Nancy Stewart
Nancy Worthington
Nancy Leeds
Anastasia de Grèce
Titulature | Princesse de Grèce et de Danemark (1920-1923) |
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Nom de naissance | Nonie « Nancy » May Stewart |
Naissance | Zanesville (Ohio, États-Unis) |
Décès | (à 45 ans) Londres (Royaume-Uni) |
Sépulture | Cimetière de Woodlawn (New York) |
Père | William C. Stewart |
Mère | Mary L. Holden |
Conjoint | George E. Worthington (1894-1899) William B. Leeds Sr (1900-1908) Christophe de Grèce (1920-1923) |
Enfants | William B. Leeds Jr |
Religion | Protestantisme Orthodoxie grecque |
Nancy Stewart, également connue sous les noms de Nancy Worthington (1894-1899), Nancy Leeds (1900-1920) et Anastasia de Grèce (1920-1923), est née le à Zanesville, dans l'Ohio, aux États-Unis, et morte le , à Spencer House, à Londres, au Royaume-Uni. Célèbre pour son immense fortune, c’est une riche Américaine devenue princesse de Grèce et de Danemark.
Issue de la petite bourgeoisie américaine, Nancy Stewart fait un premier beau mariage en épousant, en 1894, George E. Worthington, un petit-fils du riche industriel George Worthington (en). Cependant, après quatre années de vie de couple, les deux époux se séparent et Nancy se remarie, en 1900, à William B. Leeds Sr, surnommé le « roi de l'étain ». Installé à New York, dans un magnifique hôtel particulier situé sur la Cinquième avenue, le couple mène grand train et donne le jour à un fils unique, William B. Leeds Jr. En 1908, Nancy et son mari partent en voyage en Europe. Pendant leur séjour à Paris, William trouve la mort, faisant de sa femme et de leur fils ses héritiers.
Désormais à la tête d'une fortune colossale, Nancy fait le choix de rester vivre en Europe afin d'y réaliser son rêve : entrer dans l'aristocratie du vieux continent. Devenue l'amie de Lady Paget (en), elle se mêle au gotha et noue une liaison avec le major George Cornwallis-West (en), avant de tomber sous le charme du prince Christophe de Grèce. Fiancée avec lui en 1914, Nancy se heurte à l'opposition de la famille royale de Grèce, qui regarde d'un mauvais œil une union si notoirement inégale. Cependant, la générosité de Nancy et les bouleversements que connaît le royaume hellène au moment de la Première Guerre mondiale persuadent finalement la famille de Christophe d'accepter le mariage, qui est célébré en .
Devenue altesse royale et princesse de Grèce et de Danemark, Nancy n'a guère le temps de profiter de son nouveau statut. Diagnostiquée d'un cancer peu de temps après son troisième mariage, elle meurt en 1923, non sans avoir vu son fils épouser une nièce de son époux, la princesse Xenia Georgievna de Russie.
Sommaire
Famille[modifier | modifier le code]
Nancy est la fille William Charles Stewart (né en 1855), un commerçant américain aisé, et de sa première épouse, Mary L. Holden (née en 1857).
Le , Nancy épouse, à Cleveland, le banquier américain George Ely Worthington (1872-1950), petit-fils de l'industriel George Worthington (en) (1813-1871). De cette première union, ne naît aucun enfant.
Son mariage ayant été dissout en 1899, Nancy se remarie à Cleveland, le , à William Bateman Leeds Sr (1861-1908), surnommé par la presse « le roi de l'étain ». De cette deuxième union, naît un fils :
- William Bateman Leeds Jr (1902-1971), qui épouse, le , la princesse Xenia Georgievna de Russie (1903-1965), elle-même fille du grand-duc Georges Mikhaïlovitch de Russie (1863-1919) et de sa femme la princesse Marie de Grèce (1876-1940). De ce mariage naît une fille :
- Nancy Leeds (1925-2006) qui épouse, le , Edward Judson Wynkoop Jr (1917-2009). De ce mariage naît une fille :
- Alexandra Wynkoop (1959).
- Nancy Leeds (1925-2006) qui épouse, le , Edward Judson Wynkoop Jr (1917-2009). De ce mariage naît une fille :
Le , Nancy se remarie une troisième fois, à Vevey, en Suisse, au prince Christophe de Grèce (1888-1940), dernier fils du roi des Hellènes Georges Ier (1845-1913) et de son épouse la grande-duchesse Olga Constantinovna de Russie (1851-1926). De cette ultime union ne naît aucun enfant.
Biographie[modifier | modifier le code]
Une jeunesse américaine[modifier | modifier le code]
Nonie « Nancy » May Stewart voit le jour à Zanesville, dans l'Ohio, le [1],[2]. Elle est la fille de William Charles Stewart, un riche marchand américain (né en [3]), et de Mary Holden (âgée de 23 ans lors du recensement de 1880[3]), qui sont tous deux mariés depuis le [3],[4]. Vers 1880, l'enfant et sa famille s'installent à Cleveland. Peu de temps après, Nancy perd sa mère et son père se remarie[3].
Comme la plupart des petites filles de son milieu, Nancy reçoit une éducation à domicile[réf. nécessaire]. À l'adolescence, toutefois, son père l'envoie compléter sa formation dans un internat réputé, l’école de Miss Porter (en), située à Farmington, dans le Connecticut[réf. nécessaire]. Peu de temps après, la jeune fille est introduite dans la bonne société et ne tarde pas à s'y trouver un fiancé[réf. nécessaire].
Le , Nancy épouse le banquier George E. Worthington (1872-1950), issu d'une importante famille industrielle de Cleveland[1],[5],[4]. N'ayant pas encore 18 ans alors que la loi de l'Ohio interdit les mariage avant cet âge, Nancy doit mentir sur sa date de naissance et son contrat de mariage la présente comme étant née en 1876[5]. Après quatre ans de vie commune, le couple se sépare légalement le , sans que l'on sache bien s'il y a eu divorce, annulation ou abandon du domicile conjugal. Malgré tout, le contrat matrimonial de Nancy ayant été falsifié, il est probable que son union ait été simplement annulée par la justice[6].
Après cet événement, Nancy revient vivre chez son père[6] et travaille un moment comme secrétaire[7]. C'est ainsi qu'elle rencontre le multi-millionnaire William B. Leeds Sr (1861-1908), surnommé le « roi de l'étain ». Ce dernier ne tarde pas à la demander en mariage et le couple s'unit le . Deux ans plus tard, Nancy donne naissance à un fils, prénommé William comme son père[8],[9]. Pendant plusieurs années, le couple mène grand train dans un magnifique hôtel particulier situé au n° 987 de la Cinquième Avenue, à New York[9],[10]. En 1906, William Leeds offre ainsi à son épouse un collier de perles estimé à pas moins de 220 000 dollars[N 1],[11].
Une jeune veuve fortunée[modifier | modifier le code]
En 1908, le couple Leeds part en voyage en Europe, où Nancy espère parvenir à intégrer la bonne société. Mais, de santé délicate, William trouve la mort lors d'un séjour à Paris, le . Le « roi de l'étain » lègue alors à son épouse et à leur fils une fortune considérable, évaluée à plusieurs millions de dollars[12]. Désormais veuve, Nancy installe son fils de neuf ans dans un immense hôtel particulier situé à Montclair, dans le New Jersey, et le confie aux bons soins d'une armada de domestiques[13]. Ainsi libérée de l'éducation du petit garçon, Nancy peut rester sur le vieux continent et y mener la vie dont elle rêve[1].
Avec sa fortune, Nancy acquière une magnifique villa dans le quartier de Grosvenor Square, à Londres[7]. Elle collectionne également les bijoux et se fait remarquer par la presse pour l'achat, chez Cartier, d'un collier de 39 perles et diamants d'un coût de 570 000 dollars[11]. Le goût de la jeune femme pour les bijoux est d'ailleurs si important que Pierre Cartier (en) lui consacre son propre salon au sein de son établissement. Outre les pierres précieuses, Nancy collectionne les tableaux de maître et le mobilier signé. Femme de goût, elle fait aussi appel aux peintres Philip de Laszlo et Giovanni Boldini pour immortaliser son portrait[14].
Devenue l'amie de Lady Paget (en), une autre héritière américaine, Nancy parvient à pénétrer le monde de l'aristocratie[7]. À Paris, elle rencontre le roi Édouard VII du Royaume-Uni, qui se montre impressionné par ses bijoux[11]. À Aix-les-Bains, elle fait la connaissance du roi Georges Ier de Grèce[15]. Surtout, à Londres, elle noue une relation avec le major George Cornwallis-West (en), frère de la princesse Daisy de Pless (en)[7], avant de tomber sous le charme du prince Christophe de Grèce, croisé une première fois dans la capitale française[15].
Princesse de Grèce et de Danemark[modifier | modifier le code]
À l'été 1914, le prince Christophe demande Nancy en mariage et le couple se fiance officiellement. Cependant, la famille royale de Grèce n'approuvant pas le projet matrimonial, l'union est repoussée durant six ans[16],[17]. Cela n'empêche pas Nancy de se montrer généreuse vis-à-vis de sa future belle-famille. Après la chute du régime tsariste, en 1917, elle soutient ainsi financièrement la princesse Marie de Grèce et ses filles Nina et Xenia de Russie, qui se retrouvent sans le sou au Royaume-Uni[18]. Plus tard, en 1920, Nancy fait don de plusieurs millions de dollars pour déstabiliser le gouvernement du Premier ministre grec Elefthérios Venizélos et favoriser la restauration du roi Constantin Ier à Athènes[19],[20].
Finalement, Nancy et Christophe obtiennent l'autorisation de se marier du roi Alexandre Ier de Grèce[21] et leur union est célébrée, le , à l'église russe de Vevey, en Suisse, en présence de plusieurs membres de la famille royale de Grèce, dont la reine douairière Olga. Trois jours plus tard, Nancy embrasse la religion orthodoxe et adopte le prénom d'Anastasia[22]. Malgré son caractère notoirement inégal, le mariage est reconnu par la couronne et le roi Constantin Ier gratifie sa belle-sœur du titre de princesse de Grèce et de Danemark et du prédicat d'altesse royale le jour suivant son retour au pouvoir[23].
Née en 1878, la nouvelle princesse Anastasia se « rajeunit » à cette époque[24]. Son époux, le prince Christophe (né en 1888) écrit ainsi dans ses mémoires : « On me représentait comme ayant épousé une riche veuve considérablement plus âgée que moi uniquement pour m’emparer de son argent. Au vrai, ma femme n’était que de quatre ans mon aînée et c’est par amour, et pour nulle autre raison que nous nous épousâmes »[25].
Peu après leur mariage, une commission de monarchistes baltes propose à Christophe et à Nancy de monter sur le trône de Lituanie. Cependant, le couple décline l'offre, à la grande surprise des émissaires, persuadés qu'une Américaine ne pourrait résister à la tentation de ceindre une couronne[26]. En dépit de ce refus, Nancy renforce encore ses liens avec le monde des familles royales après le mariage, célébré à Paris le , de son fils unique, William B. Leeds Jr, avec une nièce de son époux, la princesse Xenia de Russie[27],[28].
Maladie et décès[modifier | modifier le code]
La situation de la Grèce restant très instable, Nancy et Christophe conservent leur résidence à Londres, où le couple loue Spencer House[29] après avoir vécu un temps à Kenwood House[30]. Toujours généreuse, Nancy y accueille sa belle-mère, la reine Olga Constantinovna de Russie, qu'elle traite avec tendresse. Avec son époux, elle fréquente par ailleurs régulièrement la famille royale d'Angleterre[29]. Diagnostiquée d'un cancer, Nancy effectue un dernier voyage aux États-Unis avec son époux, son beau-frère André et sa belle-sœur Alice de Battenberg en [31]. De retour au Royaume-Uni, elle s'éteint le . Sa fortune est alors partagée entre son fils William et son époux[32].
Après des funérailles à l'église russe de Londres, la dépouille de Nancy est conduite par bateau aux États-Unis[33]. La princesse est ensuite inhumée aux côtés de ses parents, dans un mausolée familial construit par ses soins au cimetière de Woodlawn, à New York[34].
Dans la culture[modifier | modifier le code]
À Rome, la villa Anastasia, située à l'angle de la Via dei Tre Orologi et de la Via Ulisse Aldrovandi, au n° 27, a été baptisée ainsi en souvenir de Nancy par le prince Christophe de Grèce en 1924[35]. C'est dans cette demeure, rachetée en 1934 par le roi Alphonse XIII d'Espagne[36], que s'est éteinte la reine douairière Olga de Grèce en 1926[35].
La famille de Nancy (généalogie simplifiée)[modifier | modifier le code]
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Noah Leeds Hannah Star |
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William Stewart Mary Holden |
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Georges Ier, Roi des Hellènes Olga, Gde-dchsse de Russie |
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William B. Leeds Sr « Le Roi de l'étain » |
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Nancy Stewart |
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Christophe, Pce de Grèce |
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Marie, Pcesse de Grèce Georges, Gd-duc de Russie |
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Constantin Ier, Roi des Hellènes Sophie, Pcesse de Prusse |
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Olive Hamilton |
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William B. Leeds Jr |
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Xenia, Pcesse de Russie |
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Alexandre Ier, Roi des Hellènes Aspasia Manos |
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Georges II, Roi des Hellènes Élisabeth, Pcesse de Roumanie |
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Paul Ier, Roi des Hellènes Frederika, Pcesse de Hanovre |
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Nancy Leeds Edward J. Wynkoop Jr |
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Alexandra, Pcesse de Grèce Pierre II, Roi de Yougoslavie |
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Constantin II, Roi des Hellènes Anne-Marie, Pcesse de Danemark |
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Bibliographie[modifier | modifier le code]
Sur les Américaines entrées dans l'aristocratie[modifier | modifier le code]
- (en) Richard Jay Hutto et Michael of Greece, Crowning Glory : American Wives of Princes and Dukes, Henchard Press, Ltd., (ISBN 0972595171).
Sur la famille royale de Grèce[modifier | modifier le code]
- (en) Arturo E. Beéche, Michael of Greece et Helen Hemis-Markesinis, The Royal Hellenic dynasty, Eurohistory, (ISBN 0977196151).
- (fr) Christophe de Grèce, Le Monde et les cours, Paris, Plon, (ASIN B003B4DF7W).
- (fr) Michel de Grèce, Mémoires insolites, Paris, Pocket, (ISBN 2266159593).
- (es) Ricardo Mateos Sainz de Medrano, La Familia de la Reina Sofía : La Dinastía griega, la Casa de Hannover y los reales primos de Europa, Madrid, La Esfera de los Libros, (ISBN 84-9734-195-3).
- (en) Alan Palmer et Michael of Greece, The Royal House of Greece, Weidenfeld Nicolson Illustrated, (ISBN 0297830600).
- (en) John Van der Kiste, Kings of the Hellenes : The Greek Kings, 1863-1974, Sutton Publishing, (ISBN 0750921471).
- (en) Hugo Vickers, Alice : Princess Andrew of Greece, Londres, Hamish Hamilton, (ISBN 0-241-13686-5)
Ouvrages généalogiques[modifier | modifier le code]
- (de) Collectif, Genealogisches Handbuch des Adels, t. XIX, Limburg an der Lahn, C.A. Starke Verlag, (ISBN 978-3-7980-0849-6).
- (fr) Michel Huberty, Alain Giraud et F. et B. Magdelaine, L’Allemagne dynastique : Oldenbourg Familles alliées H-L, t. VII, Le Perreux-sur-Marne, Alain Giraud, , 767 p. (ISBN 2-901138-07-1), p. 287, 295, 303-305 et 318.
Presse en ligne[modifier | modifier le code]
- (en) « Young Leeds Rules Mansion », The New York Times, (lire en ligne).
- (en) « Royalty Gets Grip on Leeds Millions », Cambridge Sentinel, (lire en ligne).
- (en) « How Our Own Emerald Princess Eclipsed The Queen of Spain », The Indianapolis Star, , p. 53 (lire en ligne).
Liens internes[modifier | modifier le code]
Lien externe[modifier | modifier le code]
- (en) Marlene Eilers Koenig, « Princess Anastasia Near Death », sur Royal Musings (consulté le 18 avril 2018).
Notes et références[modifier | modifier le code]
(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Princess Anastasia of Greece and Denmark » (voir la liste des auteurs).
Notes[modifier | modifier le code]
Références[modifier | modifier le code]
- Mateos Sainz de Medrano 2004, p. 314.
- Huberty, Giraud et Magdelaine 1994, p. 287 et 303-305.
- Huberty, Giraud et Magdelaine 1994, p. 304.
- Collectif 2011, p. 15 et 19.
- Huberty, Giraud et Magdelaine 1994, p. 304-305.
- Huberty, Giraud et Magdelaine 1994, p. 305.
- Mateos Sainz de Medrano 2004, p. 315.
- Huberty, Giraud et Magdelaine 1994, p. 295 et 318.
- (en) Susannah Broyles, « The World’s Richest Boy – the Life of William B. Leeds », sur MCNY Blog: New York Stories, (consulté le 17 mars 2018).
- (en) Tom Miller, « The Lost Wm. B. Leeds Mansion - 987 Fifth Avenue », sur Daytonian in Manhattan, (consulté le 17 avril 2018).
- (en) Hans Nadelhoffer, Cartier, Chronicle Books, (ISBN 081186099X), p. 121
- Mateos Sainz de Medrano 2004, p. 314 et 315.
- (en) « Young Leeds Rules Mansion », The New York Times, (lire en ligne).
- Grèce 2006, p. 30.
- Mateos Sainz de Medrano 2004, p. 313.
- Mateos Sainz de Medrano 2004, p. 313-314.
- Van der Kiste 1994, p. 87.
- Mateos Sainz de Medrano 2004, p. 315 et 334.
- Mateos Sainz de Medrano 2004, p. 316-317.
- Vickers 2000, p. 147.
- Van der Kiste 1994, p. 120-121.
- Mateos Sainz de Medrano 2004, p. 316.
- Mateos Sainz de Medrano 2004, p. 317.
- Huberty, Giraud et Magdelaine 1994, p. 303.
- Grèce 1939, p. 169 : références et citation in Huberty, Giraud et Magdelaine 1994, p. 303.
- Mateos Sainz de Medrano 2004, p. 312 et 317-318.
- Mateos Sainz de Medrano 2004, p. 317, 336 et 338.
- Palmer et Greece 1990, p. 67 et 69.
- Mateos Sainz de Medrano 2004, p. 318.
- Mateos Sainz de Medrano 2004, p. 315-316.
- Vickers 2004, p. 176-178.
- Mateos Sainz de Medrano 2004, p. 318-319.
- (en) Marlene Eilers Koenig, « Funeral fro Princess Anastasia », sur Royal Musings, (consulté le 18 avril 2018).
- (en) « Anastasia Nonnie May “Nancy” Stewart Oldenburg », sur Find a Grave (consulté le 18 avril 2018).
- (el) « Το αριστοτεχνικά φιλοτεχνημένο πορτραίτο της βασίλισσας Όλγας από τον Laszlo », sur Royal Chronicles, (consulté le 21 avril 2018).
- (en) « Alfonso Buys Villa », The Pittsburgh Press, vol. 50, no 342, (lire en ligne)