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Les Pavillons-sous-Bois

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Les Pavillons-sous-Bois est une commune française, située dans le département de la Seine-Saint-Denis et la région Île-de-France, à environ 10 kilomètres au nord-est de Paris. La ville fut officiellement fondée le mais les premières traces d'activité sur son territoire actuel remontent aux XVIIe siècle. Les Pavillons-sous-Bois tire son nom des deux pavillons de chasse bâtis en 1770 et qui se dressaient à l'entrée du domaine du Raincy. Ces deux pavillons, en cours de restauration, existent toujours et se trouvent aujourd'hui au lieu-dit la Fourche, en bordure de la RN 3. Au dernier recensement de 1999, la ville comptait 18 411 pavillonnais(es) [1].

Géographie

La commune se situe à dix kilomètres à l'est de Paris.

La ville présente, selon les secteurs considérés, des aspects très divers. Le canal de l'Ourcq et la RN 3 constituent depuis la création de la ville, une double ligne de partage entre la zone nord, longtemps déshéritée, et la zone sud, vouée à l'habitat traditionnel et aux activités urbaines.

Le canal de l'Ourcq à Pavillons-sous-Bois

Au nord, les projets en cours et les récents aménagements tendent à désenclaver et à réhabiliter ce secteur désormais promis à un essor certain : les berges du canal sont progressivement réhabilitées en espace de loisirs et de promenades ; de nouveaux secteurs pavillonnaires et des voies nouvelles ont été créés ; l'implantation de bâtiments de services publics tels qu'un pôle administratif et une salle multisports sont à l'étude ou en instance de réalisation ainsi que l'installation d'industries non nuisantes. Au sud, l'habitat pavillonnaire traditionnel fort apprécié des Pavillonnais, reste largement majoritaire malgré la construction d'immeubles collectifs sur plusieurs sites de ZAC décidés par la municipalité précédente, alors que la ville avait été, jusqu'alors, largement épargnée par la prolifération systématique de constructions collectives verticales.

L'actuelle volonté municipale de protéger la qualité de vie dans un environnement entretenu et amélioré s'exprime par un nouveau plan d'occupation des sols conçu pour préserver le caractère pavillonnaire de la ville, par un programme suivi de rénovation systématique des voies et des équipements publics, au même titre que la création récente du nouveau conservatoire Hector Berlioz avec son jardin public, et en attente du lancement des travaux de réhabilitation de l'entrée de la ville, dit secteur de la Fourche, à hauteur des pavillons de garde. Ainsi se trouvent garantis le dynamisme de la ville et la préservation de ce qui fait son originalité en petite couronne de la Seine-Saint-Denis : son caractère de paisible bourgade provinciale, à quelques minutes de Paris.

Les quartiers

Le pont de l'Europe
  • La Basoche, au centre-ville ;
  • Chanzy, à la limite de Livry-Gargan, à l'ouest ;
  • Les Coquetiers, à la limite de Villemomble, au sud ;
  • La Fourche, à la limite de Bondy, à l'ouest.

Communes limitrophes

Les Pavillons-sous-Bois est bordée par :

Histoire

La ville des Pavillons-sous-Bois vient de fêter son centenaire. Elle existe en effet officiellement depuis le mais on retrouve les premières traces d'activité sur son territoire aux alentours du XVIIe siècle.

Vers 1600, le territoire des Pavillons-Sous-Bois n'était qu'une zone marécageuse au sein de l'immense forêt de Bondy qui n'était qu'un repère pour brigands. Un sentier cavalier reliait le lieu-dit "La Fourche" au domaine du vieux manoir du Raincy construit sur les hauteurs. Celui-ci fut détruit lorsqu'un riche surintendant des finances prit possession du domaine et y construisit un somptueux château à la place.

Après que la famille des ducs d'Orléans soit devenue en 1770 propriétaire du domaine du Raincy, deux pavillons de chasse furent bâtis au lieu dit "La Fourche", à l'entrée de l'allée qui reliait le château au Grand Chemin. Ces pavillons étaient alors les seuls constructions du territoire qu'occupe aujourd'hui les Pavillons-Sous-Bois. Ils se trouvent toujours, 235 ans après, à l'intersection de la RN 3 et de l'avenue Jean Jaurès.

En 1789, le château fut abandonné par la famille des ducs d'Orléans et le domaine du Raincy vendu en parcelle. Ce n'est qu'en 1815, après les tourments révolutionnaires et le Premier Empire, que la famille d'Orléans reprit possession de la propriétés.

Napoléon III confisqua les biens de la famille d'Orléans et les mit en vente en 1852. Jusqu'à la guerre de 1870, le domaine fut petit à petit dépecé. L'ensemble des terrains fut livré aux lotisseurs et de l'allée majestueuse bordée d'arbres et de jardins ne resta plus que l'allée centrale dévouée à la circulation publique. Cette allée fut renommée plus tard avenue Jean Jaurès. Le château, quand à lui, fut abandonné, détruit et tomba aux mains des pillards. Les pavillons de chasse furent également vendus et des petits commerces s'y installèrent.

Lorsque le Raincy devint une commune en 1869, les bois du domaine furent attribués à la commune de Bondy. Des lotissements s'y multiplièrent et un faubourg naquit : "Bondy-Forêt". Lors de la guerre de 1870, l'armée prussienne stationna plusieurs mois à cette limite. Ceci marqua encore un peu plus la séparation entre le territoire communal de Bondy et celui de la future commune des Pavillons-sous-Bois. La construction par Louis-Xavier Gargan de la voix ferrée reliant Aulnay-sous-Bois à Paris amena encore plus de Parisiens sur les lieux et le petit faubourg de "Bondy-Forêt" prit de l'importance. Il n'en fallut pas beaucoup plus pour qu'un esprit séparatiste envahisse "Bondy-Forêt" et réclame l'autonomie administrative du faubourg.

Les pavillons de garde

La séparation eu lieu en 1905 et différents noms furent proposés pour cette nouvelle ville.Le 3 janvier la ville fut créée. Le conseil général choisit "Les Pavillons-Sous-Bois" plutôt que "Bondy-la-Forêt" ou "Les Pavillons", ceci en hommage aux pavillons de garde et la forêt de Bondy. En février 1905 eurent lieu les premières élections. 489 personnes s'exprimèrent sur les 644 électeurs. La ville continua à se développer et attira de plus en plus de Parisiens peu fortunés mais avides de terrains bon marchés. Les Pavillons-Sous-Bois comptaient 3 646 habitants en 1911.

Peu avant la Grande Guerre, les anciennes installations de l'usine de traitement de vidange, situé au nord du canal de l'Ourcq, sur le secteur dit "La Poudrette" disparaissent. Le terrain libéré demeurera longtemps quasi-désertique, posant à la commune un problème majeur de salubrité. Il ne sera définitivement réglé qu'à l'ultime fin du XXe siècle par les travaux d'extension de la zone industrielle environnante et de la création d'une voie nouvelle.

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Nouveau logo de la ville pour son centenaire

Dans les années qui suivirent, un nouvelle zone industrielle apparut au nord du canal de l'Ourcq grâce à la constuction du pont de l'Europe et la rénovation du pont de la Forêt. Pour satisfaire les besoin d'un population croissante, des nouveaux équipement scolaires et sportifs sont construits.

Après la guerre, la ville continua à se développer et dans les années 1960 une nouvelle mairie fut construite ainsi que de nouveaux équipements pour la culture et les spectacles. Un des problèmes récurrent de la ville, l'assainissement des eaux de ruissellement des plateaux du Raincy et de Montfermeil, ne fut résolu qu'à compter des années 1990 avec un programme de travaux d'au moins dix ans.

C'est avec beaucoup de persévérance que les historiens obtiendront le classement des pavillons de chasse au patrimoine historique. La ville a acheté le pavillon Est en 1986 et l'a rénové en 1998. Le second, à l'Ouest de l'ancienne allée, est en cours de restauration.

Population

Évolution démographique
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999
3 644 5 389 7 850 10 920 14 334 15 175 15 093 16 862 19 022 19 084 18 638 17 185 17 375 18 420
Nombre retenu à partir de 1962 : Population sans doubles comptes

Graphique de l'évolution de la population 1906-1999

Sources : [2],[3]

Aux Pavillons-sous-Bois, les hommes représentent 48,2% de la population et les femmes 51,8%. Les 0 - 19 ans représentent 24,5%, les 20 - 39 ans 30,3%, les 40 - 59 ans 25,1%, 60 - 74 ans 12,7%, et les plus de 75 ans 7,4% [4].

De 1990 à 1999, le solde naturel était de 1 107 habitants, et le solde migratoire de - 62 habitants. La variation annuelle de population était donc de 0,6 % par an.

Administration

Hôtel-de-ville

Liste des maires successifs

Liste des maires successifs des Pavillons-sous-Bois[5]
Période Identité Étiquette Qualité
1995 en cours Philippe Dallier UMP Sénateur-Maire
1989 1995 Bernard Portel PS  
1983 1989 Serge Cantoni RPR  
1979 1983 Jean Eynard    
1971 1978 Martial Daire PS Conseiller général
1956 1971 Marcel Delphien    
1953 1956 Louis Glineur PSD  
1945 1953 Célestin Ferré SFIO  
1944 1945 Françis Bernard    
1940 1944 Eugène Espinard    
1925 1940 Eugène Fischer    
1916 1925 Philippe Charlot    
1908 1915 Charles-Armand Ducastel Robillard    
1905 1908 Edouarrt-Charles Philibert    

Le Conseil municipal

La maison des services publics

Le Conseil municipal est composé de trente-un conseillers municipaux (dont neuf sont adjoints au maire), proportionnellement au nombre d’habitants. Le conseil municipal élu en mars 2001 est composé comme suit : quatorze conseillers appartiennent à l’UMP, trois à l’UDF, un aux verts, un au MNR, un au PS, un au PC, et huit sans étiquette.

Le Conseil municipal des jeunes est composé de trente-cinq enfants de neuf à treize ans élus par d’autres enfants. Les élections sont organisées dans les classes de CE2, CM1, CM2 et 6e de la ville. Ces jeunes conseillers sont répartis en quatre commissions: sport-loisirs-culture, environnement, vie scolaire-sécurité et solidarité. Le CMJ a pour but de favoriser l’implication des jeunes dans la commune et leur permettre d’échanger des idées et de développer des projets. Ces derniers sont votés au cours de séances officielles présidées par le maire des Pavillons-sous-Bois. La commune a ainsi fêté les dix ans d'existence du CMJ.

Jumelages

Blason

De gueules au chef cousu d'azur, à l'écu de dame d'or brochant sur la partition, bordé d'une couronne de laurier de sinople fruité de gueules, enrubannée d'argent, l'écu chargé d'un chêne aussi de sinople, accosté de six arbres plus petits du même rangés trois à dextre et trois à senestre et de deux pavillons d'argent essorés de gueules mouvant des flancs, le tout posé sur une terrasse aussi de sinople [6].

Élection présidentielle

Lors du second tour de l’élection présidentielle de 2007, Monsieur Nicolas Sarkozy est arrivé en tête avec 56,85 % (la moyenne nationale étant de 53,06 %) et Madame Ségolène Royal avec 43,15 % (moyenne nationale 46,94 %) [7].

Transports

Avenue Victor-Hugo vers la Gare

La ville est le terminus de la ligne de bus (BUS)RATP105 qui la relie à la gare (RER)(E) de Noisy-le-Sec ainsi qu'à la ligne de tramway (1). Elle est également bien desservie par les lignes de bus (BUS)RATP146147234334347547616a616b ainsi que par le Noctilien N41.

L'ancienne ligne des Coquetiers qui reliait Paris-Est et Bondy à Aulnay-sous-Bois faisait un arrêt aux Pavillons-sous-Bois. Depuis novembre 2006, un tram-train (4) reprend le même itinéraire et permet de rejoindre rapidement le (RER)(E) à Bondy ou le (RER)(B) à Aulnay-sous-Bois.

La commune met à la disposition des résidents, un mini-bus gratuit qui parcourt la ville toutes les cinquante minutes.

La commune est également coupée par la route nationale 3.

Économie

Emploi

La population active de la commune est de 8 949 personnes, dont 1 099 chômeurs (soit un taux de chômage de 12,3%) [8]. Les artisans, commerçants, chefs d'entreprise représentent 7,2% de la population active de la ville ; les cadres et professions intellectuelles 11,7%; les professions intermédiaires 24,9% ; les employés 34,5% et les ouvriers 21,8%.

Les entreprises

La ville regroupe plus de cinquante-cinq entreprises dans la zone industrielle de la Poudrette (au nord de la ville) et 1 064 dans toute la ville. Les industries agricoles et alimentaires représentent 1,8%, les industries des biens de consommation 2,7%, les industries des biens d'équipement, 1,2%, les industries des biens intermédiaires 1,4%. Les entreprises de construction sont au nombre de 181 (soit 17%), celles du commerce représentent 33,5%, les transports 6,4%, les activités immobilières 3,4%. Les services aux entreprises (11,7%) et les services aux particuliers (12,1%) regroupent 23% des entreprises. Enfin, l'Education, la santé, et l' action sociale représentent 8,7% [8].

Environnement

La commune milite activement pour le tri sélectif. D'autre part, elle lutte contre les graffitis en prenant en charge le nettoyage des équipements publis et privés sur demande.

La ville offre quelques espaces verts :

  • le canal de l'Ourcq
  • le Square Honoré Estienne d'Orves

Patrimoine

  • La borne armoirée, datant de 1665, délimitait les terres de l'abbaye de Chelles, et la forêt royale de Bondy.
  • Les deux pavillons d'entrée du domaine du Raincy, construits vers 1785, de chaque côté de l'avenue qui menait au château.
  • La bibliothèque municipale, construite en 1900, ancienne propriété privée, puis hôtel-de-Ville.
  • Les bains-douches, construits vers 1912, non loin des écoles et des quartiers populaires de l'époque.
  • Église Notre-Dame-de-Lourdes, construite en 1911.
  • Église Saint-Augustin-des-Coquetiers, créée en 1932.

Personnalités liées à la commune

Culture

Espace des Arts
  • AP. J.-C. : association d'éducation populaire, l'AP. J.-C. offre des activités de loisirs aux Pavillonnais enfants, adolescents et adultes, à travers des animations régulières, des spectacles vivants, des événementiels...
  • Bibliothèque municipale
  • Conservatoire municipal Hector Berlioz: en 2007, le Conservatoire fête ses 25 ans d'existence, en présentant différentes manifestations à l'Espace des Arts et à l'Auditorium Hector Berlioz.
  • Cyberespace situé à l'Espace des Arts[10]
  • CECAS-Espace des arts : l' Espace offre au cours de l'année, différentes représentations théâtrales, concerts, one-man-show, expositions de peinture, projections de films,...[11]

Evénements

  • Vivre le livre, avec Adiflor, Association International Francophone de Livres, Ouvrages et revues, à la mi-octobre de chaque année. Elle a pour objectif de favoriser l'ouverture des élèves sur le monde, en leur mettant à disposition des ouvrages de différents pays et cultures.
  • Sidaction: chaque année, début décembre, la ville organise différentes manifestations pour soutenir la recherche contre le sida.
  • Téléthon : tous les ans, la commune soutient le téléthon, avec l'aide de AVF (Accueil des villes françaises) qui, en 2006, a reçu le « label plus » du Conseil d'Administration de la Région Île-de-France.

Enseignement

collège Anatole France

Les écoles primaires sont gérées par l’Inspection générale de l'inspection départementale de l’Education nationale, de Livry-Gargan, et par l'Inspection académique de secteur de Bobigny. Tous ces établissements sont gérés par l' Académie de Créteil.

Enseignement public :

École maternelle Eugène-Fischer
École maternelle Fontenoy
École maternelle Louise-Michel
École maternelle Marguerite-Léopold
École maternelle Robillard
École primaire Jean-Macé
École primaire Louise-Michel
École primaire Monceau
École primaire Pierre-Brossolette
École primaire Robillard
Collège Anatole-France
Collège Éric-Tabarly

Enseignement privé:

École élémentaire et secondaire l'Alliance [12].

Cultes

  • culte catholique : l'église Notre-Dame-de-Lourdes et l'église Saint-Augustin-des-Coquetiers.
  • culte protestant: l'église réformée du Raincy.
  • culte juif : synagogue du Raincy.

Les cimetières : ancien cimetière, allée Louis XIV et le nouveau cimetière, avenue de Rome.

Santé

La ville regroupe quinze médecins généralistes, dix-huit médecins spécialistes, et vingt-huit auxiliaires médicaux. Un centre municipal de santé réunit cinq médecins généralistes, et douze médecins spécialistes. Plusieurs associations offrent une assistance aux personnes âgées et aux enfants polyhandicapés[13]. Six pharmacies sont à la disposition des habitants.

La commune dépend du Centre hospitalier Intercommunal du Raincy/Montfermeil et de l'hôpital Jean Verdier à Bondy.

Voir aussi

Liens internes

Liens externes

Bibliographie

  • le magazine bimestriel d'informations municipales des Pavillons-sous-Bois.
  • le guide municipal des Pavillons-sous-Bois.
  • Les Pavillons-sous-Bois : 100 ans d'histoire., Michel Mérille.

Notes, sources et références

wikilien alternatif2

Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur Les Pavillons-sous-Bois.

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