Qu'est-ce qu'on a encore fait au bon Dieu ? », sur allocine.fr (consulté le )
  8. a et b « Qu'est-ce qu'on a encore fait au Bon Dieu », sur JP's Box-Office (consulté le )

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]